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OHÉMIENNE RHAPSODY

Matchbox: Paris SG-Marseille, 1-3. Marseille s'empare du Parc des Princes et de la deuxième place.
Auteur : Michael Grossman et Thibault Lécuyer le 16 Mars 2009

 

Buts : Zenden (23e); Giuly (43e), Koné (55e), Cana (61e)

Il faudra un jour faire des statistiques sur l'incidence du classement des deux équipes  avant le match sur le résultat d'un PSG-OM. Une fois de plus, c'est l'équipe la moins bien classée – peut-être celle qui avait le plus à perdre – qui l'a emporté. Tout comme on a souvent vu l'un des deux clubs "sauver" une saison pourrie en remportant la confrontation face à l'opposant soi-disant historique.

psg_om_3.jpg

La nalyse

On a trop entendu que cette confrontation se déroulait pour la première fois depuis longtemps tout en haut du classement. L'hystérie collective précédant le match a atteint des sommets, au point de rendre terriblement artificielle cette montée du suspense (compte à rebours vus sur Canal+, psg.fr – liste non exhaustive). Il était temps que le ballon roule.

Comme à la maison
Très vite, le ballon a roulé pour Marseille qui imprime un très gros pressing d'entrée avec des spécialistes du genre. Être défenseur avec Valbuena et Brandão devant soi doit être un véritable enfer, et les deux attaquants marseillais sont grandement responsables de la confiscation de la balle par l'OM. Le plan de jeu est simple: gêner la relance autant que possible, pour empêcher les Parisiens de trouver leurs attaquants. Marseille donne l'impression de jouer à domicile, et allume à de multiples reprises les supporters placés derrière les cages de Landreau
Paris semble vouloir jouer vite vers l'avant. Ne gardant jamais très longtemps le ballon, les hommes de Le Guen cherchent à faire la différence en un minimum de passes. Le club de la capitale applique autant que possible ce qui a fonctionné pour les récents adversaires de Marseille: intercepter le plus haut possible, et trouver des joueurs rapides derrière la défense.


Directe assurance
L'opposition de style est flagrante, entre un jeu parisien très direct, privé de sa courroie de transmission béninoise, parfois trop précipité, et un jeu marseillais parfois trop indirect. Les hommes de Gerets – tendu et vindicatif à l'encontre du quatrième arbitre comme souvent ces derniers temps – alternent une construction à une touche de balle qui déstabilise Paris, et un jeu qui tergiverse trop, avec de très longues phases de possession du ballon, souvent stériles.
C'est sur une action directe que Marseille ouvrira le score, puis que Paris égalisera. Pas tout à fait contre le cours du jeu, car les dix dernières minutes de la première mi-temps sont l'occasion de plusieurs répétitions générales de l'action du but. La défense marseillaise a du mal à contenir la rapidité des attaquants parisiens, qui trouvent l'ouverture par Luyindula et Giuly.


Tout change, rien ne change
On s'attend à retrouver l'OM assommé au retour des vestiaires, mais la seconde mi-temps reprend sur le même rythme que la première. Zenden et Valbuena martyrisent Cearà, Zenden et Brandão mettent la défense centrale au supplice . Après le premier but, c'est encore une combinaison entre ces deux-là qui amène le carton rouge de Camara, et donc le second but. Cana tuera le match, la sortie de Valbuena pour Kaboré finira de l'endormir.

Gerets semble avoir trouvé un équilibre, bien aidé par la faiblesse de l'entrejeu parisien et le réveil de quelques-uns de ses joueurs clefs. Quant à la malédiction des poursuivants de l'OL, elle se porte bien, merci pour elle. L'enseignement principal de la soirée, c'est peut être que Paris reste plus que jamais en course pour le titre. Comme Marseille. Comme Bordeaux. Mais laissons la conclusion à Christophe Dugarry: "Chaque journée nous montre qu'il ne faut pas tirer de conclusions trop hâtives". Chiche.

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Les observations en vrac

• S'il ne perce pas à l'OM, Brandão aura peut-être tapé dans l'œil de Marc Lievremont, qui pourrait en avoir besoin.
• C'est super sympa, en fait, les play-off organisés en L1.
• 2-4 à l'aller, 1-3 au retour. C'est Paris qui est qualifié alors?
• Imaginez le moral des fans de rugby supporters du PSG quand ils vont écouter "Madame rêve" avant de s'endormir.
• Si on remontait le temps pour effacer le coup de boule de Sessegnon, et remplacer Zenden par Ben Arfa sur la feuille de match, ça serait rigolo de revoir le match.
• Le running gag qui commence à être usé: Hervé Mathoux après le match: "On peut dire que le championnat est complètement relancé".



Le quiz

Attendu que Laurent Paganelli a déclaré "C'est un match à six points, déjà en prendre trois ce serait pas mal" avant le match. Attendu que Christophe Dugarry a répété que l'OM était en position de finir la journée à neuf points de Lyon, et, incroyable, se trouve finalement à un point du leader. Devinez combien de points avaient Lyon, Paris et Marseille avant cette journée. Si vous ne trouvez pas, faites-vous aider par le fils de Fabrice Fiorèse.


Les gestes

• Le numéro acrobatique digne de Bouglione: roulement de tambour-coup franc de Rothen-roulement de tambour-volée de Giuly-roulement de tambour-plongeon de Mandanda.
• Le numéro comique digne de Pinder: le clown blanc Zenden saute sur l'estrade et salue le public, tandis que le clown taquin Brandão saute dans son dos sur la même estrade pour faire disparaître Zenden et son testicule droit pour faire rire les zenfants.
• La passe en profondeur de Luyindula qui n'en finira donc jamais de faire payer à l'OM l'enterrement de sa carrière.
• La talonnade de Brandão qui lance Zenden vers l'ouverture du score comme s'il avait des yeux sous sa queue de cheval, et que ses pieds étaient montés à l'envers: carrés devant, veloutés derrière.
• Le tacle défensif de Clément, qui interrompt à lui tout seul et d'une maître glissade un contre à quatre contre trois en interceptant une passe en profondeur de Zenden.
• La semelle de Sakho sur la cheville de Koné, plus bombardée cette saison qu'un village afghan.



La zubarinade

Ronald Zubar (au micro de Laurent Paganelli) : "Il faut pas chercher à faire n'importe quoi".


> Lire aussi :
PSG-OM : les gars du Nord
PSG-OM : les gars du Sud

Réactions

  • Pierre Des Loges le 16/03/2009 à 11h08
    Corben Gallas
    lundi 16 mars 2009 - 10h46
    "• Imaginez le moral des fans de rugby supporters du PSG quand ils vont écouter "Madame rêve" avant de s'endormir."

    Voilà, tout est dit. Week-end tout pourri.
    ------------------------------------
    Ouh pinaise, je viens seulement de comprendre...

  • le nihiliste le 16/03/2009 à 11h36
    ça aurait pu être pire. Imaginez être fan de foot et vous lever ce matin avec psg leader! brrrrr....

  • le_merlu_frisé le 19/03/2009 à 17h05
    Un peu en retard ... je regarde jamais le foot sur Canal, là j'ai profité de l'offre de mon FAI. Le match, j'ai trouvé quand même bien faiblard sur le plan du jeu (mais bon, c'est compliqué de prendre son pied devant du foot, quand t'as vu le Nantes de Suaudeau, Arsenal régulièrement, le Barça, la Russie, les Pays-Bas ou l'Espagne à l'Euro, après tout ça c'est très compliqué).

    Mais alors canal ... autant les commentateurs bon, c'était supportable, même si encore une fois, laissez nous le choix avec/sans !! C'est quand même pas compliqué... c'est un problème d'ego ? Mais alors je rejoins totalement la remarque sur le "super ralenti", dans la dernière gazette. C'est stupide, inutile, lourdingue (déjà que la grande majorité des ralentis bouffent le direct, mais alors ceux là ...). Pareil pour leur "spider" ou je ne sais quoi, qu'on voit se balader au-dessus du terrain pendant tout le match, c'est lourd. Canal est ridicule avec ses "inventions" débiles, entre ça et les """"analyses""""" de Doucet, c'est navrant.

    Quand je regarde les compétitions "mineures" ou de jeunes (championnats internationaux -20 ans etc..), y'a peu de moyen, peu de caméras, et c'est largement suffisant, c'est beaucoup plus agréable. Quand je regarde les matches sur ESPN classic, c'est pareil, c'est épuré, on voit bien mieux le match ... l'évolution du foot traité par les médias est consternante. C'est désespérant ... (désolé pour le "c'était mieux avant").

La revue des Cahiers du football