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La Gazette > 24e journée

Auteur : Le Feuilleton de la Ligue 1 le 15 Fev 2008

 

De quatre en quatre : ainsi s'étagent les quatre premiers du Classement, détachés d'un peloton compact à la tête duquel l'OM s'est porté. Et du Vélodrome au Stadium, quatorze formations jouent à la fois l'Europe et la relégation. Réduire les espaces et jouer en bloc: voilà comment la Ligue 1 veut redevenir excitante...


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Les résultats de la journée


Lyon-Sochaux : 4-1
Valenciennes-Lorient : 3-0
Strasbourg-Saint-Étienne : 3-0
Bordeaux-Metz : 3-0
Nancy-Toulouse : 1-0
Monaco-Lille : 0-0
Paris SG-Le Mans : 0-0
Rennes-Auxerre : 1-2
Nice-Marseille : 0-2
Caen-Lens : 1-4



Les 5 gestes de la journée

• Le double une-deux entre Wendel et Cavenaghi qui amène le deuxième but de l’Argentin. On attendra toutefois qu’il soit réédité dans une surface de réparation non-messine pour s’enflammer.
• L’enchaînement contrôle de la poitrine, lob en demi-volée de Pagis en déséquilibre après avoir pris un Traoré dans le buffet.
• Le centre-tir de Rothen repoussé par le poteau de Pelé.
• La volée de Pancrate sous la barre de Coupet après avoir été laissé libre par Grosso, remplacé, puis non, finalement.
• L’enchaînement petit pont, relais sur Fred, frappe sans contrôle pleine lucarne réussi par Govou.
• La remise orientée de la poitrine de Fred, véritable offrande pour le quatorzième but de Benzema.



La bannette

Le hamburger sochalien
Jérémy Bréchet (olweb.fr) : "On a beau bien jouer au football, si on marque peu de buts et que l’on en encaisse trop, cela se passe comme cela". C'est comme chez McDonald's : tu pourras choisir tous les jours les salades, tu finiras par prendre douze kilos dans le mois.

L'effort trop brutal
Pierre-Alain Frau (losc.fr) : "J'ai essayé d'aider l'équipe du mieux possible, de défendre, de m'arracher sur chaque ballon". Finalement, je me suis déchiré, mais c'est presque pareil.

Les couilles qui dépassent
Pablo Correa (tfc.info) : "Mon équipe continue à montrer des choses intéressantes".

Le boulet de cristal
Guy Lacombe (Le Télégramme) : "Je suis réaliste. Comme moi, vous devez penser que vous avez vu un match médiocre du Stade rennais". Non, être réaliste, c'est le savoir avant même que le match commence.

Le sphinx terre
Guy Lacombe (Le Télégramme) : "Je ne peux pas montrer qui que ce soit du doigt. (...) Peut-être qu’il fallait ça et que les joueurs vont ouvrir les yeux". L'avenir de Rennes, on n'en a aucune idée, mais on connaît la solution à la devinette: qu'est-ce qui a vingt-deux jambes, pas de mains et les paupières collées.

La privation de banc
Guy Lacombe (Le Télégramme) : "J’espère que l’apport des joueurs qui nous manquent actuellement va nous amener une assise". Mourir debout, même ça ils n'y arrivent pas.

La réinsertion
Jean Fernandez (Le Télégramme) : "Les trois points ne sont pas volés et ça fait du bien".

L’Olympique de Lens
Jean-Pierre Papin (L’Équipe) : "On a désormais une équipe pour jouer devant, pour jouer haut, pour jouer vite".

L’équipe qui met son clignotant avant de se faire doubler
Laurent Blanc (L’Équipe) : "Metz, comme toutes les équipes qui jouent sans pression, est venu avec beaucoup d’intentions". Comme: Intention à droite! Intention à gauche! Intention derrière toi!

Le jeu des sept familles
Laurent Blanc (L’Équipe) : "Bizarrement, nous avons réussi à débloquer la situation au moment où Bordeaux piochait".

L’excuse un peu foireuse
Pablo Correa (L’Équipe) : "Le foot, par moments, n’est pas logique". C’est bon, tu peux dire qu’en fait vous ne méritiez pas de gagner.

Les responsabilités un peu exagérées
Élie Baup (L’Équipe) : "On a donné trois points à Nancy entre l’aller et le retour. On, c’est l’arbitrage. On a essayé d’aller au bout de nos intentions […] Même si on ne veut pas de nous, on va continuer de lutter pour rester là". Pas étonnant que l’arbitrage s’en prenne plein la gueule, avec tout ce qu’il fait.

L’entraîneur qui a autre chose à foutre
Jean-Marc Furlan (L’Équipe): "Les victoires en Ligue 1, il faut toujours aller les chercher".



La minute pathologique qui n’a rien à voir avec la L1, mais on savait pas où la coller

Robert Pires (interviewé par le journal Publico) : "Je n’ai pas de problèmes avec Domenech, mais il semble qu’il en a avec moi. Il dit qu’il choisit les meilleurs mais moi je vais bien et je ne suis toujours pas sélectionné.
Question : Vous êtes un Raúl à la française?
Robert Pires : Oui, c’est la même situation, il nous arrive la même chose. C’est une chose très difficile à comprendre. Ils choisissent et nous ne sommes pas parmi les choisis. Je ne comprends pas. Il semble que pour certains, nous les vétérans nous sommes de trop".



La minute pathologique de Philippe Doucet

"À la 92e minute! Il faut vraiment qu'un douze tonnes écrase un enfant pour siffler un penalty à la 92e!" (Les Spécialistes, Canal+).



Le but de la journée à la palette manuelle

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Coup d’envoi, transmissions à une touche de balle flanc gauche, redoublements de Belhadj, centre parfait. Maoulida plante après seize secondes de jeu, huit transmissions, seize touches de balles malgré les sept de Loïc Rémy à lui tout seul. JMA garde son Grosso.




Les observations en vrac

• Est-ce que Mathieu Valbuena court aussi pendant son sommeil?
• Guy Lacombe va-t-il réussir à marquer encore moins de points avec Rennes qu'avec Paris?
• Qu‘a fait Francis Gillot pour mériter ça?
• Bon, finalement, c'est un vrai joueur de foot ou pas, Maoulida?
• Daniel Leclerq a une recette de potion magique. La recette est simple: il suffit de couper le Guy.
• Laurent Roussey a la rage.
• Aux supporters marseillais qui se demandent si Lyon a assez d’avance pour contenir la folle ascension de l’OM – qui a gagné quatorze places au classement lors des douze dernières journées –, rappelons que l’OL n’a perdu que quatre points sur l’OM au cours de cette période.



Spécialistes au pays des merveilles

Il aura suffi que les arbitres émettent une légère critique. Un souffle plus léger qu’une pensée de Thierry Adam, en comparaison avec les tampons reçus chaque semaine par la corporation arbitrale dans son ensemble. Samedi soir, Tony Chapron a osé émettre l’idée que les réalisateurs de télévision pouvaient avoir une influence néfaste sur la perception de l’arbitrage. L’homme en jaune – mis en cause sur un penalty pas évident mais en rien scandaleux – n’a fait que rappeler des évidences: qu’avec des caméras placées à cinquante mètres de l’action, les perspectives sont écrasées. Que les ralentis sont incapables de restituer les chocs tels qu’ils sont perçus par un être humain situé à une quinzaine de mètres de l’action.

"Et pourquoi pas la pelouse?"
Levée de boucliers sur Canal+. Oserait-on remettre en question la toute puissance de l’image? C’est malheureusement dans une excellente émission que l’insupportable "débat sur l’arbitrage" a trouvé son prolongement. Les spécialistes se sont en effet offerts un quart d’heure de réflexe corporatiste, dans un superbe exercice de réduction d’arguments. La contradiction n’aura eu droit qu’à une vingtaine de secondes (la reproduction en audio de l’interview de Tony Chapron). Ensuite, place au "débat".
"Après les consultants, on accuse les réalisateurs. Et pourquoi pas la pelouse?" s’exclame Gilles Veissiere, qui n’en est pas à sa première mise en cause de ses anciens collègues. De notre côté, on reste bluffés par la hauteur de l’argument. Les images du penalty seront passées et repassées, accompagnées des cris des consultants présents en plateau affirmant qu’à l’évidence il n’y a pas penalty (1). Le téléspectateur, lui, se contente de constater que les images n’apportent aucune certitude, ni dans un sens ni dans l’autre.

Consultants pyromanes
Et puisqu’il s’agit d’écraser l’opposition, Philippe Doucet ose: "Les arbitres ne supportent pas grand-chose aujourd'hui", ou "Aujourd'hui, ils ont plus de pouvoir par rapport à avant". Effectivement, faire son travail devant des foules excitées par des consultants pyromanes, et se voir décortiqué à coups de révélateurs mal calés (on ne compte plus les fois où la ligne dudit révélateur est mal placée, ou bien l’image arrêtée au mauvais moment), c’est finalement assez peu de chose à supporter.
Quant au fait que les arbitres aient plus de pouvoir qu’avant, on se permettra de se demander de quel pouvoir il s’agit, dans la mesure où la voix de la contradiction à la télévision omnipotente est aussi réduite. Les autoproclamés Spécialistes n’ont pas pris le risque d’inviter ne serait-ce qu’un seul opposant à leurs thèses sur leur plateau. C’était pourtant l’occasion rêvée.

Le comble aura été atteint en fin d’émission lorsque, pas bégueules, les intervenants auront reconnu qu’il faut faire quelque chose pour résoudre le problème. Le téléspectateur n’en croira pas ses oreilles en entendant dire, sans sourciller que la solution est simple. Il faut que les arbitres commencent par reconnaître leurs erreurs. L’argument devient tragi-comique quand on fait appel au spécialiste germanique qui affirme qu’en Allemagne, l’arbitrage vit une période aussi noire qu’en France, oui, "mais eux, ils reconnaissent leurs erreurs". Donc, outre-Rhin, la situation est parfaitement identique, mais les commentateurs sont flattés dans leur ego. Beau progrès.

(1) Les lecteurs pourront se faire eux-mêmes une idée de l’évidence du penalty sur ces images.




L’équipe pauvre type

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Cette semaine, l’équipe pauvre type est squattée par les clubs phares du championnat. Non? Si! En défense, Bruno Cheyrou et Jérémy Berthod portent haut les couleurs des anciens Marseillais et anciens Lyonnais. À partir du milieu de terrain, le PSG est omniprésent. Si Hellebuyck et Frau ont effectivement porté le maillot rouge et bleu – bien qu’il soit difficile de retrouver des images d’archives –, les autres titulaires de l’attaque ont été annoncés à un moment où à un autre du côté du Camp des Loges. Une preuve que la malédiction parisienne touche aussi ceux qui ne font que s’en approcher?

Rappel : l'équipe pauvre type est composée en agrégeant les notes de L'Équipe et les étoiles de France Football. Cet exercice ne cautionne pas la notation des joueurs par des journalistes omniscients]


L’envers du championnat
Les trois clubs en forme du moment – le FC Metz SM, le Stade Rennais SM et le TFC SM –, ont encore pris leur pied ce week-end. Yvon Pouliquen confie: "Le deuxième but nous fait très mal", avec un sourire pincé qui en dit long. Quand on a la chance de connaître la frayeur du premier but encaissé et même un troisième pour la gourmandise, celui qui appuie toujours bien là où ça fait mal, on mesure l’ampleur du plaisir pris par les joueurs.

Les Rennais, après toute la frustration accumulée au début de la saison, en sont carrément à sortir les fouets cloutés. Maniés à la perfection par la moustache énergique d’un Lacombe désinhibé, et qui n’hésite plus à confier les clefs de sa défense centrale à Bruno Cheyrou. Des pratiques extrêmes qui ravissent leur initiateur: après avoir profité des folles soirées de la capitale, il constate avec ravissement le potentiel érotique de Rennes à la sortie du match: "C’est la première fois qu’on est dominés dans autant de domaines".

Au sein de la Ville rose, l’homme à la casquette n’a toujours pas extrait de son anatomie le corps étranger qui le fait parler avec des sanglots dans la gorge. Selon un témoin anonyme, Dominique Baudis aurait même été aperçu dans les coulisses du Stadium. On ne contreviendra pas à la présomption d’innocence, mais les faits sont là: à la 93e minute de jeu, le club met enfin un pied sur le podium, et à écouter son entraîneur, il revendique sa part de plaisir comme les autres: "Même si on ne veut pas de nous, on va continuer de lutter pour rester là".

Réactions

  • José-Mickaël le 15/02/2008 à 12h36
    MarcoVanPasteque : ils n'ont pas parlé de Sochaux parce que, faute de place sans doute, ils se sont limités aux équipes en forme : Metz, Rennes, Toulouse. En ce moment, Sochaux stagne, d'ailleurs ils se font rattraper peu à peu par le peloton. Ca ne mérite pas qu'on en parle, au contraire de Toulouse, par exemple, qui a quand même réussi un bel exploit (un résultat positif acquis à la dernière seconde).

  • luckyluke le 15/02/2008 à 12h52
    "En défense, Bruno Cheyrou et Jérémy Berthod portent haut les couleurs des anciens Marseillais et anciens Lyonnais. À partir du milieu de terrain, le PSG est omniprésent. Si Hellebuyck et Frau ont effectivement porté le maillot rouge et bleu – bien qu’il soit difficile de retrouver des images d’archives –, les autres titulaires de l’attaque ont été annoncés à un moment où à un autre du côté du Camp des Loges."

    Mouais. Hellebuyck et Frau sont aussi des anciens Lyonnais, comme Wiltord d'ailleurs. Pas très clair comme démonstration...

  • ouais.super le 15/02/2008 à 13h41
    Le classement à l'envers est un exercice de style qui me fait souvent sourire, voir même ricaner, mais là, j'en ai encore les larmes aux yeux tellement j'en pouvais plus. Bravo au rédacteur !


    Sinon, j'avoue que j'ai également été consterné par l'émission des spécialistes de lundi dernier. Cette émission est habituellement largement meilleure que ce que la télé offre habituellement en terme de magazine football, même si on n'est jamais à l'abri d'une vanne pourrie de Pagannelli ou d'un commentaire consternant d'Olivier Rouyer.

    Mais là, ce tribunal contre l'arbitrage, qui avait oublié de convoquer la défense (mis à part le commis d'office Veissières qui s'est acharné plus encore sur l'accusé que la partie civile), a sans doute pu rappeler aux plus anciens soviétiques les doux souvenirs de la belle époque stalinienne.

    En effet, les images ne montraient ni qu'il y avait penalty, ni qu'il n'y avait pas penalty, et pourtant, on a assisté à une exécution sommaire tout à fait étonnante. J'ai été déçu, notamment, par Dugarry, habituellement très bon et pondéré, mais qui là s'est complètement lâché, sans doute pris par l'ambiance du plateau qui réclamait l'écartèlement sur place publique.

    J'espère qu'ils corrigeront le tir la prochaine fois. Sinon, Guy Carlier et Philippe Lucas n'ont aucun soucis à se faire, ils pourront compléter le plateau des spécialistes l'année prochaine.

  • Géant Vert le 15/02/2008 à 16h05
    De quel péno, ils parlaient les Experts légistes du football ? Si c'est celui de Strasbourg-Asse, je vous le dis tout de suite, j'étais super bien placé, de l'autre coté du stade, en haut, ma merguez dans une main, mon écharpe des MF91 dans l'autre, avec une vue sur un écran de télé 16 pouces offert aux VIPs d'à coté. Y avait rien évidemment et du coup, je me demande si je ne vais pas envoyer mon CV pour devenir un Spécialiste moi aussi....

  • ouais.super le 15/02/2008 à 16h46
    C'était celui de Toulouse-Nancy.

La revue des Cahiers du football