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Remuer l'Eire

On respire mieux à Clairefontaine, sous l'ex-plus grand chapiteau du monde. Reportage derrière le rideau et rencontres avec Robert et Rio. Ça roule.
Auteur : Albert Lombre le 8 Oct 2004

 

La matinée fut, comment dire, comme un grand bol d’air. Clairefontaine a changé, indéniablement: Sécuri Sport, chargé de la sécurité des ex, a disparu. Restent les fantômes et un paquet de nouvelles têtes. "Lui c’est qui?" , interroge ce journaliste étranger: "Alou Diarra je crois", répond un habitué des ex. Le chapiteau accueillant traditionnellement la presse fait le plein. Pas de désertion à ce niveau. L’endroit a lui-même subi un petit lifting. Les meubles ont bougé et la disposition des pièces (presse écrite, TV, Radio) a été repensée. Ça fait plus grand, plus spacieux. L’aire de la surface reste pourtant la même. L’ambiance, par contre, est bien nouvelle ère. Franchement plus respirable. Renouvelée. Même si les jeunes, et les un peu moins jeunes, sans en avoir l’air, semblent prendre leurs marques et gagnent en assurance: "C’est l’Eire, explique William Gallas, notre vrai premier test". Les petits Rio font les grandes rivières? Après des débuts laborieux face aux "petits", l’échéance est prise très au sérieux. L’air a changé: "On se sent bien ici, les gars sont super cool et on a tous envie de réussir quelque chose", résume Rio Mavuba, Espoir une fois, Bleus pour la deuxième fois. Et si pour lui tout se bouscule, le petit bonhomme profite sans fausse pudeur, mais avec une bonne dose de timidité, du château et de ses colocataires. "C’est que du bonheur de me retrouver là au milieu de tous ces grands joueurs", lâche-t-il spontanément. Un chic gars, je vous assure. Bien sûr, il est difficile de décortiquer son jeu, d’appuyer sur ses forces et faiblesses tant son ascension fut rapide. Pour résumer, il est l’ancien "boat people" et le nouveau Tigana: "Je ne sais pas, je ne l’ai pas vu jouer, je suis trop jeune", glisse l’intéressé. Quant à son histoire, il dit: "quand on parlera d’autre chose, c’est que je me serai fait suffisamment remarquer sur le terrain". Du coup, certains n’hésitent pas à lui demander son CV, et détaillé. Comment se définit-il? Ses qualités, ses défauts, son modèle etc… Un entretien d’embauche. Avec même les questions qui déstabilisent: "Vous comprenez que pour certains ça peut être surprenant de vous voir ici?" — "Il y a sept mois, je jouais en CFA et aujourd’hui je suis là, je ne réalise toujours pas, je comprends donc tout à fait que les gens soient surpris", répond-t-il… Il répond d'ailleurs à toutes les questions avec le sourire et conclut par: "je rêve d’être là depuis le jour où j’ai commencé le foot, maintenant il me reste à me faire véritablement un nom et à essayer de ne pas trop changer". Bien, non? Apte en tout cas, puisque face aux Irlandais et leurs 30.000 supporters (d’après les organisateurs, c’est dire), le Girondin sera bien titulaire aux côtés d’Olivier Dacourt: "Je profite de suspensions et de quelques blessures, mais c’est à moi de me faire connaître et de profiter que l’équipe soit en reconstruction pour faire mon trou", lâche-t-il plein d’aplomb. J’ai fait gaffe: pas un "à partir de là" ou "je savoure sans me poser de questions", etc…Il n’a pas appris l’air et c’est tant mieux. Le port du Pires Robert Pires, pour sa part, connaît bien la chanson. "On a prévenu les jeunes que ça allait être hard", a commenté le Gunner. Bob a musclé son jeu. Après les Iles Féroé et une mi-temps face à la Bosnie, l’homme aspire au respect. Il s’en était ouvert dans la brume de Féroé et n’avait pas hésité à interpeller Domenech. Depuis, il y a eu un sommet à Londres entre les Gunners et le "coach": une discussion importante pour l’équipe de France, pas pour les joueurs d’Arsenal. "Un dialogue entre hommes avec des vérités", a expliqué l’ancien PP flingueur du FC Metz (l’autre était Cyril Pouget… il devient quoi au fait?). Avec 73 sélectons au compteur, Robert n’entend pas se faire piéger par un limitateur de vitesse. Sa place est sur le terrain, où il entend "en faire encore plus en rapport à mon expérience". Bref, jouer le boss des matches. "C’est la première fois que j’ai une discussion aussi franche avec un coach", se réjouit-il. Tant mieux. Robert aux cheveux soyeux ne tient pas à briser son image ou à passer pour le chieur de service, pris d’une crise de melonite aiguë. Il ajoute donc: "Je ne suis pas un rebelle dans l’âme, je l’ai assez prouvé en douze années de carrière". À méditer. Pour Raymond, c’est tout vu, tout entendu surtout. "Le débat d’idées est essentiel", martèle-t-il. Il se sont dit les maux bleus. Du coup ça va changer. "C’est un match qui peut nous réveiller", assure d’ailleurs Robert Pires. "On ne se sent bien que quand on gagne, donc on sait ce qu’il nous reste à faire", concède quant à lui William Gallas. Sentez-vous bien alors. Nous, ça va mieux après cette bonne bouffée d’optimisme. Ça ne serait pas le premier effet du nouvel ère. Le deuxième?

Réactions

  • Fonctio le 08/10/2004 à 14h42
    l’ancien PP flingueur du FC Metz (l’autre était Cyril Pouget… il devient quoi au fait?).

    Effectivement après la remontée de Metz en L1 il est partis au Luxembourg pour un contrat de 2 ans + reconversion, il joue à Jeunesse d'Esch et doit se faire étriller lamentablement tous les ans au 1er tour prélimibaire de la LDC par Vaduz ou Tiblissi ...

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