Seuls 36% des internautes parviennent à saisir leur e-mail / password du premier coup. En feras-tu partie ? Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

The Finale Cut

> Tribune des lecteurs. Trois finales, trois victoires en compétitions internationales : les Français sont devenus en quelques années plus efficaces que les Italiens et les Brésiliens réunis. Jusqu'à quand ?
Auteur : Snoopy le 23 Juin 2004

 

Voici quatre ans, presque jour pour jour, alors que les remplaçants italiens chambraient à qui mieux mieux sur le bord du terrain et que de Milan à Palerme, on ouvrait les bouteilles d'Asti ou de Chianti, nous étions quelques-uns à nous dire qu'une finale perdue, au fond, ce n'était pas déshonorant et même assez normal au regard du palmarès en la matière des autres grandes nations du foot mondial. Qu'on en juge : le Brésil, cinq fois champion du monde, l'Italie, triple vainqueur, l'Argentine, double vainqueur… Toutes ces nations ont aussi perdu deux fois en finale. Record toutes catégories pour l'Allemagne (et l'ex-RFA), dont les tuniques blanches sont ornées de trois étoiles, mais qui fut aussi trois fois finaliste malheureux (et même quatre fois depuis 2002). Pour en finir avec la Coupe du monde, citons d'autres nations ayant échoué deux fois en finale et qui n'ont jamais eu, quant à elles, le bonheur de voir ses héros soulever le trophée et ses équipementiers tisser une étoile : les Pays-Bas, la Hongrie, la Tchécoslovaquie… Ajoutons la Suède de 1958 et on aura fait le tour de toutes les finales perdues de la longue histoire de la coupe du monde. L'Euro, lui, n'existe que depuis 1960, mais là encore, la France ne figure pas dans la liste des finalistes malheureux où elle a fait entrer l'Espagne en 1984 et où elle va précipiter l'Italie dans quelques instants puisque nous entrons dans le temps additionnel de cet Euro 2000 : URSS, Yougoslavie, Allemagne, Belgique, République tchèque… On reconnaîtra au passage quelques champions d'Europe. Après tout, à ce jour, l'équipe de France n'avait-elle pas remporté toutes les finales qu'elle avait joué ? Enfin, "toutes", le mot est un peu fort. Une finale de l'Euro en 1984, une finale du Mondial en 1998. Alors, ce soir de juillet, elle allait rejoindre le contingent de ces grandes nations qui, elles aussi, n'ont échoué qu'au tout dernier match de la compétition et, somme toute, ce n'était pas un scandale. À partir de là, je crois que vous connaissez la suite… Trois finales, trois victoires. L'équipe de France a bien fait de profiter pleinement de ces années pour garnir copieusement son palmarès car la tendance est de plus en plus à l'élimination précoce des grandes nations face à des pays émergents qui n'ont rien à perdre et innovent tactiquement : après la Turquie en 2002, voici la Grèce... On l'a vu en Corée, on le voit encore dans cet Euro 2004 : lundi l'Espagne, mardi l'Italie, hier l'Allemagne… (enfin là, c'était inévitable, le palmarès tchèque étant particulièrement consistant). Ainsi, la question se pose à nouveau et avec encore plus d'acuité après avoir vu échouer successivement l'Olympique de Marseille et l'AS Monaco au moment ultime dans les deux Coupes d'Europe des clubs. Et si 2004 était l'année des finales européennes perdues ? Qualifiée pour un quart face à la Grèce a priori abordable, mais périlleux, tant elle a semblé ne pas réellement maîtriser son sujet depuis le début de la compétition, l'équipe de France devrait pourtant rejoindre logiquement en demi la seule équipe à l'avoir battue depuis le crash coréen. Arrivera-t-elle cette fois à dominer l'épouvantail tchèque pour rejoindre en finale les Pays-Bas, la Suède, le Portugal ou l'Angleterre et entrer enfin au panthéon des finalistes malheureux ? Trois finales, trois défaites. Cette fois, une nouvelle boucle serait bouclée. Ou alors les bleus réussiront l'exploit d'être les premiers Européens à conserver leur titre et rejoindront les Allemands, trois fois vainqueurs de l'épreuve en 72, 80 et 96. Et il manquera toujours à leur palmarès une finale perdue.

Réactions

  • llacerinho le 24/06/2004 à 10h57
    "obiwan - jeudi 24 juin 2004 - 10h30
    sinon llacerinho, la France n'est pas invaincu depuis 86... on a eu la bonté d ame de laisser les bataves nous battre 3-2 lors du troisieme match de poule en 2000...
    Comment ca je chipote? ;-) "

    Relis mieux mon post vaseux Obiwan....Y'a des nuances très fines dedans ;-)

  • NoNo93 le 24/06/2004 à 10h58
    Cà fait pas un peu trop masturbation intellectuele de ressortir les stats qui nous arrangent, on vaut pas mieux que tous ces commentateurs sportifs qui ressortent des séries débutant ou présentées comme ils le veulent pour illustrer leur propos tous les dimanches à téléfoot ou en commentant des matchs?

    Quant à dire qu'on soit plus efficace que les Brésiliens, oulala, dans le genre je présente les stats comme je veux c'est pas mal, l'efficacité d'une équipe çà se mesure en nombre de titre, en tour passé en finales jouées pourquoi garder juste les finales gagnées sur le nombre de finales jouées, vraiment commode pour effacer 2002 remarque...

    Moi je vois trois finales de coupe du monde d'affilée brésiliennes et 2 victoires, à mon avis y'a pas de quoi fanfaronner et nous comparer à eux encore...

  • M@jor le 24/06/2004 à 11h14
    mais NoNo93 tu as fini de empècher de positiver ! pfff, j'te jure !

  • SNOOPY le 24/06/2004 à 11h31
    T'énerves pas Nono :-) L'idée de base c'est juste de dire qu'un "vrai" bon palmarès international comporte aussi des finales perdues et que pour l'instant ce n'est toujours pas le cas pour l'EdF.
    Le traumatisme persistant de France-Allemagne à Séville en 1982 est d'autant plus fort qu'à l'époque, l'EdF atteignait ce stade de la compétition pour la seconde fois de son histoire seulement. Une misère... Et que de chemin parcouru depuis !!!

  • NoNo93 le 24/06/2004 à 11h39
    T'inquiétes Snoop je suis pas si énervé que çà hein ;-))
    Mais çà m'énerve toujours ces stats prise comme des madame soleil alternatives, et c'était pas du tout dirigé vers toi (on n'a pas tous le courage de faire des articles comme nous l'a rappelé la rédac dans la dernière news letter, donc bravo à toi) mais vers une manie un peu générale voilà quoi...

  • llacerinho le 24/06/2004 à 11h40
    Nono, tu serais gentil de laisser ton objectivité de coté, c'est de très mauvais ton.... ;-)

  • SNOOPY le 24/06/2004 à 11h46
    Nono, pour moi ce ne sont pas vraiment des stats (genre le nombre de minutes jouées sans prendre de but, le nombre de buts marqués dans le premier quart d'heure ou le nombre de clichés éculés utilisés par les commentateurs avant le coup d'envoi...), puisqu'il ne s'agit que de résultats.
    Par ailleurs je suis d'accord avec toi pour fustiger la footstatisticomanie qui sèvit sur les antennes :-)))

  • patrick.parizon le 24/06/2004 à 11h48
    Je suis plutôt d'accord avec Nono.
    L'article fait une présentation approximative des stats. Car il ne faut pas oublier que l'équipe de France, hormis la CM 58, n'existe sur la scène internationale que depuis le début des années 80 avec de sérieux trous depuis.
    On peut aussi prendre en compte que la France a perdu 3 finales de Coupe du Monde.
    On peut également dire que si la France n'a pas perdu de matches éliminatoires depuis 78, c'est qu'elle en a pas joué tant que ça non plus. Pas jouer les CM 90 et 94, l'Euro 88 et être éliminé au 1er tour de l'Euro 92 et des CM 1978 et 2002, c'est pas mal comme stat.
    Aussi considérer qu'on a pas perdu en 96 parce que c'était aux pénos, un truc cher à Jacquet à l'époque, m'a toujours paru un peu olé-olé.
    Alors c'est sur, on a gagné les 3 finales qu'on a joué dont deux chez nous, la 3ème sur un sacré coup de bol.
    Maintenant si on se fait gicler aux pénos vendredi, on pourra dire que la série reste en cours et qu'on n'a toujours pas perdu de finale.

  • patrick.parizon le 24/06/2004 à 11h51
    "On peut aussi prendre en compte que la France a perdu 3 finales de Coupe du Monde."

    il fallait bien évidemment lire :

    "On peut aussi prendre en compte que la France a perdu 3 demie-finales de Coupe du Monde."

  • SNOOPY le 24/06/2004 à 12h00
    Nono, PP, vous allez adorer :

    0 L'arbitre français Gilles Veissière n'a distribué aucun carton lors du match République tchèque-Lettonie, le seul dans ce cas.

    1 Le défenseur croate Igor Tudor est donc le seul joueur à avoir inscrit un but contre son camp, face à la France (2-2) le 17 juin à Leiria.

    2 Comme le nombre de buts encaissés par les meilleures défenses : celles de l'Italie, de l'Espagne, du Portugal et du Danemark.

    3 Soit le nombre de 0-0 durant cette première phase, lors de Suisse-Croatie, Danemark-Italie et Lettonie-Allemagne.

    4 L'Anglais Wayne Rooney et le Néerlandais Ruud van Nistelrooy sont les meilleurs buteurs de la compétition au terme du 1er tour avec 4 buts chacun.

    5 Le plus grand écart en terme de buts. Il est l'oeuvre de la Suède, victorieuse de la Bulgarie 5-0, le 14 juin à Lisbonne.

    6 Comme le plus grand nombre de buts inscrits lors d'une même rencontre. Il s'agit de Croatie-Angleterre (2-4, gr. B) le 21 juin à Lisbonne.

    6 Le nombre de cartons rouges distribués (dont un seul pour exclusion directe). La Suisse (Vogel, Haas) et la Russie (Sharonov, Ovchinnikov) se partagent la première place avec deux joueurs exclus de chaque côté. Le gardien russe Sergei Ovchinnikov a lui été exclu directement.

    7x2 Sept doublés ont été réalisés lors de cette première phase. Mention bien aux Français Zinédine Zidane (contre l'Angleterre) et Thierry Henry (face à la Suisse), au Suédois Henrik Larsson (contre la Bulgarie), au Danois Jon Dahl Tomasson (face à la Suède) et au Néerlandais Ruud van Nistelrooy (contre la Lettonie). Et, mention très bien à Wayne Rooney. Le nouveau phénomène anglais, 18 ans, a inscrit deux doublés, contre la Suisse (3-0) puis face à la Croatie (4-2).

    8 Le nombre de matches nuls dans ce premier tour.

    8 Huit penalties ont été sifflés lors de cette première phase en 24 rencontres, pour sept réussis. La France est la seule à en avoir concédé deux, mais son gardien Fabien Barthez est le seul à en avoir arrêté un, celui de l'Anglais David Beckham. A l'inverse, la Suède a en obtenu deux et les a donc transformés.

    8 Comme le nombre de buts inscrits dans le temps additionnel, dont 6 dans celui de la seconde période.

    8 Mais cette fois pour les meilleures attaques à égalité à l'issue de ce 1er tour, l'Angleterre et la Suède.

    9 Le nombre de buts encaissés par la Bulgarie, défense la plus perméable parmi les 16 qualifiés devant la Suisse et la Croatie (6).

    9 Comme le plus grand nombre de cartons distribués lors d'une même rencontre. Trois confrontations se partagent ce triste record: Espagne-Russie (3 jaunes pour l'Espagne, 5 jaunes et un rouge pour la Russie), Suisse-Croatie (3 jaunes et un rouge pour les Suisses, 5 jaunes pour les Croates) et Bulgarie-Danemark (6 jaunes et un rouge pour les Bulgares, 2 jaunes pour les Danois).

    16 La Russie a été l'équipe la plus sanctionnée avec 14 cartons jaunes et deux rouges, juste devant la Bulgarie (14 jaunes et un rouge). La République tchèque fait figure de bon élève avec deux cartons jaunes en trois matches.

    37 Sur les 64 buts inscrits, 37 ont été marqués du pied droit. 15 autres du pied gauche, et 11 de la tête (dont 3 pour l'Angleterre). Le 64e est celui d'Igor Tudor, contre son camp.

    64 Comme le nombre de buts qui ont été inscrits en 24 rencontres. Soit une moyenne de 2,66 buts par match. La répartition par mi-temps est la suivante: 28 en première et 36 en seconde.

    65 Le nombre de secondes qu'il a fallu à la Russie pour ouvrir le score face à la Grèce. Le but marqué par l'attaquant russe Dmitri Kirichenko est le plus rapide de l'histoire du Championnat d'Europe des nations.

    90+4 Soit le but le plus tardif lors d'une rencontre du premier tour. Il est l'oeuvre de l'Italien Antonio Cassano, contre la Bulgarie (2-1). Un but malheureusement inutile pour la Squadra Azzurra, éliminée.

    100 Soit, en terme d'âge, le nombre de jours qui sépare le Suisse Johan Vonlanthen de son aîné, Wayne Rooney. Né le 24 octobre 1985, Rooney est devenu le plus jeune buteur de l'histoire de l'épreuve en marquant contre la Suisse le 17 juin. Vonlanthen, né le 1er février 1986, a dépossédé le joueur d'Everton de ce record quatre jours plus tard en inscrivant le seul but de la compétition pour la Suisse, face à la France.

    113 Comme le nombre de cartons jaunes brandis par les arbitres lors du 1er tour.

    OK je sors.

La revue des Cahiers du football