Le cable réseau du serveur étant presque saturé, merci de ne vous connecter qu'en cas d'absolue nécessité de vous amuser. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Rien sur Robert

Robert Louis-Dreyfus quitte ce monde et laisse l'OM... sur un bilan cruel pour lui, et incertain pour le club. Bonus: les RH selon RLD.

Auteur : Jérôme Latta le 6 Juil 2009

 

Il est de tradition, lorsqu'une personnalité meurt, d'observer une sorte de deuil en assortissant l'hommage de circonstance d'une certaine bienveillance. Selon ce registre compassionnel qui caractérise à la fois la ladydianisation du monde et le règne du journalisme de révérence, les éloges funèbres sont généralement complaisants. La disparition de Robert Louis-Dreyfus, n'échappe pas vraiment à la règle (1), même s'il est difficile d'enjoliver son règne à la tête de l'Olympique de Marseille.


Échec personnel
On peut supposer que RLD était venu chercher dans le football, comme beaucoup de ses homologues, une parcelle de "passion" et surtout un pan de lumière. Car même une "cinquième fortune de France" comme la sienne ne lui aurait valu de réelle notoriété qu'auprès des milieux économiques: rien à voir avec l'exposition médiatique liée à ce sport en général et à l'Olympique de Marseille en particulier – dont on se souviendra qu'il voulait en faire le "Bayern du Sud". De ce point de vue, le bilan est amer: car si les supporters ont parfois décrété un moratoire sur les attaques à son encontre, il a maintes fois subi leur vindicte – depuis de fameuses insultes à sa femme au Vélodrome jusqu'à la toute récente exaspération née du départ d'Éric Gerets et surtout de l'éviction de Pape Diouf.

Au-delà d'un stade et d'une ville qu'il n'aura su conquérir, les ennuis judiciaires, l'absence de consécration sportive et le manque de reconnaissance – au deux sens du terme – ont fortement compromis son espoir de retirer une vraie satisfaction personnelle de cet investissement. D'autant que les feux du football l'ont finalement consumé, cannibalisant l'image du businessman comblé au profit de celle d'un loser fini.


Un néant paradoxal
Ceci est inlassablement martelé: la contribution de Louis-Dreyfus à l'histoire de l'Olympique de Marseille souffre d'abord de l'absence de titre en dehors d'une Coupe Intertoto qui fait une ligne de palmarès un peu honteuse. Il faut pourtant convenir que ce néant, ponctué de trois deuxièmes places en championnat et de deux finales européennes (auquel on peut ajouter deux finales de Coupe de France), est paradoxal: si cette page blanche est significative, sport de compétition oblige, elle n'a parfois tenu qu'à la cruauté de ses aléas. Joueur de poker, RLD a accepté de subir les revers non moins cruels du football, à commencer par une sérieuse déveine qu'il n'aura pas réussi à amoindrir en échouant aussi à rentrer un tant soit peu dans sa mise.

Aujourd'hui, l'heure est à souligner le montant de son investissement (2) et à voir le verre à moitié plein. Sans lui, l'OM aurait coulé, et les supporters marseillais sont bien ingrats. Il est pourtant bien plus évident qu'avec ces sommes-là, le club aurait dû faire beaucoup mieux. Il aurait même fait bien mieux avec deux fois moins d'argent utilisé à meilleur escient. En réalité, l'OM a consciencieusement gâché ses atouts et les occasions de monter dans le train du foot-business – alors que les années Louis-Dreyfus ont été celles de son passage en mode TGV.


Instabilité dramatique
Comment, alors, ne pas envisager frontalement la responsabilité de RLD dans ce gâchis qui n'est pas seulement celui d'une fraction de sa fortune? Avec douze entraîneurs et cinq présidents depuis 1997, l'OM a subi une instabilité dramatique, ainsi que des choix de personnes calamiteux. Que le propriétaire soit intervenu directement ou qu'il ait au contraire, selon les périodes, donné l'impression de se désintéresser des affaires, il n'a jamais semblé assurer l'intérêt de son club. Non content de composer ou d'avaliser des castings à haut risque, RLD a poussé le vice jusqu'à associer des ennemis notoires (le couple Tapie-Dubiton n'étant qu'un exemple parmi d'autres) dans le but avoué de les laisser s'annihiler.

Et lorsque l'OM a enfin retrouvé une stabilité et des ambitions sportives fondées, son ultime décision a été de procéder à une révolution de palais dont les motifs sont restés obscurs (3). S'ajoutant à une communication calamiteuse par voix d'interview, le flou total sur ses intentions depuis plusieurs années n'a fait qu'aggraver la confusion et l'amertume.


Le bilan et l'héritage
RLD aura souvent donné l'impression qu'il disposait de son coûteux jouet comme un enfant gâté s'amusant à le jeter contre les murs... Ou bien, peut-être, comme un homme rendu instable par la maladie. D'aucuns avanceront qu'il a été marqué par ses condamnations (puisqu'il peut apparaître comme la victime des malversations – 4), mais lui-même n'a pas caché son plaisir de s'acoquiner avec des personnalités sulfureuses (5). La candeur a surtout bon dos s'agissant d'un homme rompu à la brutalité du milieu des affaires, et qui n'a pas pu ignorer longtemps la joyeuse opacité du marché des transferts.

Inintelligence, perversité ou incompatibilité avec la logique du football et de son milieu? Les raisons de l'échec seront longtemps discutées, mais l'échec ne fait pas de doute. Et si le bilan est médiocre, il reste encore à gérer l'héritage. On ne sait encore rien de l'OM post-RLD, avec son président novice et son actionnaire majoritaire actuellement sans visage. Mais il ne fait pas de doute que l'ère Robert Louis-Dreyfus sera relue à la lumière de ce qui la suivra, à commencer par la transition immédiate.


>> Lire aussi le portrait par Jean-Patrick Sacdefiel, "RLD était pipé".





Les RH selon RLD
Licenciements, embauches effectives ou imaginaires: en douze ans à l'OM, RLD aura surtout su s'entourer d'un maximum de compétence.

1996. Marcel Dib dirige la cellule de recrutement et déclare "Zidane, je le promets aux Marseillais!".


1999. Suite à l'inexplicable départ de Laurent Blanc, Rolland Courbis annonce qu'il a trouvé son successeur en la personne d'Eduardo Berizzo.


2000. Luis Fernandez finit par refuser le poste de manager général offert par RLD.


2001. Bernard Tapie et Pierre Dubiton (que RLD venait pourtant de qualifier de "petit facho de service") dirigent conjointement le club. Six mois, d'incessantes prises de bec et quatre entraîneurs plus tard, Étienne Ceccaldi remplace Dubiton. Ce dernier lui fracturera le nez d'un maître coup de boule après son licenciement.


2001. L’Équipe annonce que Jardel a signé.


2001. Eduardo Tuzzio, acquis gratuitement par le Servette de Genève, est vendu à l’OM trois jours plus tard contre 6,4 millions d'euros.


2001-2002. En onze mois, Bernard Tapie dépense 53 millions d'euros pour 58 mouvements  de joueurs, portant la masse salariale à 85% du budget du club. L'OM termine la saison à la neuvième place.


2004. En guise de conclusion à son conflit avec Christophe Bouchet, Alain Perrin se voit notifier son licenciement pour "faits de harcèlement sexuel sur plusieurs employées, exhibition sur le lieu de travail, défaut d'information de l'employeur".


2005. Démissionnaire en novembre 2004 après deux défaites consécutives face au PSG, José Anigo est nommé directeur sportif.


2007. Ça y est, RLD a trouvé le repreneur qui va assurer l'avenir de l'OM: le sémillant Jack Kachkar, qui a le temps de serrer des centaines de paluches, de faire un tour d'honneur au Vélodrome et de danser dans les vestiaires avant de disparaître faute de pouvoir régler les 110 millions d'euros requis.


2009. En l'espace de trois jours, Jean-Pierre Bernès est successivement indispensable puis indésirable à la direction de l'OM.


(1) Selon La Provence, au cours des derniers mois, "s'est installée chez les médias, au sein même des divers dirigeants du club, une forme de pudeur constante. Par respect pour l'homme".
(2) Notons que le montant de 200 à 220 millions d'euros auquel est évalué l'investissement global de RLD ne tient pas compte des bénéfices indirects qu'il en a tirés: exposition de sa marque Neuf Télécom, entregent et relations publiques avec les partenaires, etc.
(3) En contradiction avec les propos tenus dans une fameuse interview de janvier: "J’avais dit récemment que l’une des raisons pour laquelle nous avons eu des performances plus régulières résultait du fait qu’il y avait une équipe de dirigeants avec Pape à sa tête qui travaillait dans la continuité" (Le 10 Sport).
(4) Lire "Courbis et Louis-Dreyfus sur un bateau".
(5) Jean-Claude Bourbon, journaliste de La Croix et auteur d'une biographie : "Il a toujours eu envie de fréquenter l’infréquentable, depuis sa jeunesse. Après avoir raté son bac, il a gagné un temps sa vie en jouant au poker. Il aimait le mélange entre les costumes-cravate du jour et des affaires et les copains dépenaillés du soir et des parties de cartes. Par exemple, Courbis et Acariès le faisaient beaucoup rire. Il s’est aussi rendu compte qu’il devait faire des concessions pour tenir les supporters de l’OM" (La Provence).

Réactions

  • Cyril trolle... le 06/07/2009 à 14h36
    Judas Heart
    lundi 6 juillet 2009 - 14h12
    Nous sommes le lundi 6 juillet 2009, il est 14h. Je viens de découvrir :
    1) que RLD est mort samedi 4 juillet
    2) que je vis décidément au fond d'une grotte totalement imperméable aux nouvelles neuves du monde.
    ---------------------------------------------------------------------

    Si ça peut te rassurer, je l'ai su en achetant le journal le dimanche... et en tombant sur la une de "L'Equipe". Les médias en ont très peu parlé, il faut dire que le moonwalk de RLD laissait un peu à désirer...

  • Cyril trolle... le 06/07/2009 à 14h46
    visant
    lundi 6 juillet 2009 - 14h35
    José-Mickaël
    lundi 6 juillet 2009 - 10h33
    Globalement les JP2, Mickael Jackson et RLD (toutes proportions gardées) étaient au centre de nombreuses critiques, blagues ou moqueries avant leur décès. Après, ce fut une autre histoire.
    On se garde du coup toute analyse objective de l'action de ces personnes de leur vivant pour les tourner en idoles regrettées (alors que personne ne semblait s'accomoder de leur présence encore vivantes).
    -------------------------------------------------------

    Je n'ai pas du tout le sentiment que ce soit les mêmes personnes qui ont traité JP2, MJ et RLD en mal pendant leur carrière et en bien après leur décès...

  • Edji le 06/07/2009 à 14h47
    antigone
    lundi 6 juillet 2009 - 14h35
    Tu doutes de l'expertise de Nanard ès "matchs très bizarres", toi ?
    Blasphème!

    En fait, Tapie, c'est un peu le Luis Fernandez de l'OM.

  • visant le 06/07/2009 à 15h22
    Cyril trolle...
    lundi 6 juillet 2009 - 14h46

    Je n'ai pas du tout le sentiment que ce soit les mêmes personnes qui ont traité JP2, MJ et RLD en mal pendant leur carrière et en bien après leur décès...

    ------------

    Ha bon?
    Je n'y inclus pas que les journalistes (qui en font également partie amha).
    Faire une blague sur la gâterie de JP2 avant sa mort... hyper tendance. Après sa mort, irrespectueux pour un saint homme.
    Faire une blague sur l'orientation sexuelle de MJ avant sa mort... Méga hype. Après sa mort, complètement dépassé, vive le roi de la pop!
    Se moquer de la gestion de RLD de l'OM avant sa mort... Aucun problème. Après sa mort, oh malheureux comment tu parles du regretté président!?

    Voilà, c'est mon sentiment donc voir un article qui fait un bilan (même critique) de RLD à la tête de l'OM ça fait aussi du bien. Et ce n'est aucunement une critique et un irrespect envers l'homme et la fin de sa vie.

  • manuFoU le 06/07/2009 à 15h26
    "J'entends ceux qui évoquent les coupes de sochaux, guingamp, etc...
    Faut arreter deux secondes: il vaut mieux avoir le parcours de l'om en championnat sur les dernières saisons ou le club ne quitte plus le top 3 de la L1 que de gagner une coupe de france si c est pour terminer 15e."


    question de point de vue, très franchement.

    antigone a déjà répondu mieux que je ne le ferai jamais (avec humour, quoi), mais la façon dont tu vois les choses fait très expert-comptable - de province, naturellement. moi qui ne suis qu'un supporter de base, extrêmement limité sur le plan intellectuel, une seule chose m'intéresse : le palmarès de mon club, et les émotions qui vont avec. crois moi, si tu proposais aux parisiens d'échanger leur si mal acquise coupe de france 2006 contre 2 places de 3èmes dans les 2 saisons qui ont suivi, peu accepteraient.

  • Edji le 06/07/2009 à 15h36
    + 1 sur manuFoU, eu égard à l'intensité du plaisir procuré, je n'échangerais pas même ma Coupe 2006 contre l'ensemble de votre palmarès.
    Et pour nuancer le tableau, l'OM a quand même réalisé de belles épopées européennes sous RLD. Sans la cerise au bout, c'est vrai. Mais avec de belles joies pour les supps, j'imagine.

  • Cyril trolle... le 06/07/2009 à 15h38
    visant
    lundi 6 juillet 2009 - 15h22
    Cyril trolle...
    lundi 6 juillet 2009 - 14h46

    Je n'ai pas du tout le sentiment que ce soit les mêmes personnes qui ont traité JP2, MJ et RLD en mal pendant leur carrière et en bien après leur décès...

    ------------

    Ha bon?
    --------------------------

    J'ai pas le sentiment que Béatrice Schönberg ait cassé JP2 avant sa mort et que Philippe Val l'ait encensé après sa mort, par exemple (quoi que, Val a tellement changé d'avis ces derniers temps...).

    Ensuite, il est facile de condamner à l'instant t, et quand vient la mort, on préfère ne retenir que les trucs positifs. On a beaucoup parlé de JP2 et du préservatif, à sa mort on retient plus son action pour la paix entre les courants religieux. On a beaucoup parlé de la pédophilie de MJ, à sa mort, on retient plus le côté artistique du personnage. On a beaucoup parlé des comptes truqués et des procès de RLD, mais on retient aussi son investissement. Le négatif n'est pas entièrement occulté, simplement dans le bilan d'une vie, cela ressort moins qu'au moment des faits.

    Après, pour en revenir au problème initial de l'article, je trouve que comme beaucoup d'articles des CdF il est un peu trop 'à charge'.

    1) L'absence de titre, je suis 100% derrière José-Mickaël: heureusement que les titres ne s'achètent pas... et le palmarès de RLD aurait pu être bien plus fourni avec un poil de réussite en plus.

    2) L'épisode Kachkar: ben c'est pas sa faute. RLD voulait vendre le club comme la plupart de ses entreprises, il y a un gars qui se manifeste, et le gars se révèle être un escroc. C'est plutôt un épisode à l'avantage de RLD, il prouve qu'il aime suffisamment ce club pour ne pas le refiler entre de mauvaises mains, même s'il lui fait perdre beaucoup plus d'argent qu'il n'en rapporte...

    Sur le reste de l'article, rien à redire.

  • visant le 06/07/2009 à 15h51
    Cyril trolle...
    lundi 6 juillet 2009 - 15h38

    Ensuite, il est facile de condamner à l'instant t, et quand vient la mort, on préfère ne retenir que les trucs positifs.

    --------------

    Ben c'est exactement ça que je ne supporte pas!
    Schonberg et Val sont de vils exemples puisque l'un n'a pas une fonction de jugement et l'autre n'a (avait) qu'une fonction critique.
    Faisons en revanche parler tous ces beaux analystes du foot il y a une semaine et aujourd'hui sur le cas RLD et on se marre. Idem pour de nombreux supp'.
    C'est juste ce qui m'insupporte, point barre.

    Quant à Kachkar il y avait aussi (et surtout?) le problème du rachat du club dans tout ça! Il n'avait pas un rond de cacahuète, d'où problème...

  • antigone le 06/07/2009 à 16h03
    M'ouais. L'ensemble du palmarès de l'OM contre une Coupe de France, même si elle en vaut 10, faut pas pousser, Edji.

    Surtout que manuFoU nous apprend que le PSG l'a mal acquise. Et à bien y repenser, Barthez qui se fait lober par Dhorasoo de 30m, Ribéry qui se fait manger 90 minutes durant par Mendy, Cana qui courre moins que M'Bami...

    Et ce n'est pas tout ! Souvenez-vous du premier but. Frappe de Bonaventure Kalou (si) sur une passe décisive d'Edouard Cissé (si si). Et comment, la passe ? Sur un tacle, suite à un vent que venait de lui mettre Taiwo. Et pourquoi le Doud, d'ordinaire si débonnaire, a t-il taclé ? Car le KOP marséyé derrière lui se foutait de sa gueule.

    Je suis donc en mesure d'affirmer que sur cette action, c'est le KOP marséyé lui même qui a effectué la fameuse avant-dernière passe, à l'origine de la plupart des décalages, et peut-être plus décisive que ladite décisive.

    Le PSG a donc acheté le public marséyé, tout devient clair.
    Faudra aller bêcher le jardin de la tante de manuFoU, à l'occasion.

    A part ça, "les belles épopées", tout ça, faut être moneygasque ou stéphanoix pour s'en gargariser. La finale perdue en C2 contre le Barça en '97, ou plus récemment, celle contre l'OL en CdF sont parmi mes pires souvenirs de supporter.

    Et pour ne pas être complètement hors-sujet, demandez donc à Mykland, s'il passe par là, comment son voisin RLD avait vécu la finale contre Sochaux il y a 2 ans. Ca vous donnera une petite idée d'un bon kif d'épopée.

  • Monsieur Jo le 06/07/2009 à 16h04
    Vous n'y etes pas les enfants.
    Le football c'est l'accumulation capitalistique des trophées. c'est la seule vérité.

    Après, le moment présent, l'heure et demi ou l'on peut voir des types en short qui tentent avec plus ou moins de réussite des transversales, des controles en pleine course, qui font courir le ballon suivant un shéma tactique, tout ça on s'en Antigone le coquillard.

    Non, le foot finalement on peut le suivre uniquement sur l'Equipe, les yeux rivés sur le classement du jour. C'est qu'on travaille pour la postérité et l'édification des générations à venir.

    RLD alors?

    Paix à son ame.
    Le reste? Bof... Il a été mauvais à l'OM. Le bordel il l'a entretenu. Son pognon, c'est lui qui l'a gaspillé en le confiant à des margoulins, ou des incapables. En mettant en place des structures qui ne pouvaient qu'etre inefficaces.

    Les réactions après sa mort? A la mesure de celles d'avant sa mort. Disproportionnées d'abord dans un sens puis dans l'autre.
    La disparition de MJ et lui confirment s'il en était besoin que les morts sont tous de braves types.

    Par contre si j'en lis les commentaires sur divers sites, il ne se trouve pratiquement que des gens pour louer son action.
    Jusqu'à entendre que sans lui le club n'existerait plus. la course à la surrenchère.

    Il aurait mieux valu que ces bonnes ames s'expriment dans ce sens quand le bonhomme était encore en vie et avait peut être besoin de ce soutien.

    Si JMA veut enfin être...encensé...il sait ce qu'il lui reste à faire.

La revue des Cahiers du football