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Déchirer les Cahiers

Branquignols, octogénaires, boutiquiers, gestapistes, donneurs de leçons, aigris… Les Cahiers se sont déjà pris des volées de bois vert, de la part des plus grands, mais elles sont en recrudescence. Compilation, et nalyse.

Auteur : Jérôme Latta le 31 Oct 2013

 


Si l’attitude générale du monde du football envers les Cahiers, en particulier de ses médias, a généralement été celle d’une indifférence plus ou moins calculée, nous avons aussi suscité diverses réactions épidermiques, souvent assez parlantes, parfois drôles – en tout cas prenant le sens de compliments involontaires, voire la forme d’une publicité. Pour des raisons qu’on ne s’explique pas vraiment, ces réactions se sont multipliées depuis quelque temps, tout en prenant un caractère sensiblement plus injurieux...


Des défauts et des travers, nous en avons beaucoup, mais il est vrai que nous peinons à les reconnaître dans les qualificatifs qui nous sont envoyés – en poussant un peu, on dirait qu'on reconnaît plutôt en eux nos qualités, voire qu'ils en disent plus long sur leurs auteurs que sur nous. Les dernières sorties des uns et des autres (qui contrastent avec les aimables saillies d'Eugène Saccomano ou Guy Roux) nous ont donné envie d’en établir une petite sélection, pour archive. Nos excuses à ceux auxquels la démarche paraîtra égocentrique: elle l’est, mais elle consiste aussi à donner la parole à nos détracteurs, finalement.
 

 



 

Eugène Saccomano : “Ces gens — il faut que leurs lecteurs le sachent —, font leurs journaux au téléphone. Ils n'assistent à aucun match sauf à ceux du Parc des Princes puisqu'ils habitent Paris. Lyon, Marseille, Monaco, Sochaux, ils les regardent à la télévision. Pour Auxerre ou Lens, les plus mordus prennent leur voiture. À ces donneurs de leçons et aux autres, j'affirme que 'On refait le match' n'est pas le 'Café du Commerce' dont on nous rebat les oreilles, synonymes de bavardages et polémiques arrosées". (Je refais le match, Editions Plon, 2004)
 

Guy Roux : "Et on trouve ça où? Dans tous les mauvais kiosques?" (Europe 1, novembre 2005)
 

Benjamin Biolay : "Oui, j'aime l'esprit lose, mais je n'aime pas les mecs qui critiquent en permanence. Je ne sais pas quel fanzine de merde (fanzine, certes, mais de merde, ce n'est pas très correct, Ndlr) remet le Ballon de Plomb. J'ai vu Meriem au Parc faire des trucs de dingue alors qu'il est bien placé dans leur classement. Les mecs n'y connaissent rien..." (So Foot, décembre 2005)
 

Olivier Rey : “Nous n’avons vraiment pas la même vision du football.” (Direct 8, 04/06//2006)
 

Pierre Ménès : “Latta n'est qu'un monument d'aigreur caché derrière un costume de bobo coco. Aucun intérêt. C'est personne.” (Twitter, 26/10/2012). “Il ferait surtout mieux de voir son vrai niveau de foot avant d’ouvrir sa gueule de minable.” (Twitter, 25/01/2013).
 

Javier Prieto Santos : “Au final, on est tout seul dans notre rayon. On nous [So Foot] compare souvent aux Cahiers du football, et ça me casse les pieds... Les Cahiers du foot, c'est trois types qui font les malins dans leur bureau, qui donnent des leçons de morale, qui s'attaquent à des sujets plutôt faciles. Mais ils ne bougent pas. Ils voulaient être les révolutionnaires de la presse et à la fin, ils font comme les autres. Ils font comme l'AFP ; ils restent dans leur bureau, ils font des éditos, des billets d'humeur... Les mecs ont 80 ans, mais il y a des gens qui aiment, donc moi je respecte, mais je ne pense pas que la comparaison a lieu d'être.” (Newsring, 19/07/2013)
 

Pierre Ménès : “Mais qui sont les puristes? C’est la bande de branquignols des Cahiers du foot? Ceux qui me donnent des cours d’arbitrage? Moi, je parle de foot avec Christian Gourcuff et Reynald Denoueix, ça ce sont des puristes. Eux, ils me jugent très bien.” (lequipe.fr, 18/09/2013)
 

Daniel Riolo : “ah oui et ça parle de quoi au juste [les Cahiers du football]? Quel risque prennent-ils? Quelles idées? C Un fanzine de chambre de bonnes. (...) ils ne critiquent pas. Ils ne peuvent et ne savent pas. Ils critiquent ceux qui critiquent. Belle posture. Facile. (...) les cahiers et so foot sont devenus comme la LCR et LO. Des rivaux aux idées similaires. Des boutiquiers.” (Twitter, 22/10/2013) [1]
 

Daniel Riolo (réagissant au rappel de ses propos, dans une interview de 2008 à Chez les Girondins, décrivant les Cahiers du foot et So Foot comme “un bol d’air”) : “et ouais mais le bol d'air , il sent l'air du commissariat, c devenu la Gestapo du bien pensé…” (Twitter, 26/10/2013) [2]
 

Pierre Ménès : “Je suis l’antéchrist pour eux. Je suis tout ce qu’ils détestent, un gros beauf, populaire, qui a du succès. Eux ils ont pas de succès, personne ne sait qui c’est. Ils sont pas propres, ils ont les cheveux mal rasés, la barbe. C’est des bobos anarchos du foot. Eux, ils font monter ma tension.” (Le Mouv, 27/10/2013)
 


* * *

 

La nalyse : Branquignol's Band


On peut établir assez simplement une nomenclature de ces critiques (hors invectives). Ainsi, on n’échappe pas à l’image de “donneurs de leçons” qui nous est renvoyée et, admettons-le, cette image est tout à fait fondée. Oui, nous estimons que le microcosme footballistique mérite de bonnes leçons. On peut nous reprocher d’en donner de mauvaises, le cas échéant, mais pas d’essayer (et qu’on ne fasse pas semblant de croire que nous sommes les seuls à penser que le journalisme sportif vit sous l’emprise d’une consternante médiocrité moyenne). Mais si nous avons toujours pris le parti d’être une sorte d’observatoire des médias du foot, encore faut-il pondérer la place de cette thématique: les articles qui lui ont été consacrés représentent moins de 10% du total. Les autres 90% ne sont ni lus ni même considérés par ceux qui ne connaissent des Cahiers que ce qui y a été écrit sur eux, et qui pensent donc qu’on ne fait “rien qu’à critiquer”…
 

Cette image va de pair avec celle de “prétentieux” (variante: "élitistes"), et s’il s’agit de la prétention à ne pas prendre nos lecteurs pour des imbéciles, ou à vouloir élever le débat (qu’on y parvienne ou non), alors nous le sommes, résolument. Faute d’arguments, on aime sortir l’étiqueteuse: inévitablement, nous sommes “aigris” ou “jaloux”. Il semble que, me concernant, pour animer les Cahiers depuis seize ans, le carburant de l’aigreur n’y aurait jamais suffi (celui de la colère, en revanche…). L’accusation de jalousie, elle, relève de la part de ses auteurs du sentiment que leur situation est forcément enviable, ou que tout le monde obéit aux mêmes motivations qu’eux: c’est mal comprendre la fierté d’avoir créé son propre média, de le faire exister, même dans des conditions précaires, et d’y accueillir tant de contributions de valeur. En termes de gratifications, c’est très bien payé, même si c’est dans une autre monnaie.
 

Il reste à discréditer les CdF en regard de leur pauvreté. De nombreuses sommités médiatiques invoquent régulièrement leur audience ou leur revenus comme preuve de leur légitimité et de leur qualité. Des patrons de So Foot à Pierre Ménès en passant par Daniel Riolo, on note l’emploi récurrent du terme “fanzine”, comme s’il devait être infâmant. Si l'animateur de RMC nous a logés dans une chambre de bonne, nos camarades de Horsjeu.net s’étaient, pour leur part, fait renvoyer à leur “cave” par Pierre Siankowski, plume réputée des Inrocks, ex-fleuron de la presse indépendante. Chez ceux-là, il semble qu’il n’y ait de réelle légitimité que dans la réussite économique ou l'ampleur de l'audience – le contenu étant de peu d’importance (par ailleurs, il est faux de dire que l’audience des Cahiers est confidentielle).
 

Il faut peut-être rappeler que pour tous ceux qui ont écrit et écrivent pour les Cahiers, le ressort est évidemment celui de la passion pour le football, une passion – aussi contrariée et malmenée soit-elle par l’époque – que l’on retrouve largement sur de nombreux sites et blogs indépendants, et qui manque toujours aussi dramatiquement aux médias professionnels malgré quelques efforts à la marge. Je crois pouvoir dire qu’outre le désir de “se retrouver” en partageant cette passion (ce qui n’empêche pas d’innombrables désaccords, et pas mal de critiques bien senties de la part de nos lecteurs), tous – rédacteurs, lecteurs, contributeurs des Cahiers – nous nous amusons beaucoup, bien au-delà de la consolation trouvée dans cette possibilité de nous exprimer.

 


[1] Bonus Daniel Riolo, très remonté ce jour-là : “c une posture. L'article [“La contre-attaque suicide de Patrice Évra”] d'un homme jaloux, aigri de ne pas pouvoir s'exprimer autrement qu'en confidence. (...) Latta défendrait l'indefendable juste pour exister. il ne défend pas Evra, il attaque les medias dans lesquels il rêve en secret de pouvoir s'exprimer. (...) il ne connait rien au foot, à sa culture. Son métier c d'être anti média. Il souffre de melanchonite grave… (...) il n'y a aucun argument si ce n'est une attaque des medias. Mais que fait il lui? De quoi parle t il lui? (...) on sait tous à quel point il aimerait, mais il ne peut pas. Il a fait de son journal, un fanzine.” (Twitter, 22/10/2013)
[2] Dans la catégorie "points Godwin", en juin 2012, Bruno Roger-Petit avait évoqué sur Twitter "la kommandantur des Cahiers du foot".

 

Réactions

  • LMD le 31/10/2013 à 10h18
    (J'ajouterais que l'argument de la passion : bof bof. On a vu dans d'autres presses elles aussi érigeant le "parler autrement" comme slogan, le terme utilisé pour défendre des compromissions ou un travail de qualité douteux. Je doute d'ailleurs pas que Daniel, Pierre et les autres soient "passionnés".

    Mais bon.)

  • Hugo by Hugo Broos le 31/10/2013 à 10h22
    Les critiques envoyées aux CDF viennent surtout d'individus révulsés à l'idée qu'il existe une autre soupe que celles qu'ils servent et dont ils se nourrissent (aucune allusion au physique de qui que ce soit).

    On retrouve les mêmes commentaires comminatoires et confits de simplisme quand on remet en question le modèle capitaliste, la croissance à tout prix, la société de consommation.

    On pouvait penser que dans le petit champ du journalisme de football, il soit possible de parler à plusieurs voix, mais ce champ n'est pas "petit" du tout, étant donné le pognon qu'il brasse. D'ailleurs, la légitimité s'y mesure à la part de ce pognon (ou d'audience rémunérée, c'est pareil) qu'untel parvient à s'accaparer.

    Alors pensez, les Cahiers (ou toute publication ayant le projet de faire autre chose que feuilletonner le sport), qui ne vendent pas grand-chose, ne font pas de pub pour Heineken (désolé SF) et ne disposent même pas de caméras dernier cri pour révéler la vérité des hors-jeu à nos yeux affamés, les Cahiers donc, QUE DES CONS !

    Quant à la remarque de Prieto Santos (ils ne sortent pas, etc.), j'adore : ils ne défraient pas les déplacements de leurs collaborateurs pigistes (la majorité), seulement l'article. Et les réd-chefs ont de l'urticaire quand ils dépassent Puteaux.

    Message personnel (mes excuses) : Jamel, faudra prendre une douche avant de venir, le 8. Je ferai le même effort.

  • Hugo by Hugo Broos le 31/10/2013 à 10h24
    Quand je dis, dans l'avt-dernier paragraphe : "ils ne défraient pas les déplacements de leurs collaborateurs pigistes (la majorité), seulement l'article. Et les réd-chefs ont de l'urticaire quand ils dépassent Puteaux". Le "ils" désigne la rédaction en chef du mag.

  • Pascal Amateur le 31/10/2013 à 10h25
    Certains connaissent sans doute l'histoire juive racontée par Freud dans "Le Mot d'esprit et sa relation à l'inconscient" :
    « A emprunte un chaudron de cuivre à B. Une fois qu'il l'a rendu, B fait traduire A en justice en l'accusant d'être responsable du gros trou qui se trouve maintenant dans le chaudron, et qui rend l'ustensile inutilisable.
    A présente sa défense en ces termes : "Primo , je n'ai jamais emprunté de chaudron à B ; secundo, le chaudron avait déjà un trou lorsque B me l'a donné ; tertio, j'ai rendu le chaudron en parfait état". »

    Eh bien pour les détracteurs des Cahiers du foot, on pourrait imaginer la même défense :
    "Primo, je n'ai jamais entendu parler des Cahiers du football ; secundo, leurs articles sont tous nuls ; tertio, d'ailleurs je ne les mentionnerai jamais."

  • Nadine Zamorano le 31/10/2013 à 10h37
    Pascal Amateur
    aujourd'hui à 10h25

    Joli. J'ai failli dire que j'aurais aimé étoiler, mais ça aurait donné lieu à des interprétations de fort mauvais gout.

  • Mama, Rama & Papa Yade le 31/10/2013 à 10h39
    Bien que récent dans le cedefisme, assez d'accord avec ce qui précède. Vous prêchez des convaincus.

    Sur Ménès et Riolo, les réponses sont d'une telle vacuité, d'une telle auto-prise au sérieux sans discernement aucun sur leur propre condition que vous auriez tellement pu n'en faire cas (eu l'occasion de croiser le premier en soirée et de lui dire tout le bien que je pensais de lui, je l'ai trouvé dramatiquement sincère: les "conversations étaient plates comme des trottoirs de rue et les idées de tout le monde y défilaient en habits de tous les jours" comme écrivait Flaubert). J'aimerais les voir un peu plus assumer leur auditoire et les perles qu'on trouve dans les coms de leurs blogs respectifs ("OM tupeupa test" et "psgenforcenikmarseille" à gogo)

    Sur So Foot... C'est bien de vous vieillir (peut-être pas tant que ça, 73? 74?) mais ce serait bien aussi qu'ils fassent une introspection sur leur côté jeuniste tout crin. Surtout quand ça débouche sur des articles comme un de l'an passé qui, en substance disait, "ouh punaise ça va saigner Nice-Marseille ils peuvent pas d'encadrer c'est chaud, déjà à l'aller ça s'était frité grave sur Rabatau". Je vais pas refaire le laïus sur ce genre d'articles...

    Guy Roux est vraiment au-dessus de la mêlée, y a pas à dire...

  • Tonton Danijel le 31/10/2013 à 10h43
    Passons sur les réactions cocasses de Pierre Ménès qui traite les CdFs d'insignifiants mais n'arrêtent pas de leur faire de la publicité, et sur celles décevantes de Daniel Riolo qui ne réalise pas que c'est lui qui a changé, plutôt que les Cahiers. Biolay témoigne d'une méconnaissance du ballon de plomb, oui, certains lauréats arrivent à redresser la barre et ça fait plaisir, il n'y a rien de réjouissant à voir un joueur flinguer sa carrière. Et au moins quand un joueur est nommé, cela prouve qu'il n'est pas totalement ignoré.

    En revanche, sur Saccomano:

    Eugène, mon brave Eugène. T'es un mec intelligent (qui a signé le scénario du Borsalino avec Alain Delon du temps où il était un jeune premier et non un vieux con), qui a ENTHOUSIASME mes soirées multiplexe radio mais là, tu rates un petit détail qui fait qu'on peut être, si ce n'est moins exigeants, plus indulgents envers les travers des CdF, c'est qu'il s'agit pour la plupart de contributeurs bénévoles. Mais la diaspora cédéfiste fait que l'on a des observateurs bien répartis. Certains nous font même des comptes rendus en direct du Sud-Soudan, alors que je doute qu'aucun de tes confrères n'aient jamais mis les pieds dans ces contrées. Ta déclaration est drôle alors que Toni Turek nous sort un nouvel article sur le championnat autrichien. Il peut aussi te parler du Liechtenstein ou de la (vraie) Bundesliga, est-ce que Jean-Charles Sabatier, ton confrère germaniste, peut en faire autant? Sans doute, mais son public n'est pas le même. D'autre part, non seulement beaucoup de cédéfistes vont au stade, mais en plus, quand ils y vont, c'est pour s'assoir non en tribune de presse, comme tu le fais, mais au coeur des ultras pour la plupart. On voit moins bien, mais à l'inverse de tes comparses d'"On refait le match", ils savent à quoi ressemble un ultra et si tu vivais les matchs dans leurs conditions, tu dirais beaucoup moins de sottises quand le sujet "supporteurs" est abordé dans tes talk-shows.

  • Pascal Amateur le 31/10/2013 à 10h50
    (Nadine Zamorano, tu m'as fait sourire. Merci, c'était bon.)

  • Sens de la dérision le 31/10/2013 à 10h52
    Mandandamadeus
    aujourd'hui à 09h13

    Bon Jérôme, tout ça c'est bien joli, mais tu peux faire 8 jongles au moins ?
    ----
    Comme Mandandamadeus m'a volé ma première question, je poserai la deuxième : vous êtes de prétentieux donneurs de leçon, c'est certain mais êtes-vous réellement des branquignoles ?

  • Jamel Attal le 31/10/2013 à 11h06
    Allons, LMD, ne soyons pas dupes: quelle que soit la façon dont on tournera les choses, tu vas les retourner, et tirer le fil. Maintenant, moi je te remercie sincèrement, c'est grâce à des lecteurs comme toi qu'on pèse les mots de ce genre d'articles forcément casse-gueule*, même si à l'arrivée, c'est de peu d'effet (smiley-bisou). Je considère que toutes les critiques, même celles d'assez mauvaise foi, s'appuient sur quelque chose d'intéressant, ou du moins de réel.

    À part ça, les articles des Cahiers "font" entre 7.000 et 40.000 lectures, certains s'envolent au-delà ("Les 10 idées fausses sur l'arbitrage", certaines dépêches ATP, etc.). Le blog s'inscrit sur une fourchette un peu plus haute et plus large: rarement moins de 15.000, une pointe à près de 200.000 par exemple pour l'article sur Évra. Pour les CdF, entre 3 et 4 millions de pages vues par mois, environ 200.000 visiteurs uniques mensuels.

    * Mais que j'ai tenu à faire quand même: pour consigner, pour s'interroger, pour ne pas complètement "laisser passer" - sans dramatiser pour autant. On ne le relaiera pas sur les réseaux sociaux, c'était juste pour nos lecteurs.

    PS : les huit jongles, je crois que je peux (les tacles arthritiques et les penalties petit filet ou pas loin, il y a déjà des preuves audiovisuelles). Par contre, là je vous laisse les amis, je dois aller boboïser (ou branquignoliser?) dans l'hyper-centre parisien.

La revue des Cahiers du football