Strasbourg libéré
Enfin une bonne nouvelle : Patrick Proisy quitte le Racing et le football par la même occasion. L'avenir du club n'est pas assuré pour autant, et il n'est pas dit que le terroir fleure toujours bon. En bonus: le logo du RCS décrypté.
Auteur : Pierre Martini
le 14 Avr 2003
Après six années d'une ère chaotique et 25M€ de vains investissements, Patrick Proisy quitte le RCS Strasbourg en même temps que le groupe IMG-McCormack se retire totalement. Alors qu'une simple ouverture du capital était encore promise par le président il y a quelques semaines, la direction du groupe américain a précipité les choses. Cette vente pourrait se faire à l'euro symbolique avec reprise des dettes du club, ce qui rend comiques les chiffres évoqués par Proisy en octobre dernier. "Si le PSG vaut 150 M€, nous devons valoir entre 40 et 45 M€" avait-il déclaré en octobre dernier, signant une de ses innombrables perles (DNA 07/10/2002). L'ouverture de capital, à hauteur de 34%, ne devait pas déboucher sur une session avant deux ou trois ans. Plus récemment, il affirmait: "Il n'est pas question que IMG, qui restera avec 64 % du capital, se désengage du club de Strasbourg. Surtout que ces investisseurs alsaciens veulent que je reste président encore pendant quelques années" (AFP 03/02). Le futur ex-dirigeant, autant que les incohérences sportives et les procédures judiciaires, aura accumulé les tromperies sur la marchandise. Sans revenir sur l'intégralité de ses exploits, voici une petite compilation maison: Ça m'énerve : aujourd'hui, Patrick Proisy, janvier 2001. La vile croisade de Patrick Proisy, février 2001. Proisy: en D2, les affaires continuent, janvier 2002. La soupe est servie, novembre 2002.
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