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Belgique 0-2 Italie : Gone Belgique gone

Matchbox – Belgique-Italie: 0-2. Le premier choc du tournoi se conclut par une victoire “à l’italienne” faite de rigueur et d’efficacité face à des Diables encore verts.

Auteur : Christophe Zemmour & et alors le 14 Juin 2016

 

 

Lyon, Parc OL.

 

Buts: Giaccherini (32e) et Pellè (90e+2) pour l’Italie.

 

Belgique: Courtois – Ciman (Carrasco, 75e), Alderweireld, Vermaelen, Vertonghen – Witsel, Nainggolan (Mertens, 62e), Fellaini – De Bruyne, Lukaku (Origi, 73e), Hazard.

 

Italie: Buffon - Chiellini, Bonucci, Barzagli - Darmian (De Sciglio, 59e), Giaccherini, De Rossi (Thiago Motta, 78e), Parolo, Candreva - Eder (Immobile, 75e), Pellè.

 

Arbitre: Mark Clattenburg (ANG).

 

De par leur historique et leur effectif, ce sont deux équipes attendues qui entrent en lice. Mais elles doivent aussi faire face à des doutes, et le premier enjeu de ce match est de se rassurer. La richesse de la sélection belge au milieu et en attaque en fait pour beaucoup un sérieux outsider de la compétition, mais la défense pose des questions notamment après la blessure de son pilier Kompany. L’Italie a dû également renoncer à des joueurs importants en particulier au milieu (Verratti, Marchisio), tandis que son attaque semble moins talentueuse qu’elle a été. Mais sa science tactique et sa solidité défensive sont des atouts pour ce qui se présente comme une véritable opposition de style.

 

 

 

La nalyse

Placées dans le groupe le plus relevé de la compétition avec celui de l’Espagne, l’entrée dans la compétition est brutale pour les deux équipes, réciproquement confrontées à leur adversaire le plus dangereux du groupe. Les deux sélectionneurs semblent se craindre et alignent des équipes prudentes, par rapport aux options dont ils disposent. Marc Wilmots choisit de renforcer son milieu avec Fellaini aux dépens d’un ailier comme Mertens. Antonio Conte, fidèle au 3-5-2 appuyé sur la défense de la Juventus, privilégie les travailleurs et aligne à gauche l’arrière latéral Darmian plutôt que l’ailier El Shaarawy.

 

Dans cette configuration, l’Italie se positionne haut dès l’entame de match et imprime le rythme. Il faut un quart d’heure à la Belgique pour prendre le contrôle des opérations, grâce au travail de Witsel à la récupération et Nainggolan un cran plus haut. Offensivement, les Diables rouges s’appuient sur Fellaini qui exploite sa présence physique et sa conservation de balle pour jouer en remise. Il offre ainsi des occasions à Nainggolan (10e, 22e) puis De Bruyne (41e) et Lukaku (43e).

 

 

Les Italiens ne dédaignent pas de laisser la balle à leur adversaire et semblent parfois les endormir, pour mieux les surprendre par un jeu rapide en transition. Le duo Bonucci-De Rossi sert de rampe de lancement à des relayeurs et des latéraux qui disposent de beaucoup d’espaces devant eux, la faute au dispositif belge qui laisse les côtés libres. Et c’est sur une ouverture sublime de Bonucci que vient l’ouverture du score de Giaccherini qui réussit un enchaînement contrôle du gauche-intérieur du droit pour tromper Courtois. Après l’ouverture du score, les Belges se désorganisent, sont sous pression (sorties hésitantes de Courtois) et semblent sans idée jusqu’aux dernières minutes avant la pause, où ils pénètrent la surface italienne une paire de fois, sans se créer pour autant de vraies occasions de but.

 

Avec plus de rythme et notamment plus d’activité du duo Hazard-De Bruyne jusqu’alors très discret, les hommes de Marc Wilmots sont tout proches d’égaliser sur une contre-attaque éclair par Lukaku qui manque de peu de lober Buffon (53e). Mais l’Italie est réactive (tête de Pellè dans la foulée), sollicite souvent Candreva côté droit, reste solidaire et disciplinée, quand ce ne sont pas des fautes qui viennent couper à la source les offensives belges. Les entrées de Mertens et de Carrasco ont replacé Hazard et De Bruyne au coeur du jeu et apporté de la pénétration notamment côté gauche. Mais elles créent aussi de la confusion et apportent peu d’occasions franches, sinon pour le dernier entrant Origi, dans une fin de match où les esprits s’échauffent. Les meilleures opportunités restent pour la Squadra en contre et Pellè scelle le match dans les arrêts de jeu après un travail d’Immobile et Candreva remarquable de sang froid.

 

 

Les gars

Comme prévu, l’Italie s’appuie sur un gros bloc défensif, où le trio juventino Barzagli-Bonucci-Chiellini fait parler sa puissance, son expérience et ses automatismes, malgré une forte opposition dans le jeu aérien. Buffon a été assez solidement protégé pour ne pas avoir à faire de miracles malgré une grosse pression en fin de match, et a pu se consacrer à donner de la voix envers ses coéquipiers, ses adversaires ou le public. Devant eux, De Rossi a fait un bon travail de nettoyeur, tout en constituant avec Bonucci un duo de relanceurs efficace complété par quelques montées tranchantes des centraux.

 

En effet, le bloc italien sait aussi se tourner vite vers l’avant à la récupération de balle pour exploiter le dynamisme des interni et esterni, à l’image de Giaccherini toujours en mouvement, que ce soit pour suivre un attaquant rouge ou appeler la balle dans la surface adverse. Sa vitesse d’exécution lui vaut d’être récompensé par le but qui change le match. Parolo était chargé d’apporter plus d’impact à un milieu léger par ailleurs, complété par un arrière latéral à gauche et un ailier à droite. Darmian s’est surtout contenté de surveiller De Bruyne - pas toujours avec réussite; Candreva s’est davantage mis en valeur offensivement par ses appels, sa qualité de frappe, et la passe décisive pour le but du break.

 

Devant, Pellè a fait ce qu’il a pu pour servir de point d’appui, par sa présence et sa combativité qui lui offrent un but dans les arrêts de jeu. Il n’a pas été brillamment secondé par un Eder très décevant, dont on a surtout remarqué les ratés. Immobile l’a remplacé avec plus de réussite et pourrait s’installer à cette place où, faute de créativité, l’Italie aura besoin de justesse technique.

 

Le personnage-clé de cette Squadra semble bien être Antonio Conte dont le système a montré sa robustesse jusqu’à devenir un 5-3-2 très compact en fin de match. Avec des remplacements strictement poste pour poste, il n’a pas eu à chercher de plan B, dont on ne sait toujours pas si il existe.

 

Mis à part sur un ballon en profondeur à la 20e, Courtois a été très hésitant sur ses sorties, notamment à la 36e où il laisse le but presque vide à Pellè qui ne parvient pas à exploiter la situation. Il se détend d’ailleurs bien sur la tête de l’attaquant de Southampton de la 53e et claque en corner la frappe flottante d’Immobile (84e).

 

Ses arrières latéraux Ciman et Vertonghen ont souffert face à l’activité italienne sur les ailes, parfois pris dans leur dos et contraints à revenir ou à la couverture, même si le premier nommé s’est finalement bien défendu pour un poste qui n’est pas celui auquel il a été formé en se permettant même quelques bonnes montées. Il en est allé de même pour la charnière Alderweireld-Vermaelen notamment prise à défaut sur l’ouverture du score et malmenée dans les airs.

 

Witsel a affiché beaucoup d’activité à la récupération en première période, seul du milieu belge attelé à cette tâche, avant de rentrer nettement dans le rang en seconde. Nainggolan, c’est un peu Matuidi: son activité est indispensable mais rend ses limites techniques frustrantes ; il a souvent frappé de loin, notamment à la 10e où il force Buffon à détourner en corner. D’abord très juste techniquement, bon en remise et dans la conservation en usant aussi de sa présence physique, Fellaini s’est éteint quand il a dû reculer suite aux changements de Marc Wilmots, perdant ainsi l’influence qu’il avait en tant que second attaquant.

 

Ce fut l’inverse pour De Bruyne et Hazard qui ont plus pesé en seconde période en retrouvant de l’allant et leur activité. Ils sont à l’origine de la grosse occasion de Lukaku de la 53e, mais n’ont pas su non plus être dangereux et se sont contentés de tentatives lointaines (56e) ou de combinaisons non concluantes (63e). Parmi les entrants, c’est Mertens qui s’est montré le plus remuant, percutant en se réaxant, avec à la clef une pénétration côté gauche qui s’est terminée par un centre devant le but que personne côté belge n’a pu pousser au fond (89e). Origi a tout raté et on n’a pas eu le temps de trop voir Carrasco qui a tout de même réussi quelques dribbles.

 

 

Les observations en vrac

Mais pourquoi entend-on toujours autant la voix fausse de Buffon lors de l’hymne Fratelli d’Italia?

 

Puis, on a vu la coupe blonde de Fellaini et les nageoires de Nainggolan. Alors, on a oublié.

 

La teinture de Fellaini, c’est pratique pour le distinguer de Witsel sur les plans larges.

 

Conte qui saigne du nez juste après l’ouverture du score italienne. En fait, ce mec c’est Tortue Géniale.

 

La frappe de loin de Nainggolan en tribune, ça fait deux saisons qu’il la teste avec la Roma.

 

 

Vu du forum

==> AKK, rends tes sets - 21h02
Laurent Ciman bétonne.

 

==> magnus - 21h34
Ailleurs Vairelles.

 

==> Bio-Hazard - 21h48
On joue avec Fellaini en 10. Je ne vois rien à ajouter.

 

==> Gouffran direct - 21h50
Jupiler de rien, ces Italiens sont diablement efficaces.

 

==> Gouffran direct - 22h06
Fellaini c'est le swagger de Diabaté et une moumoute peroxydée.

 

==> Coach Potato - 22h18
Vous avez vu jusqu'où Bonucci prend son gars pour couper l'action? Et il se décale pour centrer. Pour la DTN française, la DC italienne, c'est un porno.

 

==> magnus - 22h39
Quel raté de Davy Croqueur.

 

 

Les titres auxquels vous avez échappé

Giak l’éventreur
Pellè grinta

Réactions

  • Fabio Grosso Modo le 14/06/2016 à 10h58
    Pas tout à fait d'accord avec le jugement sur lien a eu un rôle important dans les combinaisons offensives italiennes. Comme son coéquipier en attaque, ce n'est peut-être pas le joueur le plus brillant, mais il a, semble-t-il, appliqué à la lettre les consignes de son coach. Son jeu en une touche de balle a été important dans les combinaisons offensives italiennes, soit à la réception des déviations de Pelle soit en remisant lui-même directement. Il a ainsi permis de trouver les joueurs de couloir lors de leurs appels en profondeur ou de favoriser les pénétrations de Giaccherini et de Parolo. Son rôle dans le pressing n'a pas été négligeable non plus, surtout jusqu'au but italien.

  • Emanon le 14/06/2016 à 12h31
    @et alors : Merci de ta réponse, j'avais également noté son placement un peu plus haut sur le terrain à la Louve mais je n'avais pas remarqué le niveau de déchet que tu décris. Peut-être suis-je tombé sur "les bons matchs".

    Mais sur le 4-3 de Juin 2015, il me semble que justement les 2 se faisaient face dans le jeu avec une vraie difficulté pour Matuidi à se projeter, et un énorme match de Nainggolan.

    Mais du coup je comprends mieux ta comparaison, même si elle me pique un peu (mais c'est ça le foot).

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