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La Gazette > 12e journée

Auteur : Le Feuilleton de la Ligue 1 le 31 Oct 2007

 

On a comme le sentiment qu'il suffira de tirer l'actuel Classement en relief par ses extrémités pour obtenir celui de la fin de saison. Du moins... à ses extrémités. Lyon et Metz se détachent, déjà.  Et l'on a l'impression que le championnat à l'envers sera beaucoup plus disputé que son homologue à l'endroit.

classement_0708_12.jpg


Les résultats de la journée

Bordeaux-Valenciennes : 2-1
Sochaux-Marseille : 2-1
Le Mans-Touloue : 1-1
Metz-Nancy : 0-0
Lorient-Nice : 0-0
Monaco-Caen : 0-0
Saint-Étienne-Auxerre : 0-0
Lens-Rennes : 1-2
Paris SG-Lyon : 2-3
Lille-Strasbourg : 0-3


supporters_nancy.jpg
"Hé, la ligue des champions, fais pas ta mijaurée. Viens voir papa."


Les 5 gestes de la journée

• La frappe à la Sauzée de Rodrigo aux vingt-cinq mètres, qui vire à la  Battiston en rencontrant l’intérieur du poteau de Sylva.
• Le contrôle orienté de la poitrine réussi par Bastos sur une longue transversale de Cabaye, qui lui permet de déborder et centrer en retrait impeccablement pour Fauvergue après une malicieuse feinte du regard.
• Le centre brésilien de l’extérieur du pied, ajusté par Ducourtioux sur la tête de Ouaddou.
• La Matsui de Planus bloquée par Penneteau, qui empêche le défenseur central de marquer le but de sa vie.
• L’ouverture du pied gauche de Zubar qui passe au-dessus des dix joueurs de champ sochaliens pour servir Niang cinquante mètres plus loin pour un face à face victorieux avec Richert.



weil_paganelli.jpg"Franchement, l'important, c'est les trois points d'interrogation. A ce niveau de la compétition, on sait bien que chaque question se paye cash. Alors je vais faire comme j'ai toujours fait, prendre les joueurs les uns après les autres".


La bannette

Le calendrier du Stade rennais
Pierre Dréossi (L'Équipe) : "Nous, on ne regarde nulle part, on laisse les autres nous regarder".

L'entraîneur qui regrette la titularisation de Meriem
Ricardo (lfp.fr) : "Les fantômes de l'an dernier reviennent".

L'aveu d'incompétence
Ronald Zubar (om.net) : "Sans doute que je n’aurais pas réussi si j’avais voulu le faire volontairement".

L'encéphalogramme annoncé
Eric Gerets (lfp.fr) : "Est-ce que le mental est touché? Je ne sais pas, on va voir".

Les onze types
Antoine Kombouaré (lfp.fr) : "On savait que cette équipe de Bordeaux était capable de montrer plusieurs visages".

L'entraîneur qui ne calcule pas (1)
Franck Dumas (lfp.fr) : "Le seul point noir, c'est l'exclusion de Nivet et la blessure au mollet de Proment".

L'entraîneur qui ne calcule pas (2)
Franck Dumas (lfp.fr) : "Il ne faut pas se leurrer du fait de la qualité globale individuelle de notre équipe".

L'entraîneur qui revient sur ses déclarations
Rudi Garcia (L'Équipe) : "Je n'ai rien à dire sur les Toulousains. (...) Ils ont démontré tout leur savoir-faire, en multipliant les fautes au milieu du terrain pour casser le rythme".

Le match boiteux
Mickaël Landreau (sport24.com) : "C’est sur ce genre de match qu’il faut s’appuyer".

Le joueur qui se remet en selle
Grégory Pujol (girondins.com) : "On a poussé sur la fin sans réussite. On ne va pas lâcher (…) il faut continuer sur notre lancée car il y avait un bon contenu".

Le mensonge un peu trop gros
Franck Dumas (smcaen.fr) : "Je suis resté sur ma faim".

Les 3.420 minutes pour vivre
François Modesto (sm-fc.com) : "Je pense que si on fait ce genre de match sur 38 journées, il n’y aura pas à s’inquiéter".

L'équipe menée à la baguette
Frédéric Antonetti (ogcn.net) : "On avait tenté une formule car c'était l'urgence du moment". Ben c’est à Harry Potter qu’il fallait demander, pas à Garcimore.

Le capitaine qui s’émerveille d’un rien
Lorik Cana (F365) : "Il y a eu des périodes différentes dans ce match, comme dans la plupart des matchs d’ailleurs".

La courtisane de Villeneuve d’Ascq
Claude Puel (L’Equipe) : "Nos adversaires ont joué comme il le fallait, et ont su profiter de nos faveurs".

Le compte à rebours
Christophe Marichez (sport24.com) : "Dans un premier temps, notre objectif était de ne pas encaisser le premier but". Puis dans un deuxième temps, on tente de ne pas encaisser un deuxième but. Après, on arrête de compter.

L’otage qui parle sous la contrainte
Francis de Taddeo (L’Equipe) : "Je suis menacé, je le confirme".

La mort après la mort
Lorik Cana (om.net) : "Je pense que si l’on arrive à tuer le match, à mon avis c’était fini".



À question con...

sondage_f2fa.jpgEn baptisant "sondage idiot" notre consultation hebdomadaire, nous avions pour objectif implicite de souligner que tous les sondages sont, à des degrés divers, idiots. Mais l'habitude en est tellement prise dans les médias, que les poseurs de question ne réfléchissent quasiment plus, sombrant dans la routine. C'est ainsi que, croyant se placer au cœur de l'actualité, les journalistes de France 2 Foot ont demandé à leurs téléspectateurs: "Marseille peut-il descendre en Ligue 2?"

Une simple consultation du règlement du championnat apporte une réponse limpide: l'OM, s'il finit à l'une des trois dernières places du classement, sera effectivement relégué en Ligue 2. Seuls 62% des sondés ont trouvé la bonne réponse.



Le micro caché dans la rédaction de Canal

En annonçant à son équipe qu’un match de Metz allait être diffusé sur la chaîne cryptée, le chef des sports de Canal a créé la stupeur. Heureusement, nous avions placé un petit micro pour recueillir les différentes réactions.

"CYRIL LINETTE : OK les gars, ce week-end, on diffuse le derby de la Lorraine, il va falloir se tenir prêt.
PHILIPPE BRUET : Auxerre-Nancy? Pff, j’ai attrapé un rhume la dernière fois.
CYRIL LINETTE : Non Philippe, Auxerre est en Bourgogne. En plus tu es impardonnable, depuis que Guy Roux a quitté l’AJA, l’atmosphère au club s’est au moins réchauffée de dix degrés.
PHILIPPE BRUET : Ben alors, c’est quoi?
CYRIL LINETTE: Metz-Nancy.
L’ENSEMBLE DE L’EQUIPE : Metz-Nan… On va diffuser un match de Metz? Mais sur Canal+ Sport ou Canal+ Décalé?
CYRIL LINETTE : Non, non, Canal+, notre chaîne principale. Allez les gars, c’est justement l’occasion de se creuser les méninges.
ALEXANDRE RUIZ : Hum, je peux toujours envisager un minifocus sur une équipe qui a cinq points, mais ça va ressembler à un documentaire sur les coulisses de Microcosmos.
PHILIPPE BRUET : Pareil pour moi. Je veux bien organiser un happening dans le bus du FC Metz, mais avec tous les sourires qu’on va y faire, ç’aura plutôt l’air du corbillard de Six Feet Under.
THOMAS GUICHARD : Pour le résumé dans Jour de foot, on peut essayer de jouer sur la confusion Frédéric Taddeï/ Francis De Taddeo. Comme ça, les gens croiront qu’il y a quelque chose de valable à la télé après 22h30. Non?
CYRIL LINETTE : Ecoutez, c’est vous qui voyez, mais je veux du costaud. Allez, dispersion.
PHILIPPE BRUET (à part) : La vache, mes Derby sont fabriquées en Chine. Tu m’étonnes que je m’y retrouve plus en géographie."



La minute pathologique d’Alexandre Ruiz

"L’été est passé, Vahirua a endossé le maillot de Lorient, on a donc guetté ces retrouvailles. Et voilà celles qu’on a trouvé ce soir: regardez, Antonetti passant devant la pho-to de Vahirua avec le maillot lorientais!"

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"T'aimes ça, les zéro-zéro, sale petit pervers abonné, hein? T'es venu pour ta petite punition hebdomadaire, c'est ça? Alors écarte bien les yeux, vicieux: tout de suite, Lorient-Nice".

Lucas d’école

France 2 Foot peine à l’audimat depuis le début de la saison, notamment sa deuxième partie qui change de format aussi souvent que Luis changeait ses compositions d’équipe. Après le recrutement de Guy Carlier, un autre expert du football et des plateaux de télévision est appelé au chevet de Denis Balbir. Un entraîneur tel que Philippe Lucas peut en effet se prévaloir d’une expérience intéressante dans la préparation d’athlètes de haut niveau ou l’approche psychologique de la compétition, lui qui évolue depuis des années dans une discipline cruelle avec ceux qui ne savent pas être au sommet le jour J. Mais, semble-t-il, c’est le supporter du PSG qu’on invite à s’exprimer sur les sujets du jour.

Péno ou pas sur Niang après son télescopage avec Richert? Un sentiment sur la stérilité du week-end en L1, "pour l’instant, puisqu’il reste trois matches, on le rappelle" (sic)? Un mot sur Kluivert? Une réaction aux votes SMS envisageant l’OM en L2? Et sinon, le mercato hivernal à Marseille dans tout ça? Cinq interventions plus tard on cherche en vain la plus-value de Philippe Lucas. Dans notre sondage idiot, Francis Lalanne devance largement Jean Roucas pour devenir la prochaine recrue de Daniel Bilalian. On craint le plébiscite prémonitoire.


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Au PSG, le seul plaisir qu'on a en loge présidentielle, c'est de se faire fourrer.


Sauzée a des visions

Franck Sauzée, au micro du match Lens-Rennes, nous a gratifiés de plusieurs montées dans les aigus, avec un pic lorsqu'un défenseur breton parut effectivement balancer Dindane hors de la surface. Auparavant, il avait certifié qu'une volée de Didot avait été déviée par Runje. Par la suite, il assurera que Coulibaly avait mis un ballon en corner. À ces deux occasions, les ralentis montrèrent seulement que le consultant de Canal avait beaucoup d'imagination, et peu de capacité à se déjuger. Ce qui donne un pourcentage d'erreur de 66% pour notre arbitre vidéo.



L’équipe pauvre type

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Le métier de journaliste est décidemment formidable, surtout à L’Équipe. On peut par exemple s’y amuser à ne pas se plier aux règles que l’on s’est soit même fixées – comme de ne pas donner de note à un joueur ayant joué moins d’une mi-temps – pour le seul plaisir de donner un 3,5 à Kluivert, même si celui-ci est sorti à la 32e minute.
On peut aussi décider, un matin, de se farcir une bande de jeunes Parisiens, en ne montant pas au dessus de 3,5 pour l’ensemble de la jeune garde rouge et bleue. Il convient cependant, à cette occasion, de prévenir les copains qui bossent chez le cousin bihebdomadaire. Car si Sakho, Ceara, Camara, N’Goyi et Arnaud totalisent 16,5 points dans le quotidien du sport et de l’automobile, France Football leur attribue un total de 23 points. Qui a dit que l’exercice de notation était casse-gueule?
Le reste de l’équipe est un joli panaché de la L1. Djibril Cissé sur le banc, est tout proche des titulaires.



L’envers du championnat
Ce douzième  épisode de la saison restera dans les mémoires. Non pas pour le match des extrêmes entre un FC Metz sans imagination et une équipe de Nancy pourtant navrante depuis le début de la saison. Encore moins pour le bon résultat obtenu par le Paris Saint-Germain, décidément très inspiré sur ses terres, qui s’est montré sans pitié face aux cancres Lyonnais. Les jeunes pousses de Paul Le Guensont de plus en plus proches du podium, mais il leur faudra encore quelques efforts pour s’immiscer dans le tiercé gagnant. Dès la semaine prochaine à la Meinau, ils devront montrer qu’ils sont capables d’œuvrer loin du Parc, face à des Strasbourgeois en totale déliquescence, bien loin de leur réputation.

C’est bien le match au sommet de la journée, entre Sochaux, brillant dauphin de l’ogre grenat, et Marseille, impatient de retrouver sa place dans le trio de tête, qui restera dans les annales. En début de match, Mandanda fait une nouvelle fois son malin, démontrant surtout qu’il n’a rien compris au film... Notamment sur une frappe de Dalmat – qui ne s’y prendrait pas autrement pour passer une fois encore à côté de sa destinée à quelques semaines du scrutin pour le convoité Ballon de plomb.

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Oh, vous pouvez toujours vous congratuler... Torrisi, lui, il avait fait encore mieux à lui tout seul.
Désireux de faire oublier sa bévue, le futur ex-Sochalien ne rate pas l’occasion de briller peu après, en expédiant habilement le ballon dans les travées de Bonal, alors que Mandanda lui avait tendu un piège astucieux en se couchant pour laisser le but vide. Mais c’est un autre revanchard qui montre finalement la voie. Croyant viser Cissé dans le vide, Zubar avait expédié un long ballon du gauche. Miséricorde : c’était Niang à la réception.
En véritable champion, il efface son erreur d’une tête vengeresse sous la barre de Mandanda, lequel ne fait plus le malin du tout quand la tête plongeante de Bonnart passe dans son dos au premier poteau pour doubler la mise. Les supporters marseillais se croient revenus à la glorieuse époque de 2001-02, quand Torrisi avait sorti le match de sa carrière à La Beaujoire, mettant deux fois Runje à l’amende, avant de pousser Berson une troisième fois à la faute, seul face au but. Pour parachever l'ouvrage, Cissé ne tombe pas dans le piège du penalty. Capable de frapper très fort de n’importe quelle position, il dépose un ballon sans consistance que Richert ne parvient pas à éviter.

Réactions

  • garavou le 04/11/2007 à 14h49
    José-Mickaël
    dimanche 4 novembre 2007 - 03h01

    - But ou pas but ? Exemple : Angleterre-RFA 1966 ou Angleterre-France 1999. Le 3è but, décisif, on ne sait toujours pas s'il est valable ou non (je soupçonne que non...)
    ----
    Pour ca il y a plein d'emplacement pour la camera... et encore une fois, oui peut etre qu'une fois sur 10, il y aura un joueur entre la camera et le ballon, mais on a jamais dit que la video allait règler TOUS les problemes... dans ce cas precis, la video ne sera d'aucune utilité, et bien on se tiendra a la decision de l'arbitre...



    - Main ou pas main ? Exemple : France-Portugal 2000 ou Italie-Chili 1998.
    -------
    La encore quelque soit ce que l'on decide, l'arbitre video sera par definition un arbitre... donc lui aura l'occas de voir s'il y a main ou pas (l'arbitre de centre se demandant s'il y avait main ou s'il touchait le ballon de la tete, de l'epaule ou du buste)... et pourra le cas echeant aappliquer la loi en vigueur, mais en ayant les bons parametres d'entrees: il y aeffectivement... a moi de savoir si c'est sanctionnable ou pas...


    - Faute ou pas faute ? Exemple : Bulgarie-France 1976. Un Bulgare tente de s'infiltrer dans la défense française mais perd le ballon, alors il se laisse tomber. "M. Foote vous êtes un salami" s'insurge Th. Roland (ou salade ? c'était un mot en "sala"...)
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    Ben la soit l'arbitre laisse jouer en disant c'est simulation, si c' est confirmé, au prochain arret de jeu il en profite pour mettre un jaune au simulateur...
    Si il y a penalty, il arrete l'action 10seconde plus tard, et siffle le péno...
    Enfin s'il croit a la faute, il siffle... et la si la video lui dit que c'etait simulation... et ben coup franc pour la defense et jaune pour le simulateur...



    - Faute non vue par l'arbitre. Exemple : Séville 1982. Schumacher éclate les cervicales de Battiston pendant que l'arbitre, probablement un ancien arbitre de catch, compte les trèfles à quatre feuilles de la pelouse.
    -------------------
    Généralement, a moin que l'arbitre soit completement corrompu, en voyant un gars qui reste par terre, le premier reflexe de l'arbitre sera je pense de dire "allo la video, pourquoi qu'il essaye de ramasser ses dents le numero 4... tu peut regarder?"


    - Hors-jeu ou pas ? Exemples : les 25468 cas décortiqués par Canal Plus...
    ------------
    La c'est peut etre la que s pose le plus le choix entre video a la demande de l'arbitre, ou arbitre video a par entiere (une sorte de 4eme arbitre), qui au meme titre que les 2 assistant aurait droit d'interpeller ll'arbitre central pour lui dire "et oh, j'ai vu qque chose que t'as pas vu..."





    Quoiqu'il en soit, la vidéo ne me convainc que s'il y a un juge vidéo qui visionne tout très rapidement, et si on y fait appel le moins souvent possible (sous peine peut-être d'atteindre l'autorité des arbitres ?) On doit la considérer non pas comme une assistance à l'arbitrage mais comme une aide exceptionnelle destinée à empêcher les injustices flagrantes.
    ------------
    Le ralentit de C+ il arrive moins de 3sec apres l'action... j'imagien mal que l'on ne puisse pas faire aussi bien pour l'arbitre... et a mon avis toutes les decisions se prendraient en moins de 20secondes (et bien moins meme pour une grande majorité)

  • José-Mickaël le 04/11/2007 à 14h58
    Si le vin vil tord :

    > le cas d'Angleterre-RFA 66 ou d'Arsenal-MU 07 sont un peu différents. Dans le deuxième cas, le ballon est très largement dans les buts.

    La différence, c'est aussi qu'il y avait (dans le 2è match) une caméra parfaitement placée. Alors que pour la finale 1966, non. Autre exemple qui serait amélioré par une caméra de ce genre : Espagne-Brésil à la coupe du Monde 1986 (le but espagnol qui rentre puis ressort, non accordé tellement la frappe avait été rapide).

    > Il y aura toujours certaines situations difficiles à juger par la vidéo.

    Bien sûr ! Mais si le ballon est limite tangent à la ligne de but (ce que je soupçonne être le cas en 1966, ce sera quand même plus facile de prendre une décision que dans l'instantané. Bon, si c'est au millimètre près, eh bien le juge vidéo fera ce qu'il pourra.

    > La solution de la puce électronique est sans doute meilleure.

    Le débat que j'ai vu (sans doute aux Spécialistes) indiquait que non : il faut placer la puce pile poil au milieu du ballon et ça ne marche pas (des essais ont été faits). Pareil pour la caméra sur un poteau de but, car elle se désoriente quand une frappe atteint le poteau.

    > A la faute de Bulgarie-France, je propose un contre-exemple d'un match (je ne me souviens plus lequel). La vidéo montrait clairement qu'il n'y avait pas faute. Tout le monde était d'accord. Avant de voir sur une autre vidéo, des jours après, que la faute était bien là.

    C'était le fameux Norvège-Brésil, cas typique montrant que même avec la vidéo on peut se tromper. Plus haut, quelqu'un se plaignait qu'on ressorte toujours ce cas. n'empêche qu'il est important de le garder en mémoire effectivement !

    > Dans le cas du HJ, si c'est l'arbitre central qui appelle l'arbitre vidéo, il y aura toujours le : "ah mais X ne voit rien, il aurait pu appeler l'arbitre vidéo. En plus, on le voit bien sur le ralenti Canal.".

    Tout à fait. C'est pour ça que je préfère que ça ne serve qu'en cas de but, et de préférence à l'initiative du juge vidéo, comme je le disais plus haut. Pour les hors-jeu "quotidiens" (ceux qui font jaser Canal Plus), ça me paraît moins intéressant.

    RG7 :

    > En gros, on laisse les arbitres faire leur boulot, mais M. Vidéo intervient dès qu'il a une bonne raison de le faire. Moi je trouve cet angle-là très intéressant.

    Je pense que c'est plus raisonnable en effet. Mais à condition que ça puisse être très rapide. Ca ne résoudra pas tout, bien entendu, mais ça peut éviter de temps en temps des injustices. Mais c'est quand même à l'arbitre de terrain d'avoir le dernier mot, à cause de la "jurisprudence T.A. Flo" en quelque sorte (le Norvégien accroché dans la surface - l'arbitre l'avait vu mais aucun ralenti n'était placé convenablement pour le montrer, comme le rappelait Si le vin vil tord).

    Cela dit, ça ne me convainc pas complètement. Ca peut marcher, donc ça vaut le coup d'être essayé, mais sans plus...


  • Rhônealpinho le 05/11/2007 à 19h50
    Je suis le seul à considérer que les fameuses "injustices" font partie du sel de ce sport?
    Que, d'un coté, ça me ferait bien suer qu'elles soient totalement éradiquées, finalement
    Pour moi l'arbitre fait partie du jeu, et il n'est ni meilleur ni plus nul que les joueurs qu'il sanctionne.
    Ils font des erreurs de contrôle de passe, de frappe, de placement..ben lui aussi, et c'est tout.

  • la menace Chantôme le 06/11/2007 à 12h19
    Je vois pas ça exactement comme toi, mais je reconnais par contre que ce sport ne me dérange absolument pas tel qu'il est maintenant, et c'est d'ailleurs l'un des seuls arguments anti-vidéo qui me fassent effet.

    La nécessité est je pense venue des chaînes de télé qui nous bombardent de ralentis, ou comment créer un besoin (je pense, j'ai peut-être faux dans mon analyse...).

  • José-Mickaël le 06/11/2007 à 13h12
    Je pense qu'il faudrait quand même ne pas tomber dans l'excès inverse. Les injustices, c'est bien pour la légende (la main de Maradona, Schumacher qui percute Battiston...) mais ça ne fait pas partie des règles.

    Mais bon, je trouve qu'aujourd'hui il n'y a plus vraiment de problèmes d'arbitrage comme autrefois :
    - Bulgarie-France 1976-77 où, en une seule mi-temps, l'arbitre ne siffle pas un pénalty flagrant pour la Frace, accorde un but grossièrement hors-jeu aux Bulgares, puis leur accorde un pénalty imaginaire sans discussion (c'est le fameux "M. Foote, vous êtez...") Ca, c'était de l'arbitrage à sens unique et il me semble que ça a disparu.
    - L'arbitrage à la maison (comme on disait), coutume en cours en coupe du Monde jusqu'en 1982 (arbitrage honteux en faveur de l'Espagne au point d'en être ridicule (*)) et qui n'existe plus aujourd'hui.
    - Schumacher et Battiston...

    Les erreurs que cherche Canal Plus sont de petites erreurs, genre hors-jeu non sifflé, et souvent qui prêtent à discussion même au ralenti (comme les pénaltys qui y sont ou qui n'y sont pas). Et elles ne sont pas à sens unique. Oui, l'arbitrage d'aujourd'hui a l'air de bien fonctionner. Finalement, le dernier scandale était plutôt un scandale de corruption (arbitres achetés en Italie) : c'est autre chose, la vidéo n'y peut rien...

    ---
    (*) Pour ceux qui n'auraient pas vu ça : c'était lors d'Espagne-Yougoslavie. Un Espagnol se fait bousculer 2m devant la surface de réparation. La faute a eu lieu devant, d'ailleurs l'Espagnol est tombé devant, et ça n'est pas du cm près - pas besoin de la vidéo... Mais l'arbitre siffle pénalty ! Le tireur s'élance et... rate (je crois que le gardien yougoslave l'arrête). Alors l'arbitre estime qu'il faut le retirer. Et contre l'Irlande-du-Nord... un match d'anthologie (si on peut dire). Les Espagnols ont passé le match à donner des coups (c'était l'époque où le championnat d'Espagne était entaché de violence, d'ailleurs Maradona en fera les frais un an plus tard) et les Irlandais sont restés stoïques. Sauf un : il s'est énervé après avoir été descendu par un Espagnol. Alors il a reçu un carton rouge. Mais le Dieu du football a dû intervenir (n'étant pas croyant, je pense que c'est plutôt la médiocrité de l'équipe d'Espagne) car les Irlandais ont réussi, à dix, à mettre le seul but du match. Ce genre d'arbitrage ne fait vraiment pas partie du jeu, mais heureusement n'existe plus.


La revue des Cahiers du football