Avis à la population
Ça déborde
Au moment où nous constations un record de réactions dans la même journée, nous nous sommes aperçus que les derniers messages n'apparaissaient plus en ligne, pour les deux articles précédents. Nos excuses à tous, mais l'ascenseur était en surcharge. Comme nous avons quand même reçus ces messages, nous avons pu relever des interprétations différentes de l'incident: constatant que ça ne passait pas, certains ont réécrits et même améliorés leurs messages. Et c'est dommage de ne pas pouvoir les afficher (mais on va y revenir). D'autres ont spontanément pensé à une censure… Même fausse, la piste est plus intéressante, car la coïncidence est troublante, un peu comme si nous avions somatisé une panne technique, et comme si les lecteurs en question n'auraient pas été surpris de quelques coupes, à ce moment-là et sur ces articles-là.
Il nous semble opportun de procéder à quelques rappels pour le bon usage de ces forums particuliers que sont devenus les réactions aux articles.
Les règles du jeu
Au départ, l'espace de réaction aux articles n'est pas un forum, mais une invitation à ouvrir le débat sur le thème abordé, à confronter les points de vue, à ajouter des informations ou des analyses. On peut bien sûr faire le lien avec un autre sujet, et rebondir sur les interventions, mais il serait préférable d'éviter de diverger totalement, particulièrement vers les éternelles polémiques stériles que vous reconnaîtrez de vous-mêmes, et qui nous foutent le cafard. Nous vous invitons une nouvelle fois à annoncer la poursuite des débats naissants vers le forum, qui sert exactement à ça.
Cet espace de réaction est donc encore moins un chat, et plusieurs raisons invitent à être économe de l'espace: le temps de chargement de la page qui augmente et surtout la "lisibilité" du débat: c'est bien de discuter, mais encore faut-il que les autres aient envie de vous lire. Dérouler une page de trois mètres, c'est un peu fatigant, et il faut vraiment que le contenu vaille le coup, et que les textes les plus intéressants ne soient pas noyés… Dernier argument: visiblement, notre système a quelques limites.
Quelques recommandations
Il est formellement interdit d'être surexcité au moment de la rédaction de son message.
Il est fortement déconseillé de passer des messages personnels ("salut machin, bonjour à truc") ou pas franchement indispensables ("Au fait, je suis pour le FC Lourdeaux").
Chacun est encouragé à synthétiser ses arguments et à ne pas monopoliser la balle en couvrant le débat de ses propres réactions.
Chacun est encouragé à prendre son temps (par exemple en se déconnectant pendant l'écriture), et à se relire (sans trop se reposer sur notre "correcteur orthographique").
Commission de discipline
Certains semblent vouloir s'amuser avec la limite que ce que nous avons envie de tolérer sur notre site. Il doit être évident que tout propos qui NOUS ferait vraiment honte sera effacé, comme cela a été le cas en très rares occasions jusqu'à présent. Tout le monde doit se rappeler que sur ce site, on s'exprime calmement et avec le sourire, on critique, on chambre mais on n'insulte pas. Et l'on réfléchit à ce que l'on dit, et au fait de le dire à de nombreux lecteurs. Quant aux propos douteux, qui affleurent parfois, ils seront tirés à vue.
On vous avoue que ces interrogations sur notre seuil de tolérance, le risque encouru à ouvrir ainsi des portes, notre responsabilité pénale envers le contenu du site sont extrêmement problématiques, parce nous ne voyons pas d'autre solution, en cas de dérive, que l'abandon de l'expérience. Ce qui serait un échec pour les Cahiers, alors qu'à ce jour nous n'avons eu qu'à nous en féliciter, et que la plupart du temps les discussions sont un vrai plaisir.
Ce rappel de la nécessité d'une autodiscipline pour réguler ensemble les expressions peut être utile pour préserver ce qui fait l'intérêt des Cahiers du foot, car les lecteurs et les réacteurs en sont en grande partie les dépositaires. Nous attendons vos commentaires et vos suggestions…