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Couler une Biélo

Trois buts qui font six points: l'équipe de France a pris le dessus sur la Biélorussie sans étinceler, mais en maintenant son équilibre malgré les changements et les imperfections.

le 12 Sept 2012

 

Si Kisliak avait ouvert le score à la 47e minute, nul ne sait ce qu'il serait advenu ensuite ni si les Bleus auraient tout de même emporté ce match à six points. Mais, coriaces et finalement efficaces à défaut d'être toujours brillants, ils sortent de leurs deux premières rencontres qualificatives avec le meilleur bilan comptable qu'ils pouvaient espérer, mais aussi en donnant quelques motifs d'optimisme quant à la suite de leur parcours – au moins parce que Didier Deschamps aura pu travailler et faire avancer sa réflexion sans y laisser de plumes ni semer de doutes.

 

 

 

 


La nalyse

La découverte d'une défense à trois chez les Biélorusses explique peut-être le flottement tactique qui a accompagné la première mi-temps et perduré en seconde, avec en attaque un défaut de prises de risque et un manque criant d'automatismes – sur un rythme ralenti par un jeu insuffisamment spontané. Ou alors, on peut estimer sur la foi du score que les Bleus n'ont pas si mal mené leur affaire, et qu'il ne fallait de toute façon pas espérer, devant une équipe aussi repliée, que l'expression offensive soit très fluide.

 

Avec Mavuba toujours en récupérateur axial, la cohérence de l'ensemble a tenu au rôle de relayeurs attribué à Cabaye et Capoue – sans qu'ils eurent besoin d'être très brillants. Le premier a joué un peu plus devant que le second, mais tous deux se sont portés en soutien des attaquants pour maintenir la pression sur les lignes biélorusses, participer aux mouvements et profiter de positions de frappe. Ils ont coulissé dans la profondeur quand il s'agissait de rester en couverture et parfois permuté quand le besoin d'appui offensif ou défensif se faisait sentir sur les flancs (qu'ils ont toutefois laissés aux spécialistes).

 

L'animation a été plus laborieuse sur le front de l'attaque, qui est longtemps resté soucieux, barré qu'il fut par les tranchées biélorusses. Ribéry et Benzema ont d'abord été empruntés et ont peiné à trouver la distance avec Giroud. Le jeu long est resté vain, quasiment aucun lancement en profondeur n'ayant abouti. Malgré ces difficultés, une certaine variété de jeu a été obtenue, avec une utilisation assez intense des côtés (en dépit d'une tendance à repiquer vers le centre) dont témoignent le nombre de centres et de corners. La position de Giroud a au moins permis de ménager des espaces pour ses deux "ailiers". La pression exercée s'est aussi traduite par les fautes provoquées et les coups francs obtenus... plus que par les situations franchement dangereuses: il y en eut trois lors de chaque période – trois échecs en première, trois buts en seconde.

 

La paradoxe est donc que c'est en étant bousculée par quelques incursions des Blancs (la plus notable ayant obligé Lloris à être décisif deux minutes après la reprise du jeu) que l'équipe de France a réussi à ouvrir puis à doubler la marque, les deux buts (49e et 68e) ayant été séparés par une phase de léthargie prononcée. Il a encore fallu la réduction rapide du score (71e) pour qu'enfin elle prenne la mesure de son adversaire et élargisse son avantage au cours d'un dernier quart d'heure nettement maîtrisé. Avec Benzema revenu en pointe et Valbuena comme milieu droit bien plus naturel que le Madrilène, Ribéry a parachevé son bon match en portant l'estocade à une défense usée, servi comme il se doit par son ami.

 

On peut discuter la manière, pas le résultat, plus important dans un parcours qualificatif. Mais même la manière a été intéressante, autant au travers de ce qui a fonctionné que de ce qui n'a pas bien pris. Les Bleus ont fini par trouver des solutions, à placer des actions accomplies, à réussir des gestes individuels dans un cadre tactique qui est resté cohérent et constitue une bonne base de travail. Pour un peu, on jurerait que même l'état d'esprit a été bon.

 

 

 

 

La diagonale du fou

Au challenge du révélateur ridicule, TF1 tient à ne pas se laisser décrocher par Canal+.

 

 

 

 


Les observations en vrac

Des sifflets pour la tribune qui ne fait pas la ola, des sifflets à la pause. Ce ne sont pas les joueurs qu'il faut rééduquer en premier.

 

Avec Giroud en pointe, Benzema a pu faire la même chose que d'habitude sans qu'on lui reproche de dézoner.

 

Encore un arrière droit qui s'étonne d'avoir marqué dans ce Stade de France.

 

On peut toujours se moquer, mais Frédéric Calenge donne deux infos intéressantes en première mi-temps, et trouve le moyen de partir en reportage sur le bord de touche à la rencontre d'une ramasseuse de balle. Aucun "homme de terrain" n'en avait fait autant avant lui.

 

Ça devait être un bon match: Christian Jeanpierre n'a pas eu le temps d'annoncer le programme de Téléfoot.

 

Des plans larges constamment coupés, des actions rendues incompréhensibles, une occasion biélorusse ratée pour cause de énième ralenti: la réalisation de Jean-Charles Vankerkoven a été épouvantable.

 

 

 

 

La minute de conseil en communication de Sébastien Tarrago
 

"Depuis deux ans, [Évra] n'a pas accordé la moindre interview à un journal, quand bien même son intérêt personnel était de le faire." (L'Équipe) Un rêve de journaliste sportif: être aussi l'attaché de presse des joueurs.

 

 

 

 

 

Vu du forum

=>> Zof le dernier Dino - 21h14
Ho mon Dieu, un centre, et non pas un mais deux attaquants Français pour le réceptionner. J'ai eu comme un frisson.

 

=>> animasana - 21h30
Pas un "Allez les bleus" depuis le début, puis ola à la 25e minute. Le public, il est juste content de passer sur TF1.

 

=>> Cleaz - 22h17
On sent bien la patte de Didier Deschamps. Je pense qu'on a largement le niveau pour gagner la Coupe de la ligue.

 

=>> Lucho Gonzealaise - 22h38
En fait, la solution pour que Ribéry fasse un match plein, c'est de placer Benzema le plus loin possible de lui pour qu'il ne le cherche pas en permanence.

 

=>> Sens de la dérision - 22h42
Martynovitch ne sort pas. Finalement, il reste à la tête du PS.

 

=>> I want my Mionnet back - 22h48
Grâce à ses 70 minutes d'échauffement, Bafé Gomis sera en pleine forme au moment de prendre sa douche.

 

=>> newuser - 22h52
Lloris avec son arrêt sur péno, il est quand même Friedel à sa réputation.

 


FRANCE-BIÉLORUSSIE : LES GARS
 

Réactions

  • le père fouya le 12/09/2012 à 19h02
    @larédac : je chipotais, désolé si ça semblait insistant / déplacé, manquait un smiley, un LOL ou l'équivalent local (2).

  • Pascal Amateur le 12/09/2012 à 19h17
    Les Africains parlent de match à Scipion.

  • la rédaction le 12/09/2012 à 20h38
    @le père fouya
    Pas de souci : dans le doute, autant préciser l'intention de cette expression!

  • HumLloriste le 12/09/2012 à 22h25
    Ça devait être un bon match: Christian Jeanpierre n'a pas eu le temps d'annoncer le programme de Téléfoot.
    -----
    Je ai pourtant entendu (vers la fin du match) prononcer le rituel "dimanche dans Téléfoot".


    =>> Sens de la dérision - 22h42
    Martynovitch ne sort pas. Finalement, il reste à la tête du PS.
    -----
    J'adore !!! Fallait la trouver, celle-là !

La revue des Cahiers du football