Seuls 36% des internautes parviennent à saisir leur e-mail / password du premier coup. En feras-tu partie ? Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Platini : la réforme à petits pas

Révélé en marge du tirage au sort de l’édition 2007/08, le projet de réforme de la Ligue des champions concocté en catimini par Michel Platini est un petit pas pour l’homme... et un petit pas pour le football aussi.
Auteur : Thibault Lécuyer le 24 Sept 2007

 

C’était une promesse de campagne, le "gagner plus pour se qualifier plus" du candidat à la présidence de l’UEFA. Comme pour la plupart des promesses de ce genre, le choc avec la réalité a obligé le président fraîchement élu à mettre de l’eau dans son vin, pour un résultat mitigé.

reforme_1.jpg

reforme_2.jpg

VC : vainqueur de coupe nationale.
Qualif prélim A : réunit les quarante champions des pays classés entre la 13ème et la 53ème place (Liechtenstein excepté), qualifiant six équipes en trois tours.
Qualif prélim B : réunit les vainqueurs de coupe des seize pays les mieux classés, qualifiant quatre équipes en deux tours.
En rouge:  les qualifiés qui ne le seraient plus.



E comme Europe

Le principe de la réforme est simple: plus de champions nationaux, et plus de vainqueurs de trophées, puisque les vainqueurs des coupes nationales sont invités à jouer leur revival de la C2 en compagnie des nouveaux riches de la Ligue des champions: de quoi réveiller des compétitions moribondes. Depuis qu’une qualification en C1 via le championnat est devenue une opération si attractive financièrement les clubs ne prennent plus le risque de perdre des forces dans une compétition qui n’intéresse plus que... les supporters.
En outre, la réforme permettrait d’augmenter le nombre de champions nationaux parmi les trente-deux qualifiés. Le système actuel autorise un minimum de neuf champions. Ce chiffre monterait à dix-huit, permettant au passage d’ouvrir la compétition à plus de pays: ils ne sont que treize, sur les cinquante-trois affiliés à l’UEFA, à être représentés en phase de poules cette saison. Il s’agit de se rappeler que le E dans UEFA signifie Europe, et que l’organisation n’est pas censée sur-représenter ses cinq plus grosses fédérations affiliées. Le G14 fait déjà ça très bien.

Autre point saillant de la réforme: l’exemption de tour préliminaire pour les troisièmes des championnats anglais, espagnol, et italien. L’idée est plutôt bonne: le troisième tour préliminaire ressemble plus à un jeu de massacre qu’à une compétition équitable. Quel intérêt de faire s’opposer Debrecen et Elfsborg début août avant de confronter le vainqueur à Valence, qui l’atomisera à coup sûr?


Entamer les certitudes

Si on ne peut que saluer toute initiative visant à remettre le football dans les mains du plus grand nombre, on se retrouve surtout déçu par le manque d’ambition du projet, et inquiet de quelques uns de ses travers.

Tout d’abord, c’est un coup de poignard supplémentaire dans le corps agonisant de la coupe de l’UEFA, qui se voit privée des quatre meilleurs vainqueurs de coupe. Ensuite, sur le papier, le système Platini vise à réduire la certitude pour certains clubs d’être systématiquement qualifiés. L’idée est louable, car plus que l’hégémonie de quelques pays sur la compétition, c’est la certitude absolue pour une poignée de clubs d’être parmi les trente-deux élus – et d’empocher les millions qui vont avec – qui est levier d'inégalité du football continental. C’est cette certitude qui permet d’avoir des effectifs à rallonge, de piller les clubs des pays voisins, d’avoir plus de vingt internationaux sous contrat – dont la moitié passera la saison sur le banc – et de leur payer des salaires mirobolants. S’attaquer véritablement à cette certitude permettrait d’amorcer un rééquilibrage salutaire.


Repêchage pour les gros

Donner de l’importance aux coupes nationales allait dans le bon sens. Mais Platini, prévoyant l’éventualité que le vainqueur de la coupe soit déjà qualifié par d’autres moyens, a préféré repêcher un club via le championnat plutôt que de choisir le finaliste de la coupe… rattrapant par la même occasion les mastodontes qui auraient vécu une saison difficile. Ainsi, si l’on prend l’exemple de la saison qui commence, Arsenal, Valence et le Milan AC, tous trois quatrièmes de leur championnat auraient été menacés de croupir en C3. Mais Arsenal se serait vu requalifié car le vainqueur de la Cup, Chelsea, a fini deuxième. Idem pour Valence, repêché grâce à la victoire du FC Séville (troisième du championnat) en Copa del Rey. Quant à Milan, il se serait qualifié en tant que tenant du titre.
Difficile, dans ces conditions, d’aérer la compétition, de créer plus d’incertitude. Il suffit de jeter un coup d’œil aux saisons précédentes pour s’apercevoir que la Ligue des champions est devenue un club de plus en plus fermé. En somme: plus on se qualifie, plus on a de chances de se qualifier dans le futur. 


reforme_3.jpg

Ils sont neuf à s’être qualifiés sans interruption pour les quatre dernières éditions (Chelsea, Manchester, Arsenal, Liverpool, Madrid, Barcelone, Inter, Milan, Lyon), auxquels on pourrait rajouter la Juve qui ne doit ses absences qu’au Moggiopoli. Quant au Bayern, sa participation ininterrompue lors des dix années précédant sa non-qualification lui ont offert un matelas suffisant pour se payer une des plus belles équipes d’Europe, et s’assurer de retrouver la C1 dès la saison prochaine. Ce qu’il est désormais convenu d’appeler le pactole de la Ligue des champions crée progressivement des écarts insurmontables entre ces habitués et leurs rivaux nationaux, rendant encore plus certaines les qualifications futures.


Où est le mérite?

Il y a donc peu de chances que la réforme Platini, qui pourrait entrer en vigueur en 2009, modifie pour de bon la balance des pouvoirs au sein du foot européen. Pourtant, la levée de boucliers chez les principaux intéressés fut immédiate. Hors de question d’ôter une seule plume à la poule aux œufs d’or. Interrogé sur le sujet, Jean-Michel Aulas déclare: "À première vue, cette réforme ne parait pas aller dans le sens de l’amélioration de cette compétition, dont le niveau doit être élevé plutôt qu’élargi. Faut-il alors privilégier l’aspect politique par rapport à l’aspect qualitatif? Les représentants des clubs anglais notamment sont inquiets et m’ont demandé d’insister sur le risque, qui existe, de perdre des clubs huppés".

Toutes les réactions reprendront ce genre d’arguments: les "meilleurs" doivent être assurés de jouer la C1. En omettant bien évidemment de préciser l’énorme influence du format de la compétition sur la répartition des forces au sein du foot européen, et la dérive progressive qui a vu l’argent et les joueurs se concentrer dans un faible nombre de clubs. L’adjectif "huppé" est d’ailleurs révélateur de l’état d’esprit qui anime cette poignée de dirigeants: il faut aligner des noms, y compris quand les résultats sportifs ne suivent pas. On pourra toujours arguer qu’il y a de meilleurs joueurs chez le quatrième du championnat espagnol que chez le champion des Pays-Bas, en faisant semblant de ne pas savoir que c’est justement l’organisation du foot européen qui rend une telle incongruité possible.

La polémique aura au moins eu de mérite de nous permette de retrouver la trace de Holger Hieronymus, devenu depuis membre du conseil d'administration de la DFL. Opposé à la réforme, il affirme "Quand une équipe termine à la troisième place de la Bundesliga après 34 rencontres, cela a plus de valeur d'un point de vue sportif qu'un club qui remporte la Coupe d'Allemagne en battant sept équipes, dont certaines d'un niveau inférieur".
Pourquoi pas. Mais qu’on nous explique alors en quoi terminer troisième de la Bundesliga est plus méritoire que de terminer champion de République tchèque.

Réactions

  • José-Mickaël le 26/09/2007 à 13h59
    Dans mes poules de 10, il y aura rarement des matchs sans enjeu, parce qu'il y a 4 qualifiés. Le 6è est donc en course pour la qualification presque jusqu'au bout. Disons que les 7è à 10è vont à un moment donné jouer pour du beurre... oui, mais pas leurs adversaires ! Quand le 10è de la poule rencontre le 5è, il y a un gros enjeu : le 5è doit gagner pour passer 4è ! Et les matchs 10è-9è ? Oui, là OK. Mais bon, ces matchs là sont très rares.

    Mais bon, tu as raison, tout ça est utopique... Soyons réaliste, c'est ce que fait Platini. Par contre, je n'aimerais pas trop que la C3 ressemble à la C1, car alors à quoi servirait-elle ? On finira par la supprimer, ce serait dommage.

  • LokomotivDallas le 26/09/2007 à 15h26
    JM > non on ne finirait pas par supprimer la C3 si elle ressemble à la C1 parce qu'elle permettra à un vivier de 64 clubs au lieu de 32 de s'assurer une viabilité financière et sportive.
    c'est pour ces finalités commerciales qu'elle doit détenir un beau plateau et une formule simple et claire.

  • José-Mickaël le 26/09/2007 à 16h21
    Ah oui, il faut assurer au plus grand nombre de clubs possibles de jouer le plus de match possible... Ben je trouve que ma formule est parfaite pour ça : les clubs qualifiés en C1 y jouent 18 matchs sûr, jusque mi-avril, et les clubs qualifiés en C3 y jouent 10 matchs sûrs, jusqu'au lendemain de la trève hivernale, et il y a en plein (8 en France, 6 en Belgique, 3 au Liechtenstein). Bref, c'est une formule qui prend en compte l'intérêt financier des clubs...

    ... Sauf qu'il faut passer à un calendrier harmonisé à 30 journées. Et apparamment c'est utopique d'envisager une telle chose. Pourtant, je ne vois pas de raison de penser que ce n'est pas dans l'intérêt des clubs professionnels.

    - Des clubs comme Lyon ou Bordeaux y gagneraient si on remplace quelques matchs de Ligue 1 par des matchs de coupe d'Europe : au lieu de 38 matchs de Ligue 1 + 6 matchs de C1 sûrs, je leur propose 30 matchs de Ligue 1 + 18 matchs de C1 sûr, mince, mieux vaut jouer contre Liverpool ou Fenerbahce que contre Metz ou Caen, non ? (d'un point de vue financier du moins - et sportif aussi ? aussi, mais qu'importe...)

    - Des clubs comme Nice ou Le Mans (ventre mou) y perdraient peu, car ce ne sont pas les affluences dans les stades qui contribuent le plus aux recettes. D'ailleurs, si on compare l'affluence de 38 journées à l'affluence de 30 journées, attention qu'il faut enlever les affluences des matchs contre les mal classés. Y perd-on beaucoup à supprimer la visite à Caen, ou la réception de Metz ? De toute façon, l'essentiel du budget vient des publicités et des droits télé. Pourquoi les droits télé baisseraient-ils ? Canal + paie pour toute la saison, pas au nombre de match. Le montant des droits de diffusion est justifié par le nombre d'abonnés, or je ne vois pas de raison de penser qu'il y aura moins d'abonnés sous prétexte qu'on est passé à 16 clubs. Dernière chose : des clubs comme Nice ou Le Mans (ventre mou) ont un peu plus de chance de jouer plus de matchs de coupe d'Europe avec mon système : il y a 6 qualifiés en C3 (du 3è au 8è par exemple) et ils sont sûrs de jouer au moins 10 rencontres de C3.

    Bref, ce qu'on perd en diminuant des matchs de Ligue 1, on le gagne en les remplaçant par des matchs de coupe d'Europe. Donc même d'un point de financier, ça m'a l'air jouable.

    (Des clubs comme Caen et Metz, par contre - ou Le Havre - y perdraient, évidemment... Mais bon, à moins d'être Normand, n'est-ce pas un sacrifice utile ?)

    (Ah, zut, j'oubliais la suppression de la coupe de la Ligue, encore plus utopique vu qu'elle rapporte des sous... Tiens, ça me fait penser à un truc qui m'a fait bondir hier soir. A la fin du match Auxerre-St Etienne, l'un des entraîneurs (Fernandez je crois), interrogé, a dit en gros : "La coupe de la Ligue, c'est très important pour nous, car c'est la coupe d'Europe en 5 matchs". Je me suis dit : et la coupe de France ? Calculons ça... Ah, elle offre la coupe d'Europe en 6 matchs, c'est 1 de plus. Oui mais les 5 matchs de coupe de la Ligue, c'est contre des clubs professionnels, et très souvent de Ligue 1 (il y a moins de surprises qu'en coupe de France), alors que les 6 matchs de coupe de France, c'est souvent contre des petits. Bref, il me semble que la coupe de France offre une qualification en coupe d'Europe bien plus facilement (sauf malchance au tirage au sort) : c'est 6 matchs dont la moitié (en moyenne et en gros) contre un petit. Alors que la coupe machin, c'est 5 matchs serrés. Bref, je conteste cet argument qui, soi disant, rendrait la coupe machin plus attractive.)

  • Si le vin vil tord le 26/09/2007 à 17h21
    La Coupe Machin, c'est aussi l'assurance d'être qualifié en Europe assez tôt dans la saison, au contraire de la Coupe de France.

    L'idée d'un C1 "championnat européen" me paraît être dangereuse de plusieurs façons. A mon avis, ça décrédibiliserait largement le championnat français, et les clubs se concentreraient plus sur le championnat européen. De plus, j'ai vu un argument disant que la billetterie des petits clubs français (qui ne rencontreraient donc plus les gros clubs français) n'est pas la partie la plus importante du budget. Le problème est que la part la plus importante du budget est la télévision. Et je n'ose imaginer la hauteur des droits télés pour des Metz, Marseille, Caen qui ne rencontreraient pas Lyon ou Nancy (hihihi).

    Mais le plus utopique, c'est d'avoir une réglementation européenne sur les clubs (tous les pays avec des championnats à 15 par exemple).

    Une autre question, vue que cet article concerne le rugby, j'ai l'impression que ce sont toujours les mêmes clubs aussi dans les compétitions européennes de rugby. Est-ce que c'est vécu comme quelque chose de pas génial dans le monde du rugby? Comment marchent les Coupes d'Europe en rugby? Les petits pays sont-ils représentés? C'est vrai que le contexte n'est pas le même puisqu'il y a peu de pays où le rugby est présent (au contraire du foot).

  • kikidou le 27/09/2007 à 23h16
    Il y a plein d'idées sympas sur des formules plus attractives pour le spectateur dans vos posts, j'aime bien celle de Richard avec une seule coupe sans poules, ce serait génial à suivre avec des surprises à la clé, bien sur financièrement on peut imaginer la levée de bouclier.

    Mais au final que valent toutes vos idées si la spirale infernale continue à savoir l'explosion des moyens financiers des grands clubs anglais plus trois ou quatre autres (Réal, Barça, Milan)? Quelle que soit la formule la concentration croissante des talents dans ces 8 ou 10 plus gros clubs aboutira toujours au même résultat. Avec à la clé une perte d'interêt certaine pour ces coupes européennes toujours réservées à ces "happy few".
    A mon avis seul un rééquilibrage des championnats européens pourra à long terme conserver un interêt à ces coupes d'Europe.
    Ce rééquilibrage est-il possible? j'avoue ne pas être très optimiste à court terme mais plein de solutions sont imaginables.

  • Safet le prophète le 27/09/2007 à 23h56
    Si le vin vil tord
    mercredi 26 septembre 2007 - 17h21
    " L'idée d'un C1 "championnat européen" me paraît être dangereuse de plusieurs façons. A mon avis, ça décrédibiliserait largement le championnat français, et les clubs se concentreraient plus sur le championnat européen. "

    Il se passerait ni plus ni moins ce qui se passe à l'échelon national aujourd'hui...
    Je ne vois pas pourquoi ce qui se fonctionne au niveau national, à savoir une élite ( sur 3 divisions nationales ) et des divisions régionales ne serait pas appliquable au niveau européen.

    Le danger est surtout à mon avis qu'à force de formules alambiquées et d'affrontements d'intérêts contraires, les gros clubs fassent cessession et créent une ligue fermée.

  • LokomotivDallas le 28/09/2007 à 10h59
    Safet > je me répète s'il doit y avoir un jour un championnat Européen il existe 2 solutions :
    - soit c'ets une ligue fermée créée par cessession des big clubs comme tu dis, mais là je te prédits d'énormes rétorsion de la part des instances fédérales qui disposent de beaucoup de leviers ;
    - soit il y a un systèmes d'accession/relégation avec les championnats nationaux et au bout de 3-4 tu n'auras plus que des anglais, 3 italiens, 3 espagnols, et 2 autres clubs à déterminer. alors en effet en Fance en L il existe des regions sureprésentées (PACA, Nord-Pas de Calais) et d'autres désertées (Auvergne Limousin Poitou-Charentes Centre) mais les gens s'y sentent concernés toutefois, j'en doute plus pour le Belge ou le Tchèque dans ce que tu préconises.

    Kikidou > l'idée de Richard est en effet très séduisante, disons que sa phase apportant le plus d'intêret "généralisé" sera les tours intermédiaires 32e 16e 8e qui vont méler un plateau encore très international (les tours suivants verront se concentrer les cadors de 3-4 pays chantres actuels de l'inégalité et les tours antérieurs n'auraient qu'un intêret sportif relatif).
    cependant avec ce système sur les 64 clubs accédant au 32e, 32 ne feront que de 2 matches (les éliminés de 32e), 16 ne feront que 4 matches (les éliminés de 16e), 16 feront 6 matches (les éliminés de 8e).
    dans le système que je préconise (C1 et C3 avec phase de poule à 32 tel la C1 actuelle) ce sont 64 clubs qui accèdent à la certitude de 6 matches et aux revenus qui y sont associés. et comme je fais en sorte que des champions de plus nombreux pays accèdent à cette phase de poule en C1 (relisez moi), j'y vois une répartition de la manne financière mieux répartie sur le territoire européen et la meilleure possibilité d'un rapide rééquilibrage sportif indispensable.
    la C3 réévaluée étant là pour satisfaire les recalés par rapport à l'actuelle C1 (seule possibilité pour obtenir l'adhésion globale au projet).

    je ne vois qu'une seule marge discutable sur ce projet : l'affectation en 2e club de c1 des vainqueurs de coupe nationale (vdc) , qui effectivement ferait que la C1 serait d'un niveau moindre que la C3 sur sa phase de poule.
    afin de gommer ce défaut on pourrait leur substituer les 2e de championnats (donc ressortis de la C3) et affecter les vdc à la C3 : on aurait effet un niveau égal entre C1 et C3.
    là aussi petits inconvénients :
    - on renonce à réévaluer les coupes nationales qui en ont bien besoin ;
    - la C1 n'est plus une compète de winners puisqu'elle comporte des loosers (les 2e de championnats) ce qui est fondamentalement injuste dans la C1 actuelle : aujourd'hui pour les gros clubs il est devenu beaucoup plus important de ne pas être exclu du podium de leur championnat que d'y être sur la plus haute marche... alors que dans un championnat moyen/mineur il faut absolument être premier et encore ce n'est pas un sésame pour la C1 (style il vaut mieux être 3e à Rome que 1er dans son village).

    je me répète je pense que mon projet est le meilleur (relisez le bien) car il concilie une redistribution élargie des ressources, un int^ret sportif mieux généralisé et il reste acceptable pour les lobbies sportivo-commerciaux (qui prendront conscience du caractère suicidaire d'un "tirage de couverture à soi" excessif).

  • José-Mickaël le 28/09/2007 à 18h29
    Safet le Prophète :
    > Il se passerait ni plus ni moins ce qui se passe à l'échelon national aujourd'hui... Je ne vois pas pourquoi ce qui se fonctionne au niveau national, à savoir une élite ( sur 3 divisions nationales ) et des divisions régionales ne serait pas appliquable au niveau européen.

    Il y a une différence fondamentale : l'élite est professionnelle, les divisions régionales sont amateurs. Si on crée une élite européenne, que deviendront les élites nationales ? Semi-professionnelles ?

    De plus que LokomotivDallas a raison : une certaine forme de nationalisme fera qu'un Français supportera les clubs français, ou rien s'il n'y en a pas. Alors qu'un Poitevin n'a pas de difficulté à supporter un club de Ligue 1 bien que le Poitou n'en propose pas depuis des lustres (depuis Niort je pense). (Lokomotiv parlait de Tchèques et des Belges, mais le risque est que les Français aussi soient concernés...)

    LokomotivDallas :
    > on renonce à réévaluer les coupes nationales qui en ont bien besoin

    Je pense qu'on peut les réévaluer sans offrir à leur vainqueur une place en C1. Il suffit :
    - de supprimer les coupes du genre "coupe de la ligue" ;
    - et de n'offrir une place en C1 qu'aux champions (et éventuellement vice-champions pour quelques grands pays).

    Ainsi, on réévalue la C3 (présence de grands clubs) et on motive les clubs à gagner leur coupe nationale, compétition qui offre une place dans cette prestigieuse C3 en seulement 6 rencontres (souvent faciles).

    > je me répète je pense que mon projet est le meilleur (relisez le bien) car il concilie une redistribution élargie des ressources, un int^ret sportif mieux généralisé et il reste acceptable pour les lobbies sportivo-commerciaux (qui prendront conscience du caractère suicidaire d'un "tirage de couverture à soi" excessif).

    Je suis assez d'accord avec toi. En fait, je pense que c'est le mien le meilleur (il donne une raison d'être à la C3, assure les qualifiés de jouer un grand nombre de rencontres, il est juste, et offre de plus nombreux qualifiés à chaque pays) mais il repose sur une utopie : faire accepter des championnats à 16 clubs maxi et harmoniser les calendriers. Donc au deuxième tour, je voterai pour toi ! :-)

La revue des Cahiers du football