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DIRECT : Argentine-Angleterre

C'est le second direct du Mondial des Cahiers, et il se consacre à l'opposition la plus attendue de ce premier tour, aux retrouvailles des frères ennemis argentins et anglais…
le 7 Juin 2002

 

Rappelons que notre dispositif de Direct est d'une simplicité évangélique qui garantit l'accès à tous. En clair, pour actualiser, il faut rafraîchir la page vous-mêmes…

Argentine 0 – Angleterre 1
Beckham (44e)

Les compos
ARGENTINE
Cavallero (12)
Pochettino (4), Samuel (6), Placente (13)
Zanetti (8) - Simeone (14) - Sorin (3) - Veron (11)
Ortega (10) - Batistuta (9) - Kily Gonzalez (18)

ANGLETERRE
Seaman (1)
Mills (2) - Campbell (6) - Ferdinand (5) - A. Cole (3)
Beckham (7) - Butt (21) - Hargreaves (18) - Scholes (8)
Owen (10), Heskey (11)


L'avant-match
L'avant-match sur TF1, c'est la tête de Pascal Praud qui apparaît subrepticement sur fond de stade avant de renvoyer la pub. Malgré sa déchirure, Lebœuf vante toujours les mérites du filet de viande rouge, et malgré son genou, Pires enchaîne les reprises de volée en fortifiant ses cheveux.
Un spectateur argentin a apporté son poster du but de la mano de Maradona en 86. A propos de cheveux, la sélection argentine propose sa densité capillaire habituelle. Compositions confirmées.

Le match
C'est parti.
Enorme pressing argentin dès le début, et première (petite) alerte pour Seaman.
Hargreaves se fait soigner sur la touche.
Zanetti accélère dans l'axe et frappe des 23 mètres. Seaman capte.
Jolie combinaison dans l'axe conclue par une frappe rasante de Kily Gonzalez, non cadrée. (7e). Les Ciel et Blanc dominent nettement, recherchant Ortega sur le flanc droit.
Scholes et Mills tentent d'orchestrer une réplique, sans grand résultat (10e).
Batistuta allume la première mèche, mais c'est sur Ashley Cole et il écope d'un jaune (13e).
Il récidive avec un coup de coude sur Beckham. Il n'imitera cependant pas Henry, Collina l'épargnant… Le Mancunien décoche une frappe sans danger.
Les Anglais obtiennent de nombreux coups de pied arrêtés, mais leurs adversaires sont à la réception. Batistuta joue étonnamment bas. La tension monte, le jeu s'étiole et la pelouse morfle, ainsi que quelques chevilles…
Ferdinand percute Cavallero à la réception d'un corner.
Changement : Trevor Sinclair remplace Hargreaves (19e).
Le pressing baisse d'intensité, les deux équipes jouant placées, mais le jeu reste bloqué au milieu.
Owen, lancé côté droit de la surface dépasse Samuel et adresse une frappe croisée sur le poteau (24e). Première très nette occasion… Kily Gonzalez centre pour Batistuta qui reprend de la tête à bout portant, mais à bout de course. Seaman s'empare du ballon (25e).
Sinclair s'active et les Rouges reprennent du poil de la bête, équilibrant les débats. Butt et Heskey travaillent beaucoup.
Enorme volée du gauche de Kily sur un centre de Zanetti légèrement dévié. Le ballon file au dessus de la barre (31e).
Pénurie d'actions tranchantes, les fautes restant nombreuses. Le nez de Kily Gonzalez a explosé, ajoutant une nouvelle interruption.
Une suite d'actions confuses se conclut par une pénétration d'Owen, qui semble fauché par Pochettino (bien que celui-ci ait retiré son pied). PENALTY TRANSFORMÉ PAR BECKHAM, plein centre. Les polémiques d'après-match promettent…

Synthèse d'étape
L'entame a semblé très vite signifier la supériorité des Argentins, monopolisant le ballon avec une bonne occupation du terrain et une récupération efficace. Mais les Anglais ont progressivement renversé la vapeur, en faveur notamment des coups francs concédés par les Sud-américains dans un match de plus en plus tendu. C'est logiquement un coup du sort qui amena l'ouverture du score. Chacun appréciera sur les ralentis si la réputation de Pier-Luigi Collina de "meilleur arbitre du monde" est vraiment justifiée.

Reprise. Aimar a remplacé un Veron transparent (au moins, les supporters de Manchester auront compris qu'il ne s'est pas économisé, mais qu'il a réalisé une mauvaise saison).

Owen s'échappe à nouveau, il s'excentre un peu trop à la lutte avec Placente, et sa frappe est trop croisée (49e).
Deux frappes anglaises consécutives précèdent une violente volée de Scholes aux 25 mètres, repoussée des deux points par le gardien.
Les Argentins peinent à trouver des solutions offensives devant une défense très regroupée. Batistuta dévisse une frappe (54e).
Beckham s'infiltre dans la surface en résistant à Placente, mais son extérieur du droit ne part pas.
56e : Sheringham remplace Heskey (Heskaï selon la prononciation de Guy Roux).
Le vétéran, servi par Scholes, place une reprise puissante qui oblige Cavallero à détourner en corner (57e).
Hernan Crespo se rattache les cheveux, Batistuta détache les siens et quitte le terrain.
Claudio Lopez remplace à son tour Kily Gonzalez (64e). L'attaque argentine est toute fraîche pour la dernière demi-heure.
Sinclair déboule sur le flanc gauche et adresse un bon tir, mais dans les bras du gardien.
Frappe au-dessus d'Aimar après une série de une-deux (68e).
Les Anglais défendent très bas et semblent vouloir profiter des contres et des coups de pieds arrêtés. Sheringham rôde à la réception d'un centre au deuxième poteau, sans succès.
Les situations chaudes se multiplient dans la surface des rouges, avec par exemple une tête de Pochettino sur un coup franc d'Aimar, ou un débordement de Claudio Lopez (74e).
La densité de population aux abords de la surface anglaise est celle du métro aux heures de pointe. Même Sheringham défend, laissant Owen seul en pointe.
Seaman parade sur sa ligne une nouvelle tête de Pochettino sur un énième corner d'Aimar.
Les chants anglais résonnent dans le dôme de Sapporo.
Zanetti enlève trop sa frappe (80e).
Bridge (Southampton) remplace Owen. Tout le monde a sa chance à la Coupe du monde.
Le siège du but anglais se poursuit sans résultat, malgré un petit moment de panique qui provoque un corner… Mais les Britanniques sont dominateurs dans les airs, et Aimar déclenche un drop pour conclure 87e).
Les ultimes tentatives ne donnent plus rien…

L'ANGLETERRE S'IMPOSE 1-0 !

Réactions

  • CELTIC BHOY le 07/06/2002 à 08h42
    Ben quoi ? Il faut battre des grandes équipes pour être champion du monde, non ?

  • Moser le 07/06/2002 à 10h50
    Parallèle France/Argentine
    -Les 2 gros favoris du tournoi au départ
    - 1 majorité de joueurs au dessus de la trentaine, qui ont déjà beaucoup gagné
    - Pas de renouvellement, frilosité vis à vis des jeunes prometteurs…
    - Tous les deux trot sûr d'être en finale

    Cela dit ils n'ont pas abdiqué…

  • plumitif le 07/06/2002 à 13h06
    Moser, le parallèle peut se continuer aussi sur le jeu, incapacité des deux à faire sauter une défense renforçée malgré des attaquants de renom. A part ça, le Sapporo Dome, c'est une aberration, un stade couvert où on est à trois kilomètres des joueurs, une acoustique merdique malgré le toit.
    Sinon, comment Bielsa a pu laisser Veron prendre les clés alors qu'encore plus que contre le Nigéria il a pourri presque tous les ballons qu'il a touché (douze ballons perdus en une mi-temps). Cette équipe avait avant un jeu structuré pour l'instant elle l'a complètement perdu. Dans le système de Bielsa, Ortega (je veux être le numéro 10 à la place du numéro 10) et Batistuta (pas assez mobile, ne constitue pas un vrai point d'appui) sont des pièces rapportées. Alors faut-il changer le système sachant qu'il ne peut, comme il le désirait faire jouer Caniggia à droite, que Kily Gonzalez est râpé et qu'il se prive de la mobilité de Crespo (quelconque quand il est rentré hier). Pour l'instant El Loco ratatouille, et vu l'état de forme de Simeone, à mon avis, en gardant la même défense, la meilleure équipe serait, si Ayala et Canniggia peuvent revenir et que Kily redevient celui d'il y a deux ans:
    Cavallero
    Pochettino, Ayala, Samuel
    Zanetti, Almeyda, Sorin
    Aimar
    Caniggia, Crespo, Kily Gonzalez

  • El mallorquin le 08/06/2002 à 11h58
    Caniggia c'est pour le quota de drogués en équipe d'Argentine ?

  • gilliatt le 10/06/2002 à 06h25
    Ah si "L'Equipe" pouvait avoir le même ton que Plumitf...

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