Les résultats de la journée

Girondins de Bordeaux 3 - 0 AJ Auxerre
Stade Rennais FC 2 - 0 RC Lens
Paris Saint-Germain 2 - 1 Toulouse FC
AS Monaco FC 2 - 2 SM Caen
AC Arles Avignon 1 - 1 Stade Brestois 29
LOSC Lille Métropole 1 - 1 Olympique Lyonnais
FC Sochaux Montbéliard 0 - 0 Montpellier Hérault SC
Valenciennes FC 0 - 0 FC Lorient
AS Nancy Lorraine 1 - 2 Olympique de Marseille
AS Saint-Etienne 0 - 2 OGC Nice


Qui a oublié Mathieu Valbuena sur la machine anti-plongeon hier soir?


Les gestes de la journée

• L'interception d'Hadzibegic au bord du terrain, qui permet à son équipe de jouer la touche rapidement et de déstabiliser suffisamment la défense de Brest pour marquer dans la foulée.
• La reprise de volée liftée depuis le poteau de corner de Coulibaly, qui chope la lucarne du premier poteau de Janot dont les super pouvoirs ne peuvent rien contre la super chatte du Niçois.
• La tête sur sa ligne de Perquis qui, contrairement à ses partenaires, s’en sert pour repousser la pichenette de Camara qui avait préalablement éliminé Richert, plutôt que de l’envoyer sur le crâne de ses adversaires.
• Le missile sorti de la pochette surprise de Boukari dans la lucarne de Runje, qui à force de ne se prendre que des buts gags ou des tirs inarrêtables, doit envisager une prochaine reconversion en bad guy dans un film de Steven Seagal.


Les antigestes de la journée

• La démonstration du plaisir d'offrir de Fabien Laurenti, qui rend le ballon a Lesoimier avec un ruban autour, lequel peut centrer tranquillement pour Touré qui marque et démontre toute sa joie de recevoir.
• Le contrôle de Samassa, tellement lent que, même hors-jeu, il se fait rattraper par Morel avant de pouvoir frapper seul devant le but.
• Le retourné d'Alou Diarra devant sa surface, qui rate le ballon de plusieurs centimètres, mais atteint parfaitement le nez et la poitrine de Ciani
• L'esquive, tête bien rentrée entre les épaules, d'Armand, qui évite l'interception avec dextérité pour Tabanou, coquin de la semaine qui lui a crié "Laisse!" avant de tromper Edel.



Énième dérive de l'anglicisation de nos contrées: ici le club du One Step Beyond Guingamp.


La bannette

Le joueur qui donne des conseils à Chamakh et Valbuena
Sylvain Marchal (L'Équipe) : "Il va falloir se laver la tête".

L'équipe qui flippe un peu quand on lui crie: recule!
Jean Tigana (AFP) : "Actuellement on regarde derrière".

L'équipe qui n'hésite pas à trancher dans le vit
Fahid Ben Khalfallah (AFP) : "On a su se montrer prudent en jouant plus bas afin de couper la relation Pedretti-Jelen".

L'équipe de démineurs
Claude Makelele (AFP) : "Si personne ne s'éparpille, on pourra aller chercher quelque chose".

Le président réjoui mais réjoui
Jean-Louis Triaud (AFP) : "Il y a des jours où je vous ai dit que je n'étais pas soulagé mais satisfait et ce soir, je suis satisfait et soulagé".

Le président qui dévoile sa technique de drague
Jean-Louis Triaud (AFP) : "Des fois on aime bien être mystérieux".

Le président qui vient de découvrir sa fiche de poste
Jean-Louis Triaud (AFP) : "Il me faudrait une boule de cristal, une machine à calculer et que j'anticipe aussi sur les résultats des autres".

L'entraîneur en pleine crise de la quarantaine
Franck Dumas (AFP) : "À la mi-temps, j'ai tout changé".

L'entraîneur qui aimerait qu'on puisse appuyer sur stop pendant un match
Laurent Banide (AFP) : "Ce qui me fait chier, c'est qu'on gagne 2-0, et qu'on fait match nul".

L'entraîneur qui explique la bonne intégration de Bourillon
Christian Gourcuff (AFP) : "Nous, on ne court après rien".

Les chiffres qui montrent qu'on s'emmerde en L1
Adil Rami (AFP) : "Ce sont des statistiques pour vendre du papier".

Le joueur qui est coaché par Jean Alesi
Adil Rami (AFP) : "Cette ligne droite va se jouer sur le mental. Et l'état de la pelouse..."

Le joueur qui n'a pas encore compris que son corps change
Benoît Pedretti (AFP) : "On s'est dit que ça allait venir tout seul".

L'entraîneur qui confirme ce que l'on pense tous de son président
Claude Puel (AFP) : "Il y a un petit côté frustré".




"Verrouillage des SMS, check... verrouillage des mails, check... appli i-firewall, check... désactiver les jeux, check... ma jolie photo du champ de barbelés en fond d'écran... voilà c'est bon".


Les tops
Le Top ''L'alcool, ennemi du footballeur''
1. Laszlo Bölöni (AFP) : "On court toujours après une petite goutte de confiance".
2. Eric Roy (AFP) : "Ce n'est pas du tout un bol d'air, l'histoire continue"
3. Rudi Garcia (AFP) : "Ça dépend de la façon dont on veut voir le verre".

Le Top "French lovers"
1. Benoît Cheyrou (AFP) : "On est sûr de nous, on a confiance en nous".
2. Michel Seydoux (RMC) : "On a mis vingt-cinq personnes dessus depuis quinze
jours".
3. Antoine Kombouaré (AFP) : "Je crains le coup de pompe, on n'est pas des machines".



"Elle est nulle ton imitation de Kader Keita, Michel. Et j'ai toujours le hoquet".


Les minutes
La minute SM d'Antoine Kombouaré
"C'est ce que j'aime voir, mon équipe en souffrance mais arracher des victoires". (AFP)

La minute approximative de Laszlo Bölöni
"Pourquoi lâcher? Vous savez ce qu'a dit le dalaï-lama? Tant qu'il y a de l'espoir, il ne faut pas lâcher. Et quand il n'y a plus d'espoir, il n'y a plus rien".

La minute courroux coucou moustache stache de Yohan Mollo
"Je marque, alors je réponds à quelqu'un qui a fait de moi un martyr la saison passée. Voilà, j'emmerde tout le monde, et je prouve que j'avais ma place dans cette équipe l'année dernière. Il se reconnaîtra..." (Canal +)


La bonne enseigne


On n'a pas eu le temps de demander à ce professionnel du 14e arrondissement de la capitale s'il possédait un banc des remplaçants, ni s'il était possible de lui commander la même coupe de cheveux que Francis Llacer, mais on est à peu près sûr qu'il n'a reçu aucune offre de rachat par un fonds d'investissement qatari..



Les observations en vrac

• À force de dire que gagner les matches sans bien jouer est la force d'un futur champion, les équipes de tête font un concours de beauté à l'envers.

• Terrible désillusion: si Lille gagne la semaine prochaine pendant qu'Arles-Avignon ne fait pas mieux qu'un nul, l'ACA devra dire adieu au titre.

• L'ASM relégable, jouant fin février, face à Caen, il ne fallait pas s'attendre à voir foule à Louis-II. Les 5.142 spectateurs qui ont permis poliment d'entendre les consignes des entraîneurs depuis les tribunes ne constituent pas un record: la venue de Lens n'avait intéressé que 4.661 locaux. Avec 6.482 spectateurs de moyenne, Monaco garde la place de dernier qu'il détient depuis 2008. Pour retrouver moins de spectateurs en L1, il faut chercher Ajaccio en 2004/05 qui atteignait péniblement 3.047 spectateurs de moyenne.

• La statistique qui coûte deux jours de travail à Karim Nedjari (lire l'article d'Acrimed,"L’investigation est un sport de combat : enquête sur le journalisme sportif") de la semaine: "Marseille a marqué ses sept buts en 2011 du pied droit".

• Finalement, MAM a pris Tigana de vitesse, c'est dire s'il se fait vieux.
 
• On est content pour Yohan Mollo, mais peut-on vraiment se sentir vengé après avoir marqué un but contre Monaco?

• Par pitié, si on pouvait arrêter de demander à Mamadou Niang son avis sur l’OM toutes les semaines.

• 80% des comptes rendus de Sochaux-Montpellier et Valenciennes-Lorient dans L'Équipe ont été consacrés à l'arbitrage: même quand c'est pour dire que les arbitres ont bien fait leur boulot, ça reste une manière de remplir avec du vide.



Les yeux embués de larmes, Cris se recueille avec émotion devant le mémorial édifié par le fan club de Sydney Govou.



Vu du forum

=>> Cleaz addict - dimanche 27 février 2011 - 23:22
C'est vraiment génial, l'ère Puel. On ne peut jamais totalement critiquer l'OL, et on ne peut jamais vraiment s'emballer. Au final on va batailler jusqu'à la fin pour avoir une place sur le podium, on va peut être passer un tour de LDC en plus mais au pire on se fera sortir sans avoir démérité. Au final, les supports de Puel et les anti-Puel se renverront dos à dos avec un bilan correct mais sans titre et un jeu parfois bien et parfois pas bien. Puel c'est une sorte de nouveau centre. L'anti-passion. Ni haine, ni joie. L'expérience Perrin poussé à son extrême. J'ai l'impression d'écouter un album de Radiohead quand je vois notre équipe. Non pas que je ne vois pas quelques fulgurances, mais au final, je me sens las je crois. Même nos 4-0 ressemblent à du synthétique. Et le 1-1 où l'on mérite de gagner, ca devrait être une marque déposée par Puel. Comme un symbole.



"Mais, c'est pas grave si vous connaissez pas le point commun entre Letizi et Baudelaire. C'est qu'un jeu, vous savez."
RELIFTEZ LES LUCARNES DANS LE DIAPO DES LECTEURS.