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Petits poucets et gros poncifs

À lire sur Une balle dans le pied: en Coupe de France, si les petits mangent les gros, c'est moins une "surprise" que la conséquence logique de la place réservée à cette compétition.
Auteur : Jérôme Latta le 8 Fev 2011

 

Il y a dans le football des événements qu'il faut célébrer comme des "surprises" alors qu'ils sont devenus aussi habituels qu'une trouvaille syntaxique de Xavier Gravelaine ou un limogeage de Guy Lacombe. Dans les médias spécialisés, il convient par exemple de s'étonner - après avoir beaucoup spéculé sur d'innombrables transferts - que le mercato d'hiver soit resté plat... comme que les trois années précédentes. La magie du "petit Poucet" en Coupe de France est bien plus ancienne, et le rituel encore plus immuable. Il faut dire que le scénario du petit qui mange le gros conserve son attrait et que cette saison, sans battre les records, "l'hécatombe" a été plus spectaculaire que d'ordinaire puisqu'il ne reste plus que quatre clubs de Ligue 1 sur les huit qui disputeront les quarts de finale. Chambéry (CFA2) s'est particulièrement signalé en éliminant trois clubs de L1: Monaco, Brest et Sochaux. Un nouveau prétexte pour exalter les amateurs en fustigeant au passage la mentalité des professionnels... et leur niveau.

> la suite sur Une balle dans le pied

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Réactions

  • arnaldo01 le 08/02/2011 à 10h45
    Je rejoins Tricky, je pense que la coupe de la ligue n'est pas responsable de la baisse d'intérêt pour la coupe de France.
    Selon moi, c'est à cause des trois places qualificatives en Ligue des Champions qui ont tué la coupe de l'UEFA et donc les compétitions qui permettent d'y accéder. Les clubs de second rang ne sont pas attirés par cette coupe d'Europe et font tout pour ne pas y participer. Si vous demandez à Sadran et Casanova, c'est la qualification en Europa League qui a pourri la saison 2009/2010 du TFC et terminer 6ème est donc plus interessant que terminer 4ème (pour les clubs de second rang).

    En ce qui concerne le nombre de surprises, les clubs professionnels forment beaucoup (trop) de joueurs et la plupart échoue en CFA et donc ces joueurs sont techniquement aussi forts que les pros. Donc je ne suis pas surpris que les "amateurs" battent les pros de temps en temps.

  • Jean-Luc Skywalker le 08/02/2011 à 10h47
    Le corollaire n’apparaît pas dans le texte, mais le rétablissement de la Coupe des Coupes serait également le bienvenu.

  • Sens de la dérision le 08/02/2011 à 11h08
    arnaldo01
    mardi 8 février 2011 - 10h45
    Selon moi, c'est à cause des trois places qualificatives en Ligue des Champions qui ont tué la coupe de l'UEFA et donc les compétitions qui permettent d'y accéder. Les clubs de second rang ne sont pas attirés par cette coupe d'Europe et font tout pour ne pas y participer.
    ----
    C'est intéressant, d'autant plus qu'il me semble qu'au niveau pécunier, il faut aller assez haut en Coupe de l'UEFA pour que ça devienne intéressant (=être dans le positif). Depuis c'est l'Europa League et je crois qu'il y a eu une réévaluation.
    Mais je ne suis pas sûr que ce soit la raison première. Ou alors il faut imaginer que nombre de clubs français n'attendent qu'une chose : être le premier non-européen (cela dit, ça pourrait expliquer des trucs).

  • Tonton Danijel le 08/02/2011 à 11h18
    En coupe d'Allemagne, l'an passé, les 3 premiers de la BL (Bayern, Werder, et Schalke) se sont retrouvés en demie-finale. Mais le quatrième demi-finaliste était un club de 2.BL (Augsburg), et on a retrouve en quart de finale un club de 3. BL, Osnabrück, qui avait notamment éliminé Hambourg, demi-finaliste de l'Europa League cette saison-là, et le Borussia Dortmund, futur 5e du championnat. Il faut dire que cette coupe se déroule de juillet 2009 à mai 2010, autant dire que les clubs sont moins motivés lors des premiers tours. Il faut rappeler aussi que l'Energie Cottbus, alors en 3e division, avait également atteint la finale en 1996 (la même année que Nîmes chez nous) et que L'Allemania Aix-La-Chapelle, alors en 2e division, s'était carrément qualifié en coupe de l'UEFA (et ils avaient atteint les seizièmes de finale en battant Lille et en tenant en échec le Zenith Saint-Petersbourg en phase de poule). Je sais que José-Mi avait comparé les plateaux, mais je me permets de nuancer en relevant ces "exploits" plus ou moins récents, certes liés au fait que la coupe d'Allemagne se déroule d'août à mai, et que les clubs pros n'en font pas forcément un objectif en début de saison.

  • dugamaniac le 08/02/2011 à 12h49
    Finalement c'est la disparition de la Coupe des Coupes qui a dévalorisé la Coupe de France. Encore un sale coup de l'Europe.

  • Baka in the sky with ballons le 08/02/2011 à 13h47
    suppdebastille
    mardi 8 février 2011 - 10h13
    Un point qu'on oublie peut être, plutôt que parler de "moins de motivation " des pros, n'y aurait il pas le fait que les joueurs pro soient de plus en plus dépourvus de culture foot? (ça y est je fais mon vieux con)

    --------------

    Je suis assez d'accord avec cette idée, sans verser dans le 'c'était mieux avant', la Coupe de France n'évoque pas grand chose pour les joueurs pros, en tout cas ni plus, ni moins que la Coupe de la Ligue.
    Elle a beaucoup perdu de sa valeur, du coup moins d'intérêt financier pour les clubs à la remporter, et moins d'attrait sportif ou 'sentimental' pour les joueurs.
    Au contraire elle représente encore beaucoup pour les amateurs puisque c'est la seule coupe nationale où ils peuvent affronter les pros.

    Si la problématique est "Comment remettre en avant la Coupe de France dans l'état actuel du football?", je propose notamment les réponses suivantes:
    - soulager le calendrier. afin que tous les clubs puissent se donner à fond dans cette compèt. ce qui signifie qu'il faudrait soit, passer à 18 clubs en L1, soit supprimer la Coupe de la Ligue, non pas parce qu'elle fait de l'ombre à la Coupe de France, mais parce qu'elle contribue à la surcharge du calendrier, et qu'elle est la moins légitime et prestigieuse des compétitions (ce qui justifie de la supprimer elle, plutôt qu'une autre compétition. et puis bon, on va pas non plus supprimer le championnat ou la coupe d'Europe).
    - lui donner un attrait sportif. si l'on se retrouve au départ de la saison avec seulement 2 compétitions (3 pour les qualifiés européens) à jouer, automatiquement la Coupe de France gagnera de l'attrait. je rajoute à ce thème l'idée de recréer la Coupe des Coupes. avec à la clé une seule et unique place en C2, il y a une vraie suite à la Coupe de France. On s'en va affronter les autres vainqueurs de Coupe en Europe. C'est plus stimulant que de se retrouver dans une poule d'Europa League, et moins effrayant également en terme de calendrier.

  • Jean-Luc Skywalker le 08/02/2011 à 13h54
    Le problème de la C2, c'est qu'il arrive assez souvent que les deux finalistes soient qualifiés pour la C1. D'où la nécessité de désenfler cette dernière.

  • Tonton Danijel le 08/02/2011 à 14h40
    Si on veut garder les deux coupes, on pourrait aussi en faire une par demie-saison, le coupe de la ligue sur la phase aller, la coupe de France pendant la phase retour. Cela éviterait un chevauchement qui peut faire gamberger les pros ayant deux coupes à jouer. L'inconvénient, c'est qu'un club sera qualifié en Europa League dès la fin des matchs aller. En même temps, à vous lire, c'est à se demander si la qualif en Europa League intéresse vraiment les clubs...

  • José-Mickaël le 08/02/2011 à 18h31
    Je pense que l'existence de la coupe de la Ligue a réellement un impact sur le galvaudage de la coupe de France, mais ce n'en est qu'un parmi d'autres, bien sûr. Par exemple les calendriers sont surchargés, eh bien la coupe de la Ligue y contribue (surtout qu'on est revenu à vingt clubs).

    Concernant la surcharge du calendrier, il ne faut pas oublier qu'autrefois la trève de Noël tombait vers la 22è journée (c'est pourquoi on parlait de champion d'automne : la 19è journée avait lieu fin novembre ou début décembre), ce qui équilibrait mieux le calendrier : 22 journées lors des 5 premiers mois, 16 journées + la coupe de France lors des 4 derniers mois. Je ne vois pas de raison de ne pas revenir à l'ancien système.

    Pour les coupes d'Europe, il faut qu'elles aient un attrait comparable ou bien qu'il n'en reste plus qu'une, sinon forcément une qualification en C3 est moins intéressante qu'une bonne place en championnat lorsque ce championnat est riche. Mais bon, la Ligue des Champions actuelle est une aberration (elle favorise l'émergence d'une élite extrêmement restreinte alors que le rôle de l'UEFA est d'aider tous les pays européens à développer le football).

    J'imaginerais bien deux compétitions : une Ligue des Champions réservée aux champions, et une coupe d'Europe pour tous les autres clubs. Comme la Ligue des Champions est vraiment élitiste, de nombreux grands clubs seront présents dans l'autre coupe (cette année Real Madrid, Manchester United, Milan AC...), qui ne risquera donc pas d'être dévaluée. Inversement, le fait que peu de gros calibres participeront à la Ligue des Champions (Barcelone mais pas Real, Chelsea mais pas Manchester...) évitera de la surgonfler (il y a aura moins d'affiches). Dans cette Ligue des Champions il y aurait des clubs des "petits" championnats, ce qui les aidera à se développer.

    Pour assurer un nombre suffisant de matchs en C1, on peut définir 4 poules de 5 (si par exemple on garde 20 clubs après une phase préliminaire), ce qui fait 8 matchs assurés (6 en automne, 2 après la trève). Ensuite on qualifie les deux premiers pour les 1/4 : au total on aura donc eu le même nombre de matchs que la C1 actuelle.

La revue des Cahiers du football