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Touche pas à mon arbitre

Tribune des lecteurs - En écho au dossier du n°17, un lecteur a pris sa plume pour la planter dans les contradictions de l\'arbitrage et suggérer une nouvelle lecture des règlements...

Auteur : Pierre Orlac'h le 28 Juin 2005

 

"Beaucoup n'osent plus parler de l'arbitrage. On peut dire Guy Roux est gros, mais pas l'arbitre est mauvais". Cette maxime est bien celle de Guy Roux, ancien entraîneur d'Auxerre. Si l'ex-technicien bourguignon n'est pas le plus grand penseur de notre temps, il a le mérite d'être clair. Le football européen se pose de nombreuses questions (trop) sur l'arbitrage, mais n'agit pas assez. L'intersaison devrait être l'occasion de repenser l'arbitrage.

 

Problème d'autorité

Quelle instance va innover et prendre une décision? Mettre un micro sur le maillot jaune de Gilles Veissière, pour l'entendre alpaguer les joueurs durant une finale de coupe de la Ligue, ne suffit plus. L'Olympique lyonnais n'est pas allé à Istanbul, Monsieur Frisk ne distribuera plus de cartons jaunes. Les "couacs" liés à l'arbitrage sont trop nombreux. Le football, sport populaire, a toujours été confronté à des problèmes avec l'autorité. L'arbitre et ses assesseurs représentent le pouvoir, la puissance, la tutelle. Pour autant, les hommes en noir restent le plus souvent des acteurs discrets. Inutile de crier: "Police partout, justice nulle part". Et si l'arbitre est un "enculé", c'est probablement le fait des joueurs anarchistes, des supporters contestataires, des entraîneurs syndicalistes et des présidents libéralistes.

Non, la principale difficulté pour un arbitre, c'est d'être seul, sur un grand rectangle vert, avec pour seuls copains, deux types grassouillet qui courent le long d'une touche, et soulèvent un drapeau de temps en temps. Qui pour aider, soulager, accompagner l'homme au sifflet? Le quatrième arbitre est trop occupé à calmer les bancs de touche et à inscrire des numéros invraisemblables (de 1à 99) sur un panneau. La vidéo pourrait devenir le cinquième arbitre. Mais, nul doute que le préposé à la vidéo, devant son écran plasma préférera regarder les plus beaux buts de Cantona, plutôt que de visionner cinq fois le tacle acharné de Cyril Rool sur Lilian Laslandes. L'idée d'arbitres de surface de réparation a également germé. Des futurs juges de lignes apparaîtraient au stade Bollaert. Comme à Roland Garros, ils s'assoiraient sur une chaise, prêts à recevoir deux à trois ballons dans le visage par match, et prêts à afficher sur leur maillot le logo d'une grande banque parisienne. Après une discussion avec une dizaine d'adjoints, l'arbitre central resterait pourtant à la merci des critiques, des jets de fumigènes. Il y aura toujours un responsable sur le terrain, un homme qui doit prendre la dernière décision. Si les règles ne changent pas, les réactions qu'elles suscitent resteront les mêmes, et ce quel que soit le nombre d'arbitres.

 

"Flair-play"

La solution pourrait venir d'une nouvelle lecture du règlement. Deux solutions: soit les arbitres ne sifflent plus que les crachats, les coups de boules et les tacles par derrière les deux pieds décollés, soit ils réprimandent le moindre tirage de maillot. Il ne s'agit pas d'être intransigeant. En 2005, les journées de Ligue 1 n'ont offert aux spectateurs que 2,11 buts par match. Si l'arbitrage devient moins sévère, les filets ne trembleront plus que cinq fois pour dix matches de L1 (deux inscrits par Lyon, et trois encaissés par Marseille ou le PSG). Pour une fois, les instances du football devraient suivre ceux qui prônent le fair-play et le "flair-play": les rugbymen. Ces derniers parlent souvent d'esprit du jeu. Lorsque dans un regroupement, un joueur talonne à la main, il est sanctionné. Il n'y a pas de fautes, de contacts, mais son geste est contre l'esprit du jeu. De même, lorsqu'un "première ligne" plaque au-dessus des épaules, il prend un carton jaune et subit dix minutes d'exclusion, autrement dit un véritable avertissement.

Imaginez, une finale de Champions league. L'arbitre siffle le début du match. Une équipe joue de manière musclée pour casser le jeu. À la 13e minute, carton jaune. Jusqu'à la 23e, ils seront dix. Le joueur fautif est déçu, on ne l'y reprendra plus. Toutes ces pistes plus ou moins bonnes doivent être explorées. Pourvu que la FIFA, l'UEFA, la FFF, et autres sigles qui ne mouillent pas le maillot s'activent. Guy Roux aura toujours un gros ventre, mais râlera moins souvent.

Réactions

  • leo le 28/06/2005 à 16h57
    Alexis, tu melanges plusieurs debats.

    Dans le cas du match Espagne-Coree, l'erreur arbitrale a directement empeche l'Espagne de se qualifier. Encore plus directement que sur un penalty siffle ou non (le joueur peu encore le rater). La, le ballon etait rentre, le but etait valable et c'etait un but en or, la Coree du Sud n'avait pas la possibilite de revenir au score.
    Marquer un but (valable) de plus que l'adversaire doit etre suffisant pour remporter un match et l'Espagne l'a fait, il n'y pas de question de merite la-dedans.

    Sinon, je suis d'accord pour changer des choses dans l'arbitrage (arbitrage video pour valider les buts meme si ca a des limites, j'avais cite un exemple au hockey sur glace il y a quelques annees, arbitres de surface de reparation, severite extreme sur les contestations et les joueurs qui prennent le ballon apres le coup de sifflet...).
    D'ailleurs, Angel Maria Villar. president de la federation espagnole de football etait le responsable (ou un des responsables) de l'arbitrage de la FIFA mais n'a rien fait pour faire evoluer les choses, quand bien meme sa propre equipe a fait les frais des limites de l'arbitrage actuel.

  • Alexis le 28/06/2005 à 17h10
    C'est vrai leo, je me suis un peu égaré en route.

    Ce cas de l'Espagne est tragique pour elle. Et que tu dises que le président de la fédé d'alors n'ait pas bronché, est significatif.

    On ne peut pas d'un côté stigmatiser un système dont on dépend, et de l'autre, quand on a un certain pouvoir comme lui, ne rien faire pour tenter de remédier aux problèmes.

    Je suis donc un peu furieux finalement contre les cabales anti-arbitre alors que rien n'est fait par les râleurs pour changer les choses.

    Ex : en France, certains présidents ont voulu revoir les modalités du statut des psortifs pour favoriser leur fiscalité, ils ont bien réussi à ce faire entendre par un gouvernement.

    Cela ne serait-il pas possible auprès de la FIFA ?

  • goom le 28/06/2005 à 18h20
    Ce sont les mêmes présidents qui font tout pour que les joueurs ne soient pas sanctionnés après coup avec la vidéo...

  • wedr2 le 29/06/2005 à 04h22
    Coldo3895 - mardi 28 juin 2005 - 10h18


    Moi je me souviens du match Espagne / Corée du Sud lors de la Coupe du Monde 2002... A la toute fin du match (je ne suis plus sûr des détails), un joueur espagnol marque après un centre venu de la droite. L'arbitre refuse le but en arguant que la balle était passée en corner.
    Le ralenti prouve qu'il n'en est rien...
    Ensuite, l'Espagne sera éliminée par la Corée.
    continue à s'en priver...


    ---> cette histoire me fait marrer depuis 3 ans.
    On parle de but refusé à l'Espagne alors que c'est juste d'une opportunité de centre qu'elle a été "volé".
    Morientes a poussé le ballon dans la cage vide alors qu'il était quasiment sur la ligne de but et que les coréens s'étaient arrétés depuis un long moment.
    Si Nando s'était arrété de jouer on aurait déja oublié ce match.

  • leo le 29/06/2005 à 04h27
    Le coup de sifflet retentit alors que le ballon est en l'air, a hauteur du gardien coreen deja battu par le centre.

  • wedr2 le 29/06/2005 à 13h32
    gardien qui s'est totalement arrété dès que le juge de touche a levé son drapeau...

  • JihaiR le 29/06/2005 à 14h46
    drapeau qui flottait dans un vent estimé à 20 ms (+-2 ms).

  • poulette951 le 29/06/2005 à 22h40
    Même si je ne partage pas la passion de leo pour l'équipe d'Espagne il faut bien avouer qu'un juge de touche n'a absolument aucun pouvoir pour arrêter le jeu. L'arbitre de champ n'aurait pas bronché, que le goal sud-coréen serait une autre icône maudite du ballon rond.

    Sinon je suis moi aussi d'avis qu'on prenne exemple sur le rugby, dans le sens où l'équipe qui ne respecte pas la distance de 10 mètres après avoir commis une faute se voit infligée la même distance de pénalité.

    Je pense aussi que si l'arbitre sifflait plus souvent les "petites" fautes mesquines qui "cassent le jeu" on aurait sinon plus de buts, peut-être plus de spectacle, et moins d'attaquants dans le plâtre pendant 6 mois.

  • Jon-Dahl Tomasson le 30/06/2005 à 01h29
    Réduire la défaite de l'Espagne à ce fait de jeu est le parfait exemple de ce que je disais plus haut...
    Si ce n'était pas ce centre, ça aurait été un coup-franc non sifflé, un coup d'épaule dans la surface qui aurait pu être un penalty, ou que sais-je encore...

    L'Espagne est passée complètement à côté de son match et s'est fait surprendre par une bonne et sérieuse équipe coréenne qui a su profiter des erreurs espagnoles.
    Et l'arbitre n'y est pour rien.

  • leo le 30/06/2005 à 01h41
    JDT>l'Espagne s'est tellement fait suprendre par la Coree qu'elle a eu plus d'occasions qu'elle (dont un poteau de Morientes et un deuxieme but refuse) et a marque un but valable de plus qu'elle.

    D'autre part, comme je l'ai deja explique, cette erreur d'arbitrage est decisive dans la mesure ou le but a eu lieu en prolongation.
    En 94, Tassoti casse le nez de Luis Enrique dans la surface de reparation mais on peut imaginer que Pagliuca aurait arrete le penalty qui aurait du etre siffle ou que l'Italie aurait finalement battu l'Espagne en prolongation de toutes manieres.
    Ici, c'etait un but en or et la Coree n'aurait pas pu s'en remettre.

    Alors dire que l'arbitre n'a pas un resultat direct sur l'issue de ce match est faux.

La revue des Cahiers du football