Beckham, la cerise sur le mercato
Une Balle dans le pied – Des clubs français qui dégraissent, le PSG qui met Beckham en vitrine et des vedettes en location: le mois de janvier a été bien de son époque.
Il y a une douzaine d'années, la FIFA avait lancé le chantier d'une vaste réforme des transferts [1]. Le projet, ambitieux, voulait par exemple imposer l'indexation des indemnités de transferts à des critères fixes (durée restante du contrat, montant du salaire, âge du joueur...), mais n'avait abouti qu'à un compromis modeste [2], qui n'allait évidemment pas enrayer, ni même ralentir, la course aux armements.
Entre autres choses, le projet prévoyait de transformer le "mercato d'hiver" en simple période d'ajustement réservée à des joueurs dans l'impasse et des clubs dans l'embarras. On mesure aujourd'hui à quel point cette idée est restée lettre morte, plus particulièrement en ce lendemain de clôture de la "fenêtre" des transferts 2013: même si le marché n'est pas complètement sorti de son atonie pour cause de crise persistante et qu'il a concerné peu de joueurs de très haut niveau, on a bien vu que les mouvements n'ont pas manqué, quels qu'en soient les motifs.
SOLDES SUR LES JOUEURS
En Ligue 1 en particulier, c'est une soixantaine de joueurs qui a plié bagage pour rejoindre un autre effectif, alimentant le diagnostic d'une "hémorragie" de nos clubs. Encore faut-il pondérer par le fait, d'une part qu'une majorité de ces transactions concernent des prêts ou retours de prêt et des joueurs en fin de contrat, d'autre part que près de la moitié de ces mouvements se font vers d'autres clubs français.
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