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Play it again, Franck

La France a une nouvelle fois écrasé la Lituanie un à zéro. • La nalyseLes observationsLes garsVu du forum
le 2 Avr 2009

 

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But : Ribéry, 75e


Opération 1-0

Le football est un sport qui se joue à onze contre onze et à la fin, la France gagne 1-0 en marquant vers la 70e minute. Contre la Lituanie. En bonne morale, elle l'a emporté sur l'action la plus lumineuse de la soirée, après avoir longtemps tâtonné pour trouver l'interrupteur.

Le premier quart d'heure avait déjà semblé dire que le meilleur état de la pelouse ne changerait finalement pas grand-chose, avec une domination stérile en occasions nettes. Les quinze minutes suivantes, bien plus intenses bien que pauvres en tirs cadrés, s'interrompirent malheureusement au moment où le jeu français devenait brillant: en cassant intelligemment le rythme, les Jaunes parvenaient à la mi-temps sans avoir été tellement inquiétés.
L'inquiétude, elle, revenait dans le camp de Tricolores en panne d'imagination après la pause. Il fallait l'entrée de Benzema à la place de Gourcuff, avant même l'heure de jeu, pour repartir sur de toutes autres bases. Gignac apportait à son tour un nouveau volume à l'attaque et le chêne lituanien se rapprochait du point de rupture. Paradoxalement, c'est sur un des rarissimes contres concédés par les visiteurs que la différence s'est faite, les Bleus exploitant les espaces enfin libérés pour accélérer franchement et renverser la défense lituanienne.

Deux buts et six points : tant pis pour le goal average, le ratio est finalement excellent compte tenu du problème à résoudre. À l'issue de ces deux matches potentiellement éliminatoires, on veut bien croire l'antienne "un groupe est né", et souligner que ces deux matches ont constitué deux précieuses sessions de travail pour une équipe encore loin d'exploiter ses possibilités, mais qui donne le sentiment d'avancer.

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La nalyse

"Il faut mettre qu'un seul milieu récupérateur, il y a plein d'équipes qui jouent presque comme ça".

La nalyse vous a été présentée par les Stages Jean-Michel Larqué.



Les observations en vrac

• En deux matches, le gardien lituanien a dû gagner plus de duels que le gardien de l'équipe de France en deux ans.
• Le micro de Christian Jeanpierre était réglé très bas en début de match: le poisson d'avril des techniciens de TF1 ressemblait à un cadeau de Noël pour les téléspectateurs.
• Prendre Luyindula comme tête de Turc après un tel match de Thierry Henry, c'est un exploit que seul Jean-Michel Larqué pouvait réaliser.
• Domenech se fait mal en attrapant un ballon. Qui appeler pour le remplacer au pied levé?
• Ribéry et Gourcuff sont peut-être l'avenir de l'équipe de France, mais pour les coups francs et les corners, il va vraiment falloir trouver quelqu'un d'autre.


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Le geste du match : le carton jaune aveugle donné par M. Webb à Danilevičius à la 51e minute.


Les gars
Deux bonnes sorties aériennes (14e et 95e+2), un ballon facile à capter (63e). Les matches se suivent et se ressemblent pour Mandanda.

Squillaci et Gallas ont confirmé la bonne impression de samedi dernier, devant une adversité qui invite cependant à relativiser leur performance. De bons jaillissements et des interventions aériennes précieuses pour chacun d'entre eux, et un placement plus haut qu'à Kaunas qui a fait d'eux les premiers relanceurs. Un regret: la passe latérale de Squillaci interceptée, qui n'a heureusement pas eu de conséquence.

Sagna a été généreux, le plus souvent en attaque, et en défense quand il le fallait. Sa belle santé a dynamisé l'aile droite, d'où il a beaucoup (et plutôt bien) centré. Il trouve ainsi Benzema après une percussion (60e) puis Gignac en retrait (85e), et obtient quelques corners.
Le bilan est très semblable pour Évra, qui sollicite deux fois Henry sur de très bons centres aériens (61e et 68e). Quelques intermittences, mais un apport réel dans cette configuration offensive.

Lassana Diarra a tiré des leçons du match aller: il a beaucoup plus cherché à percuter pour passer le premier rideau lituanien, se retrouvant souvent à la baguette au sortir de ses dribbles. Il s'est même offert quelques jolis gestes et deux tirs au but: une reprise du gauche facile à capter pour Karcemarskas (49e) et une frappe sur un renvoi, qui met le gardien au supplice (64e).
Dans la continuité de cette action, c'est Alou Diarra qui ne parviendra pas à reprendre. Très vite au combat, le Girondin a touché beaucoup de ballons avec pour simple mission de trouver des joueurs devant lui. Il s'en est acquitté très convenablement.

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Dire que Ribéry a "encore fait la différence" est un abus de langage que l'on va entendre partout. D'abord parce qu'il a perdu beaucoup de ballons d'attaque – rançon de sa volonté de tenter constamment. Ensuite parce qu'il est le moins décisif des joueurs ayant participé à l'action du but. Accessoirement, il tire assez mal ses coups de pied arrêtés. Mais il figure quand même dans une bonne moitié des bons coups de son équipe, et a provoqué énormément de fautes...
C'est lui qui enflamme le match au quart d'heure de jeu, avec deux percées puis deux frappes: l'une que Karcemarskas doit détourner en corner (20e) et l'autre qu'il capte facilement (22e). Après la pause, il plante encore quelques banderilles, sans réussite, mais ne sera vraiment d'attaque qu'après le changement tactique, se démenant jusqu'au bout. Juste avant le but, il avait offert à Gignac une bonne position de tir (74e).

Les Lituaniens ont encore gêné Gourcuff dans son expression. Serré de près, il a manqué de justesse dans ses transmissions (comme lorsqu'il pousse trop son ballon en pleine surface – 53e), sans franchement démériter, mais déclinant dès la fin de la première période. Au moment de son remplacement, il avait disparu de la circulation depuis de longues minutes. La différence de vitesse de jeu a été flagrante ensuite.

Combatif, parfois audacieux, Luyindula a beaucoup travaillé sur son côté et s'est bien entendu avec Sagna. De jolies choses, et quelques maladresses. Au plus fort de la domination française en première mi-temps, il s'enfonce dans l'axe droit de la surface pour délivrer un bon centre sur lequel Gourcuff rate son contrôle (26e). Ce sera malheureusement sa contribution offensive la plus marquante.


Positionné dans un rôle qui lui sied aussi bien que celui d'ailier de débordement à Trezeguet, Henry a pourtant réussi des déviations et des remises intéressantes (une-deux avec Ribéry, 22e, décalage pour Benzema, 87e), et s'est même retrouvé à deux doigts de couper des ballons devant le but (centre de Sagna, 17e, centre d'Évra, 68e). Mais s'il n'avait délivré une transversale impeccable pour Gignac sur le but, la balance aurait penché du côté de sa frappe à côté du ballon (45+2) , de son tir très au-dessus à quelques mètres des cages (80e), de sa passe pour un défenseur, devant un Gignac démarqué et interloqué (90+3), ou de la somme d'erreurs plus ordinaires qu'ils a commises.


L'entrée de Benzema a été marquante. Il a amorcé le renouveau des Bleus en alertant immédiatement le gardien (tir du gauche, 60e) et plus tard en lui adressant une bonne frappe (87e). Il impulse, à grande vitesse, le contre qui aboutit à l'ouverture du score et contribué au résultat final en se montrant disponible.
En dépit d'un temps de jeu réduit, Gignac a frappé les esprits et le ballon (70e, 74e, 85e). Son centre de volée ajusté pour Ribéry aurait pu avoir un écho si Henry avait été efficace sur un autre service parfait (80e). Après Gomis et Savidan, les "inattendus" de Domenech font des apparitions plutôt réussies.

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Ça y est, l'année de deuil après la mort de Gilardi est écoulée. Christian Jeanpierre a sorti son costume clair.


Vu du forum

=>> Francis Dolarhyde
Dans le vestiaire lituanien, doit y avoir un type qui distribue les maillots et un autre qui suit derrière avec les élastiques pour mettre dans les cheveux...

=>> frenchwill
Ola à la 28e à 0-0, Sifflets à la mi temps à 0-0, y a pas à dire, le stade de France c'est magique.

Réactions

  • Chnandler Bong le 02/04/2009 à 21h31
    Sinon moi j'aime bcp Raymond, mais y'a un truc qui m'embete. Le fait que son coaching soit aussi decisif a chaque fois montre qu'en fait il a la meilleure composition dans la poche au cas ou, mais il la sort qu'a la 75e s'il y a urgence et en attendant il betonne...

    Apres c'est sur que c'est pas bete de lancer des joueurs offensifs frais apres avoir epuise les adversaires pendant 70 minutes, mais bon on pourrait aussi imaginer qu'une formation qui a marche de la 70e a la 90e peut tuer le match en premiere mi temps, quitte a betonner apres

    Enfin bon je crois qu'il a son equipe type et qu'il prefere faire du impact-coaching, ce qui se defend, mais bon vu l'incapacite de l'equipe type a marquer c'est dangereux.



  • vendek1 le 02/04/2009 à 21h38
    Chnandler Bong
    jeudi 2 avril 2009 - 21h31
    Sinon moi j'aime bcp Raymond, mais y'a un truc qui m'embete. Le fait que son coaching soit aussi decisif a chaque fois montre qu'en fait il a la meilleure composition dans la poche au cas ou, mais il la sort qu'a la 75e s'il y a urgence et en attendant il betonne...


    _________________

    Exactement mon sentiment.
    Bon, t'as l'impression qu'il attend d'être dos au mur, alors que ses vieux démons lui disent de jouer la sécurité pdt les 3/4 du match..

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