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Guingamp : le retour des paysans

Highway to L1 – Revenu du royaume des ombres, l'EAG rêve dès cette saison de retrouver la lumière de la Ligue 1. Avec quelques atouts...

Auteur : À la gloire de Coco Michel le 30 Mars 2013

 

 

Cinquième à la fin de la phase aller, les Guingampais ont revu leurs objectifs à la hausse pendant l’hiver. Des ambitions confortées après leurs victoires récentes sur les autres prétendants (Angers, Nantes, Nîmes, Caen), souvent obtenus dans les dernières minutes. Cependant, si Guingamp bénéficie du calendrier le plus favorable dans la course à la montée, c’est paradoxalement face aux mal classés que l’équipe connait le plus de difficultés.
 


La pépite : Gianelli Imbula

16 octobre 2009, Guingamp reçoit Dijon. À dix-sept ans et un mois, Imbula connaît sa première titularisation et devient le plus jeune joueur à débuter en Ligue 2. Il joue très peu cette saison-là, ponctuée par la relégation de l’En Avant en National et le limogeage de Victor Zvunka. Mais ensuite, Gianelli Imbula participe à la remontée sous les ordres de Gourvennec, avant de s’imposer l’année suivante au poste de milieu défensif, au côté du capitaine Lionel Mathis.
 

 


(photo : eaguingamp.com)

Cette saison, de nombreux forfaits en défense contraindront l’entraîneur à le faire jouer arrière gauche lors de la poule aller. Replacé à son meilleur poste, il fait étalage de toute sa classe. Remarquable protection de balle, facilité à effacer, frappes lointaines: il possède la panoplie du milieu "box-to-box". Son envie de porter le ballon provoque bien quelques sueurs froides chez les supporters, mais cela n'amoindrit pas le plaisir de voir éclore un joueur de ce niveau, promis à un très bel avenir.
 

 

La métamorphose : Mustapha Yatabaré

Frère aîné de Sambou (joueur de Bastia), Mustapha Yatabaré arrive à Guingamp à l’été 2011, après un exercice difficile à Boulogne (L2, 30 matches, 1 but). C’est son passage précédent à Clermont (L2, 49 matchs, 12 buts), qui aura convaincu Jocelyn Gourvennec de l’engager, également passé en Auvergne. Pour autant, la première saison de Yatabaré dans les Côtes-d’Armor est catastrophique. N'inscrivant aucun but en vingt rencontres, le joueur est en manque total de réussite et cela se ressent dans son attitude, très nerveuse et sanctionnée de deux expulsions. L’entraîneur lui maintient malgré tout sa confiance à l’intersaison, avec un statut de titulaire renforcé après le départ de Knockaert en août. Il profite de la deuxième journée pour lancer sa saison, en marquant les deux premiers buts des rouges et noirs. Beaucoup d’autres suivront, pour atteindre le total de 16 au soir de la 29e journée.
 

À vingt-sept ans, il est actuellement en pleine réussite et connaît la meilleure saison de sa carrière. Son jeu est caractérisé par la générosité et le combat physique qu’il impose à ses adversaires. Grâce à sa bonne protection de balle, il constitue également un point d’ancrage pour le replacement de ses co-équipiers.
> Son but contre Monaco (2-2) et son triplé contre Niort (4-3).
 

 

 

Le garant : Jocelyn Gourvennec

En mai 2010, l’En Avant touche le fond avec la relégation en National, niveau que le club n’avait plus côtoyé depuis la saison 1993/94. Noel Le Graët fait alors appel à un jeune entraîneur, Jocelyn Gourvennec, qui a pour mission d’insuffler une nouvelle dynamique après de nombreuses saisons décevantes malgré des effectifs clinquants. Après presque trois saisons à Guingamp, le bilan est plus que positif. Troisième de National dès la première année, l’objectif de remonter immédiatement en Ligue 2 est relevé. Promue en Ligue 2, l’équipe assure le maintien sans sourciller en décrochant la septième place, avant de confirmer sa progression en luttant pour la montée cette saison.
 

 


(photo : eaguingamp.com)
Surtout, Gourvennec a su réconcilier le public guingampais avec son équipe. Intransigeant, il a prié les joueurs à la mentalité douteuse de trouver un autre club. Probablement hérité de ses années passées avec Christian Gourcuff et Coco Suaudeau, il associe les résultats sportifs aux intentions de jeu et à la maîtrise du ballon. Si la progression de l’équipe est certaine et reconnue, notamment au niveau de l’animation offensive, la montée en Ligue 1 est loin d’être assurée pour les Guingampais. Désireux d’entraîner au plus haut niveau, Gourvennec restera-t-il dans les Côtes-d’Armor en cas de non-accession?
 

Réactions

  • sansai le 30/03/2013 à 19h44
    Oui, mais non.

  • Lancelot du HAC le 31/03/2013 à 09h37
    Bah non mais oui quand même un peu. Enfin Guingamp dans les années 90, c'est quand même l'équipe qui bétonne et gagne la majorité de ses matchs 1/0.

    En raiaieaie fait une petite blague, il n'y a rien de méchant, faut se relaxer et admettre que Guingamp et beau jeu, ça n'a pas toujours été évident.

  • Raïeaïeïe le 31/03/2013 à 12h29
    On pourrait même ajouter, on se calme et on boit frais à Douarnenez mais vous diriez qu'entre Max Pécas et Gourvennec vous voyez pas le rapport.

  • sansai le 31/03/2013 à 13h12
    Oui enfin à ce compte-là on va vite arriver à dire qu'une équipe qui joue bien à Nantes, c'est étonnant.

  • Raïeaïeïe le 31/03/2013 à 13h24
    Bah ça l'est non? (clin d'oeil smiley, la bise à Kita et Der Zak)

  • A la gloire de Coco Michel le 31/03/2013 à 13h24
    Raïeaïeïe
    30/03/2013 à 16h42
    Oui mais du coup beau jeu et Guingamp ça va pas ensemble,si?
    ---
    ça dépend des périodes...(mais ici je ne dis pas que Gourvennec renoue avec une quelconque tradition, non ? C'est ce que je laisse entendre ?)

    (extrait de et "pour quelques journées de plus" ;
    lien)

    "Les matches amicaux donnent le ton : cette année, on ne s’ennuiera pas au Roudourou. Bertrand Marchand veut du jeu, et avec les joueurs qu’il a sous la main, ses velléités offensives seront assouvies. Certes, l’équilibre demeure assez instable (3e attaque avec 59 buts marqués, 13e défense avec 46 buts encaissés), mais dans l’ensemble l’équipe pratique un football agréable, plus proche de ses aînés des années 70 et 80 que du jeu pratiqué en Division 1 par Smerecki ou Lacombe."

    Le Graet raconte à l'envi que le joueur et l'entraîneur qui l'ont le plus marqué est Raymond Keruzoré (entraîneur-joueur au début de la décennie 80), sous la hulette duquel EAG pratiquait un très beau football.

  • Raïeaïeïe le 31/03/2013 à 13h45
    Non Coco t'inquiètes pas tu laisses pas entendre cela, juste si l'EAG a eu une tradition de jeu offensif en divisions inférieures, les premières images que j'en ai c'est lorsque l'EAG venait jouer à Dechaseaux avec un verrou assez difficile à ouvrir pour les attaquants maladroits et que Francis a fait une réput' qui me reste ancré (malgré de beaux joueurs de foot, dont ton pseudo mais aussi Carnot que j'appréciais particulièrement) .

  • A la gloire de Coco Michel le 31/03/2013 à 15h35
    Tiens c'est marrant, des saisons 1979/1980 à 1984/1985 (la plupart sous Kéru donc), Le Hac et Guingamp évoluaient dans le même groupe de deuxième division (avec de belles places aux classements pour les deux équipes d'ailleurs). Faudrait demander aux anciens comment c'était. Myk ?

  • sansai le 31/03/2013 à 21h01
    Raieaieaie, je t'en veux pas, tout ça (et je ne parle pas que de Guingamp) a été assez bien effacé des mémoires collectives, avec l’Équipe, bien avant Amaury déjà, comme artisan principal de cette réécriture de l'histoire (la disparition de leur rival de gauche "le Miroir du Football" a coûté cher au football de gauche, aussi).

    Mais de base, Guingamp c'est un club breton. La Bretagne c'est le berceau du football à la nantaise, du mouvement soixante-huitard "Mouvement Football Progrès" (dont Gourcuff est l'ultime héritier, mais il y a eu aussi Jean Prouff à Rennes, ou le Stade Lamballais), et je pense pas trop tirer sur la corde en incluant, un peu plus à l'est, le Laval de Michel le Milinaire (l'instituteur gaucho qui avait si longtemps hésité à faire faire le saut du football pro à son Stade) dans ce mouvement.

    On pourrait aussi évoquer une constellation de clubs amateurs de niveau national, des CFA à la D2, qui ont épousé cette identité et continuent à l'épouser aujourd'hui.

    Il y a assez peu de clubs bretons de haut niveau qui ont échappé à cette tradition de foot "de gauche" basé sur un collectif qui transcende les individualités et allant régulièrement jusqu'à des engagements politiques à l'avenant (Kéruzoré a payé assez cher son engagement communiste).

    Guingamp n'est pas de ceux-là en tous cas, et l'empreinte que Kéru a laissé sur ce club est assez indélébile (cf Le Graet) et place à mon avis l'EAG dans la droite lignée de ce que le foot breton est depuis au moins les années 60 (cependant qu'on sonnait déjà, en particulier à l’Équipe, la mort du football collectif et l'avènement du football moderne fait de duels et d'impact physique, prenant à témoin la mort du grand Reims en choisissant d'ignorer ce qui se passait à Nantes et ailleurs).

  • sansai le 31/03/2013 à 21h04
    (pardon, j'ai dit une énorme bêtise. J'ai eu un doute subi et du coup j'ai vérifié : Emilien Amaury, éditeur du Parisien Libéré, fusionne avec l'Equipe en 1964, après un rapprochement entamé en 1959. Ce qui explique pas mal de choses, du reste.)

La revue des Cahiers du football