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Faut-il brûler Domenech?

Alors qu'une majorité se retourne tardivement contre lui, la question de la succession de Raymond Domenech va constituer l'enjeu politique de l'été. La bagarre a commencé. 
Auteur : Jérôme Latta (avec Michaël Grossman) le 21 Juin 2008

 

Les réécriveurs d'histoire, les lobbyistes du licenciement, les énervés de la baisse des ventes et des audiences, les pronostiqueurs qui ont coché la bonne case, les apôtres du "je vous l'avais bien dit", les récupérateurs de défaite, les fiascologues, les jeunes revanchards de 2006, les vieux aigris de 1998, les métreurs de compétence... tous sont au rendez-vous de cet après-Euro de l'équipe de France qui va résider en majeure partie dans le procès de Raymond Domenech et dans les spéculations sur sa succession.


Sacrifice de boulet

Nous avons même reçu des injonctions de lecteurs, nous réclamant de lâcher notre supposée défense de Domenech pour oser dire (comme tout le monde) que l'homme n'était pas à la hauteur. Aucun sélectionneur, du vivant des Cahiers, n'a pourtant été aussi mis en question que lui sur ces pages, mais il est vrai que tout est relatif. Il serait plus utile de mener une enquête afin de comprendre pourquoi la démolition de sélectionneur constitue un dénominateur aussi commun chez tous ceux qui s'intéressent au football.

Au point que le rituel paraît finalement normal, ou du moins inévitable. Il est en effet permis de débattre des responsabilités du sélectionneur, mais regrettable que ce soit en leur attribuant tout le poids d'un l'échec dont les causes sont multiples et en partie inaccessibles à notre connaissance.
Certains avaient même commencé à stigmatiser le "coaching perdant" du technicien à la veille de ce France-Italie crucial (1). Il sera bientôt établi que le lob raté de Thierry Henry et le penalty non sifflé contre les Pays-Bas étaient de sa faute, comme l’expulsion d’Abidal, la blessure de Vieira ou celle de Ribéry. Concernant l'audace offensive – pourtant affichée dès les Pays-Bas – les réquisitions ont été prononcées avant même de savoir si un projet de jeu ambitieux, dans une compétition internationale, serait enfin capable de triompher de la rigueur qui l'a toujours emporté ces trente dernières années.


domenech_sp2.jpg


Match en retard

Cette mise en cause a de particulier qu'elle est rétroactive. En effet, c'est un long consensus qui a accompagné, quasiment jusqu'au bout, Domenech 2006/2008. La décision la plus susceptible de faire polémique, la mise à l'écart de Trezeguet, avait été avalisée et même justifiée par les observateurs des mois avant l'annonce de la liste.

Plus frappant encore: dès France-Roumanie, Domenech a suivi les recommandations générales pour composer ses équipes (lire "Domenech suit les consignes"). Au point que des imaginations excessives pourraient croire que, sentant son groupe inapte à de grandes ambitions (2), il s'est couvert en donnant satisfaction à "l'opinion", préférant mourir avec les idées des autres pour préserver ses chances de perdurer à son poste. En sous-estimant, dans ce cas, la versatilité de cette opinion et sa soif de polémique ou de nouveauté.
On pourrait voir dans cette indulgence trompeuse le signe d'une corporation qui attendait son heure (celle de la revanche) sans croire une seconde dans les vertus du technicien. Mais c'est très douteux: au contraire, une adhésion très prononcée a été exprimée. Non seulement les choix sportifs ont été peu discutés, mais la personnalité de l'homme – dont on disait qu'il avait changé – a généralement été présentée comme séduisante.



Représailles

S'appuyant sur des théorèmes hautement discutables s'agissant de ce qu'il aurait fallu faire, les arguments mobilisés ciblent autant la personnalité que sa méthode. Notamment avec les inévitables représailles d'une partie des journalistes, exaspérés d'avoir été longtemps snobés et surtout, mis à l'écart d'un groupe une nouvelle fois coupé de son environnement. Du coup, voici le retour de la théorie avortée de 2006, selon laquelle cet isolement est fort peu citoyen et se retourne contre les isolés, avec l'utilisation à charge de l'irritation des voisins suisses de la délégation, la dénonciation d'une "paranoïa" et la validation – sans preuves – des "tensions" au sein du groupe.

Raymond Domenech, avec une déclaration parfaitement déplacée à l'issue de France-Italie, a tendu à ses néo-détracteurs un grand bâton pour se faire battre. Que n'a-t-on pas entendu de discours moralistes sur ce mélange des genres, avec notamment les sorties de quelques élus soucieux de montrer que l'on pouvait aussi récupérer les échecs (leur capacité à dire des âneries, déjà attestée lors des affaires Ouaddou et de la banderole, paraissant sans limites) (2).



Le bal des prétendants

La succession est donc entrouverte, et quelques-uns ont glissé leur pied dans le pas de la porte. Ainsi, on ne connaissait pas un coup de rein pareil à Didier Deschamps. La veille d’un troisième match décisif, le capitaine des champions du monde a pris une encablure d’avance sur les candidats à la succession de Raymond Domenech. Parvenant à placer dans la même phrase: "Ce serait une grande fierté de devenir un jour sélectionneur de l’équipe de France" et "… mais cette question n’a pas lieu d’être à la veille d’un match aussi important que celui qui attend les Bleus", le consultant football de RMC a placé son curriculum vitae sur le dessus de la pile, avant même que le poste ne soit vacant.

Le feuilleton des semaines à venir risque d'être un peu trivial, parfois, avec le lobbying des différentes forces au sein du football français. La nébuleuse France 98 (3) a ainsi sonné le clairon en mettant en cause le sélectionneur actuel pour mieux faire la promotion de Laurent Blanc et Didier Deschamps. Chacun va pousser son pion et peser dans une décision qui sera plus politique que sportive, ravivant le souvenir de l'été 2004.



Rideau sur Domenech ?

Encore faut-il limoger Raymond Domenech, qui a reçu les soutiens d'Aimé Jacquet et de Patrick Vieira, et a encore quelques arguments à faire valoir – notamment pour introniser cette nouvelle génération à laquelle il a mis le pied à l'étrier. Pour sa part, Deschamps apporterait certes à la fonction sa popularité initiale, mais les éliminatoires commencent demain, avec les difficultés potentielles que l'on connaît.
La question se pose plutôt de savoir dans quelles conditions un Domenech fragilisé pourrait désormais traverser les turbulences. Récemment, Jean-Pierre Escalettes avouait qu'en cas d'échec des Bleus, la décision des instances prendrait en compte les paramètres liés aux sentiments des médias et à l'opinion.

On en vient à souhaiter qu'un éventuel départ de Domenech soit tout de même décidé sur des bases plus strictement sportives. Il est tout à fait possible de considérer que les quatre ans de son mandat – durée assez exceptionnelle – constituent un cycle entier auquel il est légitime de faire succéder un autre projet, à plus forte raison si ce dernier bénéficie de la caution d'un Deschamps. Pour cela, nul besoin de passer au laminoir son prédécesseur.



(1) Son seul aveu d'erreur aura justement résidé dans le regret de ne pas avoir présenté l'Euro comme une préparation de la Coupe du monde 2010 – ce qu'il avait fait, ponctuellement, il y a quelques mois... L'idée de départ était probablement juste, dans la mesure où la continuité espérée après le Mondial 2006 ne s'est pas confirmée en Suisse. Mais alors, il fallait la suivre et l'assumer.
(2) Ainsi, Jean-Paul Huchon a-t-il osé invoquer sur l'antenne d'Europe 1, pour fustiger l'attitude d'un sélectionneur accroché à son poste, l'exemple de dignité donné par Lionel Jospin après sa défaite au premier tour de 2002... Lors de cette même émission de Pierre-Louis Basse mercredi dernier, Olivier Sadran, président d'un TFC qui a frôlé la relégation en Ligue 2, n'avait pas de mots assez durs pour Domenech, à l'unisson de Michel Seydoux, président du LOSC. On se demande ce qui habilite ces bretteurs à émettre des jugements aussi définitifs, et quel profit ils peuvent en tirer.
(3) Qui pourrait succéder au Variétés Club comme coterie influente dotée d'un fort pouvoir de nuisance.

Réactions

  • Le Horla le 21/06/2008 à 11h34
    Je pense aussi que le jurisprudence Jacquet y est pout beaucoup. On ne dit pas grand chose avant, mais aprés on se lâche. Surtout que sur le papier, l'équipe de France avait de la qualité, enfin surtout chez les 11 titulaires.


    Quoi qu'on en dise, que les journalistes ou les supporters critiquent avant ou aprés ne change pas grand chose. Ray a fait des choix, il se prive de Méxes, de Trez, d'autres, il privilégie un 11 titulaire et derrier des gars qui ne risquent pas de mettre de mauvais ambiance en réclamant plus que la banquette. C'est pas nouveau, c'était déjà le cas en 2006.



  • K14 le 21/06/2008 à 11h45
    "En effet, c'est un long consensus qui a accompagné, quasiment jusqu'au bout, Domenech 2006/2008. La décision la plus susceptible de faire polémique, la mise à l'écart de Trezeguet, avait été avalisée et même justifiée par les observateurs des mois avant l'annonce de la liste. "

    DjamTess se mouille, je me mouille aussi

    Il faut se méfier des généralisations. Truisme à la con certes. Mais bon. Je n'ai pas vu le consensus dont vous parlez. J'ai vu un renoncement à la polémique, PEUT-ETRE que certains commentateurs ne voulaient pas risquer de passer pour des cons si le miracle de 2006 se reproduisait et beaucoup savait bien que Domenech ne changerait pas d'avis sur ses têtes de turc.
    J'ai quand même vu des contestations partout. J'ai lu des contestations permanentes. La seule vache sacrée qui ait été plus ou moins épargnée, c'est Thierry Henry, et encore, des doutes ont été émis presque en permanence sur sa forme, contrebalancés souvent par l'espoir d'une sorte de revanche à l'Euro contre une saison pourrie.

    J'ai commencé à entendre parler de l'équipe de France à l'époque de Georges Boulogne. La France était nulle l'entraîneur était une nouille.
    Stefan Kovacs : on est tellement nuls d'ailleurs qu'il faut aller chercher un étranger.
    Michel Hidalgo : il ne sait que pleurer, aucun poids devant les joueurs.
    Henri Michel : il ne sait pas y faire avec les grands joueurs, aucune subtilité.
    Michel Platini : il est là parce que c'est Platini, c'est du piston, il a pas d'expérience.

    J'arrête là, la suite est plus présente dans les esprits. Toutes ces critiques, comme les légendes, ont un fond de vérité. Mais ce ne sont pas celles là, qui étaient les plus présentes, qui ont eu le plus de pertinence.

    J'ai regretté le départ de chacun de ces entraîneurs, surtout celui d'Hidalgo : il avait su créer un groupe et après Kovacs, profiter de l'expérience pour commencer à nous doter de structures modernes.

    Depuis, je n'ai regretté qu'un seul entraîneur : Lemerre dont a posteriori on peut mesurer combien il a été abandonné par certains joueurs en fin de carrière, merci Marcel. On a vu quelques beaux matchsa faute aura été de ne pas avoir le corage de virer des grognards de 98 ayant dépassé la date de péremption.

    Je ne regretterai pas Domenech. Maladroit dans sa communication (je suis gentil non ?), maladroit dans son approche des compétitions, dans a gestion des hommes, dans son incapacité à entraîner "l'adhésion".

    Brûler Domenech, tel Giordano Bruno serait lui faire trop d'honneur. Laissons le tomber dans l'oubli. Qu'il traverse son désert. Eput-être reviendra t-il plus sage.

    On peut rêver non ?

  • kiki2mars le 21/06/2008 à 13h14
    - Le plus tragique c'est quand tu fais une sélection avec des brouttes bancs pour pas qu'il y ai de mauvaise ambiance, et que finalement la mauvaise ambiance ressort comme un des facteurs de la défaite.

    - Maintenant pour le ton de l'article, je pense qu'il est aisé de retrouver des critiques avant et pendant en cherchant un peu. Dire que les détracteurs se reveillent après, c'est aussi un peu facile.
    Si on en dit trop avant, on entend des "attends de voir" ou "on en reparles après" " tu feras moins le malin quand on sera en finale", une tonne d'arguments de la sorte.
    Et puis le jeu proposé par l'EDF contre la Roumanie, il faut le voir pour le croire. Meme les pires détracteurs ne peuvent anticiper une telle horreur.

    - Ce doublon de récupérateur, qui à cette étrange particularité de ne pas participer aux attaques, ou mal, maintenu contre vents et marées, est une hérésie. Pour parler de ce que je connais c'est à dire ce que j'ai dit (avant et pendant l'Euro), c'est Maké OU Toulalan, les deux sont assez forts pour tenir la baraque seul. L'absence de Viera aurait du etre anticipé (sinon à quoi sert le sélectionneur?). Nasri aurait pu tenir le role de 6 et demi, mais on l'a fait sortir. Flamini ou Bodmer aussi.


    Maintenant critiquer Domenech, n'empeche pas de critiquer les joueurs. Combativité, gamineries, egos, défonce pour l'amour du maillot etc..c'est pas de la faute de sourcils.

  • Bibard Batruc le 21/06/2008 à 13h58
    Beaucoup de critiques faites à Domenech sont, comme le montre fort bien cet article, injustes et incohérentes. Maintenant, toutes les "contre-critiques" proposées ne me semblent pas convaincantes non plus, je relève celles-ci :

    > Concernant l'audace offensive – pourtant affichée dès les Pays-Bas – les réquisitions ont été prononcées avant même de savoir si un projet de jeu ambitieux, dans une compétition internationale, serait enfin capable de triompher de la rigueur qui l'a toujours emporté ces trente dernières années.

    Il me semble un peu curieux de parler "d'audace offensive" à propos d'une équipe qui attaque alors qu'elle est menée avec de très mauvaise perspectives en cas de défaite (Pays-Bas), ou doit absolument gagner (Italie). Après les Pays-Bas, Domenech a analysé la défaite en expliquant qu'il était prévu de "faire durer ce résultat le plus longtemps possible" et que le premier but néerlandais avait donc fait très mal à l'équipe qui n'était "plus dans son jeu". Le revirement offensif parait donc pour le moins contraint et forcé.

    On pourrait aussi signaler que le passif des Bleus de Domenech en la matière est loin de dater de France-Roumanie.

    >
    Plus frappant encore: dès France-Roumanie, Domenech a suivi les recommandations générales pour composer ses équipes (lire "Domenech suit les consignes"). Au point que des imaginations excessives pourraient croire que, sentant son groupe inapte à de grandes ambitions (2), il s'est couvert en donnant satisfaction à "l'opinion", préférant mourir avec les idées des autres pour préserver ses chances de perdurer à son poste. En sous-estimant, dans ce cas, la versatilité de cette opinion et sa soif de polémique ou de nouveauté.

    L'incohérence des critiques qui réclament un changement puis continuent à charger le sélectionneur qui l'effectue est évidente. En revanche, j'ose espérer que les "imaginations excessives" (procédé rhétorique un peu douteux pour émettre une hypothèse sans l'assumer) se trompent et que les raisons des choix du sélectionneur ne sont pas celles évoquées. Qu'il ait décidé de diminuer de fait les chances de l'équipe pour "préserver ses chances de perdurer à son poste" serait vraiment scandaleux...

  • Tricky le 21/06/2008 à 16h36
    George Worst
    samedi 21 juin 2008 - 10h26
    D'autre part il semble que Domenech ait également agacé beaucoup de journalistes étrangers (Italie bien sûr, UK,...). Il serait intéressant de faire un petit florilège de leurs réactions, histoire de voir si les griefs sont les mêmes que les nôtres.
    ------------
    Bah, c'est quand même assez compliqué.

    Si tu regardes l'Angleterre par exemple, tu sens bien que la vision partagée est quand même très largement modelée par les interventions insupportables de Desailly sur la BBC. A force de répéter comme hier que tout le monde (comprendre : tous mes potes) veut que Ray s'en aille, ca finit par faire partie du sens commun.

    (Sauf, encore une fois Martin O'Neill, qui a mouché assez sèchement Alan Hansen hier soir sur le sujet. C'est très curieux)

  • sansai le 21/06/2008 à 17h17
    Tricky
    samedi 21 juin 2008 - 16h36

    (Sauf, encore une fois Martin O'Neill, qui a mouché assez sèchement Alan Hansen hier soir sur le sujet. C'est très curieux)

    -----

    C'est-à-dire ?

  • sansai le 21/06/2008 à 17h22
    (pour préciser ma question, je connais à peine les deux bonshommes, donc je vois pas bien ce que ça a de curieux)

  • P'tit Pimousse sympa le 21/06/2008 à 17h29
    "Mais c'est très douteux: au contraire, une adhésion très prononcée a été exprimée. Non seulement les choix sportifs ont été peu discutés, mais la personnalité de l'homme – dont on disait qu'il avait changé – a généralement été présentée comme séduisante."
    >> En êtes-vous sûrs ? Je crois pouvoir répondre non aux deux, sans même avoir à "mener l'enquête"... et je rejoins aussi l'intervention de Bibard Batruc sur les autres points.

    "qui a reçu les soutiens d'Aimé Jacquet et de Patrick Vieira"
    >> Comme cité précédemment, vous avez "oublié" celui de Monsieur Jean-Michel Aulas.
    Je suppose que c'est parce-qu'il n'a rien à voir avec l'EDF (bien qu'il ait un certain poids dans le football français, vous en conviendrez), et non parce-qu'à lui seul, il faisait voler en éclat l'argumentaire du soutien de poids et consensuel.

    Merci en tous cas pour cette réponse qui a le mérite de clarifier votre point de vue : j'ose toujours y voir davantage les paroles d'un avocat (pas du diable hein ?) que celles d'un juge impartial.

    En fait, je vous soupçonne de bien l'aimer Raymond, entre ses envolées lyriques (ou pas) et ses contre-pieds Garrinchesques. Et ya pas de mal à ça. Pour une fois qu'un sélectionneur savait (parfois) manier la formule (mieux en tous cas que la trouver pour son équipe), je comprends l'attachement des Cahiers et vous absous avec 10 "je vous salue Marie" et 5 "Notre père".

    Enfin, après une ode et un discours "neutre" (désolé, j'ai pas trouvé de quillemets plus gros) pour cette seule journée, j'espère donc, Estelle une jeune mariée, la verve de Mr Sacdefiel. Histoire de définitivement équilibrer la balance et d'enfin pouvoir rire de tout ça (si c'est possible).

    Avant de passer à autre chose. Vite.

  • Joey Tribbiani le 22/06/2008 à 00h54
    "Il est en effet permis de débattre des responsabilités du sélectionneur, mais regrettable que ce soit en leur attribuant tout le poids d'un l'échec dont les causes sont multiples et en partie inaccessibles à notre connaissance."
    --------------------
    Merci


    "Ainsi, Jean-Paul Huchon a-t-il osé invoquer sur l'antenne d'Europe 1, pour fustiger l'attitude d'un sélectionneur accroché à son poste, l'exemple de dignité donné par Lionel Jospin après sa défaite au premier tour de 2002..."
    ---------------------
    Tiens un petit jeu pour se détendre :
    Dignité, Jean-Paul Huchon, Tribunal correctionnel, Prise illégale d'intérêt.
    Cherchez l'intrus ...

  • funkoverload le 22/06/2008 à 16h42
    Oui, il faut brûler Domenech.
    Par contre faut faire gaffe à pas l'embûcher un jour de conjonction jupiter - mars, ça pourrait nous retomber sur la gueule.

    Curieux Domenech. Au départ, il y a 4 ans je me disais pourquoi pas, malgré ses échecs répétés avec les espoirs. Et puis après des débuts d'éliminatoires compliqués mais certes pas rédhibitoires, Domenech a été piégé par l'incroyable cabale pour le retour de Dieu et des ses apôtres. A ce moment là, Domenech était dans une situation difficile à gérer à terme, tant il semblait avoir perdu prise sur son job. D'autant plus que la CM 2006 fut véritablement un succès.
    Dès lors il était condamné à traîner les anciens comme des boulets jusqu'à leur mort naturelle.
    Evidemment, la France n'est pas la seule sélection où l'on voit des grabataires conserver leur poste. mais il me semble que dans beaucoup d'autres, les anciens peuvent aussi se contenter d'une place de remplaçant, à mon avis c'est plutôt comme ça, avec des anciens qui sont dans le groupe mais pas forcément titulaires qu'on peut assurer la relève.
    Ceci étant dit, est-ce que Domenech est-il quelqu'un qui a des idées et si oui, de la suite dans les idées ?
    Franchement je n'en sais rien. Mais j'ai des doutes.

La revue des Cahiers du football