Ne perdez pas de temps à lire ce texte, connectez-vous vite pour commenter les articles des CDF. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

L1 :: la gazette :: journée 11

Auteur : Le Feuilleton de la Ligue 1 le 31 Oct 2008

 


classement_0809_11.jpg

C'est une file indienne, pas encore une hiérarchie. Les clubs de L1 s'alignent sagement, nichés dans presque toutes les cases entre Lyon et Sochaux, le leader comptant quatre fois plus de points que la lanterne rouge Sochaux. En frappant fort, les Girondins se hissent au-dessus des Marseillais en compagnie de Téfécistes qui prennent plus d'altitude que leur jeu.

Côté lutte pour ne pas parler de maintien, Lorient a marché sur Saint-Étienne tandis que Nantes et Monaco alimentaient la chronique balistique, l'un sauvant les meubles et l'autre se donnant de l'air. Derrière, on a joyeusement patiné, de Saint-Étienne à Sochaux en passant par Nancy, Valenciennes et Le Havre. C'est la crise, les villes industrielles écopent.



Les gestes

• La feinte de corps, l'appel instantané et l'ouverture sans contrôle pour Cavenaghi réalisés par Chamakh. L'intelligence et la simplicité de cette action mériterait d'être mise sou pli discret à l'attention de Waldemar Kita pour lui montrer que le jeu à la nantaise n'est pas qu'une vision passéiste du football.
• Les frappes lointaines de Benzema:  la première sur l'angle du but pour se régler, la seconde pleine lucarne.
• La frappe de Mareval, qui trouve une trajectoire droite comme un laser entre son pied et Jupiter. Malheureusement pour Mandanda, sa lucarne était sur le chemin.
• Le piqué de l'extérieur du droit de Ziani qui trouve Koné par-dessus la défense Nantaise – enfin, par dessus Graavgard et N'daw – vingt-cinq bons mètres plus loin.


Les antigestes

• Le une-deux parfaitement joué par Keita pour envoyer Oliech vers son doublé. Le fait qu'il ne soit pas dans son équipe montre à quel point le jeu prime pour l'altruiste Manceau.
• La combinaison Camara-Landreau, qui démontre une fois de plus que ces deux-là constituent l'une des paires les plus complémentaires de L1, surtout face à Toulouse.
• La frappe dévissée de Benzema au point de penalty sans vis-à-vis pour faire croire que les deux lointaines étaient chanceuses.
• La passe décisive de Mareval pour Koné, qui de la tête offre une position idéale au Marseillais (lequel butera sur Heurtebis), permettant cependant au Nantais de réussir l'exploit d'être dans les gestes et les antigestes dans la même journée.




La bannette

La phrase à afficher dans le bureau de tous les présidents
Mauro Cetto (L'Equipe) : "On ne prête pas trop d'attention au classement car il change tous les week-ends".
 
La phrase à afficher dans le bureau de tous les agitateurs de crises
Mauro Cetto (L'Equipe) : "On ne prête pas trop d'attention au classement car il change tous les week-ends".

On refait le mat
Laurent Roussey (L'Equipe) : "On n'a fait le match qu'à moitié". C'est Eug Sacc qui va être content.

La consigne mal comprise
Élie Baup (lfp.fr) : "Les joueurs se sont mis minables".

Le manque total d'originalité
Elie Baup (lfp.fr) : "Marquer un tel but au gardien de l'équipe de France, ça restera un bon souvenir".

Le dej' au Bistrot Romain
Franck Dumas (lfp.fr) : "Le contenu me dérange, je n'ai pas trouvé grand chose de bon".

Le mec qui se méfie autant des pigeons que des chiens
Paul le Guen (lfp.fr) : "Je continue à dire que je regarde au-dessus mais aussi en dessous".

Le père fouettard
Pablo Correa (L'Equipe) : "Les cadeaux, il n'y a que le Père Noël qui en fait et le Père Noël n'existe pas". D’ailleurs, Graavgard est une invention de la LFP pour mieux vendre son produit.


Le top Francis Gillot
1. Francis Gillot (L'Equipe) : "Derrière, c'est l'escalade aux cartons, au n'importe quoi. C'est Toulalan le deuxième arbitre du milieu. On peut lui dire merci".
2. Francis Gillot (L'Equipe) : "Oui bien sûr, je garde espoir.  Qu'est-ce que vous voulez faire?  On ne va pas déclarer forfait à Rennes".
3. Francis Gillot (lfp.fr) : "On finit avec deux suspendus, deux expulsés et le petit Fred Duplus qui a les croisés".


Par où t'es sorti ?
Yves Bertucci (lfp.fr) : "On est mal rentré dans le match".
 
On t'a pas vu rentrer
Eric Gerets (lfp.fr) : "On n'est pas sorti du match".


landreau_itw.jpg
Après Passe-partout, Passe-temps et Passe-muraille, la production de Fort Boyard est heureuse de vous présenter Passe-oire.


La minute d'exemplarité d'Eugène Saccomano

"C'est la faute à l'arbitre, affirme dès le coup de sifflet final, Francis Gillot." C'est bien connu, l'amour (de son club) rend aveugle. (...) M. Piccirello oublie de siffler trois penalties en faveur de l'OM : Baki Koné est ceinturé, dans la surface, en début de match alors qu'il part au but ; Ben Arfa est expédié dans les balustrades alors qu'il court vers le ballon, tout comme Bonnard un peu plus tard. Certains vous sortiront la fameuse explication: épaule contre épaule. Faux ! Quand le ballon n'est pas là, la faute est patente. M. Piccirello doit pourtant connaître le règlement…  Alors ?" (Blog MSN)

 

Le classement des adversaires

Plus clair que le classement en relief, plus spectaculaire que le challenge de l'offensive, plus incompréhensible que le classement des tribunes, voici le classement des adversaires, qui hiérarchise les clubs selon le classement actuel des équipes rencontrées jusqu'ici.
Exemple : Saint-Étienne a rencontré jusqu'ici Valenciennes, Sochaux, Le Mans, Lyon, Caen, Paris, Bordeaux, Monaco, Nantes, Grenoble et Lorient, respectivement positionnés aux places 18+20+5+1+12+8+2+13+15+6+14= 114.

1 - Lyon : 132
2 - Marseille : 132
3 - Nice : 127
4 - Le Mans : 125
5 - Toulouse : 123
6 - Paris SG : 122
7 - Lorient : 121
8 - Grenoble : 121
9 - Valenciennes : 115
10 - Lille : 114
11 - Bordeaux : 114
12 - Saint-Etienne : 114
13 - Caen : 113
14 - Monaco : 112
15 - Nantes : 109
16 - Nancy : 106
17 - Sochaux : 105
18 - Auxerre : 104
19 - Rennes : 101
20 - Le Havre : 100

En tête de classement se trouvent les clubs ayant rencontré les adversaires les moins bien classés, tout en bas ceux qui ont rencontré les adversaires les mieux placés Amené à se calquer avec le classement réel à mesure que la saison avance, il est une bonne aide pour un rapport d'étape.

On relativise ainsi le "mauvais" début de saison du Havre, qui a déjà rencontré les cinq premiers du classement actuel. Marseille et Lyon ont bénéficié d'un calendrier très favorable, au contraire de Bordeaux qui à qui il reste plus de mal classés à jouer que ses concurrents direct. 
À la dix-neuvième puis à la trente-huitième journée, on pourra reproduire ce classement, en comptabilisant la position au classement au moment de la confrontation.



Un éléphant ça trompe

Après une préparation d'avant saison plutôt impressionnante (1) et son superbe but à Rennes lors de l'ouverture du championnat, Bakari Koné s'est fait plus discret au fil des matches. Maladroit dans les face-à-face, en voie de djibrilisation dans les appels en position illicite, en manque de présence dans la surface, incapable de marquer sans son Lilian Laslandes, tout a déjà été reproché à l'Ivoirien depuis son arrivée à Marseille. Des jugements qui semblent un tantinet prématurés: meilleur buteur du club, à une unité seulement de Savidan et Hoarau qui ont connu leur période de gloire, deux de "l'extraterrestre" Benzema. Marseille aurait certainement souhaité accumuler de telles erreurs de casting dans son histoire récente. Le classement des derniers buteurs recrutés par l'OM onze journées après leurs débuts sous leurs nouvelles couleurs est en tout cas un peu plus mesuré:

1. Drogba: 8 buts
2. Koné: 5 buts
3. Pagis: 4 buts
4. Cissé: 3 buts
5. Luyindula: 2 buts
5. Niang: 2 buts
7. Gimenez: 1 but
8. Moussilou: 0 but
8. Mendoza: 0 but

(1) À l'époque, Gerets déclarait: "Il faudrait qu'il y ait onze Koné sur le terrain".



L'équipe-type des oubliés de l'équipe de France

gaz11_equipetype.jpg

Ces onze-là auraient-il marqué plus d'un but pendant l'Euro? Auraient-ils perdu contre l'Autriche? Difficile à dire, mais on doute sérieusement qu'ils eussent été ridicules. Composée de joueurs jamais appelés, pas même envisagés pour certains, mais totalement estampillée L1, cette équipe ne manquerait certainement pas de technique – Jérôme Leroy, Benoit Cheyrou ou Ulrich Le Pen n'ayant pas grand chose à envier aux prestations de certains internationaux des derniers mois.

Devant: une attaque de tueurs. Derrière: une charnière alliant classe et présence physique. Le tout devant un gardien qui aura arrêté son mouvement juste avant de sonner à la porte de l'équipe de France. Certains ne sont simplement pas tombés dans la bonne génération, d'autres ont éclos trop tard pour que le sélectionneur envisage de parier sur eux à long terme... mais plus d'un entraîneur de L1 aimerait avoir un tel effectif à sa disposition. D'ailleurs, qui d'autre que Frédéric Antonetti pourrait entraîner ce véritable commando?



Les petites annonces

• Les cirques Papus-Landreau cherchent acrobates, fauves, et cracheurs de feu, pour finaliser la mise en scène de leur cultissime numéro avant la prochaine grande tournée européenne.

• Hamada Jambay, ancienne gloire de l’OM, aimerait bien récupérer sa célèbre frappe de balle, égarée lors de la saison 96-97, et qui semble avoir voyagé de Saint-Étienne à Bordeaux pour se retrouver, aux dernières nouvelles, à Nantes. Merci de ne pas trop l’abîmer, elle est fragile.


sars_lequipe.jpgComme tout bon arbitre, Alain Sars à volé son journal à Nice.
> toutes les lucarnes réinterprétées sont dans le Diaporama des lecteurs



L’envers du championnat
Les services de police lancent un avis de recherche sur l’ensemble du territoire, à l’encontre d’un groupe de jeunes sauvageons vêtus de belliqueuses tenues Jacquard, qui se seraient rendus coupables d’un hold-up en plein cœur de la paisible cité nantaise, devant plus de trente-huit mille témoins. Le butin se monterait à un point, les individus ayant laissé tomber dans leur fuite les deux autres qu’ils semblaient extrêmement déterminés à dérober par la force si nécessaire.

La lâcheté du groupuscule a été révélée au grand jour, alors que les habitants des lieux baguenaudaient pacifiquement sur une pelouse. Pris d’assaut par la meute, un jeune du cru tomba dans une embuscade d’une rare violence dont les autorités ont d’ores et déjà établi qu’elle était préméditée depuis plusieurs mois. Agressé par surprise, le jeune Rémi M. eut le mauvais réflexe de frapper droit devant lui, les yeux clos par la peur –les enquêteurs ont écarté toute piste de complicité de la part d’un innocent qui se trouvait seulement au mauvais endroit au mauvais moment. Les conséquences sont terribles pour toute une ville désireuse de redorer son blason, et qui perd une fois de plus le fruit d’une semaine de labeur.

Réactions

  • Fugazi le 31/10/2008 à 23h42
    funkoverload
    vendredi 31 octobre 2008 - 17h01
    Donc en gros ça revient à faire modifier le calcul en faisant -1 pour un match contre un club moins bien classé.

    -----------------------------------------------------------------

    Oui mais dans ce cas, par exemple, Bordeaux vaut 1 pour Lyon, et vaut 2 pour Sochaux, pourquoi ce serait plus dur pour Lyon que pour Sochaux ? Si on prend tous les adversaires autres que Bordeaux cette différence de valeur de 1 est multipliée par autant d'adversaires donc à la fin des matches aller, on a une quinzaine de points au moins de différence lié à cette règle !

    Y aurait pas un agrégé de statistiques dans la salle ?

    (je vais chercher un nouveau tube d'aspirine)

  • funkoverload le 01/11/2008 à 15h04
    Oh tu sais FUGAZI, je ne faisais que traduire une proposition. J'avais déjà abdiqué toute idée d'analyse du bien-fondé d'une telle proposition.
    D'ailleurs moi aussi je vais me chercher une aspirine.

  • KidA le 01/11/2008 à 16h42
    C'est bien pensé funkoverload le coup du "-1"... mais le vrai problème matheux tient au fait que ce calcul vient d'une fonction non linéaire (style x²) mais plutot logarithmique (Ln[x])... Donc la comparaison fonctionne surtout pour les mous du classement que pour les champions (du classement normal ou inversé).

    Pour ceux qui aiment pas les maths, je propose une explication live sur palette à Doudouce ce jour, devant place d'Italie, à 17h... Rien ne vaut un bon schéma!

    En tout cas perso, le classement en relief vaut mieux que toutes les combines...

  • Jean-Noël Perrin le 01/11/2008 à 19h10
    Le plus simple je pense ce serait que pour chaque match, on attribue à l'équipe les points correspondant à la forme du moment de son adversaire, typiquement ceux obtenus sur les 5 matchs "autour" de cette rencontre, ou sur les 5 matchs précédents par exemple.

    Ainsi, pour le match Auxerre - Le Havre de la 7ème journée, Le Havre obtiendrait le nombre de points gagnés réellement par Auxerre entre la 5ème et la 9ème journée, en l'occurrence 5 points.

    Pour les matchs des 2 premières journées, on prendrait les points gagnés lors des 5 premières journées.

    Ça permettrait de voir quelle équipe a affronté le plus souvent des adversaires en forme, chose que le seul indice du classement final ou au moment de la rencontre ne permet pas de voir (l'an passé il était beaucoup plus facile de battre l'OM en début de saison qu'en fin de saison).
    Après ça prendrait trois plombes et 5 journées je sais pas si c'est suffisant pour décrire la "forme du moment" mais bon...

  • funkoverload le 01/11/2008 à 19h17
    L'important dans tout ça c'est quand même de trouver la martingale ultime pour le COTY !

  • Jean-Michel le 03/11/2008 à 15h00
    Le problème de votre classement est qu'il ne dit rien en lui-même si ce n'est un improbable classements des chanceux (ils ont rencontré plutôt des équipes d'en-bas) et des malchanceux (...d'en-haut).

    Il devient intéressant dès lors qu'il est utilisé pour pondérer l'impression brute du classement par points marqués. On a ainsi trois groupes de clubs : ceux qui sont mieux classés dans le classement alternatif que dans le classement sarkosiste (marquer plus de points pour mieux figurer au classement à la fin de la saison), ceux qui sont dans le cas contraire et ceux qui obtienne grosso merdo le même classement.

    Pour résumer la nalyse ultime qu'on peut en tirer : Lyon a une bonne moyenne de points marqué par match jusqu'à présent mais c'est en partie dû au fait qu'ils ont rencontré des équipes qui n'avaient pas une bonne moyenne de points par match.

    D'ailleurs, tant qu'à faire, puisque vous montrez vous-mêmes avec le classement en relief que le classement brut cache les écarts en points, je suggèrerai de recalculer votre classement des adversaires en ne prenant pas en compte le classement des adversaires mais le nombre moyen de points marqués par match par l'adversaire depuis le début de la saison (que cela soit au moment de l'affrontement ou au moment du calcul)

    PS : please, si quelqu'un a compris ce que je voulais dire, merci de me le faire savoir, même discrètement

  • Dinopatou le 03/11/2008 à 19h39
    Tant qu'à y être, je suggère même un nombre moyen de points par match de l'adversaire inversement pondéré par le nombre moyen de points par match des adversaires précédents dudit adversaire (bah oui, peut-être qu'il a un faible nombre de points parce qu'il a rencontré des équipes costauds alors que lui même n'est pas trop mauvais, fonc faut faire gaffe !)


    (oui, je le fais exprès là, pourquoi ?)

La revue des Cahiers du football