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Chevtchenko : lauréat parce qu'il le vaut bien?

Le décryptage des votes pour le Ballon d'Or ne laisse aucun doute: la victoire est venue de l'Est. Et c'est un peu une défaite pour l'institution de France Football...
Auteur : José-Karl Bové-Marx le 15 Dec 2004

 

Après un insoutenable suspense (éventé, comme d’habitude, au moins deux semaines avant la publication des résultats), Andrei Chevtchenko a donc été sacré Ballon d’Or 2004 de France Football — un prix qu’il a accepté en désespoir de cause, comprenant qu’il ne pouvait prétendre au Ballon de Plomb avant de signer à l’OM ou au PSG. Une désignation apparemment démocratique Alors que France Football, pénétré de la gravité de l’instant, affiche sur tous les kiosques de France et de Navarre sa traditionnelle "Une" solennelle représentant le vainqueur, émerveillé, tenant à bout de bras sa récompense dorée, il nous semble nécessaire de revenir sur les circonstances douteuses d’un scrutin dont les résultats ne sont pas sans rappeler ceux de la récente présidentielle tenue dans le pays natal du goleador du Milan AC, tant une fracture nette apparaît entre les votants de l’Est et ceux de l’Ouest. Rapide rappel du fonctionnement du Ballon d’Or : chaque pays affilié à l’UEFA dispose d’un votant — généralement, il s’agit du rédacteur en chef du principal journal local consacré au football (en France, c’est Gerard Ernault de France Foot qui s’y colle). Une liste de cinquante footballeurs ayant marqué l’année est établie au préalable par la rédaction de France Foot. Seul impératif pour appartenir à cette liste: évoluer dans un club européen. Et c’est au sein de cette liste que les votants doivent piocher cinq joueurs en les classant dans leur ordre de préférence, selon des critères qui mêlent la qualité footballistique au palmarès obtenu au cours de l’année. Cinq points sont attribués au premier, quatre au deuxième, trois au troisième, deux au quatrième et — bien, y en a deux qui suivent — un point au cinquième. Après quoi, on additionne les résultats et on attribue la récompense individuelle la plus convoitée du football mondial à celui qui récolte le plus de points. Limpide.

Bâton de maréchal Revenons un instant sur cette formule éculée mais, force est de le constater, justifiée : "la récompense individuelle la plus convoitée du football mondial". Si le Ballon d’Or est effectivement le bâton de maréchal des stars du foot, loin devant le "joueur de l’année FIFA" et autres innombrables consultations Internet, c’est dû principalement à son principe apparemment aussi universel que démocratique : un pays = un votant. Chaque pays étant représenté par le plus emblématique de ses journalistes footballistiques, le résultat du scrutin doit donc être incontestable aux yeux de la population, surtout depuis 1995 et l’ouverture du concours aux joueurs évoluant en Europe mais n’étant pas de nationalité européenne. Même s’il arrive parfois, comme pour la désignation de Figo au détriment de Zidane en 2000, que le vainqueur ne convainque pas tout le monde, une chose jusqu’à présent n’était pas vraiment remise en question: l’impartialité des jurés, présentés par FF comme un aréopage empli de sagesse et qui ne se laisse jamais aveugler par des pulsions partisanes. Chevtchenko mieux que Henry ? La victoire de Chevtchenko, nous allons le voir, fait voler en éclats cette présomption de probité. Et s’il est indéniable que l’avant-centre ukrainien est un joueur hors normes dont la grâce gestuelle, l’inventivité dans le jeu et le sang-froid de sniper font un Ballon d’Or tout à fait présentable, il est également certain que sa victoire était bien loin de couler de source, selon les critères mêmes définis par France Foot. Au niveau des statistiques individuelles, Chevtchenko a été le meilleur buteur du championnat d’Italie 2003-2004 avec vingt-quatre buts, et il semble reparti sur les mêmes bases cette saison avec déjà onze buts à son compteur. Il faut y ajouter ses quatre buts inscrits l’an dernier en Ligue des champions et les trois qu’il a marqués dans cette compétition cette année. Mais à ce degré uniquement statistique, il souffre de la comparaison avec Thierry Henry, auteur lui aussi de vingt-quatre buts dans son championnat 2003-2004, mais qui en est déjà à quinze cette saison en Premiership. Le buteur français a également inscrit plus de buts que Chevtchenko en Ligue des champions: sept l’an dernier et déjà cinq cette saison. Ajoutons qu’Henry est aussi bien plus souvent passeur décisif que son concurrent, et que son club a réussi cette année une série record de quarante-neuf matches de championnat sans défaite. Angleterre, Italie… Ou Portugal ? On objecte généralement à cette comparaison que le niveau du Calcio est bien plus élevé que celui de la Premiership et que les statistiques affriolantes de Chevtchenko seraient dont plus méritoires que celles d’Henry. Sans épiloguer sur la question, remarquons que, lors de la dernière journée de championnat disputée à la veille de la désignation du Ballon d’Or, les deux buteurs ont inscrit chacun un doublé: contre la Fiorentina au cours d’une victoire 6-0 pour Chevtchenko ; contre Chelsea — et sa défense de fer bâtie par Mourinho à l’aide notamment de deux anciens de Porto — pour Henry… On peut également noter que la Premiership a réussi cette saison à placer l’un de ses représentants en demi-finale de la Ligue des champions, ce que le Calcio n’a pas su faire. Et encore, Arsenal n’a-t-il été éliminé de cette compétition que par Chelsea. Et cette saison, les Anglais ont qualifié leurs quatre représentants pour les huitièmes de finale de la compétition européenne suprême, tandis que les Italiens ont laissé l’un des leurs en route. Tout cela pour dire qu’à nos yeux, au niveau individuel, il est très difficile de donner l’avantage à Chevtchenko sur Henry. Pour ce qui est du palmarès, l’Ukrainien affiche pour l’année 2004 un titre de champion d’Italie, ce qui n’est pas rien. Mais son club, tout comme celui d’Henry, a chuté en quarts de finale de la Ligue des Champions 2003-2004. Surtout, sa sélection ne s’est pas qualifiée pour l’Euro 2004. La conjonction Ligue des champions / Euro 2004 désigne directement un Portugais évoluant à Porto, c’est-à-dire un vainqueur de la plus prestigieuse compétition continentale de club et finaliste de l’Euro (sans oublier un titre de champion de Portugal). Sur les critères du palmarès, Deco, meneur de jeu de ces deux équipes et titulaire indiscutable dans un Barça qui se balade cette année, dépasse assez largement Chevtchenko. Sur ces seuls critères, même un Charisteas, vainqueur de l’Euro où il fut trois fois décisif et champion d’Allemagne, peut tenir la dragée haute à Chevtchenko. Plus généralement, c’est la deuxième fois seulement qu’une année paire voit la victoire d’un joueur n’ayant pas participé à la compétition internationale majeure de l’été (Euro ou Coupe du Monde). Enfin, au niveau de la classe pure, Ronaldinho, qui n’a rien gagné cette année, semble voler au-dessus de tous les autres. Ce long développement n’était destiné qu’à établir une évidence : si, d’après les critères mêmes de France Football, Chevtchenko était un prétendant assez sérieux au podium cette année, son sacre n’allait nullement de soi. L'Est d'une seule voix Alors, qu’est-ce qui a permis cette victoire ? L’épluchage des résultats parus dans France Football ne laisse guère de place au doute : c’est le quasi plébiscite obtenu par l’Ukrainien chez les jurés originaires des pays de l’Est. Un plébiscite d’une ampleur telle qu’à sa découverte, le mythe de l’impartialité des jurés s’effondre comme un certain coéquipier milanais du vainqueur au moindre contact dans la surface… Chevtchenko doit indéniablement sa victoire aux journalistes des pays de l'Est, qui ont massivement voté pour "l'un des leurs". Il est donné premier par les jurés de vingt-sept pays (1) parmi lesquels l'intégralité des pays de l'Est, sauf la Russie, l’Estonie, la Roumanie et la Serbie, qui l'ont placé chaque fois en deuxième position. La République tchèque, seul représentant de l’Est qui ne le cite pas du tout, place néanmoins Baros deuxième et Nedved troisième… Neuf anciennes républiques soviétiques sur les onze représentées l'ont ainsi classé premier, et neuf autres pays de l'Est sur douze! Si une telle proportion avait été respectée à l'échelle de tous les votants, "Cheva" aurait fini avec une bonne centaine de points d'avance sur son dauphin, Deco (trente-six points en réalité), et aurait même approché le record de popularité de Platini en 1984. Et si le scrutin s’était limité aux pays de l’Est, Chevtchenko aurait obtenu 106 points sur 115 possibles! Notons que sur l’Europe entière, il n’obtient que 175 points sur 260 possibles. Et si l’on se réfère uniquement à l’Europe de l’Ouest, il émarge à 69 points sur 145. Perdre ses latins Le déséquilibre avec les pays de l’Ouest est patent : Chevtchenko est premier dans dix-huit pays de l’Est sur vingt-trois… Mais dans neuf pays de l’Ouest sur vingt-neuf seulement ! Un déséquilibre sur lequel France Football préfère ne pas s’attarder, se contentant de remarquer que "c’est en Europe de l’Est et en Europe 'latine' au sens large que Chevtchenko obtient ses meilleures parts de marché [appréciez la formule], l’Europe anglo-saxonne et nordique lui préférant Ronaldinho". On peut d’ailleurs se demander ce qui justifie l’adjonction de l’Europe "latine", dans la mesure où sur les neuf votants de l’Ouest qui ont donné l’Ukrainien premier, cinq n’émargent pas vraiment à cette catégorie: la Turquie, la Belgique, la Suisse, l’Eire et le Danemark. Ou alors une Europe latine, au sens très large... Quoi qu’il en soit, le score maximal atteint par Chevtchenko en Europe de l’Est est incomparable à celui qu’il obtient en Europe latine. La mise sur un pied d’égalité de ces deux régions par la rédaction de France football atteste donc clairement un certain malaise éprouvé à la vue des résultats : si toute l’Europe de l’Est oublie son devoir d’impartialité et vote aveuglement pour le même joueur, c’est bien que ces jurés ne sont pas capables de prendre la distance réclamée par leur tâche. Noyons donc le poisson… Affinités électives Il est à noter que cette attitude qui consiste à voter pour "l’un des siens" n'est pas partagée par tous les pays dont sont originaires les favoris: le juré français met Chevtchenko en tête (Deco est deuxième et Henry "seulement" troisième), alors que le Portugais, dont on pourrait se dire qu'il n'avait que l'embarras du choix entre ses nombreux compatriotes, place Ronaldinho premier. Chez lui, Deco est certes deuxième, mais il n'y a aucun autre Portugais dans son top 5. Le juré anglais ne désigne aucun joueur anglais dans les cinq premiers et l'Espagnol cite seulement Vicente cinquième de son classement. À noter également que le Hollandais ne nomine pas Van Nistelrooy dans les places susceptibles de lui attribuer des points. Bref, les vingt-deux points de Rooney, les dix-huit de Van Nistelrooy et de Carvalho ou encore les onze de Cristiano Ronaldo ne doivent rien à leurs propres pays... Il est pour le moins décevant de voir les votants au Ballon d'Or se conduire comme les membres du CIO, c’est-à-dire décerner leurs voix en fonction de leurs affinités personnelles plus qu'en fonction d'un réel jugement de valeur. En 2000, le juré slovène avait profité de la présence de Zahovic dans les cinquante pour le placer directement premier. Un chauvinisme trop criant pour ne pas être gênant. Du coup, ce juré avait été remplacé l’année suivante. Mais est-il possible de remplacer tous les jurés l’an prochain, ou bien Cheva peut-il d’ores et déjà préparer une place pour son Ballon d’Or 2005 sur son armoire à trophées? (1) Albanie , Arménie, Azerbaïdjan, Bélarus, Belgique, Bosnie, Bulgarie, Croatie, Danemark, Eire, France, Géorgie, Hongrie, Italie, Kazakhstan, Lettonie, Lituanie, Macédoine, Malte, Moldavie, Pologne, Saint-Marin, Slovaquie, Slovénie, Suisse, Turquie, Ukraine.

Réactions

  • ARONER le 16/12/2004 à 15h55
    Les gouts et les couleurs ne se discuttent pas. On nait avec. Ou bien sans. Il est parfaitement concevable que certains n'apprecient guere le jeu rugeux, rigide et tactique, voire claustrophobe, cultive au rang d'art traditionnel sur les terres arrides de la Serie A. En comparaison du style de jeu s pratique par la Liga ou bien la Premiership. Quoique la Juve, Parme ou la Fiorentina n'ont pas hesite non plus a s'armer d'un "tridente" offensif pour arracher des resultats plus qu'honorables lors de la derniere decennie (respectivement la LdC, l'UEFA, le campionato et la Coupe d'Italie). S'il est ainsi aise de critiquer le jeu Italien, force est de reconnaitre au moins la qualite evidente des defenses de cette forteresse impie edifie par le demon de Calcio.

  • Jenphilpas2pain le 16/12/2004 à 16h16
    alleluia mon cher aroner

    ou plutot allez lui a

    non pardon celle la c niveau ruquier

  • Bats le 16/12/2004 à 16h22
    La comparaison avec Charisteas, rarement titulaire en club, est un peu osée, mais c'est bien le seul reproche que je ferais à l'article ...

  • dimitri le 16/12/2004 à 16h44
    je vais vous livrer mes impressions sur cet article

    tout d'abord je le trouve assez déplorable, plein d'erreurs, qui semblent avoir été corrigées ultérieurement ce qui est une méthode pour le moins stupéfiante. Je le trouve également très méprisant à l'égard des pays de l'est et du ballon d'or Shevchencko, qui contrairement à certains Henry et Vieira à lui réussit à s’imposer dans ce qui est considéré généralement d’après les joueurs comme le championnat le plus difficile d’Europe (alors que pour bon nombre de joueurs italiens la premier league est un lieu de préretraite comme le qatar … même si il est vrai que les choses on un peu évoluées grâce à des entraîneurs aussi brillants que Fergusson, O’Leary, Ranieri et aujourd’hui Mourinho (je préférer ne pas épiloguer sur l’incapacité de monsieur Wenger à Arsenal depuis presque 10 ans à faire quelque chose de correct sur la scène européenne). De plus je tiens à préciser qu’être élu avec les voix de l’est n’a rien de discréditant et il est logique pour ne pas dire indispensable, sinon il ne serait pas ballon d’or, que le ballon d’or fasse le plein de voix dans sa zone de prédilection. Sans doute Owen en 2001 avait il récolté toutes les voix des saxons et des pays ou la premier league est valorisée à savoir les pays scandinaves ou les pays baltes je crois, ou peut être que non et que je raconte n’importe quoi, je n’achète plus le numéro de France foot consacré au ballon d’or depuis le fiasco 2000 aussi je ne dispose pas des statistiques. Quoi qu’il en soit, Sheva n’est pas Figo, Deco n’est pas Zidane, et Deco n’a pas mis la raclée à Sheva en demi finale de l’euro, aussi Sheva vainqueur de la super coupe contre Porto, du championnat d’Italie, et joueur que l’on peut aisément qualifier actuellement comme étant le « meilleur attaquant du monde », est un ballon d’or tout à fait remarquable. Il a aussi eut le mérite d’avoir été bien discret au moins de juin, là ou certains joueurs aux gestes de plus en plus insupportables (CF le dernier Arsenal – Chelsea ) que ne renieraient pas un Inzaghi (car c’est le même principe, Inzaghi ne violant pas le règlement du football qui condamne seulement le joueur qui exagère de façon trop flagrante une faute (parfois inexistante) mais l’esprit du football), se ridiculisaient, se cassaient les dents, sur les défenses Croates ou Grecques …

    Mais le fond de l’article était de savoir si il y avait une scission réelle entre l'est et l’ouest. Et bien force est de constater malgré tous les propos démentant l’amitié russo ukrainienne ou kazakho polonaise , qu’un scission à belle et bien existé de façon historique pendant 50 ans ! Et qu’il ne faut donc pas négliger la possibilité que footballisitquement parlant un club comme le Dynamo Kiev jouisse d’un prestige bien plus grand en europe de l’est qu’en europe de l’ouest. Et donc l’aspect affectif à sans doute joué dans cette élection, les votant de l’ouest voyant peut être en Sheva avant tout un grand attaquant du Milan AC et ceux de l’est le jeune génie du Dynamo, menant quasiment a lui seul (n’oublions pas son génial compère Rebrov) le club lors de l’épopée européene de 99 se terminant par une désillusion contre le Bayern, à cause d’un match aller ou le club allemand pourtant largement dominé pu miser sur son expérience pour s’en sortir sans dommage, jouant à l’époque dans un style assez différent, plus en 9,5 presque comme un Totti, participant bien plus au jeu, n’hésitant pas à faire tout le travail lui même ! Et ce jeune génie Sheva avait enfin l’occasion d’être sacré après plusieurs saisons de très haut niveau au milan AC.

    Je rends ici un hommage a Charles Bierty le visionnaire qui n’avait pas hésité à diffuser un match Russie Ukraine sur France 2 (en 98 ou 99) … rien que pour permettre aux spectateurs français de découvrir le fameux Shevchencko qui faisait alors trembler toute l’Europe.

    Je demande également a ceux qui disposent de France Football de bien vouloir me confirmer le fait que la nommée Nadine je ne sais plus quoi, est toujours chargée de voter pour la suisse, elle qui n’avait pas mis Zidane dans les 5 en 2000 et qui avait oser donner en 95 je crois les 5 pts à …. Kubilay Turkilmaz …

  • Jamel Attal le 16/12/2004 à 17h04
    dimitri - jeudi 16 décembre 2004 - 16h44
    (...) Je rends ici un hommage a Charles Bierty le visionnaire (...)

    Je crois qu'il faut d'urgence fermer ce fil de discussion.

  • thibs le 16/12/2004 à 17h08
    Je suis persuadé qu'avec une calculette, un chouia de mauvaise foi, et une idée bien sérieuse de ce qu'on a envie de prouver, on doit pouvoir tirer des conclusions diverses et tirées par les cheveux de n'importe quelle série de chiffres.

    Si on regroupe les pays indépendants depuis moins de 100 ans, ceux qui ont un gouvernement libéral, ceux qui ont des côtes, ou donc le nom commence par une lettre comprise entre A et F, on trouvera forcément une tendance incroyable sur les motivations des votants, qu'on pourra ensuite étayer avec une théorie plus ou moins fumeuse (comme la solidarité du bloc de l'est, que personne ne peut prouver, surtout quand ledit bloc de l'est est vu de manière très large).

    Et je rejoins chaipluki : pourquoi dire que la mauvaise graine est de l'autre côté ? Pourquoi sont-ce forcément les autres qui se trompent ?

  • dimitri le 16/12/2004 à 17h21
    "Si on regroupe les pays indépendants depuis moins de 100 ans, ceux qui ont un gouvernement libéral, ceux qui ont des côtes, ou donc le nom commence par une lettre comprise entre A et F"

    regrouper ensemble des pays qui ont été pendant pres de 50 ans regroupés ensemble par la division de l'europe en deux,ou qui ont naguere appartenu au même pays pour ce qui est des anciennes republiques de l'URSS, , ça te semble être du même niveau que regrouper les pays dont la lettre est comprise entre un A et un F ??

    c'est de la mauvaise foi caracterisée ... ou de l'idiotie ...

  • Jean-Luc Skywalker le 16/12/2004 à 17h26
    L'idiotie c'est plus de ne pas comprendre la plaisanterie (même celle à 2 euros).

  • dimitri le 16/12/2004 à 17h32
    j'aimerais que ton accolyte reconnaisse en effet que son post est une enorme plaisanterie, mais il s'agit pourtant bien de discrediter l'idée d'une division pertinante de l'europe entre ouest et est pour analyser les resultats du ballon d'or, avec des exemples plus ridicules les uns que les autres ...

    ha oui j'oubliais .. "loool" ?

  • thibs le 16/12/2004 à 17h33
    Dimitri, vu que ca a majoritairement été fait contre leur gré...oui, ca me parait grosso modo au même niveau.

    Demande à un Ecossais / Irlandais / Gallois à quel point il a envie que l'angleterre gagne le tournoi de VI nations / la coupe du monde de foot etc. , tu verras que ce genre de solidarité est loin de couler de source. Idem entre des Français et des Allemands, des Espagnols et des Portugais.

    Et comme il manque une argumentation très solide, qu'on n'a jamais entendu parler d'une telle solidarité, le coup du bloc de l'est me parait sorti de nulle part, un peu comme les lettres de A à F....

    Comme je disais, quand on a une idée en tête avant, on trouve toujours une théorie fumeuse pour l'expliquer apres.

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