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Dragon balle

Pourquoi la Chine n’est pas une puissance dominante du football? Victime d’une libéralisation trop rapide, le football chinois reste à la traîne.
Auteur : Louis Tseng Te Nak le 25 Août 2006

 

En 1981, lorsque les volleyeuses chinoises remportèrent le championnat du monde face au Japon, la victoire fut qualifiée de «grand soir des sports collectifs chinois». Quand Deng Xiaoping, nouveau leader de la République Populaire de Chine, prit connaissance de ce surnom, il répondit que le grand soir ne pouvait venir que du football.
Un quart de siècle plus tard, le football chinois n’est pas prêt de bouleverser la hiérarchie mondiale. Il semble être la victime d’une libéralisation trop rapide. Paradoxal, puisque la Chine dispose d’un potentiel humain sans équivalent, d’une culture sportive et de résultats dans de nombreuses disciplines. De nombreux progrès au niveau des structures et des mentalités sont encore à réaliser pour que la Chine devienne une place forte du ballon rond.


L’empire du milieu inoffensif
La Chine compte 20 millions de licenciés. La probabilité de trouver onze bons joueurs est donc en théorie plutôt forte. Pourtant, elle pointe à la 89ème place du classement FIFA, à laquelle elle est affiliée depuis 1979. La République populaire ne s’est qualifié que pour une seule coupe du Monde, en 2002, et pour un résultat mitigé: 3 défaites, 0 victoire, 9 buts contre, 0 but pour. Le gouvernement préfère les succès en coupe du Monde et aux Jeux Olympiques de l’équipe féminine.
Le championnat national n’aide pas les joueurs à se perfectionner. Il a connu un développement rapide il y a quelques saisons, l’argent y circulait à flot: les joueurs chinois et quelques anciennes gloires européennes se voyaient proposer de juteux contrats, au financement louche. Le championnat a en effet servi à blanchir de l’argent. La révélation des matchs truqués et de la corruption des arbitres a mis fin à cette période post libéralisation.

Les dirigeants ont décidé du passé faire table rase. Une China Super Ligue a vu le jour en 2004. Comptant seize équipes, les seuls renforts étrangers sont désormais des égarés africains ou brésiliens de la mondialisation du football. Le niveau est proche de la Ligue 2 française, et les équipes chinoises peinent à exister dans les compétitions continentales face aux équipes japonaises, coréennes ou moyen orientales. La compétition est organisée par la fédération chinoise, le bureau sportif du Parti Communiste ayant, là aussi, pris du recul.
Les fans se détachent progressivement de leurs équipes, préférant supporter, comme souvent en Asie, les grands clubs européens, en particulier anglais. Les grands stades (80 000 places au Shanghai stadium) du pays ne font le plein que pour les tournées asiatiques de ces clubs, venus conquérir le marché chinois. Le reste du temps, seuls 4000 à 5000 spectateurs garnissent les gradins.


Pas encore de Zhi Zhou
Manchester City bénéficie d’un attrait particulier. Le club mancunien compte en effet un joueur chinois, le défenseur Jihai Sun. Mais le pays peine à sortir des joueurs de qualité. La faute à un manque de structure dans la formation du joueur. Le gouvernement communiste, qui avait rendu le sport obligatoire à l’école et à l’usine, laisse de plus en plus sa place à des écoles de football privées. Mais le talent se dilue dans ces trop nombreux conglomérats à champions, d’autant qu’une carrière en CSL n’est pas la panacée. N’importe qui peut se déclarer entraîneur, même sans expérience du haut niveau ou qualification. Et finalement, aucun «Zhi Zhou», capable d’emmener l’équipe nationale vers des lendemains qui chantent, n’émerge.


Montée de l’individualisme
La proximité des Jeux Olympiques de Pékin en 2008 peut-il servir d’accélérateur au football chinois ? Probablement oui, car la politique du bureau des sports est de réussir dans chaque épreuve. Mais il semblerait que certains sports s’adaptent mieux que le football à la mentalité chinoise. L’individualisme, comme en occident d’ailleurs, devient de plus en plus prononcé chez la jeunesse chinoise, en réaction à des décennies de collectivisation. D’ailleurs, la Chine accumule plus les performances en sports individuels (athlétisme, tennis de table, natation,…) qu’en sports collectifs. Pourtant tout n’est pas noir, la Chine va pouvoir compter l’ossature des -17 ans, champions d’Asie en 2004. A l’aube du grand soir?

Réactions

  • Le_footix le 26/08/2006 à 15h23
    Parce que la caste des Brahmanes s'arroge les postes d'avant-centre et de n°10 et laisse aux Intouchables les tâches ingrates des latéraux et du milieu récupérateur ?

  • Jeune Mavuba Vaincu le 28/08/2006 à 15h27
    Je ne pense pas que les intouchables et les brahmanes jouents dans les mêmes équipes... D'ailleurs les intouchables seraient trop favorisés, on ne peut pas défendre sur eux.

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