Marseille-PSG : 1-0
Le but :
74e Après un superbe travail côté gauche, Weah repique au centre et transmet à Bakayoko à l'entrée de la surface. D'un contrôle immédiat, l'Ivoirien élimine Distin puis devance Rabesandratana pour tromper Letizi du bout du pied.
Gestion d'effectif : Anelka et Benarbia remplaçants, c'est pour les préserver pour la Ligue des champions, objectif plus important que le maintien?
Stabilité tactique : 12e système de jeu en 12 matches pour le PSG.
La consigne de Clemente à Bakayoko : "tu leur mets bien profond."
Placement : un but par saison pour un attaquant marseillais, ça suffit si c'est contre Paris.
Mistral gagnant : Bakayoko : "Dès que je suis rentré, j'ai senti un vent de panique dans les rangs adverses".
Mercato ou tard : Bernardi et Stankovic déjà au point. Pochettino et Vampeta (qui manque encore de physique, mais a enfin réussi de jolis gestes) en bonne voie.
Devoir : Anelka n'est pas allé saluer les supporters parisiens. Il l'avait déjà fait sur son site.
Synthèse : Dans un match équilibré et d'un niveau technique assez faible, conformément au classement des deux équipes, c'est l'OM qui touche la prime de sauvetage de saison devant son ennemi juré. L'esprit est resté bon entre les joueurs, mais le bombardement général sur la cage de Letizi et la zone de Fernandez laisse totalement rêveur.

Lens-Rennes : 1-2
Les buts :
49e Après un bon appui de Lucas et une remise de Chapuis sur le flanc gauche de l'attaque, Danic centre sans contrôle. Delaye isolé entre deux défenseurs reprend de l'intérieur du gauche.
51e Debève s'avance dans son couloir droit et adresse un long centre. Sakho s'élève et décroise sa tête au pied du poteau.
90e Gourvennec décale Bardon sur l'aile droite, lequel centre immédiatement à ras de terre à hauteur du point de penalty. Gourvennec se jette mais c'est N'Diaye qui reprend victorieusement de l'intérieur du droit.
Eclat : Ciseau acrobatique de Sakho et parade de Lama.
Tournant : Duel Sakho-Lama à 1-1, remporté par le gardien
Stat qui tue : six défaites d'affilée pour les Lensois.
Non-fait du match : Diouf n'a pas pris de carton, il était suspendu.
La synthèse : Le Guen reparaît devant les caméras, après une longue période de discrétion entre son "sauvetage" du Parc des Princes et cette 27e journée qui voit le Stade Rennais (6e avec un match en retard) lorgner vers l'Europe… Parcours inverse pour un Racing qui ne trouve aucune solution et continue de faire souffrir Bollaert, où fleurissent les banderoles, plus artisanales qu'à Paris ou Marseille mais tout aussi explicites.

Guingamp-Lille : 0-1
Le but :
39e Collot côté droit centre dans la surface. Murati remise sur Bakari qui prend son temps pour fusiller Loussouarn.
Collectif (1) : privé de Cygan, Ecker, D'Amico et Boutoille, le LOSC gagne quand même.
Collectif (2) : Bakari, meilleur buteur lillois, avec cinq buts seulement.
Duel : le trophée de la meilleure équipe de contre est attribué à Lille, face à son principal challenger.
Synthèse : Lille est en tête, Guingamp s'entête.

Saint-Étienne-Sedan : 0-2
Les buts :
63e celdran efface Kvarme et Wallemme en se retournant, entre dans la surface et centre pour N'Diaye qui conclut tranquillement de l'intérieur du gauche.
74e celdran récupère dans l'axe un ballon remis en retrait par Carteron et s'en va battre Janot d'une frappe croisée.
Entrée libre laisse-les faire : l'attaque sedanaise enfonce les portes ouvertes de la défense stéphanoise.
Vendangeur de l'année : N'Diefi (même quand il marque, le but est refusé).
Synthèse : minée par l'incertitude totale sur son classement, l'équipe stéphanoise sombre, à l'image des erreurs dramatiques commises par des défenseurs solidaires dans l'approximation. Victoire logique pour la grosse écurie (et oui!) ardennaise, malgré sa gabegie offensive. L'an prochain, avec Batistuta, le CSSA sera invincible.

Toulouse-Lyon : 1-1
Les buts :
40e Depuis le milieu du terrain, Violeau pique une passe en profondeur à destination d'Anderson, qui crochète à droite et croise son tir dans le but vide, malgré le retour de Baldé.
84e Sur une passe en profondeur d'Uras, Dieuze remet pour Bonilla dont la frappe sans pitié trouve le poteau (rentrant).
Probabilité :Si Bonilla concrétise une occasion sur trois, il finira meilleur buteur.
Fantôme : Pedros.
Passage à vide : Edmilson, maladroit puis expulsé.
Friction : Santini et Nouzaret s'écharpent.
Synthèse : Coup de frein à main pour des Lyonnais qui se seraient bien vus irrésistibles jusqu'au final du championnat, mais la Ligue des champions, ça consomme. Pour Toulouse, un point vaut mieux que deux tu l'auras, surtout si les concurrents pour la descente perdent unanimement.

Monaco-Bastia : 2-1
Les buts :
30e Prso, sur le côté droit de la surface adresse un premier centre repoussé, puis un tête qui trouve celle de Gallardo au cœur de la défense bastiaise.
33e Panucci brosse une passe en profondeur, dont la trajectoire est coupée par Nonda qui lobe Durand très avancé.
71e Alerté dans la profondeur, André échappe à Panucci et, à angle fermé, croise une frappe de tueur qui passe entre les jambes de Porato.
Peu inspiré : Durand.
Batistuta de chez nous : André (voir 71e minute).
Altimètre : Bastia, lentement, recule au classement et se met en situation de voir la promesse de son entraîneur se réaliser (ne plus entraîner le Sporting s'il n'est pas européen). Monaco, depuis la reprise, perd à l'extérieur mais gagne à domicile. Puel a promis d'entraîner l'ASM même si elle n'est pas européenne.

Troyes-Metz : 3-2
Les buts :
31e Hamed adresse une passe par-dessus le milieu de terrain vers Boutal. Toyes veut remettre de la tête mais lobe Chabbert. Boutal a suivi et devance le retour gardien lorrain qui trébuche et s'écroule.
35e Meyrieu tire un coup franc aux 18 mètres, décalé à droite. Sa frappe enroulée trouve le petit filet.
45e Sur un coup franc à 25 mètres, Rithen décale Djukic dont la lourde frappe est légèrement rabattue dans le but par Meyrieu.
46e Menant un contre à toute vitesse, Après un double relais avec Van Handenhoven, Jager pénétrè dans la surface et trompe Heurtebis d'un extérieur du droit piqué.
90e Boutal reprend de la tête et à bout portant un centre de Meniri. Chabbert repousse et après deux tentatives de Saïfi, Niang hérite du ballon et place une petite frappe du gauche, adroite et chanceuse, au ras du poteau.
Boucherie production : tacle de Van Handenhoven sur Eric Roy, fracture du péroné. Tacle destructeur sur Baticle, coup franc et but.
Casquette : au festival de l'encaissement de buts foireux, le FC Metz remporte la palme.
Roy maudit : Eric Roy, deux matches de championnat, une expulsion et une fracture.
Prescience : Heurtebis, star du match, savait où allait le penalty de Meyrieu.
Proverbe lorrain : Quand ça va pas, ça va pire.

Nantes-Strasbourg : 1-0
Le but :
82e Un ballon très aérien arrive à destination de Monterrubio sur le flanc gauche. L'attaquant centre pour Vahirua qui coupe la trajectoire au premier poteau.
Morale :chacun à sa place.
Joker : Marama Vahirua.
Synthèse : Denoueix, notre sage préféré, a bien raison de dire que si la manière de revient pas, les Nantais ne pourront toujours remporter à l'arraché les matches cruciaux qui les attendent. Mais le FCNA est là, toujours en tête. Le RCS est tellement foutu qu'il ne lui sert plus à rien de bien jouer, malchance et maladresse annihilant tout espoir.

Bordeaux-Auxerre : 1-0
Le but :
14e Laslandes contre de la tête un dégagement raté de Cool. Pauleta trompe tranquillement le gardien, de l'intérieur du droit.
Qu'à cela ne tienne : Pauleta rate un ciseau en extension, mais pas le but facile une minute plus tard.
Ambiance : "On rate deux passes et on se fait siffler (…) Les Bordelais ont peut-être la grosse tête, ils se croient peut-être les meilleurs du monde". Christophe Dugarry.
Séquelles : les Girondins fatigués, déprimés, mais concentrés cette fois.
Synthèse : Après un premier quart d'heure marqué par les erreurs techniques, quelques incursions auxerroises et un poteau de Dugarry, Monsieur Pauleta règle le sort de la première mi-temps, non sans avoir frôlé le doublé dans les arrêts de jeu. C'est aussi le sort du match, puisque malgré l'expulsion de Battles (c'est pour ça qu'on dit qu'il ressemble à Zidane?) et la fatigue des Girondins, la courageuse AJA ne parviendra pas à tromper la vigilance de ses hôtes.