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Bandeau néon

La rédaction fait le point sur l'évolution des Cahiers et explique en quoi l'extension de la publicité sur le site, après un vif débat interne, devrait nous aider à les développer encore...
le 25 Oct 2006

 

La dernière fois que les Cahiers du football se sont fendus d’une communication sur leur fonctionnement, et leurs partis pris, c’était pour annoncer l’arrivée de la pub sur le site, concession jugée indispensable, à l’époque, afin de financer le développement du projet. Neuf ans après leur création sur le Net, trois après leur lancement en kiosques, les CdF se sont une fois de plus retrouvés confrontés à d'insondables dilemmes, et l’occasion nous est donnée de partager avec vous les doutes et les motivations qui nous ont amené à prendre certaines décisions.

Croisée des chemins
Fin 2006, les Cahiers tournent grâce à un groupe d’une demi-douzaine d’associés qui, outre leur apport rédactionnel, font en sorte que le site fonctionne et évolue, que le magazine soit correctement imprimé et distribué, que les fournisseurs soient payés, que les t-shirts soient livrés – même, parfois, avec un certain retard – et toutes les autres joyeusetés qui font le quotidien d’un magazine, d'un bout à l'autre de la chaîne puisque nous gérons presque tout nous-mêmes. À cette équipe s’ajoute une dizaine de rédacteurs occasionnels ou réguliers, sans lesquels il serait impensable de publier chaque mois le contenu d'un mensuel et d'un site Internet.

Si les Cahiers se trouvent aujourd’hui à la croisée des chemins, c’est que la pérennité du journal étant assurée, il devient indispensable de pérenniser notre engagement personnel. Comme nous le précisions en septembre 2004, les animateurs des Cahiers sont bénévoles – le créateur de la maquette et les dessinateurs du magazine étant les seuls à avoir reçu une (modeste) rémunération.
Les bénéfices engendrés par l’activité ont été intégralement réinvestis dans le développement du journal, ce qui nous a permis, par exemple, d’en augmenter la pagination et la diffusion. Nous nous trouvons donc aujourd’hui devant un choix cornélien: continuer à concilier cette activité avec un "vrai" travail, en renonçant à faire vraiment avancer le projet, ou nous donner les moyens de nous y consacrer pleinement, au prix de certaines concessions.


Le vaisseau entreprise
C’est dans ce contexte que s’est posée la question de recevoir sur le site une publicité plus «agressive» que les actuels liens google, mais aussi plus rémunératrice. La décision ne s’est pas imposée dans la facilité, elle n'a pas fait l'unanimité, mais les arguments qui ont prévalu tiennent justement au choix de nous donner les moyens de faire durer et évoluer les Cahiers. Il semble en effet assez peu probable que nous puissions fournir indéfiniment les efforts nécessaires à l’édition d’un mensuel et d’un site, sur notre seul temps libre...
Vous verrez donc apparaître dans la journée des publicités plus criardes, à la place des annonces textuelles en place jusqu’ici. Les discussions furent animées et beaucoup de solutions ont été envisagées, du statu quo à l’éventualité de rendre le site payant. Dans l'intérêt de tous, il nous est apparu plus pertinent de poursuivre sur notre lancée d’un site gratuit mais en constante évolution, dont les contenus contribuent à faire des CdF une bête à deux têtes.

Nous annoncions, au moment du lancement du magazine en septembre 2003, que nous avions choisi de «préserver notre indépendance: pas de financeur extérieur, une pagination publicitaire réduite et une réflexion "marketing" limitée à la volonté de conserver des partis pris rédactionnels forts». Ces choix sont plus que jamais valables. Il n’est pas question de transformer les cahiersdufootball.net en placard publicitaire, mais de nous donner les moyens de prolonger une aventure qui implique une professionnalisation à moyen terme. Et de nous permettre, parmi un ensemble d'autres changements, de nous consacrer de manière encore plus intensive à cette singulière expérience de presse sportive indépendante, sans renier nos partis pris éditoriaux.
Nous sommes bien conscients de la contradiction idéologique qui accompagne ce choix, et les lecteurs qui seraient déçus doivent savoir que nous la ressentons avec au moins autant d'acuité qu'eux. Pourtant, "l'entreprise" des Cahiers, sur le site et dans les kiosques, tient toujours autant au soutien de tous. C'est aussi la raison pour laquelle nous espérons bien vous convaincre de la poursuivre avec nous, avec ou sans bandeau devant les yeux.


Les titres auxquels vous avez échappé
De foot et de fraîche
Concession peu jouasse
Bruce Bannière

Réactions

  • axgtd le 25/10/2006 à 12h37
    Bon ben moi je trouve ça dommage. Un peu plus de pub, c'est un peu moins de liberté, mais bon, je n'ai pas l'oeil sur vos comptes et on peut difficilement être exigeant envers des bénévoles.

    Faisez juste bien attention à ne pas trop vous développer. Gardez l'"aventure de Libération" en tête comme contre-exemple et méditez sur cette phrase de Serge July "Maintenant, Libé est devenu une marque."

  • RéveilléHier le 25/10/2006 à 12h37
    Moi je râlerais volontiers contre.
    Seulement, j'ai un petit truc merveilleux installé sur mon navigateur.
    Qui fait que toutes les pubs sautent, et que je n'en vois aucune.

    Je serais arrêté de venir ici si c'était pour me retrouver sur un supermarché clignotant, mais comme je ne les verrais pas plus que les pubs googble, en fait, ça ne me dérange pas.

    Vous pouvez même faire de la pub pour OL-Voyages.

  • Jeanroucas le 25/10/2006 à 13h30
    Bon, à moi donc. J'ai découvert votre site sur un site d'émulation (!), grâce à un membre, WoVou, qu'il en soit remercié.
    Puis j'ai croqué la pomme de votre version papier, et depuis c'est comme Jane's, c'est l'addiction. Et je garde en mémoire la vanne qui m'a fait le plus rire : "les metzains doivent manger. Ils faut que les Grenats dînent". Arf. J'en ri encore :D
    Puis j'ai tenté ma chance (après moults essais pour voir si les inscriptions étaient ouvertes) sur le forum, et j'ai trouvé plein de gens bien sur PEM, des passoires sur le café marseillais, et des fans de la LdC, tellement friands qu'ils repoussent tout le temps pour en voir la fin ^^
    Voilà, l'instant vaseline/cirage kiwi/pommade est terminé.
    Alors oui, bravo à vous d'avoir tenu aussi longtemps sans pub, et pas de soucis por moi excepté comme pour certains une sainte horreur des pops up (à la rigueur, j'ai un anti pop up donc ce que j'en dis hein) et des surimpressions.
    Longue vie à vous et dès que j'ai une adresse stable, paf j'envoie mon chèque d'abonnement, non mais.


  • ouais.super le 25/10/2006 à 13h40
    Portnaouac - mercredi 25 octobre 2006 - 12h18

    [mode hors sujet on]
    C'est tellement de souffrance que tu t'en souviens, alors tu n'es pas le coeur de cible ; je crains que ta remarque ne confirme l'efficacité de leur démarche... (dont je ne doutais cependant pas trop)
    [/mode hors sujet off]


    Portnaouac, je ne me souviens plus de la marque et je n'en achèterai jamais. Je ne suis donc pas si sûr de l'efficacité de la démarche en ce qui me concerne.

  • Loul le 25/10/2006 à 13h41
    Comme d'autres contributeurs en ces pages, j'ai du mal à mesurer l'impact visuel de l'arrivée de nouveaux annonceurs sachant que rien ne s'affiche chez moi par l'entremise de diverses parades assez vieilles pour que j'aie oubliées le détail de leur mise en place.

    Saluons, ici, l'effort présent de communication de la rédac, exercice (un peu trop délaissé ces derniers mois ?) indispensable au maintien d'une certaine identité des cdfs et réjouissons nous d'apprendre que la pérennité du journal semble être établie.

    Mais sachons rester exigeants en jouant le rôle d'aiguillon.
    Le développement des cahiers a aussi eu pour conséquence une relative "banalisation". Que d'autre médias - nouveaux ou non - se soient "cdfisés" (ce qui est très peut-être bien source d'un incertain plaisir pour les fondateurs) ou que les cahiers aient du mal à éviter de tourner en rond, passer la justesse de leurs constats et ne se répètent que de trop.

    En somme si l'on pouvait placer un fol espoir dans les initiatives futures des cahiers, c'est que les nouveaux moyens à disposition de la rédaction puissent lui permettre de fédérer autour de leur lectorat afin de pouvoir effectivement influer autrement que par la "simple" activité éditrice sur les institutions qui façonnent notre sport favori.
    Car à force de pointer les mêmes dérives (sur les coupes d'Europe, sur la gestion de la ligue, sur l'évolution du football business) et de ne rien voir changer (ou pire empirer), l'on pourrait légitimement craindre de voir un certain découragement monter.
    Remettez du souffle dans le projet afin que nous ne félicitions pas à terme de la beauté du doigt qui pointe vers un objectif que nous aurions oublié.

  • 5ylV@iN le 25/10/2006 à 14h00
    Pour ce qui me concerne, je vous avoue qu'il m'est pénible de voir un bandeau Uncle Ben's pendant que je rédige. Un peu comme si un 1/4 de page OL string cotoyait un article de Sacdefiel.

    Pas vous !

    C'est dommage mais si cela vous assure une rémunération après tant d'années de bons et bénévoles services j'avalerai la coole œuvre...

    Merci en tout cas d'avoir fait partager le débat, pour info, je me serais abonné à un site payant.

    Bien à vous les Cdéfistes

    PS Qui peut me renseigner sur ces utilitaires qui planquent la Pub ? Nan j'rigOLe

  • ravio le 25/10/2006 à 14h29
    Si la petite concession que vous faîtes à la pub (c'est juste les quelques petits cm2 à gauche là ?) nous permet de voir pour les siècles des siècles des vignettes du type "Saint Jeannot et ses apôtres", vous pouvez y aller, je suis même prêt à fermer des pop up.

  • ouais.super le 25/10/2006 à 15h33
    C'est vrai que Saint Jérémie et la multiplication des bouteilles d'eau, c'est une des meilleures de l'année ! :-)

  • Gadocha le 25/10/2006 à 17h34
    Moi, ce que j'aime bien chez les gauchistes purs et durs c'est leures pudeurs de vierges effarouchées...
    Mais il est où le problème avec la pub?
    L'essentiel est de faire passer vos idées sur le foot...
    Alors lachez-vous! Gagnez un max de pognon et là vous aurez gagné votre vrai liberté. Vous pourrez même lancer une OPA hostile sur l'OL, en prendre le contôle et imposer vos idées révolutionnaires au G14.

  • Zizou Krist le 25/10/2006 à 18h44
    Après les produits dérivés, les abonnements, les pubs google, débarquent les pubs pour les copains du Cac40, et on sait comment ça finit, hein, avec des filles à poil sur la couv' du prochain numéro!

    Les CdF nous font leur crise post soixante-huitarde. Finis les colliers de barbes et les pulls en laine. Finies aussi les rouflaquettes et les gitanes maïs. Rangés au placard les pantalons en velours bordeaux. Vendus les albums de Joan Baez.

    Désormais, la Rédac, habillée par Gucci et Dolce&Gabbana de la tête (avec brushing) aux pieds (chaussures Louis Vuitton) fume des Havanes à l'arrière d'une Merco avec chauffeur, vitres teintées et sièges en cuir en se moquant de la plèbe qui traverse la rue en lisant l'Equipe, avant de se rendre au Conseil d'Administration tout en haut d'une tour de 75 étages, le Lead Ball Building.

    Ouais, ouais, on les avait laissés avec des poux sur le crâne et des morpions dans le caleçon et voilà qu'ils ressortent tout gominés, le visage passé aux UV, le menton raboté et les dents blanchies, les Echos sous le bras droit et une chevalière en or sur l'annulaire.

La revue des Cahiers du football