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On dirait un krach

Kirch dépose son bilan et l'onde de choc traverse le football, de la Bundesliga à la Coupe du monde. ITV Digital en faillite laisse un trou énorme dans le football anglais... Tous les voyants économiques sont au rouge en Europe, et l'on se prend à espérer un salutaire effondrement général.
Auteur : Jamel Attal le 9 Avr 2002

 

Si l'air du "je vous l'avais bien dit" n'exposait pas son auteur au ridicule, on en ferait des tonnes sur le fait que, quelque temps avant le constat aujourd'hui général dans les médias de la grave crise économique du football européen, nous l'avions vue grosse comme une maison (Une bonne crise). Il n'y avait de toute façon pas grande gloire à pronostiquer une situation dont tous les signes étaient déjà évidents, sous l'épaisse couche des discours célébrant la fuite en avant financière. Même les audits des sociétés comme Deloitte and Touche, d'ordinaire plutôt disposées à aller dans le sens de leurs commanditaires, annonçaient depuis deux ans des bilans alarmants, notamment pour l'Eldorado du football anglais… Mais tant que les évidences ne sont pas dans l'actualité, les médias peinent à en parler.

Aujourd'hui, les faillites des plus grands groupes de communication et de marketing sportif se font en série, menaçant dans leur chute des pans entiers des économies européennes du football. Tableaux du désastre.

Il pleut des multinationales
Moins d'un an après la liquidation d'ISL-ISMM, c'est le second pilier de la stratégie commerciale de la FIFA qui est en passe de s'effondrer. KirchMedia, unité centrale du groupe de Leo Kirch, qu'on avait vu triomphant dans toutes les négociations avec les télévisions européennes pour les droits des Coupes du monde 2002 et 2006, vient de déposer son bilan. Ce qui est troublant avec ces empires du marketing sportif, c'est la rapidité avec laquelle ils s'effondrent, sans passer par la phase déclin. Il y a comme un parfum d'Enron dans ces volatilisations subites. "Wolfgang Hartmann, l'un des dirigeants de la Commerzbank, a également mis en cause "l'opacité grandissante" de la galaxie Kirch, où l'on décompterait pas moins de deux cents entités. Manque de contrôle interne, financements croisés entre les différents pôles, garanties bancaires douteuses - les mêmes actifs servaient de caution à différents instituts - ont longtemps fait partie des méthodes de gestion du numéro deux des médias allemands" apprend-on dans Le Monde (09/04).

Heureusement pour la FIFA, les droits des Coupes du monde ont été mis à l'abri au dernier moment dans une structure délocalisée en Suisse (KirchSport), ce qui devrait permettre la poursuite normale de cette activité (au nez et à la barbe des créanciers). Réjouissons-nous, nous verrons la Coupe du monde. Berlusconi et Murdoch, qui ont momentanément bridé leurs appétits, assisteront avec intérêt au démembrement du groupe, même si pour le moment, ce sont plutôt les pouvoirs publics et les banques qui sont sollicités pour sauver les meubles.

La Bundesliga en danger
Car les conséquences nationales sont d'une autre ampleur. Sans parler du choc général occasionné par cette déroute d'un fleuron de l'économie allemande et son impact probable sur ses 10.000 emplois, c'est la Bundesliga elle-même qui est secouée. Car Kirch était non seulement un important sponsor, mais aussi le diffuseur du championnat, dont il avait acquis les droits suivant une inflation commune à tous les pays européens. Les contrats en cours arrivent à échéance en 2004, et le football allemand pourrait alors subir de plein fouet un "2e choc pétrolier". Il est même question que son exécution soit interrompue dès la saison prochaine, la DFB (fédération) reprenant l'exploitation des droits à la manière de la FIFA dans le dossier ISL.
Le mouvement de panique a, semble-t-il, gagné le monde politique allemand, puisqu'un secrétaire d'état à l'économie et le président du Land de Bavière ont cru bon d'annoncer que les Länder et l'Etat fédéral pourraient venir en aide aux clubs en difficulté ou leur apporter des garanties financières. Cet engagement a ensuite été démenti vertement par le gouvernement, après une vague de protestations (AFP, 04/04 et 05/04). Le contribuable appelé à rattraper les folies inflationnistes des clubs n'aurait pas forcément apprécié. L'AFP mentionne d'ailleurs un sondage faisant état de 84% des Allemands opposés à de telles mesures.
Dans la presse allemande, les controverses vont déjà bon train sur l'inévitable réduction des salaires des joueurs, et certains de ceux-ci ont déjà exprimé leur peu d'envie de voir leurs contrats révisés à la baisse.

UK Subs
En Angleterre, c'est un scénario semblable, un peu accéléré, qui frappe tout une partie du football professionnel. ITV Digital, détenteur de l'ensemble des droits de télévision sur les D2, D3 et D4 regroupées au sein de la populaire Football League, vient de déposer le bilan sans avoir réglé l'intégralité des sommes dues aux clubs, qui se retrouvent du jour au lendemain avec une coupe franche dans leur budget de la saison à venir. L'événement est un véritable séisme économisme, qui menace de faillite immédiate une trentaine de formations.
Comme en Allemagne, le gouvernement a démenti la possibilité d'un soutien étatique, appelant à une remise en ordre. De leur côté, les clubs ont lancé des procédures judiciaires afin d'obtenir des actionnaires d'ITV (Carlton et Granada) le versement des impayés du contrat (AFP, 28/03).
C'est dans ce contexte déprimé que le contrat de BskyB (Murdoch) arrive lui aussi à terme pour la Premier League, au moment aussi où la dénonciation de l'inflation des salaires et des budgets des clubs devient unanime…

Une bonne crise (bis)
La brusque fin de l'euphorie financière semble donc générale, et nous n'avons pas parlé cette fois de la France, de l'Espagne et de l'Italie, dont les situations économiques augurent également des lendemains qui déchantent. Bien sûr, les droits du football suscitent encore des convoitises et les investissements réalisés seront toujours somptuaires, mais l'évidence d'une crise à l'échelle européenne, présentant les mêmes caractéristiques d'un pays à l'autre, apparaît désormais à tout le monde. L'illusion d'une hausse continue des ressources liées aux droits a simplement masqué une dramatique surévaluation de la rentabilité globale de l'industrie du football. Il va visiblement falloir refaire tous les calculs.
La dépendance de plus en plus grande des clubs envers les seuls droits de télévision a créé les conditions d'une fragilité dont on mesure mieux les conséquences catastrophiques en cas de retournement de tendance.
Le foot-biz meurt de sa propre avidité, et la "bulle financière" est bien en train de crever. Parmi les raisons de la déconfiture de Kirch figure le lourd déficit de sa chaîne Premiere, détentrice des droits du championnat national pour un montant record… On ne saurait mieux résumer le caractère suicidaire de la course au profit.

La conséquence principale est que le football professionnel européen va entrer dans une phase d'austérité et de déflation, qui va toucher simultanément les investissements des médias, les budgets des clubs et les salaires des joueurs. On peut alors craindre — ou espérer — de cette brutale chute de train de vie un profond bouleversement des "équilibres" actuels, qui en laissera certains sur le carreau, mais qui présentera surtout une opportunité intéressante de tout remettre à plat.
S'il se confirmait que l'ère du tout-économique touchait à sa fin, on se prendrait à rêver d'un certain retour à la raison qui redonnerait aux politiques sportives plus d'importance qu'au marketing. Et si la donne évoluait dans ce sens, on serait tenté de penser que cette redistribution des cartes ne pourrait se faire qu'à l'avantage du football français, clairement disqualifié par la vision ultralibérale qui s'est imposée ces dernières années, comme de manière exemplaire dans la Ligue des champions.

Réactions

  • soupalognon le 11/04/2002 à 21h51
    Personne n'est l'ennemi du communisme, on se fout du communisme. Personne n'a vaincu le communisme, il s'est vaincu et saborde tout seul, comme un grand. La democratie liberale, quant a elle, se porte bien et continue evoluer au gre des reformes et des crises.
    J'aime bcp relire les posts de Harvest, tant de finesse concentree en si peu de lignes!



  • homer le 11/04/2002 à 22h23
    Je vais repondre une derniere fois, avant d'effacer ce site de ma liste de favoris. C'est toi, Celtic, qui reussit (une fois de plus?) a m'horripiler suffisamment pour me faire encore une fois reagir.

    Contrairement a ce que tu insinues, je ne nie rien, et je ne suis l'ennemi de rien ni de personne. Mais meme si j'ai mieux a faire, je ne peux pas m'empecher de reagir aux enormites qui se proferent parfois. Relis le paragraphe suivant de harvest et dis moi franchement si ca ne te fais pas bondir. On va bien voir si tu as un minimum d'honnetete intellectuelle (ce dont je doute fortement, mais bon...):


    "A bas le capitalisme ! d'ailleurs l'Histoire a assez prouvé que c'est le système qui marche le moins bien , demandez aux 9 dixièmes de la planète qui vit si mal ( malnutrition , maladies , exploitation , mafias , etc ...)"


    L'histoire a prouve? a qui? quand? comment? selon quels criteres? Vous croyez que vous ne vivez pas dans un pays "capitaliste"???? Et vous ne vous y vautrez pas, dans le "capitalisme"?

    Je te vois mal, Celtic, ou toi, harvest, cultiver le champ collectif a la sueur de ton front, et partager ton pecule avec ton camarade de palier defavorise. Toi, Celtic, qui te vante a mots couverts - et que tu crois si subtils - de ton importance dans cette societe que tu decries par ailleurs si fortement (tu te souviens, du "coeur du monde capitaliste", et de tes recits de voyage a travers le monde?). La verite, c'est que des bidochons, qui voudraient (peut etre? mais pas sur) mais ne peuvent pas (pas le courage?), essaient de se donner de la grandeur d'ame en elaborant des theories sur le monde. Pragmatisme? Il semblerait que ce mot ait ete raye du vocabulaire de certains. C'est bien plus confortable d'adopter une position sur le monde tel qu'il est vu par les Guignols de l'Info. Parce que le plus ironique, dans tout ca, c'est que vous etes d'un conformisme desolant, avec toutes vos theories beaucoup plus politiquement correctes que vous ne souhaiteriez le laisser transparaitre.

    Ce qui est sur, et comme je l'ai deja dit dans une precedente contribution, c'est que voir quelqu'un qui profite pleinement d'un systeme dans le confort le plus total adopter une attitude d'idealiste revolutionnaire, ca me ferait franchement marrer si ca ne donnait pas tellement envie de me gratter.

    Quant a toi, mon cher Celtic qui est si sage, des les toutes premieres fois ou j'ai lu des contributions sur le forum des CDF, Celtic, tu m'as fait penser a la blague de Coluche. Tu sais, celle sur la culture et la confiture. Et franchement, ca me fait un peu mal au coeur de voir un pesant comme toi porter des jugements definitifs sur l'humour des autres.

    A jamais j'espere.

  • marco le 12/04/2002 à 02h43
    Dire que le communisme n'a jamais mené qu'à des systèmes pervertis n'est pas un refus des critiques....


    Si Mao ou Staline n'ont aps mené une politique communiste, ils ont été porté au pouvoir par celui ci.

    Le communisme est une belle utopie, mais son application, on sait tres bien ou elle mene

  • Salentino le 12/04/2002 à 03h07
    Hey les ultra-libéraux convaincus, vu les heures auxquelles vous postez, je vous imagine bien en executive dans des boîtes ricaines :)).

    Mais prenez le pognon sans culpabiliser (ou sans nous renvoyer notre culpabilité, dans le "confort" que vous décrivez comme si vous nous connaissiez - mais visiblement, à défaut de nous connaître, vous avez des gros stéréotypes tout prêts à notre usage). Parlant de confort, c'est votre confort intellectuel qui semble voler en éclat dès que l'on perturbe votre bonne conscience.
    Vous êtes sûr que c'est nous qui crevons de certitudes?

    Pace que nous vivons dans une société"capitaliste" (ce qui se discute d'ailleurs), nous ne serions plus en droit de la critiquer (de "cracher dans la soupe")??!?!!
    Voilà qui situe bien le degré de conformisme hallucinant de ta vision du monde, Homer, et qui fait toute la différence entre nous (de nous, où sont les dogmatiques et les idéologues?).

    La blague du mois est signée Soupalognon :
    "La democratie liberale, quant a elle, se porte bien et continue evoluer au gre des reformes et des crises". Les 9/10e du monde, bien réels, qu'évoquait Harvest, peuvent crever de misère, c'est pas grave la "démocratie libérale" (1) se porte bien. Génial.

    (1) Pour info, ce n'est pas le nom d'un système social, politique et économique, c'est le nom d'un parti qui regroupe les petits penseurs vous.

  • marco le 12/04/2002 à 03h32
    Encore un grand débat !
    Finalement comme je vais finir par le penser, tous les débat sur les CdF, si tu enleves l'enrobage (formulations + references pseudo justificatives) il ne reste qu'un "c'est pas toi c'est moi" de triste facture...

    Homer, tu mets un peu en avant le problème de ce site. Ses aficionados se prennent pour des gens humanistes et ouverts, mais dès qu'une opinion différente surgit, son auteur est sur le bord d'être lynché. C'est finalement une belle métaphore sur l'application du communisme. Une belle pensée qui aboutit à un totalitarisme.

  • Salentino le 12/04/2002 à 04h03
    Excuses-moi Marco, mais je trouve ta façon de trancher dans le débat assez minable.
    Prends un peu de recul et tu verras qui ne supporte pas le débat d'idées. Si toute forme d'opposition s'apparente à du "lynchage", c'est que tu n'es pas mûr pour ce débat. Il me semble que nous acceptons le débat.
    Quant à ta conclusion, par contre, elle est tellement indigente qu'elle se passe de commentaires. Nourris tes certitudes comme tes poissons rouges, elles seront heureuses dans leur bocal.

  • Salentino le 12/04/2002 à 04h08
    Juste un mot de plus. Ce qui est marrant, c'est qu'il faut absolument que nous soyons d'incorrigibles "communistes" pour rentrer dans votre grille d'analyse. Mais si nous assumons nos idées "de gauche", je constate que vous niez pour vous-mêmes toute forme d'influence idéologique, comme si votre pensée était naturelle, évidente, alors qu'elle ne l'est que dans les cercles que vous fréquentez, où elle n'est évidemment jamais débattue.

  • El mallorquin le 12/04/2002 à 04h25
    J’adore lire ce genre de conneries, ça me remotive à poster des contributions !

    Marco tu me fais beaucoup rire. Tu parles de lynchage, de totalitarisme, mais il faudrait un peu que tu développes parce que dit comme ça, ça ressemble plus à du prêt-à-penser qu’à autre chose. Lynchage ou ? J’ai écrit en tout et pour tout quatre lignes et homer prétend que je fais dans le dogmatisme. Homer encore et Soupalognon ont leurs idées, Salentino, le Bhoy et moi en avons d’autres, ou est le problème ? Ce qui est curieux, c’est que le fait de présenter son désacoord est vécu systématiquement comme une agression. Moi à la limite je m’en fous qu’on prétende que je suis dogmatique mais je ne joue pas les martyres. J’aime le débat, pourvu qu’il reste dans les limites de la bienséance. Mais il y en a visiblement que ça dérange…

    Maintenant le fond. Visiblement Homer sait ce que je pense et il sait ce que je fais. Avec ses supputations, il tire des conclusions proches de la stupidité…Ce qui est curieux, c’est que je n’ai jamais dit que j’étais communiste, mais visiblement pour lui, il a les capitalistes et les communistes, il est resté sur des modes de pensée dignes des années 80. Depuis trois ou quatre ans, des mouvemenst sociaux démontrent qu’une critique que la société libérale actuelle est possible, et que celle-ci peut tout à fait être constructive, mais visiblement ce genre d’attitude n’entre pas dans son moule préformaté du communiste avec le couteau entre les dents. Selon lui, ces gens là, que je soutiens totalement, n’auraient pas le droit de se plaindre parce qu’il regardent leur télé Sony et qu’il sroulent en Peugeot, comme s’il fallait vivre dans la misère pour être légitime dans ses revendications. En gros, tu vis en France, tu as un salaire, tu n’as pas le droit de te plaindre, tu profites du système.
    Quant à Soupalognon, il est persuadé que ce sont les acquis sociaux qui laissent une partie de la France au bord de la route !!! Sans doute pense-t-il qu’un salaire minimum, que les congés payés, de maternité, et qu’en général toutes les procédures de protection des salariés sont là pour martyriser les travailleurs. Tu n’as pas l’impression d’asséner des conneries monumentales ?

    Je crois comme Salentino que ce qui vous emmerde, Homer et Soupalognon, c’est que dans une situation supposée équivalente à la vôtre, certains ont au moins un minimum de conscience qui les fait se préoccuper du sort de ceux qui n’ont pas leur chance.

  • El mallorquin le 12/04/2002 à 04h27
    Une nouvelle illustration de la pensée unique qui sévit sur ce site : j'écris en même temps que Salentino à peu près la même chose que lui !
    :-)

  • marco le 12/04/2002 à 05h05
    El M, ElM,

    Visiblement, Homer serait le vilain capitaliste sans morale et qui ne pense qu'à son fric et se fout des autres ?
    C'est l'image que tu sembles avoir de lui, avant d'expliquer que c'est lui qui caricature.

    Parce qu'Homer nie la viabilité d'un systeme communiste, il n'est qu'un sale capitaliste. Parce qu'il pense, a priori, qu'il faut rester sur la base du systeme actuel pour avancer, et non faire une revolution à la lutte ouvriere, il ne pense qu'à lui.

    Sans etre forcement en accord avec ses propos, sans aimer le systeme capitaliste, je comprends son enervement.

    Si lui vous assimilait, selon toi, au communiste avec le couteau, tu sembles le prendre pour un golden boy sans morale.

    Après Salentino, si tu es ouvert au débat, prouve le nous. Tu sembles penser que le communisme peu aboutir à un système viable (si ma conclusion est si indigente), pourrais tu nous en dire un peu plus ?

La revue des Cahiers du football