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PSG : grandes ambitions et dure réalité

Maintenant son grand écart entre son marasme actuel et ses investissements de prestige, le club de la capitale continue de défrayer la chronique. Il poursuit le rachat des joueurs de son propre centre de formation, et Ronaldinho arrive, mais sait-on où?
Auteur : Pierre Martini le 22 Jan 2001

 

Le prix de la formation
En mai dernier, une brève des Cahiers ironisait sur un fait qui n'a été complété que huit mois plus tard:
le centre de formation le plus cher du monde
Si le PSG rachète Anelka (180MF?) et Domi (40MF) après Distin (18MF), ça fera tout de même un gros budget rattrapage des conneries.
Et un très cher centre de formation… On peut aujourd'hui corriger les montants des transferts, et constater le caractère surréaliste de la politique du PSG en la matière, qui paye donc très cher des erreurs passées, sans pour autant s'empêcher d'en commettre de nouvelles. Le cas de Didier Domi est d'ailleurs exemplaire. Alors que le club avait galéré avec quelques-uns des pires latéraux que ce championnat ait connu (Colleter ou Kenedy, sur des durées très différentes, pour ne citer que deux exemples), alors qu'il tenait un jeune joueur formé au club qui, après un rapide apprentissage de la D1 était arrivé à un niveau très prometteur, le PSG l'avait laissé filer sans trop insister, lors d'un de ses traditionnels marasmes hivernaux.
Bien sûr, on peut aussi se réjouir du retour en France d'Anelka et Domi, deux joueurs qui sont encore de grands espoirs français et qui avec Distin ou Edouard Cissé (revenu un an plus tôt) symbolisent l'image que voudrait se donner le club. Plus gênant est le caractère artificiel de la politique publicitaire du PSG et de sa tentative pour restaurer ses liens avec une "banlieue" un peu fétichisée. Une politique qui souffrira du réalisme de ses gestionnaires quand il leur prendra de faire le ménage, ou si des joueurs peu titularisés demandent à partir.
Un autre motif d'incompréhension provient de la nécessité aujourd'hui proclamée de recruter très vite un défenseur central. Au départ pourtant, la présence dans l'effectif de Déhu et Rabesandratana, joueurs de haut niveau, de Distin, espoir sérieux à ce poste, de El Karkouri, qui avait montré de bonnes choses avant de sombrer totalement cette saison, voire de Luccin, capable de descendre d'un cran, laissait croire que l'axe de la défense était solidement pourvu. Faute de recruter Nesta ou Desailly, faut-il aller chercher en Espagne ou ailleurs un anonyme libero?..

Joueur prodige et club prodigue
Revenons sur le spectaculaire recrutement de Ronaldinho, sur lequel nous ironisions dans la dernière Gazette (sur le transfert, pas sur le joueur). On nous a reproché à cette occasion de râler encore au lieu de nous réjouir de l'arrivée d'un tel footballeur sans penser à remercier le PSG au passage. Il faut effectivement saluer le "coup" réussit devant quelques membres éminents de l'élite européenne, pour un coût relativement faible (celui d'un salaire hors-cadre). Mais si on peut être heureux de voir bientôt évoluer dans nos stades une étoile mondiale, il y a de quoi être très inquiet quant aux conditions dans lesquelles elle va évoluer, si son futur club continue d'aligner les revers avec sa constance actuelle. À moins d'espérer que le prodige brésilien soit capable à lui seul de tirer son équipe vers le haut…
L'actionnaire du club place la barre de plus en plus haut, achetant un standing que l'équipe n'assume pas vraiment. Cette saison aurait ainsi dû voir une montée en puissance pour assurer de grandes ambitions, mais elle n'en prend pas le chemin. Car ainsi équipé, le PSG 2001/2002, qui n'est pas assuré d'obtenir une qualification européenne, ne pourra faire autrement que de briller. Un fiasco ne sera pas permis, car il serait vraiment terrible, et il confirmerait celui d'une partie du foot français, celui qui investit lourdement et échoue tout aussi lourdement. Et c'est bien à cette élite française, incapable de convertir sa puissance financière en véritable crédibilité sportive (et grandement responsable de l'effacement de notre représentation au plan européen), que nos foudres habituelles, et nos regrets, sont adressés.

Péniblement qualifié contre Thouars, adversaire que le sort lui désigne avec une étrange régularité en Coupe de France, le PSG de Luis Fernandez, qui a posé ses valises et refait l'organigramme, est placé devant des échéances cruciales, desquelles dépendront les plans tirés un peu prématurément sur la comète. Il lui faudra d'abord retrouver un peu de consistance dans le jeu avant d'entreprendre de sauver sa saison en revenant à hauteur des places européennes, sous peine de se condamner à une énième saison de transition. Ça commence samedi avec la réception de Lens, dans un Parc des Princes qui, lui aussi, s'interroge…

Réactions

  • Glob le 01/02/2001 à 00h00
    Arrêtons d'ironiser sans cesse sur le recrutement du Psg. D'accord Paris n'a pas cessé de battre les records en matière de transferts depuis deux ans (Maurice, Simone, Okocha, Anelka). D'accord Paris laisse filer ses étoiles pour les récupérer au prix fort par la suite. Mais je pense que l'attaque parisienne qui se profile va bientôt payer. Je m'explique: en alignant Anelka et Madar en attaque, les défenseurs adverses vont se focaliser sur le premier cité, laissant le champ complètement libre au second, qui va ainsi planter but sur but et finir meilleur buteur du championnat la saison prochaine. Et j'imagine déjà la joie de vivre parisienne retrouvée:
    Madar à Anelka après chaque but "Eh Nico, on s'la r'fait?!".

La revue des Cahiers du football