Ne perdez pas de temps à lire ce texte, connectez-vous vite pour commenter les articles des CDF. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

DIAPORAMA: la 13è journée du championnat

Surprises ou confirmations, joies et drames, il y a eu de tout dans cette journée...
le 30 Oct 2000

 

Strasbourg-Marseille 1-1
Canal+ n'avait évidemment pas choisi de diffuser ce match de la peur pour des raisons purement sportives: sur ce plan, il n'y avait pas grand chose à espérer, et on en eut en effet la confirmation. Les caméras étaient plutôt braquées sur la pelouse de la Meinau dans l'espoir inavoué de filmer un quelconque drame, frappant l'une ou l'autre des équipes venant à perdre. Alors nous pourrions presque nous réjouir de ce match nul qui nous épargne de tristes et prévisibles images et coupe la poire en deux, sans satisfaire les protagonistes mais sans faire plonger l'un deux dans un marasme incontrôlable.
Si les Strasbourgeois n’ont pris qu’un point en deux journées, leur niveau de jeu s’élève peu à peu. Les progrès effectués concernent surtout les phases de possession du ballon. En revanche, ils demeurent défensivement encore très friables, notamment en raison de persistantes erreurs individuelles. Il est vrai que le public de la Meinau ne pardonne plus grand chose à ses "favoris". Ceux-ci sont encore tout près du gouffre, mais le retour d’une certaine cohésion dans le jeu leur autorise les espoirs. Le prochain déplacement à Toulouse vaudra encore très cher pour les hommes de Le Roy.
Côté marseillais, la situation n’est guère plus reluisante. Car si le point pris à l’extérieur est loin d’être négligeable, la manière n’a pas été au rendez-vous. La seule bonne nouvelle en la matière a été le but de George Weah qui met fin à la disette des attaquants de l’OM. Pour le reste, Marseille a disputé à la Meinau un de ses matches les plus décevants. Si au cours des précédentes rencontres les Phocéens ne marquaient pas, c’était en se créant bon nombre d’occasions. Samedi, même à onze contre dix, ils ne s’en sont pas procurés.
Pris dans la spirale du doute, leur jeu se délite peu à peu. Désormais, il leur faudra faire très attention, tant on a déjà vu des équipes des équipes de plus de talent se retrouver aux portes de l’enfer à la suite d’une série de résultats contraires. Le cauchemar de la saison passée se profile de nouveau à l’horizon. Une note d’espoir subsiste cependant. Elle réside dans la personne de Braga (voir ses déclarations d’après match) .
Quant au match lui-même, il n'a certes pas offert un grand spectacle, mais pas au point de justifier les commentaires méprisants de L'Equipe, qui semble prendre plaisir à enfoncer les deux équipes. Et rien que pour ce but de Weah...
On retiendra finalement les déclarations d'amour de Claude Le Roy et Abel Braga, le Brésilien rappelant l'amour du football qui est la source de sa motivation. Son éloge des rapports entre l'entraîneur et son groupe est rafraîchissant, et on le comprend ce qu'il signifie dans le très agité contexte marseillais. Son l’intelligence et sa dignité peuvent-elles amener le groupe à des jours meilleurs?

Lyon-Auxerre: 2-2
La nette domination lyonnaise a donc été contrariée en première mi-temps par la maladresse des attaquants et le talent de Cool, malgré une animation du jeu bien assurée par Malbranque et Dhorasso. La première occasion auxerroise sera celle du premier but grâce à un somptueux coup franc excentré de Guivarch. Angelo Hugues n'est pas chanceux avec les coups francs... Sur l’engagement Govou ramène immédiatement l'égalité, d'une échappée en profondeur conclue d'un tir impeccable au pied du poteau. Mais Gerland un peu stupéfait voit Tainio sortir de sa boîte pour donner l'avantage aux Bourguignons. Lyon évitera l’humiliation d’une nouvelle défaite à domicile en se battant jusqu’au bout: l'ultime centre de Dhorasso trouve la tête de Govou.
L'OL tarde à décoller au classement, ainsi qu'à confirmer des progrès pourtant réels. Il a aussi souffert de l'absence à ses extrémités de Coupet et Anderson. L'AJA revient elle de deux périlleux déplacements (Monaco puis Lyon) avec un point par match. De quoi se rassurer avant de recevoir le PSG, surtout si Guivarc'h retrouve son efficacité.

Troyes-Monaco: 1-0
Sans Giuly et Simone, l’ASM a eu du mal à entrer dans cette rencontre. Elle connut ainsi dix première minutes difficiles. Mais comme de leur côté, les Troyens craignaient terriblement leurs adversaires, la première mi-temps fut au final assez maussade. Seuls événements notables, les quelques occasions monégasques au cours des dix dernières minutes, toutes avortées par un Heurtebis des grands soirs. La seconde partie du match ressembla à la première jusqu’à la 69e minute. Ce fut le moment que choisit Djukic pour mettre sa tête à la réception d’un centre de Boutal. Le match se débrida alors quelque peu et le rythme s’éleva enfin. Prso faillit égaliser, Djukic se signala encore et au final Monaco perd de nouveau trois points. PSG-Bordeaux 1-2
Toutes les séries ayant une fin, il fallait prévoir que celle des victoires parisiennes au Parc des Princes allait trouver la sienne ce dimanche soir. Fatigués par la répétition des matches ou par une fête trop intense après la parade de Rosenborg, les hommes de Bergeroo sont donc tombés face à des Bordelais paradoxaux qui n'ont plus perdu à l'extérieur depuis le 19 août, et comptabilisent quatre victoires loin de Lescure (contre une à domicile).
La première mi-temps a vu les Girondins neutraliser une équipe parisienne (qui a raté un nombre incalculable de passes) se procurer les meilleures occasions et marquer sur une superbe frappe de Pauleta. Après la pause, les Parisiens avancent à nouveau et semblent proches d'une égalisation. Mis en confiance par le public qui s'en prend à Dugarry depuis quelque temps, M. Derrien choisit d'avertir l'attaquant pour un vague accrochage, puis de doubler la mise à l'occasion d'un duel aérien et d'un balayage du coude qui fend l'air au-dessus de la tête de Talal El-Karkouri sans heurter vraiment son crâne. On débattra sur le caractère intentionnel ou non de ce geste, mais la cible favorite des publics de France a été exclue en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire...
Cette réduction à dix ne pénalise pas tant que ça ses coéquipiers, qui font plus que jamais bloc. D'autant qu'en face, la "défense B" parisienne accumule les erreurs, via El-Karkouri puis Yanovski qui offre à Pauleta l'occasion d'inscrire un doublé. Le pauvre défenseur russe est bien plus coupable que Casagrande, auteur d'un moulinet pathétique et désespéré, et auquel on ne peut vraiment reprocher d'être avancé au moment où son équipe a le ballon. Le public se déchaîne bien sûr contre le gardien, qui aurait dû réfléchir avant de signer son contrat de victime expiatoire.
Ce coup d'arrêt pour le PSG (privé de Luccin, Rabesandratana et Letizi, avec Dalmat et Robert très discrets et un Okocha dont la rentrée a été insuffisante) ne lui enlève pas la tête du classement et remettra en place des esprits peut-être un peu échauffés après le carton et la qualification de mardi. Le championnat n'appelle pas moins le combat que la Ligue des champions...
Avec quatre victoires et deux nuls lors des six dernières journées, les Girondins reviennent à un rythme intéressant. Quant à leur buteur portugais, il est en passe de s'imposer comme l'un des tous meilleurs du championnat... Les ambitions sont-elles de retour au Haillan?

Rennes-Guingamp: 1-2
Guingamp s'impose comme l'équipe de contre absolue dans cette compétition, au grand dépit de Rennais dominateurs et énervés de s'être fait braquer la caisse de la crêperie. Sans grand génie mais avec toute la rigueur et l'opportunisme que l'on voit cette saison aux "petites" équipes, la formation de Guy Lacombe a d'abord profité d'un but de Fiorese à la demi-heure de jeu, avant que Chapuis n'égalise sur un bon travail de Delaye côté droit. En seconde période, Fiorese récidive sur une récupération de Carnot en trouvant la lucarne de Lama. Guy Lacombe peut sourire, le mauvais début de saison de son équipe est largement surmonté, même si l'objectif du maintien ne change pas.

Metz-Lens: 2-1
A ce rythme, Bollaert ne va pas tarder à gronder: Lens fait du surplace. Si les hommes de Courbis ont effectué une prestation honnête à Metz, elle fut encore insuffisante, notamment sur le plan offensif. Pourtant la rencontre avait bien débuté avec un pressing haut et une équipe bien en place. Ce bon début fut justement récompensé par un but de Sibierski bien placé à la réception d’un coup franc excentré. L’ouverture du score eut surtout pour effet de stimuler les Lorrains qui dès lors prirent le jeu à leur compte. Meyrieu omniprésent distilla les ouvertures vers le but de Warmuz. Sur la plus belle, Jager lui donna satisfaction par un contrôle et une frappe hors du temps, ou plutôt dans un timing parfait.
Le partage des buts reflétait assez justement la physionomie d’une première mi-temps de bonne facture et disputée dans un excellent esprit. La pause fut le moment choisi par Courbis pour nous rappeler qu’il ne sait toujours pas épeler coaching. Les remplacements effectués n’eurent pour effet que de déséquilibrer une équipe pourtant bien en place jusque-là. Affaiblie en défense, inefficace offensivement, l’équipe lensoise perdit ses illusions quand une maladresse de Warmuz aida les hommes de Muller à prendre un avantage qui s’avéra définitif.
Débarrassé d’Arribart, Courbis n’a désormais plus beaucoup de droits à l’erreur. Pour redresser la barre, il lui faudra peut-être dénicher un homme ou une organisation susceptible d’accroître l’efficacité de son équipe.

Bastia-Saint-Etienne: 0-0
John Toshack continue sa découverte des pittoresques stades français, et après Louis-Dugauguez, voilà le tour de Furiani et de son acoustique si particulière. Le trio offensif corse se recomposait avec Prince dimanche soir, Née restant sur le banc. Titularisé, l'éternel joker a mené la vie à la défense stéphanoise renforcée, en compagnie de Lachuer et André, sans jamais pouvoir trouver la faille. L'entrée du meilleur buteur bastiais à la place de Casanova n'y changera rien. Levytsky gesticule tellement que les attaquants ratent le cadre ou lui tirent dans les bras.
L'attaque bastiaise plafonne à quinze buts et le Sporting n'a remporté qu'un seul de ses quatre derniers matches à domicile, ratant cette fois l'occasion de passer devant Paris au classement.
Le premier chantier annoncé par le nouvel entraîneur des Verts était celui de la défense. Il semble avancer, et son équipe s'est offert un peu de confiance avec un résultat acquis dans la douleur et la solidarité. D'autres progrès devront venir...

Sedan-Nantes: 2-0
Les Sedanais ne veulent pas perdre dans leur tout nouveau stade. Ils poursuivent même une belle série de victoires. N’Daye reprend en bout de trajectoire un joli centre de Quint, et son but récompense une domination constante face à une pâle équipe nantaise. Les Verts doublent la mise à la 66e minute grâce à un nouveau centre de Quint repris par Brogno, très actif. Le milieu de terrain nantais a disparu de la circulation au cours de la rencontre, peut-être diminué par ses efforts en coupe de l'UEFA, et les attaques nantaises sont restées à l'état d'ébauche. La régularité n'est pas le fort des Canaris de cette saison, au contraire de leurs adversaires, qui peuvent saluer longuement leur public pour fêter une flatteuse place sur le podium provisoire.

Lille-Toulouse: 1-0
Si les ambitions déclarées d'avant-saison étaient aujourd'hui respectées, les deux équipes échangeraient leurs positions d'"Européen" et de "relégable" au classement. La thérapie Nouzaret n'a pas porté ses fruits à Grimonprez-Jooris, qui a longtemps souffert de voir les occasions de Bakari, Agasson ou Boutoille échouer sur le rempart toulousain, avant une délivrance venue de Peyrelade. Le LOSC, second du championnat, va finir par faire peur!
Toulouse, qui concède sa cinquième défaite à l'extérieur, ne bénéficie pas de l'électrochoc espéré. Son habit de lanterne rouge lui colle de plus en plus à la peau... La réception de Strasbourg le week-end prochain s'annonce dramatique.

Réactions

  • Cyruskec le 31/10/2000 à 00h00
    Je voulais juste réagie à l'article de PSG Bordeaux qui dit que le public parisien s'en est pris à Dugarry. C'est faux si on compare aux autres public de France! En effet Dugarry, contrairement aux autres stades, n'a pas été sifflé à chaque fois qu'il a touché le ballon. Le public Parisien a effectivement décidé d'être "sympa" envers un joueur détesté par la France entière, il voulait faire exception et montrer qu'il pouvait aussi être un "public sympa". J'en sais quelque chose pour avoir en partie participé à ce consensus.


    Mais voilà, apparemment Dugarry a pour but dans la vie de se faire détester par tout le monde. Même si son second carton n'est pas mérité, son comportement de voyou sur le terrain est vraiment désolant. Comment voulez vous dans ce cas ne pas le siffler? C'est bête... pour une fois que le public ne le prenait pas en grippe...

  • guigo le 31/10/2000 à 00h00
    C'est vrai que Dugarry n'a pas été sifflé à chaque touché de balle au Parc (je pense qu'il le sera désormais), mais c'est faux de dire que c'est son but dans la vie...il compte d'ailleurs peut-être partir du Championnat français tant cette situation devient pénible et intolérable (une première dans l'histoire du foot...); c'est quand même impensable qu'un internationnal, dont le talent et l'abnégation sont reconnus partout ne puisse exercer son métier dans son propre pays!!!

La revue des Cahiers du football