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À jamais les premières

Les olympiques Lyonnaises offrent à JMA sa première Ligue des champions, et à nous autres autant de plaisir que d'espoir • L'avenir du footballLa nalyseLes fillesLes ObservationsVu du forum
Auteur : CHR$ (avec J.L.) le 27 Mai 2011

 

Le football réserve encore quelques moments de plaisir, décuplé par leur caractère inattendu: il fallait donc, hier, s'aventurer sur Eurosport ou Direct 8 et assister à la victoire des filles de l'OL en Ligue des champions. De l'enjeu, un match débridé, rythmé, des frayeurs, une délivrance, le titre... À qui n'avait pas vu de football féminin ces dernières années, les progrès seront apparus spectaculaires, ne serait-ce que sur l'agrément du match. Il y a certes du déchet, quelques scènes de confusion, mais aussi des espaces, des gestes techniques audacieux, énormément d'engagement (y compris dans les contacts) et beaucoup d'idées – à l'image de quelques ouvertures lumineuses.

ol_potsdam_1.jpg


Une autre qualité de football
Quand l'envie est à ce point au rendez-vous, le résultat pour le spectateur est simplement enthousiasmant et au jeu des différences avec le football masculin, la balance penche sur de nombreux points pour les filles, qui ont par exemple le temps de faire plus de choses du ballon. D'une manière générale, il est terriblement intéressant de voir jouer au football des athlètes qui ne donnent pas l'impression de sortir d'un club de culturistes.
Ce retour d'une certaine élégance donne envie de croire, dans l'euphorie du moment, que ce sport pourrait renouer grâce aux femmes avec une qualité de football que l'on croyait disparue (lire "Le football, c'était mieux avant?"). Moyennant une meilleure homogénéité technique et un peu plus (mais point trop) de culture tactique, le spectacle pourrait vite devenir particulièrement séduisant. Encore plus à six euros la place en finale de Ligue des champions.

Les obstacles à cet avènement sont toutefois connus, de même que leur puissance: d'une part la confidentialité médiatique qui entoure les compétitions de femmes en dehors d'événements exceptionnels, d'autre part les résistances culturelles qui tendent à déconsidérer la version féminine d'un sport particulièrement "masculin". Comme l'a résumé Nour-Eddine Zidane sur Twitter: "Bravo l'OL féminin! Vous allez passer au Grand Journal, faire des poses sexy dans un mag puis retourner dans l'anonymat. Comme le hand." Il y a donc du chemin à parcourir, mais une voie s'est peut-être ouverte jeudi soir.

* * *

Le forum des Cahiers (et son fil "Marinette et ses copines", créé en 2002) a la chance de profiter d'un spécialiste remarquable, CHR$ (prononcez comme vous voulez, on vient juste de comprendre que ça pouvait vouloir dire Chris), auquel nous avons emprunté les lignes ci-dessous.


La nalyse

Remake de l'édition de l'an dernier, la finale n'en a pas été une redite complète. Du côté allemand, c'était quasiment la même équipe que l'an dernier, dans la mesure où la japonaise Yuki Nagasato – meilleure buteuse de Potsdam cette saison alors qu'elle n'était que remplaçante l'an dernier – était absente de dernière minute. Du côté lyonnais par contre, l'équipe était nettement renforcée par le retour d'Amérique de Camille Abily et Sonia Bompastor, ainsi que par la titularisation de Lotta Schelin, blessée l'an dernier.

Lyon s'est disposé dans le 4-3-3 très corporate utilisé tout au long de la saison, avec Amandine Henry à côté de Shirley Cruz pour muscler la récupération et Louisa Necib préférée à Lara Dickenmann sur le côté gauche, afin de laisser le couloir à Sonia Bompastor – et sans doute aussi de profiter de la capacité de la Suissesse à entrer en fin de match.
En face, Potsdam a aussi fait dans le classique avec le vieux placement en 3-5-2 qu'on ne trouve à peu près plus qu'en Allemagne. Et pour compenser l'absence de Yuki Nagasato, Fatmire Bajramaj est recentrée et joue quasiment centre avant.

L'image d'Epinal des Allemandes rugueuses et physiques bousculant des Françaises techniques et peu réalistes a rapidement jauni. Bernd Schröder, l'entraîneur de Potsdam, en avait pris le contre-pied dans un interview à l'UEFA, expliquant craindre beaucoup le jeu athlétique des équipes françaises, qui lui avait posé problème lors de la dernière finale et contre Juvisy en quart de finales... ajoutant qu'il avait un plan pour le contrer avec son jeu d'attaque.
Sur le terrain, on voit assez vite qu'il s'agissait surtout d'un axe de communication, même si les Lyonnaises répondent effectivement présent dans les duels. Comme le fait judicieusement remarquer un commentateur, le match est "viril". Les deux équipes se rendent coup pour coup, chacune dans son style: avec la maîtrise du ballon pour l'OL et avec un jeu rapide pour le FFC Turbine.


Mais c'est finalement sur corner que Wendie Renard marqe un but éponyme après une frappe repoussée de Lotta Schelin (27e). En deuxième mi-temps, Potsdam démarre fort, mais sans se créer de véritable occasion, avant que le jeu ne ressemble de nouveau à celui de la première mi-temps avec un ballon essentiellement lyonnais.
C'est paradoxalement durant cette période de maîtrise que Potsdam aura finalement obtenu ses meilleures occasions. À l'heure de jeu, Anja Mittag fait mentir sa réputation en manquant deux occasions de suite, dont une seule face au but après un ballon manqué de Wendie Renard, qu'elle se fait souffler par Amandine Henry seule face au but.

En fin de match, la domination lyonnaise a fini par payer par l'intermédiaire des deux joueuses entrées en jeu, Eugénie Le Sommer pour le centre et Lara Dickenmann pour la frappe – superbe (85e). À 2-0, le spectre d'une égalisation pouvait enfin être écarté.


Les filles


Contrairement à Bruno Bini, Patrice Lair considère Sarah Bouhaddi comme une des meilleures gardiennes du monde. Elle lui a plutôt donné raison avec quelques arrêts décisifs comme celui sur une frappe d'Isabelle Kerschowski en début de match, mais surtout en allant chercher tous les ballons aériens qui auraient pu mettre en difficulté la défense lyonnaise.

L'arrivée de Sabrina Viguier à l'intersaison a fait nettement moins de bruit que le retour des Américaines, mais elle s'est quand même imposée pour former avec Laura Georges une charnière centrale rarement mise vraiment en difficulté.

Elle est loin, la demi-finale de 2008 contre Umea lors de laquelle Wendie Renard avait tardé à sortir le ballon et s'était fait chiper par Marta pour l'unique but de la double confrontation. Maintenant, elle est la titulaire indiscutable de la défense Lyonnaise, cette fois-ci à droite où elle s'est permis le luxe de compléter son travail défensif par une grosse activité offensive, surtout en fin de match. Et puis une joueuse d'1m85, c'est pratique sur les coups de pieds arrêtés. Même pour marquer du pied.

Sur l'autre aile, Sonia Bompastor a été comme toujours parfaite sur le plan défensif même si elle a été moins en vue en attaque. Mais "moins en vue en attaque" pour elle, ça veut dire qu'elle n'a pas jouée ailière.

L'option de Patrice Lair était de muscler son milieu en mettant Amandine Henry en plus de Shirley Cruz. Les deux joueuses ont en permanence contrôlé le milieu, la Nordiste doublant ses nombreuses récupérations par un travail de relance qui en a fait à certains moments la meneuse de l'équipe. Sans doute la joueuse du match.

ol_potsdam_2.jpg

Le titre a pourtant été officiellement décerné à Camille Abily, sans doute la joueuse la plus talentueuse sur le terrain et qui a profité du placements de ses consoeurs du milieu pour jouer très avancée, quasiment en position de neuf et demi, là ou Patrice Lair la préfère.

A l'aile droite, Elodie Thomis voulait sans doute faire oublier son match raté contre Arsenal. Elle a profité de sa vitesse pour mettre au supplice son adversaire directe et créer beaucoup de situation dangereuses. Elle s'est un peu éteinte en deuxième mi-temps, avant d'être remplacée par Eugénie Le Sommer, qui a profité de son entrée pour donner le deuxième but à Lara Dickenmann puis participer à l'opération conservation du ballon au poteau de corner des dernières minutes.

De l'autre côté, Louisa Necib était un peu exilée et elle a moins pesé que dans l'axe mais joué avec plus de simplicité que d'autres fois fait preuve de beaucoup d'engagement, en particulier sur le plan défensif. Et une fois tout le monde bien fatigué, elle a été remplacée par Lara Dickenmann, qui a fait honneur à sa réputation de joueuse décisive quand elle entre cours de match, en marquant le deuxième but – tout comme elle avait inscrit celui de la qualification du quart de finale contre Zvezda Perm.

Enfin, en pointe, Lotta Schelin a montré à quel point c'est plus facile de jouer avec une avant-centre rapide capable de prendre la profondeur comme de jouer dos au but. Pas de but à son actif mais elle a mobilisé en permanence deux ou trois défenseuses allemandes.



Les observations en vrac

• On notera que dans le football féminin, le stéréotype s'inverse : le grand black costaud est une grand blonde costaude.
• Si l'OL mâle avait montré la moitié de la motivation des filles, il serait champion avec 12 points d'avance.
• Heureusement, dans les pubs à la mi-temps, l'ordre est rétabli: les mecs jouent au foot et les filles apportent les tomates mozza.
• "Arbitre enculée", ce n'est plus homophobe, mais est-ce que c'est sexiste?
• Ça y est, Jean-Michel Aulas a sa Ligue des champions. Il peut se retirer maintenant.



Vu du forum / Gerland à la détente


=>> sebos -  26 mai 2011 - 21:22
Bon, bin une goal qui sauve sa défense, des CF mal tirės et déjà une barre... Tout ça est très corporate.
=>> impoli gone  -  26 mai 2011 - 21:29
Pour la barre et l'arrêt, c'est corporate. Pour l'envie et l'envie de jouer, beaucoup moins. Ça fait bizarre de voir une équipe de l'OL jouer au foot. Et plaisir.


=>> Tonton Danijel -  26 mai 2011 - 21:31
Oui Wendy, oui Wendy, oui Wendy.
=>> Tonton Danijel -  26 mai 2011 - 21:33
On ne peut pas tout rater non plus, la permanente, c'était déjà suffisant.
=>> Hyoga -  26 mai 2011 - 21:37
Décidément Charles-Edouard Coridon ne mettra jamais un but ordinaire.


=>> Karlol -  26 mai 2011 - 21:54
En fait, on est encore une fois à la pointe des grandes luttes mondiales. Après l'intro en bourse des clubs français, le montage privé-public pour le grand stade, l'ol s'investit dans le combat pour l'égalité des sexes en sabotant la saison des garçons pour que les filles soient enfin mises en valeur. JMA philanthrope visionnaire.


=>> Tonton Danijel -  26 mai 2011 - 22:25
L'avantage du foot féminin: les Allemandes sont moins réalistes que les Françaises...
=>> balashov22 -  26 mai 2011 - 22:45
Oh que c'est beau !!!
=>> Tonton Danijel -  26 mai 2011 - 22:46
... et les Françaises mettent des pralines pleine lucarne.


=>> lovren happiness -  26 mai 2011 - 22:51
Et voila, on a mis le temps, mais on a fini par y arriver. On a dépassé les cousins du forez. Vont arrêter de nous bassiner avec 76 et les poteaux qu'on s'en fout de leur forme !


=>> Cris Tiago Rool Naldo -  26 mai 2011 - 23:01
Bon ben Puel l'a fait. Son objectif était de ramener une LDC en quatre ans, il l'a fait en trois! Puel rémission!


=>> le Bleu -  26 mai 2011 - 23:02
Perdre deux fois en demi-finale de Coupe d'Europe, puis perdre en finale dans les larmes de tirs au but qu'on sait perdus d'avance, et enfin être champion d'Europe un 26 mai grâce à un but de raccroc en ayant été dominé: les Marseillais vont encore se gausser que l'OL n'a rien inventé.


=>> Tricky -  26 mai 2011 - 23:19
Lotta Schelin a un côté roonesque qui fait que j'en tombe définitivement amoureux.
=>> impoli gone -  26 mai 2011 - 23:23
(oui, enfin, elle est beaucoup plus jolie quand même)


=>> Tonton Danijel -  26 mai 2011 - 23:22
Est-ce que c'est du délire place Bellecour? Non parce que c'est pas la Coupe de la Ligue qu'elles viennent de gagner, là.


=>> aïlofaulaz -  26 mai 2011 - 23:28
C'est bien simple, c'est le match de l'OL cette année pour lequel j'ai le plus vibré: sur le deuxième but j'ai cassé la traverse de la table du salon. Du coup j'ai l'impression que ma femme encore moins réceptive au foot féminin qu'au masculin.
=>> Karlol -  26 mai 2011 - 23:32
Pareil pour Mme Karlol. C'est rude quand même, elle a pas compris mon émotion.

Réactions

  • ESD.3 le 27/05/2011 à 19h06
    Josip, autant je suis d'accord sur l'erreur de la défense, autant je te trouve dur sur la qualité de la frappe.
    On voit assez de gardiens se faire allumer par ce genre de balles et ne pas les sortir.

    Si toutefois tu veux en voir une encore meilleure, jette un oeil sur le but de la meme Lara Dickenmann en quarts : lien

  • Josip R.O.G. le 27/05/2011 à 19h19
    Non mais si tu trouves ça beau, c'est ton droit.
    Le contrôle est heureux, elle a deux heures pour armer et la gardienne plonge pas beaucoup mieux que sur le "bijou" d'hier.
    N'essayez pas de me convaincre, je dois être de mauvaise foi.

  • sansai le 27/05/2011 à 19h20
    Ai vu le match, au milieu de mes élèves garçons (terrain fertile pour des débats intéressants, il va sans dire).

    Ai kiffé ma race grave.

    Bravo les filles, et surtout Eugénie bien sûr.

    Championne d'Europe.

    La petite Eugénie qui mettait la misère à ses camarades masculins dans la cour en béton du collège Jules Simon, le soir à l'internat, est championne d'Europe.

    Purée.

  • ESD.3 le 27/05/2011 à 19h43
    Josip R.O.G.
    vendredi 27 mai 2011 - 19h19
    N'essayez pas de me convaincre, je dois être de mauvaise foi.
    ------------

    Je n'essaie pas de te convaincre, mais pour un gars qui supporte une équipe qui a été championne grâce à des frappes détournées de Taiwo et Kaboré, je te trouve un peu dur sur ton jugement artistique.

    Après, que tu considères le football trop dénaturé par la différence de la pression physique défensive, je comprends.

    Mais bon, moi je supporte l'équipe de Jimmy Briand, qui avec le même temps pour contrôler le ballon serait tout à fait capable de trouver une bonne touche...

  • Tonton Danijel le 27/05/2011 à 19h46
    Sinon, une petite réponse en retard à dugamaniac: oui, l'OL féminin a (et de loin) le plus gros budget de France, et un des plus importants d'Europe. Mais c'est vraiment une partie infime du budget de l'OL: 3,5 M€ par an, soit le salaire de Lisandro Lopez. C'est vraiment dérisoire par rapport aux sommes mises en jeu chez les hommes (le budget pourtant rikiki du GF 38 l'an dernier, c'était 20 M€).
    Après, elles ont aussi les installations de Tola-Vologe, leur propre jet privé en déplacement, donc oui, elles ont les infrastructures pour les aider. Mais ça ne coûterait pas grand'chose à d'autre clubs, au moins parmi les grands noms (Arsenal, Bayern pour l'instant... en attendant une section féminine du Barça ;-) ) pour les rejoindre et faire aussi bien. Et ne pas oublier qu'elles n'ont pas toujours surclassé leurs adversaires, étant passé de justesse contre Perm par exemple...

  • Backhim le 28/05/2011 à 01h36
    Tonton Danijel
    vendredi 27 mai 2011 - 19h46
    Mais ça ne coûterait pas grand'chose à d'autre clubs, au moins parmi les grands noms (Arsenal, Bayern pour l'instant... en attendant une section féminine du Barça ;-) )

    --------

    Le FC Barcelone possède une section féminine qui a terminé cette saison 2010-2011 4è de la Superliga (D1 Espagnole), compétition dominée actuellement par le Rayo Vallecano (pour la troisième saison consécutive).

    Pour revenir au match, je vais me permettre d'avoir une analyse sur quelques points un peu différente de celle de CHR$. La configuration du 4-3-3 des lyonnaises en 4-2-3-1 avec 6 joueuses à vocation défensive (le back four + Cruz / Henry), et un positionnement de Louisa Necib sur l'aile (où elle a tendance à conserver beaucoup plus longtemps le ballon - et ralentir le jeu - qu'en position de milieu centre, cf demi-finale aller face à Arsenal) permettait d'avoir une situation plus favorable au niveau de la possession de balle et une assise défensive relativement sereine, mais rendait plus difficile les combinaisons en attaque permettant de s'approcher du but de Sarholz, autrement que par exploits individuels des joueuses à vocation offensive (notamment Schelin).

    De fait, les situations dangereuses des lyonnaises en première mi-temps ont majoritairement été provoquées par des phases arrêtées, où le ballon était délivré dans des conditions plus optimales pour pouvoir peser véritablement sur la défense allemande. C'est donc pour moi assez logiquement que l'OL a trouvé la faille sur corner : au moment du but de Wendy Renard, 7 occasions de but sur 9 ont été amenées sur phases arrêtées côté lyonnais (coup-franc, corner, ou touche avec frappe immédiate) - 8/13 lors des 45 premières minutes.

    Je serai également moins complaisant sur le bilan défensif de Wendy Renard, car en plus de son raté heureusement non concrétisé par Mittag (de manière assez incroyable), c'est de son côté que sont venues beaucoup d’offensives sérieuses de la part des allemandes. C'était cependant prévisible que l'OL allait "souffrir" sur les ailes, le 3-5-2 de Potsdam, configuré avec deux "ailières" (Tabea Kemme à gauche et Bianca Schmidt à droite) chargées à la fois d’aider les stoppeuses en phase défensive et d'apporter le surnombre en phase offensive, permettait en quelques passes de créer sur les côtés des situations de déséquilibre et de placer une de leurs joueuses en bonne position de centre (heureusement sans danger pour la plupart).

    En revanche, totalement d’accord sur le reste de l’analyse, et notamment sur l’excellente performance d’Amandine Henry. Gros volume de jeu, des interventions tranchantes, de bonnes relances, elle est pour moi aussi la meilleure joueuse de cette finale.

  • Sens de la dérision le 28/05/2011 à 07h25
    ESD.3
    vendredi 27 mai 2011 - 19h06
    Si toutefois tu veux en voir une encore meilleure, jette un oeil sur le but de la meme Lara Dickenmann en quarts : lien
    Josip R.O.G.
    vendredi 27 mai 2011 - 19h19
    Non mais si tu trouves ça beau, c'est ton droit.
    ------
    Le même but que celui-ci marqué par 1) Valbuena contre l'OM/l'OL, 2) Messi contre MU et je suis prêt à parier qu'il est déclaré but de l'année par 1) la LFP, 2) l'UEFA.

    Quand je lis Josip R.O.G., j'ai vraiment l'impression qu'il ne regarde pas de matchs de L1 ou de l'EDF. On a quand même vachement pesté en regardant l'EDF des nombreux mauvaix choix et passes ratées...

  • Josip R.O.G. le 28/05/2011 à 09h46
    Je dois avoir un oeil sexiste.....

  • Troglodyt le 28/05/2011 à 11h06
    Quand je lis ce CR (merci Chr$ pour ton expertise) et les réactions qui suivent, je me dis qu'il y a un beau papier à faire sur l'identité du football féminin, à base de 1/ le football féminin c'est bien du football, mais 2/ le football n'est pas un modèle uniforme (en témoigne d'ailleurs la grande variété des philosophie de jeu et types d'engagement dans les différents footballs du monde, qui ne s'étalonnent pas tous sur le modèle physique et tactique du dernier carré de la Ligue des Champions de l'UEFA).

  • Diablesse Rouge le 28/05/2011 à 11h23
    Lire vos réactions me donne envie d'aller de temps en temps voir les filles du Standard (qui sont championnes de Belgique cette saison, pour la 14e fois). Histoire de voir comment ça joue. Ici comme ailleurs, ça fait un entrefilet dans la presse (suis pas sûre que si les championnes étaient flamandes on en parlerait même sur 2 lignes). Je ne sais pas trop ce qu'elles ont comme infrastructures... à part qu'elles ne jouent pas au stade même mais sur un terrain annexe (qui sert accessoirement de terrain d'entraînement et d'échauffement aux mecs, et aux Diables cette semaine). Ce qui les empêche pas d'être championnes... elles.

La revue des Cahiers du football