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Diaporama : la 23e journée du championnat

Les buts et les surprises ont poussé sur la tourbe fertile des pelouses de saison. Le champion s'échappe, Rennes gagne, Marseille brille, Paris cartonne, Bordeaux flanche…
le 30 Jan 2002

 

Metz-Guingamp : 2-4
L'effet Gress reste assez nébuleux à ce jour, et la première prise de contact avec Saint-Symphorien a donné lieu à un classique des dernières années lorraines: le public a vu des buts et une défaite à domicile. Seulement, 4 buts, c'est aussi une première pour le FCM, qui n'avait perdu qu'une fois par plus de deux buts d'écart (contre Montpellier en août)…
Le nouvel entraîneur n'avait pas révolutionné la composition de l'équipe — il n'a pas l'embarras du choix non plus --— mais plutôt sa disposition tactique, comprenant trois attaquants (Baticle, Jager, Job). L'entame du match avait semblé lui donner raison puisque les Grenats menèrent dès la 6e minute (Toyes opportuniste après un coup franc de Meyrieu repoussé) et conservèrent cet avantage jusqu'à la pause, pas trop inquiétés par les tentatives adverses (Saci, Drogba, Fournier).
Lui aussi vient des années 70, mais ce n'est pas Robert Chapatte.
Les visiteurs haussèrent nettement le ton après un remontage de bretelles par Guy Lacombe, le MC moustachu qui choisit alors de faire rentrer Bardon pour peser en attaque. Saci et Drogba s'étaient montrés dangereux, le second, à peine arrivé du Mans, profite d'une remise directe du premier pour éliminer le défenseur au coin des six mètres et tromper Liébus. Deux corners accablants pour le marquage messin firent ensuite tomber le ciel sur la tête des coéquipiers de Meyrieu, avec des espaces totalement vierges au second poteau (Guillaume, Saci). Meyrieu fait revenir l'espoir dans son camp en récupérant une frappe un peu manquée de Moreau, qu'il frappe en pivot. Mais en fin de rencontre, en fin de contre et en fin de compte, Saci boucle le score après s'être enfui, avoir crocheté Marchal et battu le gardien. L'EAG est enfin récompensé de ses prestations courageuses, avec sa première victoire à l'extérieur depuis une éternité de dix mois. De quoi recoller au milieu de tableau.

Observations
Ça rend les joueurs offensifs, une pelouse en lambeaux ?
L’effet Gress : Metz perd toujours, mais à la strasbourgeoise.
Jour de Foot : "Le tableau d’affichage est énorme à Saint-Symphorien". Sa taille varie en fonction du nombre de buts marqués?
Amis messins, c’est bien de travailler les coups francs pendant trois quarts d’heure à l’entraînement, mais il faudrait peut être aussi bosser le marquage sur corner.
"De toute sa longue carrière, Gilbert Gress n'a jamais connu la relégation. Jamais" (Le Républicain Lorrain). C'est une incantation?
Gilbert Gress avant le match (Le Républicain Lorrain): "Ce qui serait surtout intéressant, c'est de gagner dans la foulée d'une victoire à l'extérieur". Perdu.

PSG-Lorient : 5-0
Lorient avait laissé un cuisant souvenir au Parc lors de sa saison en D1, les Merlus sont cette fois repartis de Paris avec une lourde défaite, qui pèsera plus sur le moral que sur le goal-average, tant ils se sont montrés d'une grande faiblesse, Darcheville ne pouvant faire à lui seul le destin de son équipe. A l'autre extrémité du terrain, Sébastien Hamel a passé une très mauvaise soirée, jusqu'au dernier but qu'on doit lui attribuer en partie (ou du moins à sa malchance du soir).
Plus d'un an après son arrivée, Fernandez n'a pas tout à fait fini son renouvellement total de l'effectif, dont la dernière opération a été l'arrivée un peu impromptue de Fiorèse (dans le but de démoraliser complètement Alex?). La recrue est alignée d'entrée, Aloisio restant sur le banc.
Rassurés par un début de rencontre pour une fois totalement réussi, les Parisiens ont parfaitement enchaîné après l'ouverture du score par Déhu (de la tête sur un coup franc excentré). La marque finale est pourtant trompeuse, car ils ne dominèrent pas outrageusement et ne développèrent pas non plus un jeu collectif d'une grande qualité. Mais depuis que Fernandez a changé ses batteries et abandonné les subtilités tactiques, le jeu simplifié de son équipe s'appuie plus sur quelques individualités remarquables. A commencer par un Ronaldinho qui n'est plus du tout là pour rigoler. En nettoyant un ballon improbable et en exauçant immédiatement l'excellent appel de Fiorèse, il a offert un début de rêve à l'ex-Guingampais (14e). Son modèle de coup franc (41e) est déjà un classique de 2002 et sa percée incroyable en seconde mi-temps a fait se lever tout le stade pendant de longues minutes. Que le Brésilien aligne quelques gestes d'exception de cette nature, et on lui passera sa façon un peu irritante de fêter ses buts.
La seconde période, plus banale, appartiendra à Jérôme Leroy, le mal aimé qui d'une tête et d'un centre-tir fatal inscrit un doublé discrètement célébré, faisant passer le public des sifflets aux applaudissements polis.

On commence à entrevoir, au bout de l'acharnement de Fernandez à imposer ses idées, une excellente fin de saison qui pourrait rapporter au club de la capitale son Graal de la Ligue des champions, voire une coupe à choisir entre les deux. On oubliera qu'en début de saison, le PSG avait une équipe qui faisait peur à tout le monde et qui jouait explicitement le titre.

Observations
Heureusement qu'il y a des équipes bretonnes pour que le PSG gagne au Parc.
Les spectateurs qui sifflent Jérôme Leroy le font parce qu'ils ne l'aiment pas ou parce qu'ils le trouvent mauvais?
Petit jeu : avec le Kop Boulogne, apprends à siffler et applaudir Jérôme Leroy en même temps.
T’enflamme pas Luis, c’était Lorient en face.

Rennes-Montpellier : 2-0
Dommage que Maoulida n'ait pas disputé le match, le trafic de joueur serait apparu dans toute son absurdité, tout comme le pillage interne qu'a représenté ce mercato. Si l'on considère la différence manifeste de niveau entre l'ancien attaquant montpelliérain et son successeur désigné, Fodé Mansaré, la fin de saison ne sera pas de tout repos pour le club de Nicollin. Les meilleurs arguments étaient rennais, comme le montra le débordement en passement de jambes de Lucas, qui s'appliqua à mort pour mettre Le Roux dans les meilleures conditions (tête imparable à la 18e minute). Le buteur récidivait à la 36e en coupant un coup franc vite joué par Battles, devant une défense inattentive. Le plus dur était fait, et ce ne fut pas une seconde période plate comme une limande qui allait modifier le score.
Avant d'envisager une quelconque redressement, on parlera de soulagement pour le Stade rennais, qui allait finir par ne plus pouvoir jouer à domicile. Fin de bonne série pour le MHSC, qui n'a pas fini de jouer avec le feu.

Observations
Si Lucas fait une superbe saison en 2002/2003, on pourra remettre au Stade rennais le grand prix de la patience. C'est sûr aussi qu'au prix du transfert, il ne pouvait pas le revendre.
La victoire rennaise était comprise dans le prix de Maoulida?

Monaco-Bordeaux : 3-1
Comment deux matches entre les mêmes équipes peuvent-ils être aussi différents à trois jours d’intervalle? La magie du football sans doute. En tout cas hier, ce sont les Monégasques qui semblaient avoir la recette de la potion: les Girondins ont été totalement supplantés par les hommes de Deschamps, à la fois sérieux et ultra-motivés.
Commençant la partie le pied au plancher, ceux-ci imposaient un énorme pressing en milieu de terrain. Récupération efficace, excellente circulation de balle: Prso et Eloi, très mobiles devant, bénéficiaient de nombreux ballons. La défense bordelaise, totalement désorganisée, connaissait pour sa part de gros problèmes de placement. Il faut dire que l’absence de Costa et Smertine rendait l’arrière-garde totalement perméable : Miranda était totalement hors du coup, toujours mal placé, apparaissant derrière aux côtés de Roche ou devant dans un rôle de 9 et demi assez surprenant…
Du coup, la mi-temps était sifflée sur un score on ne peut plus logique de 3 buts à 1. Un penalty de Prso consécutif à une faute de Roche, un autre but du Croate, qui, seul en pointe, croisait son tir pour un poteau rentrant, et une frappe magistrale d’Eloi dans la lucarne gauche rendaient anecdotique le coup franc expédié par Pauleta — lui aussi dans la lucarne — trois minutes avant la pause.
La deuxième mi-temps, plus calme, voyait des Girondins vexés faire enfin circuler le ballon. Les Monégasques, bien en place, semblaient pourtant relativement confiants dans une organisation défensive sans faille. Les timides percées de Pauleta ne supportaient d’ailleurs pas la comparaison avec les contres rondement menés par Prso, toujours aussi vif et technique. Ramé poursuivait même son difficile début d’année en se trouant à plusieurs reprises sur des corners.
Malgré une baisse de régime en deuxième période, les Monégasques ont démontré que la fin de la compétition pouvait encore leur sourire. Cette impressionnante prestation "à l’italienne" (grosse présence physique, rigueur tactique, efficacité devant les buts) annonce peut-être (enfin?) la consécration du coaching "à la Deschamps"…

Observations
Ramé et Coupet font un concours pour savoir lequel des deux méritera le moins d’aller à la Coupe du Monde?
Pauleta ne laisse le droit à personne de récolter seul les honneurs d’un magnifique but.
Mauvaise passe : les joueurs bordelais recommencent à critiquer le recrutement.

Marseille-Sedan : 2-1
Il ne suffit pas de placer une série de joueurs offensifs sur le terrain pour s’assurer une pluie d’occasions de buts. Pourtant, c’est bien ce choix tactique qui a payé au Vélodrome. Une première incursion sur le côté gauche permettait à Dos Santos de transmettre à Andre Luiz dès la 4e minute. Le Brésilien remettait dans la foulée pour Alfonso qui croisait son tir et ouvrait la marque sur sa première occasion, comme face à Bastia. La suite confirmait un certain brio technique du côté marseillais, avec un Andre Luiz retrouvé, multipliant les frappes lourdes, les ouvertures et les gris-gris. A la demi-heure de jeu, seule une timide frappe venait s’inscrire au tableau de chasse des Sedanais.
La deuxième période était marquée par le réveil des Sangliers: Peyrelade tentait d’abord un audacieux extérieur du droit qui finissait loin derrière la cage, avant de perdre un face à face avec Runje. Ce court orage passé, les Marseillais reprenaient le contrôle des opérations: un coup-franc excentré d’Andre Luiz (toujours) finissait dans les bras de Régnault. Puis, à la conclusion d’une série de passes courtes, Alfonso contrôlait le ballon et se couchait pour armer une reprise de volée: sa frappe écrasée ricochait, certes, mais trompait pour la deuxième fois de la soirée le portier sedanais. Alors que ceux-ci finissait par réduire le score sur une frappe mollassonne de Foueys, Andre Luiz achevait sa démonstration par un coup franc qui ne trouvait pas le chemin des filets.
L’OM se replace dans la course au ventre mou du championnat, toujours loin de ses objectifs européens, mais à quelques rassurantes encablures de la queue du peloton. Pour le CSSA qui n'avait plus perdu depuis le 17 novembre et son déplacement à Lens, la bonne série stamboulienne prend fin.

Observation
Humanitaire : donnez vos vieux ballons pourris à Alfonso, il saura toujours quoi en faire.

Sochaux-Lens : 0-2
Cette fois, le doute n'est plus permis, le Racing est sur une voie royale vers le titre, et son dernier adversaire est lui-même. Chronologiquement, son dernier adversaire était donc un FC Sochaux en perdition après une première partie de saison très réussie, incapable aujourd'hui de retrouver la magie de son jeu et de masquer des lacunes criantes. Jouer un leader euphorique qui ne doute pas le moins du monde n'était pas la meilleure situation possible, et le spectacle fut pénible pour les spectateurs de Bonal, qui constatèrent très vite la supériorité des visiteurs. Ceux-ci se procuraient en effet un nombre croissant d'occasions. La plus confuse d'entre elles amena dès la 22e minute l'ouverture du score, attribuée à Moreira, à la lutte dans les airs avec Raschke. Privés de liant et d'audace, les Lionceaux cèdent à nouveau sur une mauvaise relance de Flachez dont profite Sibierski en le contrant, puis en reprenant la balle juste avant le rebond, juste avant la pause.
Les entrées de Pagis et Crucet n'empêcheront pas les Nordistes de presque marquer sur une tête de Sibierski encore, mais la balle n'a franchi la ligne qu'à 99%, selon l'assistant de M. Veissière. Même Bak s'essaye à un retourné moyennement acrobatique et les rares répliques sochaliennes resteront lettre morte.

Observations
Le prix de du bon accueil de l’Hiver 2002 est attribué à Sochaux : pelouse impeccable, défenseurs serviables.
Heureusement que Moreira n'est pas parti à la CAN.

Pourquoi le Racing Club de Lens va être champion
Parce qu'il a attendu d'être largement en tête pour commencer à vraiment bien jouer.
Parce que Joël Muller devient d'une totale mauvaise foi à propos des objectifs.
Parce la CAN ne l'affecte même pas.
Parce que Joël Muller dit "ils" quand il parle de ses joueurs après une victoire.

Auxerre-Bastia : 1-0
Le Sporting aurait pu être consacré comme un spécialiste de la résistance acharnée à l'extérieur s'il avait tenu jusqu'au bout l'inviolabilité des cages de Penneteau, forcément le meilleur Bastiais. Histoire de corser l'affaire, l'expulsion de Piocelle leur a valu de jouer à dix à partir de la 39e minute. Ils avaient commencé bien avant à subir une déferlante d'occasions auxerroises, mais Cissé confirmait qu'il lui faut un bon lot d'occasions pour en transformer une. Mais l'essentiel est bien d'y parvenir. Après une série d'échec individuels, c'est d'un joli mouvement collectif qu'est finalement venue la délivrance à la 76e minute, avec les inévitables Kapo-Cissé à l'ouvrage. Quatrième avec 38 points, l'AJA est peut-être le mieux placé des poursuivants de Lens, et sort en bonne forme d'un hiver compliqué. Bastia n'a pas de joker, et regarde plutôt vers l'arrière du classement.

Réactions

  • bato le 31/01/2002 à 10h23
    et puis pied en l'air c'est quand même mieux que jambe en l'air; en tout cas c'était plutôt dangereux même si involontaire.

  • bato le 31/01/2002 à 10h30
    j'ai vu le résumé, mais je parlais du contact avec Alfonso sur le contrôle, il me semble qu'il lui racle un peu le torse...
    Enfin bon, de toute manière ca ne change pas grand chose, vu les buts hors jeu et autres que les sedanais ont déjà marqués.

    Par contre pour les journalistes, je trouve plutôt bizarre l'attitude de Tapie. Il ya quelques années (quand l'OM gagnait) il n'aurait pas fait ca comme ca. On a l'impression qu'il essaie de justifier la place de l'équipe par le fait que les journalistes assistent aux entraînements...Il vieillit.

  • bato le 31/01/2002 à 10h41
    rectification: but avec contrôle de la main pour Sedan

La revue des Cahiers du football