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L1 :: J5 :: la Gazette // 1

le 15 Sept 2010

 

Ce samedi 11 septembre, 150 membres du forum des Cahiers se sont retrouvés à Aix-en-Provence pour la deuxième édition de la Ligue des Cahiers, tournoi de foot et d'eau fraîche – dont le thème officieux était "Charcuterie, moustaches, petits ponts involontaires, alcoolémie et football". En attendant d'en reparler plus longuement, et en guise de remerciement aux participants et aux organisateurs, les gestes et antigestes leur sont consacrés.


Les gestes de la Ligue des Cahiers

• La remontée de balle de Jerzy "grognon" Gorgoń qui traverse le terrain, dribble trois joueurs du Ouest du Monde, et conclut par une frappe dans le petit filet opposé.
• La claquette en extension, et au ralenti pour les photographes, du très rose mais pas moins brillant Stéphane "Grotone" Ruffier, en finale. Et la réponse sur la contre-attaque de son vis-à-vis Steve "Raieaieaie" Mandanda
• Le corner tiré par Johan "Cave & Nagui" Micoud sur la tête de Carlos "San-A" Henrique qui devance Rémi "Paulo les gaz" Vercoutre et replonge les Lyonnais dans le cauchemar de la Coupe de la Ligue 2007.
• Le but de Mickael "carolizba" Pagis lors de Open Barbares-Aquitaine Fracasse: tête levée, deux crochets et une frappe enchaînée des vingt mètres qui nettoie la lucarne de mbfcs2.
• Le lob réussi par David "Marius" Trezeguet sur Raviovono, sans contrôle, à la réception d'une passe de Lucho GonzAlex. Sur une action parfaitement identique à celle ratée par Brandao face à Ruffier ce dimanche.

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Du foot, de l'eau fraîche, la montagne Sainte-Victoire en toile de fond et, quelque part, la sainte défaite.

Les antigestes de la Ligue des Cahiers

• La reprise de Mamadou "Troglodyt" Samassa qui à moins d'un mètre des cages décide que le caviar envoyé par Raul "Marius" Gonzalez devait finir derrière la montagne Sainte-Victoire plutôt qu'au fond des filets.
• La lourde frappe de Jimmy "wiseman81" Briand qui aurait pu changer la face du classement à l'envers si elle n'avait terminé en touche plutôt que dans le but vide de L'Essaim Hurleur.
• Le contrôle de cinq mètres de Ronald "funkoverload" Zubar tout droit dans les pieds de Pascal "bolkonsky" Feindouno, qui ne se fait pas prier pour transformer l'offrande.
• La précision de Jack - Merci Vahid - Bauer, qui met fin au tournoi de coach_mimi d'un superbe coup franc dans la nuque qui le laisse K.O.
• La passe en retrait mal assurée de Zubar t'abat qui fait honneur à son pseudo et lance Dino Dini vers le but adverse, lequel se retrouve violemment écrasé entre Westham et thibs. Yapapéno.

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La bannette

Le joueur victime d'un petit trou d'aire
Yoann Gourcuff (L’Équipe) : "Avec lui, on peut faire de bonnes choses dans les petits périmètres".

L'entraineur qui pompe l'air à ses joueurs
Francis Gillot (L'Équipe) : "Il va falloir regonfler les troupes".

Le joueur qui milite pour la retraite à 42 points
Damien Perquis (L'Équipe) : "Je préfère faire un vieux match et prendre des points".

L'entraîneur qui trouve les ultras un peu mous
Antoine Kombouaré (Canal+) : "J'attendais une révolte".

Le journaliste sous google traduction
Philippe Carayon (Canal+) : "Irrationalité du foot, Garcia et les Lillois à onze contre neuf tombent dans un incroyable blocage que Cabaye terrasse à dix minutes de la fin".

L'opération discount
Marcel Salerno (L'Équipe) : "Il n'y a pas deux joueurs à sortir du lot". C'est souvent le cas lorsqu'on s'adresse à un grossiste plutôt que les acheter à l'unité.

L'entraîneur qui aurait besoin d'une petite touche technique
Pablo Correa (L'Équipe) : "Ça voulait dire qu'on allait subir parce que c'est très dur de ressortir le ballon quand on est un de moins". Fabrice Pancrate est libre.

Le joueur qui veut tout rafler
Stéphane Dalmat (L'Équipe) : "Il va falloir compter sur nous, on est dans le bon wagon".

Le joueur qui s’en bat de conduire bourré et sans permis
Olivier Sorin (L'Équipe) : "Notre nombre de points est inquiétant mais on n'est pas inquiets".

Le gardien de la paix
Fabien Audard (L'Équipe) : "Ça fout parfois les boules de voir certains joueurs s'évader". C'est vrai ça. Il devient quoi Godwin Okpara?

Le joueur qui vient de capter le titre du film de Danny Boon
Rudy Mater (L'Équipe) : "On nous appelle toujours les petits".

L'entraineur qui a troqué son vieux col rond contre un pull camionneur et ça se sent
Guy Lacombe (L'Équipe) : "Quand ils ont mis le turbo, ensuite, leur puissance a pesé lourd".

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"On est pas bien, là, à la fraîche, sans se faire traiter d'enculé par les supporters?"


Les tops

Le top "Je comprends pas chérie, ça doit être le stress du bureau"
1. Damien Perquis (L'Équipe) : "Se rentrer dedans, ce n'est pas l'objectif".
2. Marcel Salerno (L'Équipe) : "Tout le monde a pris cette fessée sans réagir".
3. Frédéric Antonetti (L'Équipe) : "À la mi-temps, je leur ai dit qu'on ne bougeait plus".


Le top "Je sais pas ce qui s’est passé, c’est la première fois, d’habitude ça dure plus longtemps"
1. Michel Estevan (L'Équipe) : "Pas un joueur n'a fait exprès de passer à travers".
2. Jean-Guy Wallemme (L'Équipe) : "Il faut peut-être faire preuve d'un peu plus de maîtrise nerveuse".
3. Christian Gourcuff (L'Équipe) : "Il a un tel jus que parfois ça bout et ça déborde".
 
Le top "Non mais c’est parce que je sors de l’eau froide"
1. Yoann Gourcuff (L’Équipe) : "Avec lui, on peut faire de bonnes choses dans les petits périmètres".
2. Rudy Mater (L'Équipe) : "On nous appelle toujours les petits".
3. Grégory Bourillon (L'Équipe) : "Si le terrain accrochait pas mal, on n'avait pas l'air fringant non plus".

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"Hey mais les gars, en fait, sous les pavés, l'oseille !"


Les minutes

La minute Casse-noisettes de Marcel Salerno
"Je n'ai pas engagé des danseuses et hier soir j'ai vu des danseuses".

La minute anti-trust de Jean-Michel Aulas
"Vous devez me faire confiance".

La minute qui traine en longueur de Grégoire Margotton
"Mendy a les mêmes caractéristiques physiques que Makelele".

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"Et je vous lis ces quelques mots qu'Eric Woerth m'a demandé de vous transmettre à tous: «Le pognon, jlaipatouchéo»".


Ça m'énerve : les minutes de silence

Samedi soir, le stade Bollaert a rendu hommage à Laurent Fignon avec une minute d'applaudissements. L'occasion de ressortir le billet de Jordy Weismuller dans le n°18 des Cahiers du football de septembre 2005.

Faut-il y voir une inclination très actuelle pour la sensiblerie collective? Un syndrome post-Lady Di? Un besoin de se jouer la comédie de la solidarité dans une société qui crève d’indifférence? L’influence funeste de Thierry Roland et de sa prédilection pour les hommages aux enfants morts? Toujours est-il qu’aujourd’hui, on dirait qu’aucun match ne peut commencer sans sa minute de silence, qui semble désormais faire partie du protocole et transformer le stade en dernier monument aux morts à la mode. À croire que les speakers des stades consultent les rubriques nécrologiques pour remplir cet office le week-end venu. Parce qu’au départ, il fallait de grandes occasions, des catastrophes spectaculaires. Maintenant, un seul mort suffit... En croisant l’affluence d’un stade et les statistiques des accidents de la route, on est assuré de trouver son malheur hebdomadaire.   

Au risque de passer pour un cynique dénué de compassion, j’ose affirmer que les minutes de silence sont des instants pénibles, qui offrent aux crétins de tribune des occasions inespérées pour hurler des insanités que 30.000 personnes entendront. D’ailleurs, elle ne dure jamais une minute, l’arbitre préférant abréger les souffrances d'une foule qui, au fond, n’a que l’envie de voir le voir le ballon rouler. Si elle voulait s’affliger, elle serait allée dans une église ou à un congrès de l’UDF.
Cessons l’hypocrisie de nos chagrins sélectifs: il y a en effet assez de malheur sur la planète pour justifier une minute de silence par match, même les semaines où aucun avion ne s’écrase. 40.000 enfants meurent chaque jour de malnutrition dans le monde, par exemple, selon l’UNICEF. On ferait alors mieux de décréter une minute de silence lors de la première journée du championnat, qui vaudrait pour toute l’année. Ou alors, quatre-vingt dix minutes de silence d’un coup, lors du prochain match à huis clos du PSG.

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Nouveau jeu de plage de l'été : le Bakayokari, qui permet de ne jamais paumer un ballon sur l'autoroute.
Les lucarnes sont prises dans les filets du Diapo des lecteurs

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Réactions

  • bolkonsky le 15/09/2010 à 17h40
    Etre le Pascal Feindouno des antigeste. Je sais ce que je demanderais à ma descendance de graver sur ma tombe.

  • funkoverload le 15/09/2010 à 18h07
    Il y aurait un certain Yoop qu'aurait dit qu'en fait il ne s'agissait pas d'un contrôle raté mais d'une passe interceptée.
    Ayant chassé ce funeste évènement de ma mémoire, je ne puis confirmer.
    Mais un mec qui s'appelle Yoop et qui porte la stachmou avec une telle grâce ne peut être que fiable.
    Je demande donc instamment à la rédac de rétablir la vérité et de reclasser mon prétendu anti-geste en vrai geste bolkonskyen magnifique et ravageur.
    Merci madame.

  • Troglodyt le 15/09/2010 à 18h41
    Ne pleure pas Bolko, j'en suis le Samassa. Et pour un vrai anti-geste: beau, pur, aérien.

  • Hydresec le 15/09/2010 à 23h46
    "En attendant d'en reparler plus longuement, et en guise de remerciement aux participants et aux organisateurs, les gestes et antigestes leur sont consacrés."

    ---> Pour une fois qu'un Niçois avait marqué un joli but...

La revue des Cahiers du football