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Rien sur Robert

Robert Louis-Dreyfus quitte ce monde et laisse l'OM... sur un bilan cruel pour lui, et incertain pour le club. Bonus: les RH selon RLD.

Auteur : Jérôme Latta le 6 Juil 2009

 

Il est de tradition, lorsqu'une personnalité meurt, d'observer une sorte de deuil en assortissant l'hommage de circonstance d'une certaine bienveillance. Selon ce registre compassionnel qui caractérise à la fois la ladydianisation du monde et le règne du journalisme de révérence, les éloges funèbres sont généralement complaisants. La disparition de Robert Louis-Dreyfus, n'échappe pas vraiment à la règle (1), même s'il est difficile d'enjoliver son règne à la tête de l'Olympique de Marseille.


Échec personnel
On peut supposer que RLD était venu chercher dans le football, comme beaucoup de ses homologues, une parcelle de "passion" et surtout un pan de lumière. Car même une "cinquième fortune de France" comme la sienne ne lui aurait valu de réelle notoriété qu'auprès des milieux économiques: rien à voir avec l'exposition médiatique liée à ce sport en général et à l'Olympique de Marseille en particulier – dont on se souviendra qu'il voulait en faire le "Bayern du Sud". De ce point de vue, le bilan est amer: car si les supporters ont parfois décrété un moratoire sur les attaques à son encontre, il a maintes fois subi leur vindicte – depuis de fameuses insultes à sa femme au Vélodrome jusqu'à la toute récente exaspération née du départ d'Éric Gerets et surtout de l'éviction de Pape Diouf.

Au-delà d'un stade et d'une ville qu'il n'aura su conquérir, les ennuis judiciaires, l'absence de consécration sportive et le manque de reconnaissance – au deux sens du terme – ont fortement compromis son espoir de retirer une vraie satisfaction personnelle de cet investissement. D'autant que les feux du football l'ont finalement consumé, cannibalisant l'image du businessman comblé au profit de celle d'un loser fini.


Un néant paradoxal
Ceci est inlassablement martelé: la contribution de Louis-Dreyfus à l'histoire de l'Olympique de Marseille souffre d'abord de l'absence de titre en dehors d'une Coupe Intertoto qui fait une ligne de palmarès un peu honteuse. Il faut pourtant convenir que ce néant, ponctué de trois deuxièmes places en championnat et de deux finales européennes (auquel on peut ajouter deux finales de Coupe de France), est paradoxal: si cette page blanche est significative, sport de compétition oblige, elle n'a parfois tenu qu'à la cruauté de ses aléas. Joueur de poker, RLD a accepté de subir les revers non moins cruels du football, à commencer par une sérieuse déveine qu'il n'aura pas réussi à amoindrir en échouant aussi à rentrer un tant soit peu dans sa mise.

Aujourd'hui, l'heure est à souligner le montant de son investissement (2) et à voir le verre à moitié plein. Sans lui, l'OM aurait coulé, et les supporters marseillais sont bien ingrats. Il est pourtant bien plus évident qu'avec ces sommes-là, le club aurait dû faire beaucoup mieux. Il aurait même fait bien mieux avec deux fois moins d'argent utilisé à meilleur escient. En réalité, l'OM a consciencieusement gâché ses atouts et les occasions de monter dans le train du foot-business – alors que les années Louis-Dreyfus ont été celles de son passage en mode TGV.


Instabilité dramatique
Comment, alors, ne pas envisager frontalement la responsabilité de RLD dans ce gâchis qui n'est pas seulement celui d'une fraction de sa fortune? Avec douze entraîneurs et cinq présidents depuis 1997, l'OM a subi une instabilité dramatique, ainsi que des choix de personnes calamiteux. Que le propriétaire soit intervenu directement ou qu'il ait au contraire, selon les périodes, donné l'impression de se désintéresser des affaires, il n'a jamais semblé assurer l'intérêt de son club. Non content de composer ou d'avaliser des castings à haut risque, RLD a poussé le vice jusqu'à associer des ennemis notoires (le couple Tapie-Dubiton n'étant qu'un exemple parmi d'autres) dans le but avoué de les laisser s'annihiler.

Et lorsque l'OM a enfin retrouvé une stabilité et des ambitions sportives fondées, son ultime décision a été de procéder à une révolution de palais dont les motifs sont restés obscurs (3). S'ajoutant à une communication calamiteuse par voix d'interview, le flou total sur ses intentions depuis plusieurs années n'a fait qu'aggraver la confusion et l'amertume.


Le bilan et l'héritage
RLD aura souvent donné l'impression qu'il disposait de son coûteux jouet comme un enfant gâté s'amusant à le jeter contre les murs... Ou bien, peut-être, comme un homme rendu instable par la maladie. D'aucuns avanceront qu'il a été marqué par ses condamnations (puisqu'il peut apparaître comme la victime des malversations – 4), mais lui-même n'a pas caché son plaisir de s'acoquiner avec des personnalités sulfureuses (5). La candeur a surtout bon dos s'agissant d'un homme rompu à la brutalité du milieu des affaires, et qui n'a pas pu ignorer longtemps la joyeuse opacité du marché des transferts.

Inintelligence, perversité ou incompatibilité avec la logique du football et de son milieu? Les raisons de l'échec seront longtemps discutées, mais l'échec ne fait pas de doute. Et si le bilan est médiocre, il reste encore à gérer l'héritage. On ne sait encore rien de l'OM post-RLD, avec son président novice et son actionnaire majoritaire actuellement sans visage. Mais il ne fait pas de doute que l'ère Robert Louis-Dreyfus sera relue à la lumière de ce qui la suivra, à commencer par la transition immédiate.


>> Lire aussi le portrait par Jean-Patrick Sacdefiel, "RLD était pipé".





Les RH selon RLD
Licenciements, embauches effectives ou imaginaires: en douze ans à l'OM, RLD aura surtout su s'entourer d'un maximum de compétence.

1996. Marcel Dib dirige la cellule de recrutement et déclare "Zidane, je le promets aux Marseillais!".


1999. Suite à l'inexplicable départ de Laurent Blanc, Rolland Courbis annonce qu'il a trouvé son successeur en la personne d'Eduardo Berizzo.


2000. Luis Fernandez finit par refuser le poste de manager général offert par RLD.


2001. Bernard Tapie et Pierre Dubiton (que RLD venait pourtant de qualifier de "petit facho de service") dirigent conjointement le club. Six mois, d'incessantes prises de bec et quatre entraîneurs plus tard, Étienne Ceccaldi remplace Dubiton. Ce dernier lui fracturera le nez d'un maître coup de boule après son licenciement.


2001. L’Équipe annonce que Jardel a signé.


2001. Eduardo Tuzzio, acquis gratuitement par le Servette de Genève, est vendu à l’OM trois jours plus tard contre 6,4 millions d'euros.


2001-2002. En onze mois, Bernard Tapie dépense 53 millions d'euros pour 58 mouvements  de joueurs, portant la masse salariale à 85% du budget du club. L'OM termine la saison à la neuvième place.


2004. En guise de conclusion à son conflit avec Christophe Bouchet, Alain Perrin se voit notifier son licenciement pour "faits de harcèlement sexuel sur plusieurs employées, exhibition sur le lieu de travail, défaut d'information de l'employeur".


2005. Démissionnaire en novembre 2004 après deux défaites consécutives face au PSG, José Anigo est nommé directeur sportif.


2007. Ça y est, RLD a trouvé le repreneur qui va assurer l'avenir de l'OM: le sémillant Jack Kachkar, qui a le temps de serrer des centaines de paluches, de faire un tour d'honneur au Vélodrome et de danser dans les vestiaires avant de disparaître faute de pouvoir régler les 110 millions d'euros requis.


2009. En l'espace de trois jours, Jean-Pierre Bernès est successivement indispensable puis indésirable à la direction de l'OM.


(1) Selon La Provence, au cours des derniers mois, "s'est installée chez les médias, au sein même des divers dirigeants du club, une forme de pudeur constante. Par respect pour l'homme".
(2) Notons que le montant de 200 à 220 millions d'euros auquel est évalué l'investissement global de RLD ne tient pas compte des bénéfices indirects qu'il en a tirés: exposition de sa marque Neuf Télécom, entregent et relations publiques avec les partenaires, etc.
(3) En contradiction avec les propos tenus dans une fameuse interview de janvier: "J’avais dit récemment que l’une des raisons pour laquelle nous avons eu des performances plus régulières résultait du fait qu’il y avait une équipe de dirigeants avec Pape à sa tête qui travaillait dans la continuité" (Le 10 Sport).
(4) Lire "Courbis et Louis-Dreyfus sur un bateau".
(5) Jean-Claude Bourbon, journaliste de La Croix et auteur d'une biographie : "Il a toujours eu envie de fréquenter l’infréquentable, depuis sa jeunesse. Après avoir raté son bac, il a gagné un temps sa vie en jouant au poker. Il aimait le mélange entre les costumes-cravate du jour et des affaires et les copains dépenaillés du soir et des parties de cartes. Par exemple, Courbis et Acariès le faisaient beaucoup rire. Il s’est aussi rendu compte qu’il devait faire des concessions pour tenir les supporters de l’OM" (La Provence).

Réactions

  • antigone le 06/07/2009 à 11h44
    Alors c'est RLD, il arrive devant Saint-Pierre, déjà en train de consulter son dossier.

    - Salut mon pote. Bon ben c'est pas brillant brillant, tout ça. T'as tout de même bien déconné.
    - Comment ça ?
    - Attends, le coup du "Bayern du Sud", là, t'étais pas obligé. Et ça, ça vaut au moins péché d'orgueil.
    - Merde, je savais pas.
    - Ah ben si. On est assez intransigeants avec ça, ici. Et tes interviews dans l'Equipe, où tu pourrissais tout le monde en disant que dorénavant, tu voulais des titres, j'ai vérifié, c'est gourmandise.
    - Ah ? Et c'est pas bien, gourmandise ?
    - Ah ben non, c'est pas bien, c'est péché. Tout comme ne pas filer de pognon au mercato : ça, c'est avarice.
    - Avarice ?! Non mais tu te fous de ma gueule ? Je leur ai lâché plus de 200 bâtons, aux bouffeurs d'aioli, tout ça pour me faire pourrir pendant 13 ans, et toi, tu me dis avarice ?
    - OK, je rajoute colère.
    - Putain mais je nique ta mère, moi !
    - Luxure. T'es mal.
    - ...
    - Mais... Mais qu'est-ce que je vois... En plus, t'es Suisse ?! Non mais tu le fais exprès, là, c'est pas possible autrement.
    - Quoi ? Qu'est-ce que vous avez contre les Suisses ?
    - Ben disons que bouffer très lentement du chocolat en caressant une vache neutre qui regarde sa montre pendant que l'or nazi transite par ta banque, c'est paresse. Les textes sont assez clairs là-dessus.
    - Ah ouais, d'accord. J'aurais mieux fait de prendre Belge, comme nationalité. La connerie, ça a pas l'air de trop être péché, chez vous.
    - Je te le fais pas dire. Contrairement à l'envie, dont tu viens de te rendre coupable à l'instant. Bon ben bingo, mec, t'as les 7... C'est rare. Je pense pas que tu vas prendre du sursis, cette fois-ci.
    - OK, ça va, j'ai compris. J'ai droit à enfer éternel, c'est ça ? M'en fous, ça me rappellera Dubiton et Tapie.
    - Tiens, prends cette clef. Je t'ai mis à la 1993.

    Sur ce, RLD prend un long couloir jusqu'à la chambre 1993. Il ouvre la porte et là, onze mille vierges dénudées, dont aucune ne supporte l'OL, l'attendent en s'aspergeant de lait d'ânesse. Dans un coin, un cubain rigolard est en train de lui rouler le plus gros cigare qu'il ait jamais vu. Sur le paillasson d'entrée repose une paire de tongs en platine. RLD en a les larmes aux yeux. Il sent alors une main sur son épaule, se retourne, c'est Saint-Pierre. Il est affublé d'un maillot du PSG et lui dit : "Attends, mec, je te devais bien ça."

  • Diablesse Rouge le 06/07/2009 à 11h51
    Clap clap clap Monsieur Antigone!

    200 millions investis dans l'OM fichtre... 10 fois moins chez nous, mais plus de succès. Comme quoi, le foot ça tient pas toujours qu'au pognon.

  • Philou Vercruysse le 06/07/2009 à 11h52
    manuFoU
    lundi 6 juillet 2009 - 11h09
    ---------

    Malchance ou autre chose, certes le bilan sportif est de zéro au niveau des titres.

    Mais bon, on aurait fini systématiquement entre la 5ème et la 10ème place pendant 10 ans et sans aucune finale, je ferai une lecture différente.

    Là, c'est pour moi juste très rageant mais on peut pas dire qu'on ait été ridicule au niveau des diverses compétitions.

    C'est quoi la différence, hormis au niveau des titres bien sur, entre une finale perdue et gagnée, entre 71 et 72 points ou entre 77 et 80 ? A mon avis, ce n'est plus le système ou la gestion du club qui vaut à ce stade là, c'est plein d'autres facteurs beaucoup moins maitrisables.

    Je ne sous-estime pas un titre ManuFou, loin de là, et je suis très frustré depuis 1993. Mais est-ce pour autant que le résultat sportif est de 0 au sens global ?

    Mon raisonnement est certes galvaudé car on a 0 trophées sur l'ère RLD mais qu'aurait t-on dit si on avait gagné 3 ou 4 titres pendant cette période ? Bilan très honorable ? Et si on en avait gagné plus, on aurait crié au génie ? Alors, qu'au fond, le reste aurait été pareil.

    Après, il était possible de faire (beaucoup) mieux dans l'organisation du club, c'est vrai. Je ne nie pas que des décisions m'ont laissé perplexe. Mais je me demande aussi ou on serait aujourd'hui sans lui.

    Très honnêtement, je préfère largement être à ma place en tant que supp accro à l'OM depuis plus de 20 ans qu'à celle des autres équipes que tu cites. C'est de l'auto-persuasion peut-être mais je suis sur que la roue va tourner ...

  • Cyril trolle... le 06/07/2009 à 12h01
    antigone
    lundi 6 juillet 2009 - 11h44

    Je la connaissais avec une chute différente: "Je ne suis pas Saint-Pierre, je suis Saint-Germain (ou Saint-Etienne, au choix)..."

  • Portnaouac le 06/07/2009 à 12h18
    gurney
    lundi 6 juillet 2009 - 10h47
    [...]
    Et l'histoire du coup de boule c est quoi? C est RLD qui s'est prit un coup de tete?

    ---------------

    Tiens, l'histoire est racontée là :
    lien

    De rien.

  • Judas Heart le 06/07/2009 à 14h12
    Nous sommes le lundi 6 juillet 2009, il est 14h. Je viens de découvrir :
    1) que RLD est mort samedi 4 juillet
    2) que je vis décidément au fond d'une grotte totalement imperméable aux nouvelles neuves du monde.
    Merci aux Cahiers de m'offrir un reste de contact avec le XXIe siècle...

  • gurney le 06/07/2009 à 14h15
    Meme pas besoin de cliquer sur le lien, j'avait trouvé, mais c est gentil quand meme!
    Bravo antigone, trés bon.

    Sinon, le problème peut etre des marseillais, c est qu'ils ne coincoivent pas que les choses ont un peu évolué. Aujourd'hui gagner un titre n'est plus la seul finalité du foot.

    J'entends ceux qui évoquent les coupes de sochaux, guingamp, etc...
    Faut arreter deux secondes: il vaut mieux avoir le parcours de l'om en championnat sur les dernières saisons ou le club ne quitte plus le top 3 de la L1 que de gagner une coupe de france si c est pour terminer 15e.

    L'om est sur la bonne voie, il l'etait déja en 99 mais l'erreur a été justement de s'outrer du manque de titres.
    Et ouais, c est plus difficile d etre président d'une équipe de foot aujourd'hui que y a 20 ans, tapis s en est bien rendu compte lorsqu'il est revenu aux commandes de l'om.

  • Judas Heart le 06/07/2009 à 14h28
    C'est ça, Gurney, TapiE s'est pris les pieds dans le tapiS en tentant de les remettre à l'OM... Et dire que certains se demandent déjà s'il va succéder à feu- RLD. Je trouve que cette éternelle répétition commence à sembler singulièrement has-been.

  • visant le 06/07/2009 à 14h35
    José-Mickaël
    lundi 6 juillet 2009 - 10h33

    Profiter de la mort de quelqu'un pour rappeler ce qu'il a fait de mal, c'est lâche, c'est un comportement de vautour. Il aurait fallu l'avoir fait en son temps.

    --------------

    Je conçois parfaitement ce que tu veux dire.

    Mais, à l'inverse, couvrir d'éloges quelqu'un qui vient de disparaitre alors qu'on lui tapait dessus quelques jours auparavant je trouve ça encore plus irrespectueux et lâche.
    Globalement les JP2, Mickael Jackson et RLD (toutes proportions gardées) étaient au centre de nombreuses critiques, blagues ou moqueries avant leur décès. Après, ce fut une autre histoire.
    On se garde du coup toute analyse objective de l'action de ces personnes de leur vivant pour les tourner en idoles regrettées (alors que personne ne semblait s'accomoder de leur présence encore vivantes).
    Pour moi, ça c'est lâche!

  • antigone le 06/07/2009 à 14h35
    Ouais ! On s'en manuFoUt, des trophées ! Le foot, c'est avant tout une gestion saine et équilibrée, une bonne gouvernance et une maximisation du ratio trading joueurs sous contrainte du PER. C'est ça, le foot. Et au bout d'un cycle de Kondratieff, si t'as un peu chance, t'auras le droit sans cesse renouvelé de te faire jarter des 1/8èmes de Champions League. Alors le palmarès, tu parles si on s'en cale.

    Nanard va même plus loin :

    "On reproche souvent à Robert son bilan sportif avec l'OM. Mais n'oubliez pas qu'il n'a pas remporté de trophée à cause d'un match très bizarre entre le PSG et Bordeaux, au Parc des Princes en 1999. Sans cela, il aurait été champion de France. La pérennité d'un club est aussi importante que les trophées."

    lien

    Et "Je me tiens à la disposition de ceux qui pensent que je pourrais être de nouveau utile pour l'OM." Miam miam. Croisons les doigts.

La revue des Cahiers du football