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Ligue 1 / Journée 21 : la Gazette / 2

Auteur : Alex Lagazette le 31 Jan 2012

 


Les observations en vrac

Jimmy Briand est vraiment le nouveau Sidney Govou : le but était trop compliqué à mettre pour qu'il le rate.

 

Le flegme de Rémi Garde vanté en début de saison se réduit comme peau de chagrin.

 

Saint-Étienne qui perd face à Lille, il n’y a pas de hasard. Ou bien il y en a un de trop.

 

Benjamin Morel inscrit son premier but dès son premier match avec Clermont. Évidemment, tu quittes Malherbe et c'est la poisse qui te quitte.

 

Ça marche vachement bien, le retour de Gérard Bourgoin à Auxerre. Presque aussi bien que le come-back de Guy Roux à Lens. Ou que celui de Vincent Elbaz dans La vérité, si je mens 3. En tout cas, cette année, Auxerre va vraiment jouer le maintien.

 

Si Sagbo chaussait du 47, il aurait mis deux buts face à Bordeaux.

 

Nicolas Sarkozy sur neuf chaînes à la même heure que Pierre Ménès sur Canal+, ça va coûter cher à la droite en temps de parole.

 

Les panneaux "Groupe pigeon" au bord du terrain rennais, c'est pour rappeler aux Marseillais le prix payé pour Lucho à Porto, club auquel ils s’apprêtent à le rendre?

 

Quand Hervé Mathoux dit qu'il y a le feu à Auxerre, on voit Guy Roux en arrière-plan devant sa cheminée. C’est beau comme du Fred Godard.

 

Le risque de ce mercato, c'est de recruter des joueurs à la con pour remplacer des joueurs à la CAN..

 

 

 


Dominique Séverac, champion de Air doigt dans le cul.

 

  


L'extrait gratuit

7e Il se dit ici que Porto voudrait ramener Lucho. L’avantage avec la crise, c’est qu’ils n’ont plus les moyens de se payer Canal et de voir ses matchs.

15e Petit cadeau de Diarra pour le pot de départ de Lucho: un ballon sur ses talons à l’entrée de la surface. La légendaire grinta de l’Argentin ne fait pas peur aux Rennais: il lui soufflent dessus et récupèrent le ballon à 18 mètres. 1-0

23e Pas pressé de faire un discours, Lucho ne veut pas se mettre en valeur trop tôt. Seul devant Diallo, il tire à côté. À moins que par altruisme, il tienne à tout faire pour ne pas être regretté.

 

Bob-Loulou vous narre Rennes-OM sur Marseille vu du ciel.

 

 



L'équipe-type mystère




Allez, cette fois on en fait un quiz : à vous de deviner quel point commun réunit tous ces joueurs...

 

 

 


Le monde de David Berger

 

Le rapport de David Berger à l'arbitrage est d'ordre pathologique, voire neuropsychologique. En tout cas, sa propension à décréter si yafaute-yapasfaute n'a pas d'égale parmi ses collègues de Canal+, pourtant tous très atteints. David vit probablement dans un monde entièrement binaire, exclusivement composé de noir et de blanc (sans nuance de gris), dans lequel il est huit heures ou neuf heures mais jamais huit heures et demi, un monde à deux dimensions à peu près aussi complexe qu'un plateau de Scrabble.

"Et puis regardez, la main de Gil. Il y avait bien penalty pour Ajaccio", lâche-t-il au cours du résumé de Valenciennes-Ajaccio. Ah bon? Le joueur est entraîné par sa glissade et ne semble même pas voir où est le ballon, mais ce n'est pas grave: inutile de dire qu'il aurait pu y avoir penalty ou de considérer que la règle stipule l'intentionnalité de la main, David évolue dans ce monde inconditionnel où les arbitres ont toujours tort et où la vérité immanente jaillit de la bouche des journalistes comme les certitudes du cœur d'un adolescent.
Quelques instants plus tard, à propos de l'expulsion de Lasne: "Deuxième carton jaune, c'est sévère." Un jaune sanctionnant une simulation pour obtenir un penalty quand on est déjà averti, c'est sévère pour le joueur ou pour son intelligence? Quant à celle des commentateurs, on attend le moment où ils daigneront enfin la mettre au service de leur commentaire.




"Ouais, je suis fier de mes couleurs. C'est d'ailleurs comme ça que je choisis les trucs carrés, là, derrière moi."

 




Le coin fraîcheur

 

L’interview eau fraîche de Jérémie Bréchet dans L'Équipe de samedi, titrée très justement “Je gagne plus d’argent que je ne devrais en gagner”. Il dézingue les médias (“un fléau pour le football”), réhabilite ses anciens coéquipiers (“Anin et Maïga ne sont pas des tricheurs”, “Modibo a joué blessé avec un genou qu’il ne pliait même pas”) et n’oublie pas ses collègues interdits d’entraînement avec leurs groupes pro (“On parle d’Anin et Maïga, mais ce qui se passe à Saint-Étienne et à Paris, c’est pire”).

 

L’accolade entre Aurélien Chedjou, rigolard, et Stéphane Ruffier après que ce dernier a repoussé une succession de frappes lilloises.

 

Henri Bedimo rend le ballon aux Niçois après une balle à terre consécutive à un choc dans la surface. Geste anodin, certes, mais ni Marveaux, ni Hilton ne l'avaient fait avant lui, et qu'il lui a fallu balancer une praline en intimant à Giroud de ne pas courir derrière. Lequel Giroud a ensuite râlé pendant vingt bonnes secondes.

 

Le jeune Alexy Bosetti, dix-huit ans, première apparition en L1 dans le groupe niçois, est allé donner son maillot au capo de la tribune populaire à la fin du match, sans même être entré en jeu. Sans doute s'est-il souvenu que l'année dernière encore, il était parmi les 2.000 supporters de cette même tribune.

 

 


Pour ce remake de "L'Emir contre-attaque", les costumes des soldats impériaux sont passablement réussis.

 



Le challenge Pierre Ménès

 

Félicitations à Yohann Hautbois pour son papier tout en nuances à propos du public toulousain dans L'Équipe, ou plutôt à propos de l’absence de public au Stadium de Toulouse. Il concède volontiers que la région est plutôt portée sur le rugby et reconnaît même que le “spectacle offert était une contre publicité” mais malgré ça, il ne voit pas le rapport. Il est tout de même curieux que des gens pas particulièrement intéressés par le football ne se déplacent pas en masse pour venir s’ennuyer devant les productions des joueurs d’Alain Casanova.

 

Le problème est pourtant là : le spectacle proposé par le téfécé. Le public toulousain est en quête d’autre chose qu’une simple réussite sportive et manifeste son mécontentement en désertant le stade. Ce que Yohann Hautbois ne comprend pas au vu de sa conclusion: “Si un jour, Toulouse flirte avec le bas de tableau, ils n’auront pas le droit de la ramener”.

 

 



Micro de Plomb, the Race


Luis Fernandez : “Tevez n’a pas joué depuis la mi-septembre. Septembre, novembre, décembre, ça fait trois mois sans jouer.” (RMC)

 

Emmanuel Petit :
• "Beaucoup d'altruisme dans cette reprise de volée !"
• "Rémi Garde a du conjuguer avec beaucoup d'absences en défense."
• "Umtiti a pris des risques inconsidérables en sortant comme ça de sa défense."
(France 4)

 

Daniel Lauclair : "Alexandre (Bonnet) le malheureux, il va manger la purée avec une paille." (France 2)

 

 


"C'est sûr, j'avais aussi des touches à Dortmund et Gelsenkirchen, mais après visite des installations j'ai finalement opté pour le défi sportif."

 



Le championnat à l'envers

Tout va très vite dans le football. Ajaccio, son budget, son jeu conquérant, son ambition, Ajaccio l’invincible est vaincu! Il a suffi de quatre revers pour que les favoris se retrouvent même éjectés du podium. Notre chronique n’a cessé, ces derniers mois, de mettre en valeur le très haut niveau de compétition de la Ligue 1, championnat où aucun faux pas n’est permis. Les Corses ont éliminé les derniers sceptiques. C’est provisoirement Nice qui en profite – provisoirement, car son calendrier était facile. Avec toujours dix équipes en sept points, qui peut annoncer le classement dans cinq journées?

 

Ce week-end, c’est Auxerre qui réalise la plus grosse performance. Le retour de Gérard Bourgoin a propulsé les Icaunais dans les étoiles, et le public bourguignon en a oublié son ordinaire déprimant pour marteler une marche victorieuse sur l'abri du banc auxerrois.





Rémi Garde a enfin trouvé la solution pour que Yoann ne soit plus seul dans sa bulle.

 



Vu du forum

Fil : Scapulaire conditionné


=>> Gouffran direct -dimanche à 17h39
Ciani facts: se prendre un sombrero de Govou à deux mètres du but, c'est grave docteur?

 

Fil : Le peuple de Malherbe


=>> RabbiJacob - 29/01/2012 à 19h30
Il est à nous enfin, le dix-sept, ce nombre chéri. Pleurez dans vos villas niçoises et vos baraquements valenciennois, on ne le lâchera plus jamais.
Dix-sept est le septième plus petit nombre premier. Le suivant est 19, avec lequel il forme un couple de nombres premiers jumeaux. il forme un couple de nombres premiers cousins avec 13. C'est un nombre premier sexy avec 11 ainsi qu'avec 23. C'est le troisième nombre premier de Fermat. 17 est la somme de quatre nombres premiers. 17 est le sixième exposant premier de Mersenne donnant 131 071. Un nombre premier long.
Dix-sept est un nombre premier super-singulier.
Il résulte d'un théorème de Gauss que le polygone régulier à dix-sept côtés (l'heptadécagone) est constructible à la règle et au compas. En montrant sa construction à dix-neuf ans, Gauss fonda sa renommée.
Il existe exactement dix-sept groupes de symétrie plane (pavages périodiques) dans un espace à deux dimensions. C'est l'équivalent en deux dimensions des groupes de frise.
Comme 41, le nombre 17 est un nombre premier qui donne des nombres premiers dans le polynôme n2 + n + p, pour tous les entiers positifs n < p ? 1 .
Dans le problème d'irrégularité de distributions (en) de Steinhaus, soit une suite de nombres réels appartenant à l'intervalle [0,1[ telle que les deux premiers appartiennent à différentes moitiés de l'intervalle, les trois premiers à différents tiers, les quatre premiers à différents quarts, et ainsi de suite. La longueur possible maximale d'une telle suite est 171,2.
Bonne soirée.
=>> Full Metal Caennais - 20h01
J'ajouterais aussi, pour compléter ce paragraphe, qu'il porte malheur en Italie puisque son écriture en chiffre romain est un anagramme de vixi signifiant "j'ai vécu".
Cela étant, je préfère largement le nombre 17 à 18 (ou 19 ou 20) je sais pas pourquoi.
=>> RabbiJacob - 20h05
Ajoutons pour nos très nombreux lecteurs qui vivent hors de Basse-Normandie que 17 est le degré d'alcool idéal pour un bon Pommeau.





Non, pas la peine d'insister les gars... Les footballeurs n'ont pas de primes de seins Valentin.

 

Merci à 12 mai 76, asunada, Carlos Alberto Riera Pas, Cave et Nagui, Cris Tiago Rool Naldo, Gouffran Direct, Hamlet, Hyoga, Jean-Noel Perrin, magnus, Marius T, Mik Mortsllak, Nagrom, Pan Bagnat, Ryan Geek, vertigo. Les lucarnes sont issues du Diaporama des lecteurs et leurs auteurs sont Ba Zenga, Pascal Amateur,LYon Indomptable et cachaco.


LA GAZETTE DE LA 21e JOURNÉE / 1ère PARTIE
Le classement en reliefLes gestesSosies OsbourneLes topsLs stat futileLes minutesL'extrait gratuitLa bonne enseigne

 

 

Réactions

  • Tonton Danijel le 31/01/2012 à 10h41
    Pour Toulouse, j'avais été assez surpris de voir également un match de handball entre Toulouse et Chambéry devant une salle vide (alors que la capacité n'est 'que' de 4,200 places)... Alors que c'était un sommet contre un des deux gros du championnat, et le premier match de la saison 2011-2012 avec le retour de Jérôme Fernandez au club. Du coup, je suis plutôt d'accord avec Elmander: le rugby doit vraiment occulter les autres sports. Je me demande même pourquoi ce n'est pas le Stade Toulousain qui joue au Stadium...

    Sinon, pour l'équipe des presque, Thuram a connu un transfert qui était largement acquis, mais qui a été annulé suite à la détection d'une malformation cardiaque lors de la visite médicale.

  • Schnouf le 31/01/2012 à 11h00
    Pas toulousain d'origine mais y ayant vécu deux ans, c'est exactement le sentiment que j'ai. Le rugby est tellement omnipresent qu'il n'y a pas la place pour un autre sport. Pourtant avec 450 000 habitants à Toulouse, et largement plus d'un million dans l'aire périurbaine, ça devrait.
    Mais depuis quelques années Toulouse est devenue une ville attractive pour la France entière et pas seulement pour la région, amenant à s'installer des populations qui n'ont pas été élévées au biberon du rugby et qui s'interreseront peut être plus à d'autres sports. Cela changera donc peut être à court moyen terme.

  • manuFoU le 31/01/2012 à 11h04
    Bravo et merci pour "Le monde de David Berger"

    Pour être complet, on peut même ajouter qu'il a entamé son résumé en pointant la responsabilité de l'arbitre sur le 1er but d'Ajaccio, parce qu'il aurait omis de siffler une pseudo-faute ur Danic au début de l'action... à 80m du but de VA, et alors qu'Ajaccio a réussi à conclure sa contre-attaque à 3 contre 7.

    Chapeau l'artiste.

  • dugamaniac le 31/01/2012 à 11h09
    A l'issue des match aller, le Stadium était 4ème au classement des affluences.
    Avec une moyenne de 22 538, contre 21 612 pour le Stade Toulousain (gonflé par les affiches joué au Stadium)

    Bref, c'est le commentaire du journaliste me semble plus un cliché qu'une info.

  • Tonton Danijel le 31/01/2012 à 11h18
    dugamaniac
    aujourd'hui à 11h09

    A l'issue des match aller, le Stadium était 4ème au classement des affluences.
    Avec une moyenne de 22 538, contre 21 612 pour le Stade Toulousain (gonflé par les affiches joué au Stadium)
    - - - - - - - - - - -
    Oui, mais le stade Ernest Wallon a une capacité de 'seulement' 19,500 places, contre 35,500 pour le Stadium. Donc le taux de remplissage est bien meilleur pour le rugby.


    Jallet au Schnouf
    aujourd'hui à 11h00
    Mais depuis quelques années Toulouse est devenue une ville attractive pour la France entière et pas seulement pour la région, amenant à s'installer des populations qui n'ont pas été élévées au biberon du rugby et qui s'interresseront peut être plus à d'autres sports. Cela changera donc peut être à court moyen terme.
    - - - - - - - - - - -

    Le problème, c'est que Toulouse n'est qu'à une heure de route de Bordeaux, deux de Montpellier, trois de Marseille. J'ai peur que parmi les nouveaux arrivants passionnés de ballon rond, peu ne change d'habitude en allant au Stadium alors que le club de leur aorte est relativement proche.

  • Espinas le 31/01/2012 à 11h32
    Tonton,
    Il y a un peu le même phénomène à Montpellier, où malgré la 2e place et le beau jeu, la Mosson ne fait pas le plein.
    La ville est très étudiante (donc avec des gars déjà supporters d'autres équipes) et la proximité avec Marseille (voire Lyon, qui doit être à 1h30 de TGV) fait que peu de personnes sont vraiment supporters du club.

  • Bouletor le 31/01/2012 à 11h32
    Tu ne dois pas avoir beaucoup de points sur ton permis...
    Sinon merveilleux le champion d'air doigt dans le cul.

  • dugamaniac le 31/01/2012 à 11h43
    Taux de remplissage pour le Stade Toulousain 77%, pour le Tef ça doit être aux alentours de 65%.

    Mais donc le Stade peut jouer sur sa capacité en allant au Stadium pour les grosses affiches (si le TFC en avait les moyens, il pourrait faire 50000 pour l'OM, et peut être le PSG) et en restant dans un stade bien proportionné le reste du temps (nulle doute que si le Stade s'installait au stadium son taux chuterait)

    Et pendant ce temps on va construire pour le foot des stades très cher et disproportionné au regard des affluences actuels. Et en plus c'est d'intérêt public aux yeux de la loi.

  • Tonton Danijel le 31/01/2012 à 11h57
    En fait, j'ai découvert sur wikipedia que le stade Ernest-Wallon était propriété d'une association de supporters du Stade Toulousain. Dès lors, je comprends mieux pourquoi le Stade Toulousain continue à jouer dans cette enceinte interdite aux manchots (même si le Téfécé y a joué une fois un match de coupe de la Ligue, en 2007, en raison de l'occupation du Stadium par la coupe du monde de rugby).

    Espinas
    aujourd'hui à 11h32

    Tonton,
    Il y a un peu le même phénomène à Montpellier, où malgré la 2e place et le beau jeu, la Mosson ne fait pas le plein.
    - - - - - - - - -

    Même phénomène à Grenoble (j'ai cru comprendre que tu y avais également étudié): attractivité plus grande du rugby ou du hockey sur glace, proximité de Lyon, Saint-Etienne, clubs de supporters de l'OM, de la Juve... On a beaucoup critiqué l'implantation du Stade des Alpes qui a mordu sur le Parc Mistral mais je me demande s'il aurait connu le même taux de remplissage si, à l'image de la Mosson ou de la Beaujoire, il se situait en périphérie de la ville.

  • Espinas le 31/01/2012 à 12h07
    D'après mes souvenirs, le Stade des Alpes à Grenoble était plein, ou rempli à au moins 70% la 1ere saison en L1. Bon la 2e saison, l'enjeu sportif a disparu après 10 journées de championnat, ça n'a pas du aider.

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