Ne perdez pas de temps à lire ce texte, connectez-vous vite pour commenter les articles des CDF. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

France-Cameroun, pour mémoire

L'équipe de France a remporté la Coupe des confédérations au terme d'un match dont on retiendra surtout l'émotion de la cérémonie et la dignité des acteurs.
le 29 Juin 2003

 

En écrivant que l'équipe de France a une nouvelle fois remporté son dernier match de la Coupe des confédérations dans la douleur, on ne fera pas seulement allusion au style constant de ses victoires au cours de la compétition, mais aussi, évidemment, au contexte tragique de cette finale et à l'émotion qui l'a accompagnée. On a le sentiment que le début de polémique sur la nécessité ou nom de disputer cette rencontre s'est éteint au moment de quitter le Stade de France, au terme d'un vrai match de football et d'une soirée finalement très digne. On regrettera surtout l'insistance très politique et très peu diplomatique de Sepp Blatter en cette fin de semaine pour en défendre le principe, dans un style aussi déplaisant qu'insincère. Car sur le fond, on sait bien que la mort d'un homme, pour douloureuse qu'elle soit, n'arrête pas la marche du monde, et encore moins celle d'un sport dont la capacité de divertissement — au sens de diversion — n'est plus à établir.

On a ressenti chez les joueurs, au moment du "but en or" de Thierry Henry, une forme de soulagement que la compétition s'achève, en même temps que le caractère dérisoire de la victoire dans la joie modérée des Bleus et dans la déception toute relative des Camerounais. Le sentiment que l'hommage avait été bien rendu s'est confirmé avec une cérémonie de remise du trophée rendue sobre et émouvante par les joueurs. Marcel Desailly a été parfait dans sa volonté de ne pas brandir le trophée, mais de le porter avec Rigobert Song. Le match Le jeu ne s'est réellement animé qu'après quelques minutes avec des avancées d'Henry et des percées de Giuly, prématurément arrêtées, le temps de s'apercevoir que le Cameroun joue très bas, dans son dispositif préférentiel. Du coup, Pedretti et Dacourt sont plus avancés que jamais au cours de cette CdC, et l'équipe de France installe une certaine domination, ponctuée par des éclairs d'Henry: une frappe axiale (17e), un débordement conclu par un centre de l'extérieur du droit pour Cissé qui croise un peu trop sa tête (22e). Le Gunner récidive deux minutes plus tard en mettant Perrier-Doumbé à la peine, mais les Lions provoquent deux situations aussi chaudes que confuses dans la surface française, mais Djemba-Djemba est contré (24e). Dans la foulée, Henry place encore une frappe en pivot que Kameni capte sans trop de difficulté, mais cette action prélude à une nette inversion de tendance et à une litanie d'occasions blanches. Idrissou devance Barthez, mais sa tête passe au-dessus de la barre (33e), N'Diefi parvient à dévier un centre venu de la droite et de derrière sans tromper le gardien français (36e). Les cinq dernières minutes sont pénibles, les Camerounais mettant le feu dans la surface, comme sur ce centre adressé par N'Diefi à Idrissou dont le tir à bout portant échoue sur Barthez (43e). L'attaquant était hors-jeu, mais l'action donne une juste idée du danger. Au retour sur le terrain, les Bleus rééquilibrent les débats mais échouent sur la très solide défense africaine malgré l'activité de Giuly et Wiltord sur leurs flancs respectifs. Après une frappe lointaine de Gallas (52e), le Monégasque s'échappe côté droit et parvient à centrer pour Cissé qui échoue sur le gardien avant que la balle ne revienne à Henry, dont le tir file un poil trop à gauche (56e). Seule une tête de Mézague à l'heure de jeu vient contredire cette relative domination française, peu fertile en occasions. Henry n'est cependant pas loin de l'exploit lorsqu'il parvient à contrôler superbement une longue ouverture de Pedretti, mais sa frappe enchaînée n'est pas à l'avenant (69e). Cette occasion marque un tournant et à la minute suivante, Atouba se débarrasse de Giuly d'un joli râteau et adresse un centre au cordeau pour Eto'o au second poteau. Desailly est un peu court, mais son tacle gêne le Majorquin qui rate la plus belle occasion de la rencontre juste après son entrée en jeu. Geremi, M'Bami ou Atouba tenteront ensuite leur chance, mais c'est surtout Eto'o qui sème la panique dans la surface à plusieurs reprises. Un dernier débordement d'Henry conclut la mi-temps sans empêcher la prolongation. Celle-ci est le moment de nouvelles tentatives d'Eto'o, qui s'offre notamment un petit pont sur Desailly, la seule réplique notable émanant d'un coup franc tiré par Pires (entré à la place de Wiltord après l'heure de jeu), sans succès. Mais Thuram (qui a remplacé Sagnol à la 76e) hérite d'un ballon sur son côté et d'un peu d'espace devant lui. Son ballon en profondeur rebondit devant Song qui manque l'interception. Henry dévie du genou et trompe Kameni. La nalyse Comme souvent lors de cette compétition, exception faite du match contre la Nouvelle-Zélande, l'équipe de France a connu de bonnes périodes en début de chaque mi-temps, avant de baisser très nettement le pied, se laissant dominer physiquement, sur le plan de la possession et au nombre d'occasions. Malgré une animation en progrès sur les côtés, elle a donc une nouvelle fois emporté la mise à l'énergie et avec beaucoup de solidarité. En toute logique, c'est son buteur et meilleur joueur qui a trouvé la solution. Les gars Fabien Barthez n'a pas eu d'arrêts impossibles à réaliser, mais toujours bien placé, il a tenu la baraque, à l'image de ses défenseurs centraux qui ont dû aller au charbon et dont l'impact physique a été précieux face aux attaquants camerounais. Sagnol, que Santini a titularisé en alternance avec Thuram au cours de la compétition, a une nouvelle fois marqué les esprits, alors que sa tâche était rendue très difficile par le flanc gauche du Cameroun. Sa capacité à jouer dans le registre d'un milieu de terrain lui a permis de beaucoup contribuer à la construction du jeu. Lizarazu, moins sollicité, a été plus discret, sans démériter. Thuram, entré à la place de Sagnol à la 76e minute, a apporté sa hargne et son expérience à un moment où elles furent bienvenues. Dacourt s'est inscrit dans la continuité de ses prestations précédentes. Très actif, il commet un peu trop de fautes, mais au final il aura réalisé un très bon tournoi. Pedretti a pris plus de responsabilités et donc plus de risques dans un contexte qui l'imposait. Il a raté quelques transmissions, mais c'est ainsi qu'il progressera, en faisant notamment bénéficier l'équipe de son excellente vision du jeu. Wiltord, cette fois placé à gauche, a vraisemblablement réussi son meilleur match de la compétition, avec plus de constance et en endossant bien le rôle de régulateur au milieu. Giuly avait évidemment une tâche plus ardue que contre une Nouvelle-Zélande qui lui avait permis de briller. Il a très bien débuté en produisant beaucoup de jeu, avant d'être accaparé par des tâches plus défensives. Pires a effectué une bonne rentrée dans la dernière demi-heure, contribuant à limiter les dégâts. Henry a une nouvelle fois dominé les débats. Évoluant dans un rôle de meneur avancé, il a quand même pu se créer les meilleures occasions, et il a su concrétiser celle qui compte — pas le plus beau geste de sa carrière, mais pas le moins efficace. Cissé a confirmé certaines de ses limites, notamment dans le domaine aérien, mais paradoxalement, son occasion de la tête à la 22e minute aurait mérité un meilleur sort. Le match de TF1 Avec un Christian Jeanpierre qui, tout compte fait, remplace avantageusement Thierry Roland, le trio de commentateurs a réussi une assez bonne prestation, peu sujette au chambrage. Les circonstances se prêtaient à une certaine sobriété qui a plutôt bénéficié à Jean-Michel Larqué. Et comme Vincent Hardy n'a pas eu trop l'occasion de dégouliner, nous avons échappé au pire. Saluons Arsène Wenger, excellent consultant tout au long de la Coupe, non sans souligner l'ironie de le voir toucher un cachet pour une compétition qu'il a tellement décriée. Les deux petites observations La prolongation est un jeu qui se joue à onze contre onze et c'est la France qui gagne grâce au but en or. Thierry Roland a été un peu loin dans l'hommage à Foé.

Réactions

  • Vicky le 30/06/2003 à 13h19
    La CdC n'explique pas entièrement le fiasco de la Coupe du Monde, c'est une raison parmi d'autres...Les joueurs d'Arsenal qui avaient brillé lors de cette Coupe (Henry, Pires, Vieira) sont arrivés fatigués ou blessés à la Coupe du Monde. Ils avaient aussi joué trop de matches en clubs (pas de trêve hivernale en Angleterre, très peu de turn over à Arsenal).

  • thibs le 30/06/2003 à 13h21
    Pour N°14, je crois que Wiltord est celui qui a joué le plus grand nombre de matches sous Santini (enfin...sous...vous voyez ce que je veux dire !) et c'est le 2° meilleur buteur et 2° meilleur passeur de l'équipe.
    Au milieu a droite, je crois qu'il tient le poste de titulaire et il est pas près de le lacher

  • LokomotivDallas le 30/06/2003 à 13h24
    la CdC va désormais servir de répétition pour l'organisation des futures CdM, vu qu'elle aura lieu dans le pays organisateur de la CdM un an avant.
    je ne l'ai pas trouvé si mal ce tournoi, avec 4 belles équipes désireuses d'étoffer leur palmarès : Cameroun, Colombie, Japon et Turquie dans l'ordre alphabé lien la ont proné un jeu agréable avec des joueurs motivés. les Usa pour leur part n'ont pas confirmé leur niveau de la CdM'02, le Brésil n'a pas vraiment joué le jeu, la NZ n'était pas à sa place... quant à l'EdF elle m'a intéressée, et je ne lui demande pas d'écraser ses adversaires ni de gagner à tous coups. et à part la NZ si ses adversaires ont pu se valoriser elle y est aussi pour un peu, non ?

  • rui.costa le 30/06/2003 à 13h25
    Je suis d'accord avec Cardetti. Les victoires de l'équipe de France sont ponctuées d'une chance incroyable(sauf peut-être pour la coupe des confédérations 2001). Je ne pense pas que ce soit forcément le cas systématique des autres nations victorieuses
    Je suis surement de mauvoise foi mais il faut se souvenir de ce qui s'est passé:

    CDM 98: Le quart contre l'Italie où la séance de pénalty est toujours une loterie. La volée de Baggio dans les prolongations méritait un meilleur sort.
    La demi-finale contre la Croatie où un joueur qui ne marque jamais(même à l'entraînement) marque 2 buts dans ce match. Sur la frappe du gauche de Thuram à l'extérieur de la surface, elle serait allée à 99,9% dans les tribunes.
    La France rencontre un Brésil médiocre alors que les Pays-Bas avaient une grosse équipe.

    Euro 2000:Victoire chanceuse contre les tchèques.
    L'EDF a été dominée en quart par les espagnols. Et même si le pénalty était injuste, la France a eu une chance incroyable que Raul le loupe.
    Dans la demi-finale contre le Portugal, je suis obligé de concéder que l'EDF a dominé le match. Mais c'est peut-être la seule fois dans l'histoire du foot que c'est que l'arbitre-assistant qui décide qu'il y a pénalty. D'autant que la main doit être signalée lorsqu'elle est volontaire(ce qui à mon avis n'était pas le cas mais on ne va pas reveir sur ce débat). Et ceci se passe à quelques instants de la séance des tirs aux buts.
    Ensuite dans la finale, la France est dominée par l'Italie mais réussit à remporter le match par son mérite(il fallait y croire) mais qu'on ne me dise pas qu'il n'y a pas un coup de sort incroyable.

    Et pour cette coupe des confédérations, l'EDF s'est faite baladée par toutes les équipes, à l'exception de la NZ. Et qu'on arrête de pointer les absences. Les turques sont venus avec leurs jeunes et ont montré un niveau de jeu largement supérieur à celui des français.


  • LokomotivDallas le 30/06/2003 à 13h28
    maintenant le décès de MV Foe assombrit forcément ce coté "champêtre", mais lorsqu'un de nos proches meurt on rembauche 2 ou 3 jours après, non ? et ce n'est pas plus mal pour se sortir la tête du sac. maintenant les commentaires à chaud de certains dirigeant ou des médias ne s'imposaient pas, mais bon passons l'éponge...

  • Numéro 14 le 30/06/2003 à 13h38
    Wiltord a de bonnes stat, mais, et c'est mon avis personnel, j'ai trouvé qu'il a pas mal ramé sur l'aile droite (excepté le dernier match où il jouait...à gauche). et si l'adversaire fait le jeu, il n'arrive pas à bloquer son couloir. Personnellement, je préfère Giuly à sa place et Pirès à gauche. Ce qui donnerait dans l'entrejeu : Pires - Viera - Zidane - Giuly, mais c'est sans doute trop offensif pour Santini.

    Par ailleurs, j'ai vraiment été choqué par le comportement des officiels de la FIFA qui pleure le décès de Foé mais n'ont aucune intention de revoir le calendrier. Vous trouvez ça normal qu'un joueur, parfait athlète dans la force de l'âge décède d'une ruptute d'anévrisme. C'est pas comme si c'était le cadre de 55 ans super stressé qui boit et mange trop.

    Enfin (je me lâche et j'ai un peu honte), on ne peut qu'admirer Thierry Roland qui par solidarité pour le joueur camerounais a lui aussi fait une petite attque cardiaque. Non, je rigole, quelle horreur, il aurait quand même pu faire une petite thrombose, histoire que la zone cervicale du language soit touchée.

  • marco le 30/06/2003 à 13h52
    Encore la chance de l'EdF !!! Je ne cherche pas à nier que chance il y eut. Simplement elle me semble ici revue, corrigée, renforcée !
    Par exemple, la reprise de Baggio meritait mieux ? Pas vraiment, puisqu'elle n'est pas cadrée... Est ce un coup de chance ? Peut être, à ce rythme là n'importe quel match remporté est chanceux, si l'adversaire rate une occasion !!!
    La chance sur les buts de thuram ? Quelle chance ? Il est décisif, il marque, qu'il le fasse souvent ou pas, est ce une question de chance ou d'a propos ? D'a propos sans doute aucun...

    La chance, qu'est ce que c'est d'ailleurs ? Parce qu'avec ces arguments là je peux démontrer la chance du bresil 70...
    Ce que vous nommez chance, c'est peut être le mental de gagneur qui a animé les bleus à ces moments là... après comme tous les sports, dans tous les cas, le foot tient à peu de choses, alors y voir de la chance c'est toujours possible, tout comme ne pas en voir du tout. La vérité est surement au milieu, comme souvent. L'EdF a pris sa chance, c'est tout. Qu'elle aie été au dessus du lot, c'est une autre question. Rares sont les equipes qui sont au dessus du lot dans le jeu. Pour moi elle a été au dessus du lot dans d'autres domaines, moins spectaculaires ou glorieux. Mentalement elle est allée chercher l'Italie en finale...

  • CHR$ le 30/06/2003 à 13h53
    NoNo > Bon, je vais encore chipoter, car je pense qu'au fond on pense à peu près la même chose : la description que tu donnes (tester des joueurs, préparer les prochains compétitions officielles), c'est pour moi une bonne description de l'utilité d'un tournoi amical. C'est visiblement ce que pensaient les équipes qui sont déjà satisfaites de leur palmarès (France, Brésil) qui ont laissé une partie de leurs meilleurs joueurs sans véritable obligation (Rivaldo et Trézéguet etait bons pour le service pour la finale de C1 et leur championnat était fini). Mais moi j'aime bien aussi les tournois amicaux. Et je trouve que celui là est aussi légitime qu'un tournoi en Corée du Sud en Juillet.

    Maxence > L'excuse de la coupe des confédérations 2001 n'est pas entièrement bidon : la blessure de Pirès et la méforme de Vieira viennent sans doute de la saison d'Arsenal, mais la CdC n'a certainement rien arrangé. Mais je suis d'accord que s'il n'y avait eu que le problème de la CdC, la Coupe du monde aurait été moins ratée.
    Sinon, pour l'équipe type de Santini, ça ressemble à ça, sauf qu'il faudra bien caser Wiltord, et surtout que Zidane ne joue pas alors du tout le rôle tenu cette fois ci par Pirès, Wiltord, Kapo, Giuly et Rothen. Santini s'en est plusieurs fois expliqué sur le thème : avec un joueur comme Zidane, on joue autour de lui (grosso modo, dans les éliminatoires : Wiltord à droite en milieu-ailier, Zidane dans l'axe, Henry et Trézéguet dans l'axe, sachant que Zidane et Henry sont naturellement portés à aller visiter le côté gauche. Le tout étant qu'ils le fassent de façon complémentaire. Mais sous Jacquet et Lemerre aussi, Zidane était meneur de jeu axial, mais avec de fréquents passages à gauche, et pas seulement pour combiner avec Liza et Duga).
    Santini a aussi expliqué la non sélection de Carrière par le fait que en cas d'absence de Zidane, il mettait en place un autre système de jeu avec des mileux excentrés et que dans ce rôle là, il préférait Giuly et Rothen.


  • maxence le 30/06/2003 à 13h54
    Et OUI cher lien,
    les victoires en football et je dirais même plus en sport en général c'est BEAUCOUP BEAUCOUP de CHANCE...
    On peut refaire l'histoire éternellement : si les poteaux n'avaient pas été carrés de Glasgow en 76, si Amoros avait un peu plus cadré son tir de la dernière minute à Séville en 82, si Six avait su tirer son péno toujours en 82, si Platini n'avait pas été diminué en 86, si Vata n'avait mis la main contre l'OM en 90, si Pires et Zizou ne s'étaient pas blessés en 2002, si le tirage au sort de la CM 2002 avait été un peu plus facile, si Trezeguet avait cadré sa frappe contre le Sénégal, si un pied uruguyen n'avait pas empêché pas Wiltord de marquer son but etc, etc,etc.... (liste non exhauxtive)
    Avec des si, un peu de chance par çi ou de malchance par là, St Etienne aurait le premier club français vainqueur d'un C1, la bande à Platini championne du monde, Jacquet en exil en 98, Roger Lemerre toujours entraîneur des bleus...
    Si on n'accepte pas cela, ce n'est pas la peine de s'intéresser au sport car ce sont aussi ces incertitudes et ces injustices qui en font la beauté !!!

  • NoNo93 le 30/06/2003 à 13h58
    Où tu as vu que c'était une rupture d'anévrisme, il me semble que l'autopsie a au contraire indiqué que ce n'en n'était pas une...

    Sinon, on peut réécrire chaque victoire de chaque équipe tout le temps... En ne gardant que les moments "chanceux" mais en omettant les tirs à côté, les occasions, etc.
    Si on gagne un match, on est le meilleur point.
    Donc çà sert à rien de dénigrer les prouesses de quelque équipe que ce soit sur le critére chance...
    (que ce soit le Brésil 2002 ou l'EDF de cette coupe des confédérations ou autres...)
    Pärceque la chance çà se provoque...
    La ténacité, l'efficacité, les ressources morales etc. c'est aussi important que juste l'aspect technique ou physique à ce niveau...

La revue des Cahiers du football