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Bayern 2009/2010 : revue d'effectif

De Butt à Olic en passant par Demichelis, van Bommel ou le duo "Robbéry"… bilan de la saison pour les joueurs du groupe mené au titre par Louis van Gaal.
Auteur : Toni Turek le 17 Mai 2010

 

Si le bilan de l’année bavaroise est assurément très bon avec le doublé Bundesliga et Coupe – en attendant de dire qu’il est excellent si le résultat de la finale de C1 à venir est favorable – tout le monde n’a pas vécu une saison idyllique au Bayern. Le point ligne par ligne.


1. Le gardien du temple bavarois

Brutalement désavoué par Klinsmann peu avant son éviction, il a obtenu une seconde chance avec van Gaal; mais Michael Rensing n’a pas su en profiter. Le numéro 1 bavarois n’a plus été titularisé en championnat après la défaite 1-2 chez le promu Mayence lors de la troisième journée. Il n’a pas joué en C1, tout au plus a-t-il disputé trois tours en Coupe d’Allemagne – sans convaincre. Celui qui se voyait comme le successeur d’Oliver Kahn étant en fin de contrat, il lui faudra aller se forger un destin ailleurs. Peut-être à l’étranger?

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Hans-Jörg Butt a, lui, su profiter de la chance offerte. Arrivé à l’été 2008 comme remplaçant en Bavière, le gardien tireur de penalties (1) avait déjà fini titulaire durant la saison 2008-09; cette fois encore, le trentenaire a bousculé la hiérarchie. Les performances du n°22 en championnat et en Coupe d’Europe ont suffisamment donné satisfaction pour que son contrat soit prolongé d’une année cet hiver, et pour qu’il soit retenu pour le poste de troisième gardien en Afrique du Sud après le forfait d’Adler. Rensing sur le départ, le réserviste Thomas Kraft inexpérimenté chez les pros, Butt devrait pouvoir continuer à défendre les cages bavaroises l’an prochain… sauf si arrive un gardien plus jeune et aussi talentueux que Manuel Neuer.


2. La parole est à la défense

Le Bayern a terminé sa saison avec la meilleure défense du championnat: 31 buts encaissés en 34 matches. Une performance quand on se rappelle que le patron en défense qu’était Lucio avait décidé de quitter la Bavière l’été dernier, parce que van Gaal ne lui garantissait pas d’être titulaire à son poste malgré ses bons états de service. L’international brésilien parti en Italie, la charnière centrale a alors été constituée du duo Martin Demichelis-Daniel van Buyten: confiance a été accordée à l’expérience – avec succès. Mais van Gaal n’a pas hésité à intégrer un jeune réserviste comme troisième défenseur central. Holger Badstuber, 21 ans, a bénéficié de ce choix, et il l’a justifié: en défense centrale d’abord (20 titularisations en BL, 3 en Coupe, 5 en C1) – son poste de formation – pour remédier à l’absence de l’Argentin Demichelis en début de saison, et depuis février en cas de blessure ou suspension d’un des titulaires; sur le flanc gauche de la défense ensuite (13 titularisations en BL, 1 en Coupe, 6 en C1), où il s’est révélé être une alternative intéressante. Tellement intéressante que le gaucher au n°28 a vu son contrat être prolongé jusqu’en 2014, et son nom figurer dans la liste des 27 présélectionnés par Joachim Löw pour la Coupe du monde! Pour Badstuber, le vingt-deuxième titre bavarois est peut-être le premier d’une longue et belle carrière.

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Surtout que Breno Vinicius Rodrigues Borges ne devrait pas lui faire trop de concurrence. Titularisé une seule fois en championnat… à droite, le défenseur central brésilien âgé de 20 ans a été prêté cet hiver à Nuremberg pour s’aguerrir et avoir du temps de jeu. Mais il n’a pu jouer que six matches, avant d’être mis hors jeu par une blessure aux ligaments d’un genou. Les 12 M€ payés fin 2007 par le Bayern pour sa venue ne sont pas près d’être valorisés…

Sur le côté droit de la ligne arrière, la situation a été très vite claire pour van Gaal: c’est le couloir de l’international Philipp Lahm qui, à 26 ans, a enfin vu ses souhaits exaucés en étant aligné sur son côté préféré. Le petit vice-capitaine y est un titulaire indiscutable. Pas étonnant donc qu’il soit le joueur le plus utilisé du club, avec le nombre maximum de 52 matches à son actif cette saison, dont 51 joués en intégralité. Faute d’alternative crédible aux yeux de van Gaal (2), pas de place disponible pour ses suppléants: pour Andreas Görlitz et Christian Lell, qui n’ont pas joué une minute avec l’équipe première cette saison en championnat, et fait seulement une apparition en Coupe, le titre de champion aura été virtuel; leur départ est vraisemblable (3).

Le couloir gauche de la défense a, en revanche, été un vrai chantier. Lahm inamovible à droite, c’est le… milieu gauche Danijel Pranjic qui a d’abord occupé ce poste. Pas transcendant, le Croate qui voulait tellement jouer au Bayern (4) a occupé cette place en alternance avec la nouvelle recrue néerlandaise, Edson Braafheid… qui a si peu convaincu qu’il a été prêté au Celtic Glasgow dès cet hiver. Au tiers du championnat, c’est Badstuber qui a glissé du centre vers la gauche. Mais lorsqu’il a fallu que celui-ci revienne en défense centrale, van Gaal a alors permis à un réserviste de faire ses premiers pas dans l’élite: le jeunot allemand Diego Contento, 20 ans, seul gaucher défensif avec Badstuber, a ainsi pu faire quelques apparitions globalement satisfaisantes comme latéral gauche – tant en Bundesliga qu’en Coupe et en C1 – et il a eu le privilège de finir la saison comme titulaire. Jouer les deux manches d’une demi-finale de C1 à quelques jours de son vingtième anniversaire, ça promet, non?



3. La loi du milieu

Son absence à la récupération à cause d’une fracture au gros orteil droit a beaucoup pesé en début de saison: le premier capitaine étranger du Bayern Mark van Bommel apparaît indispensable à son poste. Si le Néerlandais violent est certes le joueur bavarois à avoir écopé du plus grand nombre de cartons jaunes (11 en championnat, 1 en Coupe, 3 en C1), il s’est calmé: il n’a pas été expulsé cette saison! Aligné d’abord en remplacement de van Bommel, puis aux côtés du Néerlandais, l’Ukrainien Anatoliy Tymoshchuk n’a pas convaincu van Gaal. Du coup, le blond au numéro 44 recruté par Klinsmann n’a plus connu depuis décembre que des rentrées en jeu sporadiques. Avec la disgrâce de son coéquipier ukrainien, le seul milieu allemand du club, Bastian Schweinsteiger, a été repositionné dans l’axe par van Gaal – et il s’y débrouille très bien. Comme milieu plus défensif, il a moins souvent l’occasion de planter son but, mais il demeure un joueur emblématique et un titulaire incontournable dans l’équipe.

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Dans le secteur offensif, le Néerlandais Arjen Robben est, bien sûr, lui aussi indispensable. Contrairement à son compatriote Braafheid, il n’a pas déçu. Arrivé au club pour 24 M€, le nouveau n°10 bavarois est indiscutablement l’homme de la seconde partie de saison du Bayern, celui par qui le danger peut arriver n’importe quand. Adroit à droite, animateur, à l’occasion passeur, et surtout buteur au point de marquer plus que les attaquants de formation, avec 16 réalisations en 24 matches de BL plus 7 autres en Coupes, le Hollandais volant est devenu le nouveau chouchou de l’Allianz Arena… aux dépens de Franck Ribéry. Même s’il a marqué sept fois et distribué quelques passes décisives, celui qui était surnommé "Kaiser Franck" s’est surtout fait remarquer par des blessures récurrentes lui ayant valu le surnom railleur de "Krank Ribéry" (5).

Titularisé à 10 reprises en 19 matches de BL, moins décisif qu’avant, le Français a vécu une troisième saison bavaroise sportivement assez décevante sur son côté gauche, ayant dû attendre la fin de saison pour retrouver sa place dans le onze de départ. Du duo "Robbéry", qu’on aurait aimé voir plus souvent, il aura été la moitié la moins étincelante. Par ailleurs, son image a été brouillée hors terrain par ses déclarations répétées sur son départ en Espagne, qu’il veut rejoindre prétendument dans le but de gagner la C1. Outre que c’est mal connaître les dirigeants bavarois que de croire qu’on peut leur imposer ses choix, ce désir de partir n’a pas trop plu à une frange des supporters. Ironiquement, le sort a joué un mauvais tour au Français, puisque le Bayern va disputer la finale de la C1 sans lui, suspendu qu’il est pour son carton rouge reçu contre Lyon. Les négociations autour d’un transfert ou d’une prolongation de son contrat – qui prend fin en 2011 – promettent d’être intéressantes à suivre.

Les autres milieux? Sur leurs côtés respectifs, le Turc Hamit Altintop et le Croate Danijel Pranjic restent un deuxième choix; mais au gré des absences des uns ou des autres, ces deux internationaux ont pu se faire une petite place. Eux sont restés au club, contrairement à d’autres. Ainsi, barré à droite, au milieu comme en défense, Andreas Ottl a été prêté au FC Nuremberg – comme Breno – pour glaner du temps de jeu. L’Argentin José Ernesto Sosa, reparti jouer dans son pays dans le cadre d’un prêt, qui s’en souvient? Quant à Alexander Baumjohann, arrivé de Mönchengladbach à l’été 2009, il n’aura fait qu’un passage éclair: une unique titularisation pour la première journée, où "Robbéry" était absent, deux entrées en jeu… et, après à peine cinq mois, le voilà déjà parti à Schalke, où s’il a joué plus fréquemment, il n’a pas davantage été titulaire.

Dur d’avoir une place avec le quatuor Robben-Ribéry-van Bommel-Schweinsteiger... Pas trop étonnant donc que dans ce secteur de jeu, van Gaal n’ait pas aligné un néo-pro comme Mehmet Ekici (20 ans); l’an prochain peut-être? Tout au plus aura-t-on pu suivre le jeune David Alaba (17 ans). Cette saison, le plus jeune international autrichien a découvert la sélection de son pays, la Bundesliga allemande et la C1, mais avec l’équipe première du Bayern, ce milieu gaucher précoce a surtout servi de bouche-trou sur le côté gauche de la défense, à quatre reprises, dont une en C1. Dommage, ça s’est mal passé à Francfort: fautif sur les deux buts tardifs de l’Eintracht qui ont coûté les trois points, il a dû réintégrer le banc avec le retour de Contento. À revoir la saison prochaine, mais si possible à son poste.



4. L’attaque 2009 craque, l’attaque 2010 claque

Podolski retourné à Cologne, il ne restait plus de la saison passée que le duo Klose/Toni. Ici comme dans les autres secteurs, van Gaal n’a pas hésité à faire jouer la concurrence, et ça n’a pas plu à tout le monde. Insatisfait de son sort, de ses quatre petites apparitions en BL et de sa relation avec l’entraîneur, Luca Toni a obtenu d’être prêté à l’AS Rome pour retrouver du temps de jeu en vue de la Coupe du monde; même non retenu pour ce tournoi, l’Italien n’entend pas revenir en Bavière honorer son ultime année de contrat. Miroslav Klose n’a, lui, plus qu’un rôle de joker aux yeux de van Gaal: l’avant-centre allemand a complètement raté sa première partie de saison, avec un zéro pointé en championnat et juste un doublé en Coupe d’Allemagne; logiquement, il a perdu sa place de titulaire depuis, et s’il a joué trois matches complets en mars, il l’a dû à l’indisponibilité de Gomez. Frustré par ses quatorze entrées en jeu et un bilan famélique de trois buts en BL, l’ex-vedette de l’attaque bavaroise a vu son nom cité pour un éventuel retour à Kaiserslautern, son ancien club nouvellement promu.

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La satisfaction est à rechercher du côté d’Ivica Olic. Venu gratis de Hambourg, le n°11 croate s’est vite trouvé une place de titulaire, et a scoré tant en BL qu’en C1 (les Lyonnais s’en souviennent encore!). 19 buts dont 11 en BL et 7 en C1 pour une première saison en Bavière: voilà une recrue qui s’est adaptée – vite et bien. Plus remarquable encore, la première saison de Thomas Müller en tant que titulaire chez les pros: avec 19 buts et 16 passes décisives toutes compétitions confondues, celui qui a souvent remplacé Ribéry ou joué comme attaquant de soutien est le deuxième meilleur buteur du club après Robben. Ce jeune joueur (20 ans) a tant convaincu que son contrat au Bayern a été prorogé jusqu’en 2013. Promu international en mars contre l’Argentine, il figure, comme Badstuber, dans la liste élargie à 27 des candidats à l’Afrique du Sud publiée par Löw.

Semi-déception en revanche pour Mario Gomez. Recruté à prix d’or (35M€!), l’ex-star du VfB Stuttgart n’a pas pleinement confirmé son potentiel, et avec seulement dix buts en championnat, il pointe à une décevante quatrième place de buteur au Bayern. S’il était en forme à la fin de la phase aller du championnat, où il a marqué sur cinq journées d’affilée, il n’a même plus été titularisé sur la fin de saison: depuis la mi-avril, il a débuté les sept matches de son équipe sur le banc. Pire, il n’est rentré sur le terrain qu’à trois reprises, pour un temps de jeu cumulé d’à peine une heure. Pour Klose et lui, qui ont encore la confiance de Löw, le titre national a peut-être été au rendez-vous, mais le déroulement de leur saison au Bayern n’aura pas été celui espéré. S’ils sont effectivement retenus dans les 23 pour aller en Afrique du Sud, la Coupe du monde constituera une occasion de se relancer.

Pas de "Bomber" à la Gerd Müller? Le fait de ne pas dépendre d’un seul "super buteur" est aussi une force: si chacun des attaquants et des milieux offensifs peut marquer, cela rend l’équipe du Bayern d’autant plus difficile à gérer pour les défenses adverses. Et puis avoir le meilleur buteur n’est pas une garantie de titre: ainsi, le VfL Wolfsburg d’Edin Dzeko finit cette saison huitième, sans même un ticket européen…


L'équipe-type de la seconde partie de saison
Ce groupe de 18 est justement celui qui a remporté la finale de la Coupe d’Allemagne samedi dernier – 4-0 contre le Werder de Brême...

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(1) Butt et les penalties: en C1, il en a arrêté deux à Bordeaux et en a inscrit un à Turin – son troisième contre la Juve avec trois clubs différents. En BL, il en a raté un contre Mayence.
(2) Les seuls matches de la saison avec à gauche Lahm et à droite…
- Breno: 0-1 à Hambourg en BL (septembre)
- Altintop: 1-2 à Bordeaux en C1 (octobre)
- Lell: 6-2 devant Fürth en Coupe (février). Lell sorti à 2-2 à l’heure de jeu, Lahm est revenu à droite.
(3) Lell aurait pu être transféré à Stoke City fin août 2009 – les clubs étaient d’accord pour 3,5 M€ – mais le joueur n’a pu être joint à temps pour finaliser le transfert!
(4) Au point d’avoir payé de sa poche 700000 € pour finaliser son départ du SC Heerenveen.
(5) der Kaiser: "l’Empereur" (surnom de Beckenbauer) – krank: "malade".

 

Réactions

  • Ô Mexico le 18/05/2010 à 06h54
    Deux beaux articles, avec en plus des réactions aussi intéressantes que le texte original, c'est bieng les Cahiers du foot !
    (oui, je suis en mode bisounous ce soir)


    Enfin merci quand même, j'ai toujours aimé la Bundesliga (influence lizarazienne à mon avis) qu'on me vantait pour son nombre de (jolis) buts, le spectacle, les stades, les tirs de loin (confirmation : c'est dû à Bixente) mais je connaissais peu jusqu'à cette année.

    Avec le Bayern sinon, c'est une histoire contrariée, j'aime sans aimer tout en admirant ce qu'ils font. Ce doit être l'image que j'ai de ce club, froid, implacable, sans remous apparents et qui gagne toujours à la fin : voilà, en fait cela me saoûle de les voir truster les titres, surtout quand on a l'impression que les adversaires brillent plus.
    Cette année j'aurais aimé que Leverkusen aille plus loin dans son incroyable parcours du début de saison, qu'Hambourg connaisse moins de malchance, que Wolfsburg garde son efficacité de début 2009... mais c'est le Bayern qui coiffe tout le monde. Pas immérité, loin de là, seulement frustrant.

    Cela dit, pour ne pas fâcher Toni, je précise que cela ne me déplait pas de les voir champions, quand ils brillent en LDC je suis derrière eux (et encore plus quand c'est contre l'OL) : je crois que j'ai pleuré avec Sammy Kuffour en 1999, du coup, même s'il y a des choses qui m'empêchent d'être totalement fan (le cas Ribéry au Real par exemple), je ne pourrai jamais détester ces couleurs (j'aime bien Van Bommel, c'est dire)


    [Finalement merci aux parenthèses d'avoir sponsorisé ce post]

  • Qui me crame ce troll? le 18/05/2010 à 09h07
    Tonton Danijel
    lundi 17 mai 2010 - 20h35
    -----
    J'ai l'impression que l'Allemagne attire particulièrement les joueurs d'ex-Europe de l'Est, un peu comme la France attire les Africains.
    J'imagine qu'il y a une histoire de réseaux (non Frank pas ce genre de réseaux), des agents bien implantés qui font qu'un joueur bélarus ira plus facilement à Stuttgart qu'à Paris.
    Ce qui m'a étonné dans cette équipe du Bayern, c'est le nombre de joueurs formés au club. En France on est sensés être les rois de la formation, mais à côté du Bayern, les locomotives de la L1 font piètre figure!

  • theviking le 19/05/2010 à 00h24

    *La plus amusante fut la défaite contre Sankt Pauli saison 2001-2002. Les banlieusards hambourgeois s'étaient ainsi surnommé "vainqueur du vainqueur des vainqueurs de coupes des champions continentales", ce qui n'avait pas empêché Sankt Pauli d'être relégué en fin de saison...


    J'étais en Allemagne cette saison-là et je supportais le Skt-Pauli évidemment. quelle joie de les voir battre la bayern cette année là et prendre les titres honorifiques qu'ils s'étaient eux-mêmes donnés (celui que tu cites z.B.)


  • Marty Mc Fly le 19/05/2010 à 12h44
    Excellent article qui a le mérite de clarifier la situation pour les novices en matière de foot allemand. La très bonne idée serait de faire quelque chose dans le genre pour les équipes de la CdM histoire de nous faire tomber définitivement dans le geekage footballistique qui nous guette.

La revue des Cahiers du football