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LA GAZETTE DE LA LIGUE 1 // ÉPISODE 6

Auteur : Le Feuilleton de la Ligue 1 le 23 Sept 2009

 

generateur1.jpgLe Classement en relief et le générateur de classement.


Les résultats de la 6e journée
Marseille-Montpellier: 4-2
Lorient-Nancy: 3-1
Toulouse-Le Mans: 2-0
Saint-Étienne-Auxerre: 1-1
Lens-Lille: 1-1
Paris SG-Lyon: 1-1
Boulogne-Bordeaux: 0-2
Nice-Monaco: 1-3
Sochaux-Valenciennes: 2-5
Grenoble-Rennes: 0-4



Les 5 gestes de la journée

• Le tacle à deux lames de Gaby Heinze dans la surface marseillaise: la première est jetée à 1m70 du sol pour chasser les impuretés, la deuxième jambe chasse le ballon au ras de la pelouse.
• Le Lucho facts : Lucho peut faire marquer Édouard Cissé.
• La déviation inspirée de Sanogo qui offre un joli but à Bergessio, mais pas beaucoup d’air à Geoffroy-Guichard.
• Le centre de l’extérieur de Vahirua, en voie de Seedorfisation.
• La talonnade ninja de Cissokho, qui préserve son but en combo avec Lloris, après une parade réflexe non moins scotchante du gardien lyonnais.



La bannette

La caisse de solidarité
René Girard (L'Équipe) : "Je ne pensais pas qu'on aiderait autant les Marseillais".

L'équipe de seconds couteaux
René Girard (L'Équipe) : "Il ne faut surtout pas donner aux grandes équipes l'occasion de se faire poignarder".

L'entraineur qui descend de l'Arche
René Girard (L'Équipe) : "On y a un peu trop cru et on s'est laissé embarquer, mais ce n'est pas la fin du monde".

L'équipe de carpettes
Jérémy Blayac (L'Équipe) : "À chaque fois qu'une grande équipe se présente ici, il faut lui marcher dessus".

La suspension à vie
Alou Diarra (L'Équipe) : "C'était important de rester là-haut".

L'équipe qui manque d'aire
Alain Perrin (L'Équipe) : "Nous ne sommes pas très bons dans les deux surfaces de réparation".

L'équipe de pingouins
Pierre Wantiez (L'Équipe) : "Ce soir, certains joueurs ont grillé leur dernier joker".

L'entraîneur qui n'aime pas le futsal
Philippe Montanier (L'Équipe) : "On va demander à la Ligue de jouer tous nos matches à l'extérieur".

L'entraîneur qui a loupé le panneau stop
Didier Ollé-Nicolle (L'Équipe) : "Malheureusement on a eu droit à des décisions arbitrales à sens unique".

Le joueur qui n'a jamais fait de speed-dating
Gennaro Bracigliano (L'Équipe) : "Je n'ai pas le souvenir de m'être retrouvé autant de fois en un contre un".

L'exhibitionniste
Didier Deschamps (lequipe.fr) : "Je l'ai sorti pour qu'on l'applaudisse".


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"La passion du PSG, sans me vanter, je crois bien que je l'ai attrapée d'une seule main".


Les minutes

La minute "même Olivier Rouyer s’est foutu de moi" de Pierre Ménès
"Oui, il est hors jeu, mais seulement des pieds. Et comme il marque du pied, ça me choque pas que le but soit accordé". (Canal Football Club)


La minute Retour vers le futur de football365
"Gudjohnsen : Peu en vue en seconde période à part sur l'action amenant le second but, il a été remplacé par Nkoulou à la mi-temps, qui a amené beaucoup de sérénité au milieu du terrain".


La minute "Circulez y a rien à voir" de Pierre Wantiez
"Ce soir, certains joueurs ont grillé leur dernier joker.  On ne comptera plus sur eux, et pour certains d'entre eux, ils ont en quelque sorte quitté le club avec ce non-match.  On a en effet le droit d'être mauvais, pas d'être lâches.  Comme ces joueurs sont sous contrat, on ne va évidemment pas les renvoyer, mais comme ils ne sont pas pros, eh bien, ils iront jouer avec les amateurs". (L'Équipe)


La seconde porno de Bernard Lions
"On a notre bigue fourre". (M6)


Le bréviaire hebdomadaire de Philippe Lucas
"Ils sont capables de choper Courbis à la sortie d'un stade, ils sont pas capables de maintenir l'ordre dans un stade".
• "Qui s'engueule pas avec les gens? Les mecs qui ont pas de couilles".
• "En France, il y a un mec qui peut parler, c'est moi. C'est pas toi".
• "Un avis c'est un avis, mais la vérité c'est autre chose".
(M6, 100% Foot)


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"Pouah! Je ne voudrais pas commettre un impair, mais vous ne trouvez pas qu’il sent un peu fort l’Auvergnat votre maillot? Vous m’avez refilé celui de Pape Diouf ou quoi?"


Lucho, le quart d’heure du prestidigitateur

Désigné "homme clé" par L’Équipe, "Lucho lève le doute", tranche Hélène Foxonet, dans le compte-rendu d’un OM-Montpellier aussi riche en buts qu’en paradoxes. Le plus tangible réside précisément dans l’appréciation de la performance de Lucho Gonzáles. Crédité d’un but et d’une passe décisive, le tour de magie ne résiste pourtant pas à une observation attentive.
Le premier quart d’heure est calamiteux: six maigres ballons disputés par l’Argentin, pour autant de pertes de balle. Une frappe largement au-dessus du cadre (2e), une autre aisément contrée (6e), une mauvaise passe (5e), un centre imprécis intercepté (9e), un corner frappé sur le gardien de but (9e) et un ballon perdu le long de la ligne de touche (14e) évoqueraient presque la légende Salim Arrache, l’homme qui ratait tout ce qu’il entreprenait à 1,5 km/h.

Un centième de bonheur
Le deuxième quart d’heure pouvait difficilement ne pas être meilleur. Lucho sécurise son jeu et réussit ses deux premières passes de la rencontre… en retrait (15e et 19e). Deux nouvelles passes ratées (21e et 27e) encadrent une passe latérale réussie (27e) et, enfin, une ouverture en profondeur de vingt mètres que Brandão ne peut exploiter (23e). Ce deuxième quart d’heure, à peine moins médiocre que le premier, s’achève sur une passe latérale sans saveur qui n’est que la quatrième réussie de sa première demi-heure de jeu.
Et soudain, El Comandante réussit tout ce qu’il entreprend durant un quart d’heure qui offre aux plumitifs un mirage de convalescence achevée. Bien placé sur l’offrande de Niang, il ne commet pas l’impair de rater la cible (30e), avant de laisser le capitaine olympien se débrouiller avec le ballon qu’il lui délivre adroitement en déséquilibre (34e), puis d’enchaîner sept passes vers l’avant réussies consécutivement entre la 36e et la 42e minute, dont celle, sans contrôle et franchement inspirée, qui permet à Cissé de conclure seul face à Jourdren (39e).

Emoussé, El Flaco cède sa place à Ben Arfa après avoir redonné une marge de sécurité à son jeu, qui lui évite le déchet de son premier quart d’heure, sans toutefois influer sur l’animation de l’équipe (45e à 60e), avant de conclure sa partition sur quatre dernières fausses notes consécutives (64e à 68e). Peu importe: la magie avait déjà enchanté une bonne part des observateurs, par l’entremise d’une seule action de classe. Pour s'enflammer, on attendra plutôt le vrai Lucho.

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"Estelle, veux-tu me... BUUURRP!"


Répète un peu pour voir

Quand on veut faire passer un message, il faut savoir ne reculer devant rien. Pas même répéter sept fois la même info en deux pages. En feuilletant L'Équipe de lundi:

En une
"Après avoir réalisé leur meilleur match de ce début de saison, les Parisiens ont concédé le nul face à Lyon. Par la faute d'Hugo Lloris, époustouflant, et d'un but de Gomis entaché d'un hors-jeu".
Page 3 – sous-titre
"Après avoir eu plusieurs fois l'occasion de tuer le match, Paris a vu Lyon égaliser sur un but hors-jeu".
Page 3 – chapo
"[...] Mais Gomis a égalisé en fin de match, dans une position de hors-jeu non signalée".
Page 3 – article
"Comment l'arbitre assistant n'a-t-il pas vu la position de hors-jeu de Gomis au moment de l'égalisation à cinq minutes de la fin du temps réglementaire?"
Page 3 – les joueurs lyonnais
Gomis "a égalisé en position de hors-jeu".
Page 3 – Paris-Lyon (fiche du match): les buts
"1-1. Gomis  en position de hors-jeu marque du droit au second poteau".
Page 3 – Ce point-là est pour Lloris
"L'histoire retiendra que Gomis égalisa, un peu plus tard, en position de hors-jeu".

Merci, le lecteur a aussi des chances de retenir l'histoire. Pourtant, si le réalisateur de Canal+ avait placé la ligne du révélateur de façon un peu moins fantaisiste, ce hors-jeu n'aurait plus été que de quelques centimètres – négligeables si l'on respecte l'esprit de la règle –, rendant encore plus dérisoires des polémiques d'après-match qui ont escamoté l'action en question, la pression lyonnaise, les occasions ratées de prendre le large et une infinité de faits de jeu. Mais d'esprit, il n'y en a pas plus dans la presse écrite qu'à la télévision, et tout le monde mesure le football avec un double décimètre.



Le classement à offrir aux Parisiens

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Le classement de la L1 de la 1e à la 80e minute.
> Customisez vos classements sur le générateur de classements.



Les observations en vrac

• En définitive, le jeu à la nantaise n’est pas mort. Il est juste descendu à Toulouse le temps de laisser marquer un but à Didot, mais c’est promis, il ne va pas s’attarder.
• Si si, on vous jure, on a lu que Rudi Garcia avait misé sur la vitesse en titularisant Frau en pointe
• Jean-Michel Aulas a interdit à Joël Bats d'écrire des poèmes, pour qu'il ait tant de fureur à diriger contre les arbitres?
• D'après le 10 Sport, Mouss Diouf aurait escroqué Pape Diouf de 520.000 miles en utilisant son homonymie pour d'établir une carte au nom de l'ancien président de l'OM. Quelques heures après son audition, l'acteur faisait un accident vasculaire cérébral. T'as vraiment envie d'énerver Pape, Jean-Claude?
• Après Ben Arfa, après Cissé, après Luyindula, la pression du "plus gros transfert de l'année" à Marseille, elle est pas trop forte pour la clavicule de Lucho?
• Dominique Grimault à la tête d'OMTV, Didier Roustan recruté pour présenter des émissions. C'est ça leur plan pour détourner les jeunes supportrices tentées de soutenir les Girondins de Bordeaux?



L’envers du championnat

Quand on a vu Grenoble prendre d’autorité le commandement du championnat dès la première minute de la première journée, on ne se doutait pas encore que les hommes de Bazdarevic nous feraient autant voyager dans l’histoire de l’envers du championnat. Après un flash-back sur le SM Caen 94-95 la semaine dernière, il faut désormais remonter aux années quatre-vingt pour trouver trace d’un parcours sans-faute au terme de six journées. Lors de la saison 88-89, c’est… le SM Caen, coaché de pieds de maître par Robert Nouzaret, qui avait réussit une série comparable.

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Jean-Alain Boumsong se souvient avoir disputé l’envers du championnat de Douala, dans ses jeunes années: "A l’époque, on n’avait ni bagnoles de luxe, ni coiffeur-visagiste, ni même de maillot, comme ces nantis de Ligue 1".


L’épopée des Avrillon, Leopoldes ou autre Philip, que nul n’a oublié, bien secondés par un Franck Dumas à bouclettes, Rudi Garcia ou le piètre Fabrice Divert, avait déjà tourné court, leur superbe entame ne débouchant que sur une décevante cinquième place au classement final.
Pourtant, on serait volontiers enclin à partager l’enthousiasme du formidable public du Stade des Alpes, tant leurs protégés semblent tout mettre en œuvre pour atteindre l’objectif suprême: le groupe est parvenu à décrocher le virus H1N1, à faire la différence au tableau d’affichage dès la première minute, avant d’évacuer la moitié de sa charnière centrale dès la cinquième minute pour mieux conforter leur différence de buts. Une maîtrise totale à même de dégoûter l’adversité, pourtant de taille pour la lutte.


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Le Policier ressemble de moins en moins à John McLane et de plus en plus à Kojak.


> Revisitez les lucarnes avec le Diapo des lecteurs.

Réactions

  • Dinopatou le 23/09/2009 à 23h33
    Et de toute façon, dans la pratique, le juge de touche a tout intérêt à privilégier le sifflage du hors-jeu, et donc la défense :
    - S'il siffle un hors-jeu a tort, l'attaquant râlera (sachant qu'il aurait râle exactement de la même façon s'il était vraiment hors-jeu, ça te fait une belle jambe), les supporters de l'équipe pesteront sur le coup, et basta
    - S'il ne siffle pas un hors-jeu réel et que l'attaquant marque, il est bon pour faire la une de tous les talk-show radio qui n'ont rien de mieux à faire le lendemain soir, sans parler de 100% Foot et d'un article dans kiplé

    A choisir entre les deux, on peut pas dire que le gars soit incité à privilégier l'attaquant dans le doute...

  • arnaldo01 le 24/09/2009 à 09h39
    Dino, je suis d'accord si l'hors-jeu (qui n'y est pas) est sifflé avant le but de l'attaquant parce que si l'arbitre siffle hors-jeu sur le but de Giuly, c'est evident qu'il fait la Une des journaux...

  • Tonton Danijel le 24/09/2009 à 10h07
    Non et puis si maintenant les présidents de club n'ont plus le droit de parler aux arbitres à la mi-temps des matchs, où va-t-on:

    lien

    (Je pense que même si d'un côté cette critique de l'Equipe est prétexte à alimenter le tonneau des critiques anti-arbitrales, de l'autre, je trouve quand même étonnant que l'on ne s'assure pas que l'arbitre puisse ne pas être influencé par quelconque parti pendant un match).

  • Dinopatou le 24/09/2009 à 10h34
    arnaldo01
    jeudi 24 septembre 2009 - 09h39

    Effectivement, l'idée est davantage pour les hors-jeu à 20 mètres où le type a tout le temps de s'arrêter une fois sifflé (et a intérêt à le faire sinon il prend un jaune) que pour les hors-jeu de surface où le temps de siffler le tir est parti et pour lequel l'arbitre en entendra de belles dans les deux cas...

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