Seuls 36% des internautes parviennent à saisir leur e-mail / password du premier coup. En feras-tu partie ? Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Domenech, l'homme du milieu

Raymond Domenech est le grand gagnant des consultations de Simonet au sein du foot français, dont le destin dépendra intimement de son parcours à la tête des Bleus…
Auteur : Etienne Melvec le 13 Juil 2004

 

2004 est décidément l'année des outsiders… L'étonnante campagne pour la succession de Jacques Santini a donc connu un dénouement inattendu, puisque après s'être résumée à un duel entre Laurent Blanc et Jean Tigana, elle vient de consacrer Raymond Domenech, qui ne s'était pas déclaré comme candidat et auquel personne ne pensait vraiment jusqu'à vendredi dernier. Le caractère excessivement "politique" de cette campagne a probablement joué en la faveur de l'ancien sélectionneur des Espoirs, qui s'est vu dérouler un tapis rouge entre les deux favoris, écartés pour des raisons pas forcément très objectives, l'un et l'autre ayant de quoi faire valoir leur crédibilité. C'est ainsi qu'à en croire la presse spécialisée — qui s'est attachée à relever les positions respectives des concurrents tout au long de cette "course" virtuelle (1) —, Tigana aurait surtout payé l'encombrant soutien de Michel Platini… Il a effectivement fallu que des facteurs aussi aléatoires que celui-ci (découplés de la stricte évaluation des qualités des postulants) pour que Domenech rallie la plupart des suffrages et réunisse sur son nom un consensus qui n'est pas l'ordinaire de cet homme controversé. Et ce grand communicant est désigné sans avoir le moins du monde communiqué, alors que les interviewes des candidats "officiels" et des représentants du football français s'étaient multipliés dans les pages de nos journaux. Les clubs recadrés, le "Club France" recalé La semaine dernière (voir OPA sur l'équipe de France), nous nous alarmions de l'opportunité offerte au monde professionnel (saisie par celui-ci) d'étendre un peu plus son pouvoir sur la Fédération en général et sur l'équipe de France en particulier. Il semble aujourd'hui que la tentative n'a pas vraiment été couronnée de succès. Ce n'est pas faute de gesticulations, car nos présidents de club, auxquels un marché des transferts assez plat laisse visiblement de grandes plages de loisirs, ont poussé assez loin leurs délires. Des personnalités aussi crédibles que Michel Pastor, empereur de l'immobilier monégasque qui préside depuis moins de deux semaines aux destinées de l'ASM, ou Bernard Caïazzo, qui n'a pour fait d'armes en L1 qu'un putsch réussi sur l'ASSE, se sont ainsi permis de livrer leur opinion. Le président stéphanois a préconisé un "comité de sélection" composé des présidents de la Ligue et de la Fédération ainsi que de Michel Platini, tandis que son homologue d'Istres, Bertrand Benoît, estimait que seul Luis Fernandez, "pour son immense talent", avait le profil idéal (FF du 9 juillet). Quant aux Jean-Claude — Hamel (Auxerre) et Plessis (Sochaux) —, ils imaginaient un tandem à la tête des Bleus… Merci messieurs. La résurrection du "Club France" (2), instrument potentiel d'une mainmise des pros ("fournisseurs de joueurs" selon l'expression de Christophe Bouchet qui considère que les joueurs ne s'appartiennent pas) sur le monde des Bleus, reste donc hypothétique pour l'heure. Porte-parole institutionnel de ces revendications, Frédéric Thiriez a reçu un accueil plutôt froid de la part du Conseil fédéral réuni vendredi dernier à Clermont-Ferrand, à l'image de la fin de non-recevoir formulée par Platini (L'Équipe du 11 juillet). L'éventuelle décision concernant la création de cette "Maison France" ou de ce "Conseil de direction" — d'après l'appellation du président de la Ligue qui considère désormais que "l'équipe de France est une entreprise" (3) —, est donc, au mieux, repoussée à la rentrée, la priorité étant évidemment la désignation du sélectionneur, dont les desiderata en la matière seront prépondérants. Le retour en grâce de la DTN Indépendamment de l'évaluation des qualités du lauréat, la désignation de Domenech marque un spectaculaire retour en grâce de la DTN et de son patron. Il semble en effet que l'intervention d'Aimé Jacquet devant ce même Conseil fédéral ait marqué le retour en grâce de l'institution qu'il entend finalement, aux dernières nouvelles, diriger encore quelques années. Le discours du Stéphanois a sonné comme un plaidoyer en faveur des acquis du football français et en particulier de son système de formation (des joueurs et des techniciens), dont la Direction technique nationale a été la cheville ouvrière. En soulignant le risque de liquider cet héritage, comme d'aucuns font mine de le vouloir en oubliant ce que ce système a pu apporter il n'y a pas si longtemps, Jacquet a ramené un peu de raison dans le débat, du moins aux yeux d'une partie essentielle des acteurs qui ont été partie prenante de la décision de Simonet, en prônant avec succès un rassemblement des "familles" du football français. Un discours qui est visiblement bien passé, les commentaires des journalistes ayant frisé l'enthousiasme jusque dans les pages de L'Équipe. Il faut dire que la Direction technique nationale, fragilisée par le fiasco de 2002 dans lequel elle était impliquée via Roger Lemerre, ne peut se voir reprocher l'échec de 2004. D'autant que les flottements constatés dans l'organisation de la sélection dirigée par Santini — dont l'isolement a été renforcé par l'annonce de son départ à Tottenham et la froideur de ses relations avec les représentants de la LFP et de la FFF —, ont renforcé le sentiment qu'elle seule pouvait redonner au management de l'équipe de France un minimum de cohérence. À condition évidemment qu'elle mène la réflexion indispensable pour tirer les enseignements des deux dernières campagnes infructueuses et réformer ce qui peut l'être dans l'approche de la sélection. Et Raymond dans tout ça ? C'est justement en cela que la candidature de Domenech diffère totalement de sa tentative d'il y a deux ans, où il avait en quelque sorte fait office de pompier de service pour défendre la crédibilité de la DTN. En ayant soigneusement évité d'exposer ses propres défauts, contrairement à Blanc et Tigana, passés au crible des médias depuis près d'un mois, il est apparu comme un recours logique, bénéficiant de la crédibilité des institutions dont il est un représentant "légitimiste" eu égard à ces longues années passées dans le sérail. Et alors qu'il s'oppose régulièrement aux clubs dans les commissions paritaires ou bien au sujet des libérations des joueurs sélectionnés, les dirigeants de ceux-ci n'ont pas manifesté d'opposition formelle à son intronisation. Le fait d'avoir connu la grande majorité des internationaux potentiels au sein des sélections de jeunes constitue un atout objectif. Sa nomination est en outre moins connotée sur le plan des transitions à effectuer au sein du groupe (notamment envers les "anciens" dont Blanc apparaissait comme un proche). Et pour les médias, le Lyonnais sera un bon client, dont la qualité d'expression tranchera avec celle de ses prédécesseurs, ce qui pourrait nous valoir quelques moments hauts en couleur. Il n'est pas sûr, cependant, que Domenech réunisse un tel consensus auprès du public, dont on peut penser que les faveurs se dirigeaient plutôt vers les personnalités plus rayonnantes des deux anciens grands internationaux. On rappellera son absence de titres avec les Espoirs, ou sa propension à se retrouver au centre d'imbroglios comme celui du France-Portugal qui avait conduit à la suspension de Cissé. Sa forte personnalité, comparable à celle de Tigana, apparaît toutefois comme un atout étant donnée la nécessité apparente de recadrer les internationaux et de les mettre devant leurs responsabilités vis-à-vis de l'équipe de France. La spécificité du poste de sélectionneur pourrait ainsi convenir à son profil atypique, et il devrait profiter de l'adhésion qui accompagne traditionnellement les premiers pas des nouveaux arrivants, à plus forte raison dans le contexte d'un groupe de qualification apparemment facile. Pour l'heure, Domenech joue donc sur le registre du "rassemblement national" (4) et sur le velours de cet état de grâce. Il sera cependant très vite confronté à des échéances sportives, constituées par les matches, mais aussi par les choix d'hommes qui les accompagneront et offriront autant d'opportunités de polémique. Sa position sera à terme plus délicate que celle de son prédécesseur, qui n'avait pas de concurrent véritablement crédible au moment de sa nomination. En cas d'échec, les solutions Tigana ou Blanc seront parées rétrospectivement de toutes les vertus. Et comme on vient de le souligner, les enjeux de son mandat ne déterminent pas seulement le seul destin de l'équipe de France, mais aussi le futur équilibre des pouvoirs au sein du foot hexagonal… (1) Parti avec "une longueur d'avance", Blanc s'est retrouvé "au coude à coude" avec Tigana qui avait "comblé son retard", avant que le duo ne se fasse "coiffer sur le poteau" par Domenech. (2) Le Club France avait été créé après l'Euro 96. Il était constitué des présidents et des directeurs généraux de la Ligue et de la Fédération. Un comité restreint et informel n'empiétant pas sur les prérogatives du sélectionneur, sans rapport avec l'espèce de directoire décrit par les présidents de clubs ces derniers jours. (3) Frédéric Thiriez l'a ainsi décrit dans un entretien au Monde (13 juillet) : "L'idée est de mettre en place un 'conseil de direction' de l'équipe de France dans lequel on trouverait le président et le directeur général de la Fédération française de football, le président de la Ligue, le sélectionneur national, le directeur technique national, ainsi qu'un membre supplémentaire de la FFF et de la LFP. L'équipe de France est une entreprise dont le chiffre d'affaires est de 50 millions d'euros par an. Le but de cette cellule serait de gérer tous les aspects extra-sportifs : primes, sponsoring, marketing, droits télévisés". (4) "Il faut aussi une vraie cohérence entre la politique générale du football français et la sélection. On ne peut pas avoir de séparation entre les professionnels, les amateurs et les sélections. On doit tous se rassembler derrière l'équipe de France" (AFP).

Réactions

  • rui.costa le 13/07/2004 à 11h21
    hi, hi, hi

  • loual le 13/07/2004 à 11h27
    "Il me semble que le rôle de Domenech n'a jamais été de gagner des titres, mais que sont objectif principal est de préparer des joueurs à prendre la relève chez les A.
    Donc l'argument du palmarés est complétement bidon."

    Ben...là on va lui demander exactement le contraire.
    Pas sûr que ce soit plus simple.


  • ricardo tubbs le 13/07/2004 à 12h09
    D'accord avec Howerdjaet, la mission de Domenech en espoir etait de les preparer pour les A, combien d'equipes espoirs ont gagné dans leur catégorie et n'ont plus rien fait au niveau supérieur (Italie, Portugal, France de Cantona et Paille...).
    Domenech est un choix logique qui malgré son appartenance à la DTN est plutôt un electron libre donc indépendant des divers systèmes.
    Tactiquement il n'est pas obtu et s'appuit sur les caractéristiques de ses joueurs.
    Il est pragmatique et se fout des embrouilles ou du passé d'un joueur, si ce dernier est bon on le prend.
    Et humainement, il me parait être un bon mec qui peut etre dur mais juste.

    Je pense que Tigana aurait été super aussi car je n'oublie pas qu'en terme de politique de jeunes il en a repéré pasmal et les a sorti au plus haut niveau (Giuly, Maurice, Trezeguet, Henry, Saha...).
    De plus son caractère aurait été justement une arme à l'encontre d'une mentalité de diva qu'ont désormais certains de nos bleus.

    Part contre, Blanc était pour moi la vraie mauvaise idée, il n'y aurait pas eu rupture et rien ne dit qu'il aurait réussi, je pense qu'une carrière de coach s'impose au lieu d'un espèce de postulat légitimé par sa personnalité (tres grande au demeurant).

    Finalement celui qui selon moi aurait été le sélectionneur idéal est Didier Deschamps car il représente les Bleus conquérants, il a connu de gros succes en club, forte personnalité, travailleur, humble et pragmatique: c'est un sorteur lui aussi de jeunes talents.
    Si la FFF avait dû faire un coup je pense que c'etait avec Deshamps, mais le choix de Domenech n'est pas mal.

  • Axl le 13/07/2004 à 12h53
    Deschamps aurait souffert de la même tare que Blanc, c'est-à-dire sa proximité trop grande avec les anciens. En même temps, cet argument est assez faible si l'on y regarde de plus près. Quand on parle de ces fameux anciens, on parle en fait de 4 joueurs: Zidane, Thuram, Barthez, Lizarazu. En effet, Desailly arrête et personne ne songe sérieusement à un retour en sélection de Karembeu (c'est un peu moins sûr pour Candela, mais de toute façon, il ne serait pas venu pour être titulaire, il a 30 piges, son heure semble être passée).

    Or quand on prend les 4 sus-cités, on s'aperçoit que 1) Pratiquement tout le monde s'accorde à vouloir que Zidane, Barthez et Thuram continuent et 2) que seul Lizarazu pose question, vu qu'il aura 36 ans en 2006. Or Liza peut très bien se barrer de lui-même et même si Blanc ou Deschamps sont ses potes, je ne les vois pas le faire jouer coûte que coûte à 36 ans si son niveau de performance baisse considérablement.

    Bref, l'argument de la proximité avec les anciens, tout comme d'ailleurs celui du palmarès de Domenech (et là je rejoins Howaerdjet et cie) me semble assez friable. En tout cas, personnellement, je suis content du choix de Domenech, ça nous fera un type qui sait causer et qui semble effectivement capable d'adapter son schéma aux joueurs. Du coup - et là je m'enflamme un peu - on va retrouver un méchant 4-3-2 dont je rêve depuis un bail:

    Barthez - Sagnol, Thuram, Gallas (Mexès), Evra - Vieira - Giuly, Zidane, Pires (Rothen) - Henry, Saha. A la tchèque, quoi. Et on marave tout le monde pendant encore deux ans.

    (sinon vous avez vu, j'ai fait un pas rool et musique sur Domenech et j'ai même pas un nul de Baygon, je suis abatttu...)

  • loual le 13/07/2004 à 12h56
    "ricardo tubbs

    "Domenech est un choix logique qui malgré son appartenance à la DTN est plutôt un electron libre donc indépendant des divers systèmes.
    Tactiquement il n'est pas obtu et s'appuit sur les caractéristiques de ses joueurs.
    Il est pragmatique et se fout des embrouilles ou du passé d'un joueur, si ce dernier est bon on le prend.
    Et humainement, il me parait être un bon mec qui peut etre dur mais juste."

    On est d'accord sur ces points (tactiquement ça se discute quand même) mais si le fait de ne pas avoir de palmares n'est pas en soi incompatible puisqu'il y a eu des exemples réussis (mais, aussi, navrants) on a pu voir Domenech à l'oeuvre en tant qu'entraîneur.
    Qui peut dire qu'il a vu quelque chose de palpitant dans le jeu de ses équipes? Pourquoi l'équipe de France sous sa houlette produirait t-elle un jeu meilleur que celui des Espoirs. Il ne s'agit pas de faire un procés d'intention mais de regarder en arrière sur son parcours. Et je n'arrive pas à voir ce qui pourrait être rassurant. On ne me fera pas croire qu'il suffit de rajouter des jeunes (dont on reprochera le manque d'expérience à la première occasion) ou de rappeller Anelka. Moi ça me semble très puéril.
    Les histoires de reconstruction d'équipe ça me fait toujours marrer dans le sens ou ça ressemble plus à une demande de l'entraîneur de ne pas le virer avant que sont équipe soit éliminée.
    Wait and see.

  • El mallorquin le 13/07/2004 à 14h07
    Axl, elle est sympa ta démonstration, mais bon réduire la génération 98-2000 à 4 joueurs, c'est astucieux mais pas très honnête : quid de Pires, Henry, Trezeguet, Vieira ? Sachant que parmi ces quatre joueurs, j'en vois deux au moins qui ont "poseé problème" quant à leur rendement, à savoir Trezeguet et Pires. Donc effectivement, je trouve que le choix d'écarter Blanc était un bon choix (idem pour Deschamps).

    Quoiqu'il en soit, je suis plutôt d'accord avec toi sur le reste concernant les arguments pro-Domenech, sauf que je préfère qu'on joue à 10 joueurs de champ plutôt qu'à 9 : le 4-3-2, je connais pas, mais d'instinct, je lui fais moyennement confiance. ;-))

  • JPDarky le 13/07/2004 à 14h12
    Yo les kneckes,

    Et voila, vous ne remarquer rien, mais pourtant, tout doucettement, le noyautage de l'EDF et assimiles par le RCS se poursuit lentement mais surement.

    Avec desormais un ex-joueur choucroutier selectionneur des Bleus, et un ex-entraineur choucroutier aux espoirs, le grand plan machiavelique va bientot se devoiler, comme je le disais sur d'autres ondes.

    Accroche toi Zinedine, dans 6 mois Lacour sera nomme a ta place, on va bien s'marrer. Bon, quand Mouloungui sera nomme a la place de Henry, je sais pas trop comment Duluc et la Redac des CDF reagiront, mais on risque de bien rigoler.

    Vive la racingation de l'EDF, on gagnera probablement pas grand chose, mais au moins on rigolera.

    Blourg.

    JPDarky

  • CHR$ le 13/07/2004 à 14h12
    Avec Domenech, il est pourtant certain qu'on va jouer souvent avec 9 joueurs de champs.

  • planteplumeoucaahbon le 13/07/2004 à 15h34
    Tout à fait, tout à fait, certains "jeunes" quatre vingt dix huitards méritent une remise en question. Même ceux qui savent encore dribbler leur chien dans l'intimité d'une caméra de TF1.

    PS : Luis Rego, on t'a reconnu! Hi hi hi...

  • Axl le 13/07/2004 à 15h41
    El mallorquin - mardi 13 juillet 2004 - 14h07
    Axl, elle est sympa ta démonstration, mais bon réduire la génération 98-2000 à 4 joueurs, c'est astucieux mais pas très honnête : quid de Pires, Henry, Trezeguet, Vieira ? Sachant que parmi ces quatre joueurs, j'en vois deux au moins qui ont "poseé problème" quant à leur rendement, à savoir Trezeguet et Pires. Donc effectivement, je trouve que le choix d'écarter Blanc était un bon choix (idem pour Deschamps).


    ==> Tout juste electron. Alors j'affute un peu: en fait ce qu'on reprochait à Blanc (en dehors du fait qu'il était inexpérimenté), c'est qu'il ne saurait pas procéder à un "grand remue-ménage" que beaucoup appelaient de leurs voeux, sans préciser ce qu'ils entendaient par là. Or à mon sens le changement de joueurs ne doit s'opérer que pour ceux qui ont bien passé la trentaine et dont on peut se demander s'ils seront encore en état de marche en 2006. Vieira, Henry, Trezeguet et Pires n'ont jamais été évoqués pour quitter l'EDF (oui elle est laide cette phrase). Bref, je dirais que, chaque fois qu'un nouveau sélectionneur est intronisé après une phase finale manquée, on attend de lui un hypothétique chambardement, d'où l'évocation répétée de l'incapacité de Blanc à couper les ponts avec les anciens. Or pour le 11 titulaire, la question se pose seulement réellement pour un seul joueur, Liza. Eventuellement pour Wiltord, aussi, même si la plupart des gens s'accordent à dire qu'à l'Euro il a surtout souffert de son manque de rythme dû à sa blessure. Mais entendons-nous bien: pour moi, Blanc aurait été la pire des solutions proposées, eu égard justement à son inexpérience. Du coup, je suis bien content de voir Domenech...



    El mallorquin a aussi écrit: Quoiqu'il en soit, je suis plutôt d'accord avec toi sur le reste concernant les arguments pro-Domenech, sauf que je préfère qu'on joue à 10 joueurs de champ plutôt qu'à 9 : le 4-3-2, je connais pas, mais d'instinct, je lui fais moyennement confiance. ;-))

    Hihihi, on peut toujours pas éditer sur ce forum roots? ;-) Je parlais bien sûr d'un 4-1-3-2 à la tchèque, avec Vieira dans le rôle de Galasek, Zidane un peu devant lui pour orienter le jeu à la Rosicky et Rothen et Giuly sur les côtés, et enfin deux attaquants devant. Dans cette configuration, le milieu gauche (Pires ou Rothen) peut occasionnellement permuter avec Zidane. Waouh, je suis encore en train de dreamer, surtout que l'Equipe du jour associe les noms "PSG" et "Poborsky" dans le même article...

La revue des Cahiers du football