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Samedi soir, j'étais noir

Entre usage de symboles douteux et récupération politique éhontée, l'équipe de France de rugby peut donner envie de tourner casaque.
Auteur : Étienne Melvec le 8 Oct 2007

 

Par ici, l'équipe de France bénéficie d'un statut d'équipe préférée qui relève de l'inconditionnalité. Même un sélectionneur attaché à annihiler la carrière internationale de notre attaquant préféré devrait échapper à notre vindicte. Pourtant, samedi soir, le constat a été net – et puisqu'il est subjectif, je le dirai à la première personne: j'ai été incapable d'apprécier pleinement le plaisir d'un match proprement mythique du XV de France, je suis resté à des années-lumière de ce que j'avais vécu lors de la même affiche de 1999.

Contrariétés
Sans exclure des motivations inconscientes inavouables (jalousie envers la place accordée subitement au rugby, syndrome du vieux con, pulsions homosexuelles refoulées lors de la consultation du calendrier des Dieux du stade...), il y a eu une accumulation de contrariétés trop considérable pour ne pas altérer la "pureté" de l'événement tel que je le conçois. Quand on se choisit une équipe, on la pare de toutes les vertus, on veut reconnaître dans son style de jeu et chez ses joueurs emblématiques ses propres valeurs. On enjolive, on réenchante. Quitte à déchanter ensuite, en découvrant à nos héros de 98, par exemple, nombre d'avanies peu glorieuses. Et parfois, les signaux négatifs sont "en direct", intrinsèquement liés à ce qui se déroule sur le terrain.

Laporte Maillot
Prenez cette affaire du maillot. Quel honneur y avait-il à priver l'adversaire de son blason, matérialisé par la tunique noire? Le combat n'était-il pas excessivement mesquin? S'agissait-il d'enfoncer le clou de cette véritable trahison symbolique que constitue ce maillot bleu marine: en effet, sans cette dispensable fantaisie de l'équipementier, cautionnée par la FFR et l'encadrement de l'équipe de France (Cf. le prix Moulitzer de février, CdF #34), il n'y aurait pas eu de polémique.
Et puis ce défi lors du haka, avec les internationaux formant un tifo simpliste à base de bleu-blanc-rouge... Si la scène a eu quelque chose de singulier, voire de martial, est-elle parfaitement conforme à ces "valeurs" du rugby dont on est obligé de conclure qu'en ce moment, elles ne sont plus qu'un levier du marketing massif accompagnant la compétition (1)?

Singer Sarkozy
Les marchands ne sont pas les seuls à avoir envahi la Coupe du monde. Comment ignorer, en effet, l'instrumentalisation de l'équipe de France elle-même, par le président de la République? Marcoussis a vu défiler les ministres et se pâmer Roselyne Bachelot, et les plans de com de l'Élysée et de Matignon se sont calés sur le calendrier des Bleus.
Le sélectionneur n'a ensuite pas hésité à singer Nicolas Sarkozy avec cette lecture, déplacée au point d'être obscène, de la lettre de Guy Môquet. Le geste n'est pas neutre, tant ce détournement est signé et confine à l'insulte politique. Si le ridicule ne tue plus, la flagornerie fait vivre: après la victoire comme l'Irlande, il s'exclame que les joueurs ont été "grands comme notre président". L'étanchéité n'est décidément pas ce qui caractérise les différentes activités de Bernard Laporte.


« Le flirt des politiques avec le sport national n'est pas une nouveauté. Mais là, il y a eu pénétration ».

Plans très gros
Ultimes coups de massue: le réalisateur de TF1 qui envoie le gros plan sur le président de la République dans la seconde suivant l'essai de Dusautoir – comme si c'était lui qui l'avait marqué. Sans compter qu'outre les ministres de Nico, ses amis ont aussi eu droit à leur cadrage, puisqu'on aperçut Christian Clavier dans la tribune. Le flirt des politiques avec le sport national n'est pas une nouveauté, mais là, il y a eu pénétration. Le degré d'instrumentalisation est inédit, et celle-ci est accomplie avec une absence de vergogne qui s'inscrit résolument dans un air du temps de plus en plus frelaté.
Difficile, ensuite, de faire abstraction d'un contexte qui envahit ainsi la pelouse. Il y a une telle tristesse à constater qu'une éventuelle victoire des Bleus en finale parachèverait une démonstration de marketing politique...


Alors, sous le coup du dépit de sentir mon plaisir gâché, j'ai viré de bord: mon cœur devenu gris battait à l'envers. Plutôt que de mitiger le bonheur espéré, plutôt que faire d'insupportables compromis avec des sentiments aussi sacrés, je pris le parti opposé, je poussai avec les Blacks en me disant qu'il était peut-être temps d'en finir avec le patriotisme sportif et de me mettre à l'universalisme consistant à choisir son équipe préférée pour le sport plus que pour le passeport.


(1) Si le même cirque déploie depuis longtemps son chapiteau sur toutes les grandes compétitions de football, il y a, pour le rugby, quelque désillusion à assister à un tel précédent.

Réactions

  • Metzallica le 09/10/2007 à 15h05
    J'ai peur de mal m'être exprimé. Moi aussi tout le racollage autour de l'équipe de France me donne la nausée et lorsque j'ai vu la tête de notre président (car c'est le nôtre même si on a pas voté pour lui) çà m'a légèrement gonflé. De même que la lettre de Guy Môquet. Ce que je trouve navrant c'est que les joueurs en finissent par ne plus être soutenus à cause de celà. Eux n'ont rien demandé. Qu'ils aient un côté mercantile, oui c'est vrai, mais je n'ai décelé aucun message politique de leur part. Donc dénonçons l'abus de politique dans le sport mais continuons à soutenir les sportifs.

  • Metzallica le 09/10/2007 à 15h08
    ce post était pour
    Forez Tagada
    mardi 9 octobre 2007 - 14h49

    zorrobabbel a lui apparemment compris où je voulais en venir.

  • eskimo le 09/10/2007 à 15h27
    ah mais attends même si toute l'équipe de france était sarkozyste cela ne me derangerait pas, tant que ca reste dans la sphere privée

    Que laporte soit sarkozyste pourquoi pas, ca ne m'aurait pas empeché de soutenir l'edf, on est pas en guerre civile non plus, le pb est qu'il y ait volonté manifeste de mettre les résultats sportifs à son service. Avant Chirac et Mitterrand assistaient aussi aux match, les caméras les filmaient aussi, mais ca restait de l'amateurisme, du clin d'oeil, là ca c'est professionnalisé.

    Sinon Metazlica j'ai bien compris ton propos et tu as raison de dire que les joueurs méritent le respect pour leur exploit, personne ne le conteste je pense, et effectivement dans 20 ans il ne restera (j espere) que ca, en attendant entre reconnaitre leur valeur et s'enthousiasmer il ya une différence ; dans un cas c'est objectif et on partage tous cela, (même si certains regrettent un type de rugby mais n'étant pas fan ce débat je le laisse à d'autres), dans l'autre c'est subjectif, on est transporté ou on ne l'est pas, et ca dépend de la sensibilité politique et de la capacité à faire abstraction de chacun.

    Et je ne vais pas essayer de te faire changer d'avis, car je respecte l'enthousiasme, de la même façon qu'e même athée jusqu'au bout des doigts j'ai toujours eu du respect pour la foi religieuse sincere mais le plus grand mépris pour ceux qui se parent de la foi et agissent de façon éhontée, bref mettent leur foi au service d'autre chose, comme l'enthousiasme rugbystique)

    quant à ceux qui soutiennent les Blacks ou les Anglais, ben sincerement je vois pas le pb, ils ne sont pas traitres à la patrie ou à des valeurs absolues, ils sont juste rabat joie et il en faut (pleins de français en 2002 souhaityent une déroute de l'EDF fatiguées par la promotion assennée ou oportant pas de dimension politique aussi manifeste, ils étaient dans leur droit)

  • manuFoU le 09/10/2007 à 15h31
    puisqu'on se tue à vous le dire !!

    titre d'une dépêche de 0.80€.fr à l'instant :
    15:22 Rugby - CM - FRA : Récupération maximale



  • ouais.super le 09/10/2007 à 15h41
    J'ai pas lu toutes les réactions, désolé, mais quel article pathétique. C'est sûr que quand on veut voir du complot partout, on y arrive toujours...


    On filme le président après un essai ? la belle affaire ! C'est si courant que ça un président qui assiste à un match de rugby et qui saute de joie comme un gamin quand il y a un essai ? Qu'est-ce qu'il y a de mal à le filmer l'espace de trois secondes (parce que ça n'a pas duré plus) ?

    On note la présence de people dans le stade, eux aussi bien sûr sont du complot. Christian Clavier, on le film parce que c'est un pote de Sarko ! Mais bien sûr ! Tout se tient ! D'ailleurs, on a jamais vu un people de gauche filmé dans un stade à la télévision, jamais. Aucune image de Patrick Bruel, de Gérard Collomb avec le président Aulas...
    Si c'est pas du complot de droite pur et dur, ça ma bonne dame ! Heureusement qu'il y en a qui ont le courage de dénoncer !

    Le drapeau Bleu-Blanc-Rouge en face du Haka, mais quel scandale ! Quel complot nationaliste ! Au secours, la Lepénisation des esprits est en route ! On ose afficher les couleurs du drapeau français lors d'un match qui oppose deux nations ! Quelle honte ! Alors qu'en face la jolie danse traditionnelle nous invitais à tous nous faire des bisous. Encore un complot sarkozien.

    Au fait, au passage, le principe même d'une compétition sportive internationale, c'est d'opposer des Nations (houuuu le vilain mot!), lesquelles sont représentées par différents symboles nationaux puisés dans une histoire commune autour desquels les peuples se retrouvent et qu'ils utilisent pour exprimer leur attachement et leur soutient (chose que l'on retrouve à l'échelle de villes lors du championnat de football national sans que ça choque personne bizarrement). Si la notion de "Nation" dérange, alors il faut peut-être arrêter de regarder des compétitions inter"nationales", parce que ça va forcément pas vous plaire.

    Concernant les équipementiers, c'est encore une fois un procès qui me semble de bien mauvaise fois. Il y a un réglement, il y a un tirage au sort. Faire jouer les Blacks dans une autre couleur que le noir est un avantage psychologique évident, je ne vois pas pourquoi les français auraient dû y renoncer, alors que l'entière responsabilité de ce problème vient du côté néozélandais dont l'équipementier n'a pas fourni les tenues adaptées. Ce n'est pas parce que c'est la meilleure équipe du monde qu'il faudrait toujours s'effacer et faire courbette devant eux, ils n'ont pas besoin de plus d'égards que les autres.


    Brefs, à tous les aigris du type Etienne Melvec, qui ne supportent pas de voir du bleublanrouge et les symboles de la nation étroitement liés au parcours de l'équipe nationale, je conseille en effet vivement de supporter les adversaires de la France de tout leur coeur, personnellement, je préfère.



    PS : Pour l'anecdote, en Nouvelle-Zélande, l'équipe supportée par Etienne Melvec, on est complètement désintéressé par les symboles nationaux. La preuve, c'est qu'on avait demandé à tous les enseignants de venir travailler avec le maillot des Blacks la veille du match. Je n'ose imaginer le tolé si une telle décision avait émané du Ministre de l'Education Nationale français. Ca aurait hurlé au fascisme ! Mais non, il vaut mieux supporter les Néo-Zélandais, ces âmes pures du beau rugby désintéressé comme on l'aime, qui auraient peut-être battu la France s'il n'avait pas passer leur premier mois de compétition en touristes en participant à des opérations marketing quotidiennes...

  • manuFoU le 09/10/2007 à 15h45
    lien
    mardi 9 octobre 2007 - 15h41
    J'ai pas lu toutes les réactions, désolé


    tu aurais sans doute dû, désolé...

  • Forez Tagada le 09/10/2007 à 15h49
    Tu aurais même dû lire l'article, pour le coup.
    Misère.

  • eskimo le 09/10/2007 à 15h56
    je ne peux m'empecher de penser à la zizanie d'Aserix
    lien

    et la BD vaut le coup d'être relue tous les ingrédients actuels s'y trouvent

  • barbaque le 09/10/2007 à 16h13
    > lien
    Il est difficile de se prévaloir d'une grande supériorité de compréhension (et du droit de fustiger des contradicteurs qu'on n'a même pas lus) quand on a l'angélisme de croire que la communication sarkozienne (autour du rugby comme du reste) n'est pas entièrement préméditée, calculée et programmée dans des proportions totalement inédites. Et plus c'est grossier, mieux ça passe, visiblement ("un président qui assiste à un match de rugby et qui saute de joie comme un gamin quand il y a un essai").

    En l'occurrence, ce n'est plus un faisceau de présomptions, c'est une accumulation de pièces à conviction : de la nomination de Laporte à la lettre de Guy Môquet, en passant par le discours sarkophile du sélectionneur aux joueurs et aux médias, Marcoussis transformé en annexe du gouvernement ou la complaisance inouïe du réalisateur de TF1 (*), on est dans la pure communication politique.

    Après ça, dénoncer ceux qui voient un "complot" dans ces évidences, ce n'est plus de l'angélisme... Mais au moins, on comprend pourquoi tu as besoin d'ignorer ou de caricaturer les propos des autres pour faire ta "démonstration".

    (*) Ça a été signalé, mais le gros plan dans la seconde suivant l'essai, c'est une sorte de chef-d'oeuvre propagandiste, une surenchère remarquable par rapport à tout ce qu'on avait vu avant (durant France-Ukraine, la multiplication des plans sur le préz n'avait pas eu le quart de l'efficacité de cette seule image).

  • José-Mickaël le 09/10/2007 à 16h17
    Forez Tagada :
    > Ce que dit l'article et ceux qui lui ont réagi favorablement, c'est que cette pollution idéologique sans précédent a gâché leur plaisir, qui aurait dû être immense. C'est si dur à comprendre? Ça appelle tant de mépris de la part de ceux qui n'ont pas été dérangés?

    > Dans un pays qui est censé être une démocratie avancée, cette servilité des médias et cette passivité des sportifs me semblent dramatiques. Quelque part, l'indifférence envers ces opés de com gouvernementales – et le mépris dont font ici l'objet ceux qui osent se dirent perturbés ou écoeurés par ces démarches – montrent que la communication sarkozienne et l'instrumentalisation d'une équipe nationale, ça marche super bien.

    C'est juste pour te citer. Ah, ça fait plaisir de lire quelqu'un qui a compris et l'exprime très bien ! Je précise que je ne fais pas partie de ceux qui ont eu le plaisir gâché. Je n'ai pas supporté la Nouvelle-Zélande. Mais je suis irrité par ce qui se passe, je trouve qu'on en fait trop et je comprends tout à fait ceux dont le plaisir a été gâché. Ce qui est incroyable, c'est que des personnes ne comprennent pas ça ! (Et semblent comprendre autre chose, mais je n'arrive pas à saisir quoi exactement... Selon ces personnes, être français obligerait à soutenir aveuglément l'équipe de France, bizarre...)

    Nyrgal :
    > Initialement dans l'equipe des black, il n'y avait que des blancs ( et pas de maoris???).

    Faux. La première équipe néo-zélandaise à être partie en tournée en Europe, c'était une équipe de Maoris (juste avant 1900, en tout cas avant la tournée des "Originals" - qui d'ailleurs ont pratiqué leur Haka avec comme "chef d'orchestre" un Maori). Les Maoris ont adopté le rugby aussitôt (une fois la guerre avec les Anglais terminée), et il y a toujours eu des Maoris dans l'équipe de Nouvelle-Zélande, sauf lors de leurs tournées en Afrique du Sud d'avant les années 1980, car là-bas, c'était interdit. D'un point de vue politique, je ne doute pas que les Blancs soient dominants. Mais d'un point de vue rugbystique, donc culturel (car le rugby fait partie de leur culture), il me semble que ce n'est pas le cas.

    Quant à dire que les Blancs ont massacré les Maoris, je pense que tu devrais vérifier quand même d'abord. Il y a eu des affrontements, mais pas de massacre il me semble, ni d'un côté ni de l'autre.

    Metzallica :
    > mais dites moi en quoi voir Sarkozy dans le stade fait monter sa cote

    C'est pourtant clair ! La base de la publicité, c'est la _visibilité_. Eh bien Sarkozy fait de la publicité. Bon, ce n'est pas nouveau : depuis 20 ans, les hommes politiques le font. Les slogans publicitaires, les discours publicitaires, etc. Sauf que là, Sarkozy fait sa publicité sur le dos des rugbymen. Ce qu'il gagne, c'est qu'il améliore son image en l'associant, par ce genre d'images subliminales (portrait de Sarkozy juste après un essai), à des plaisirs, des émotions positives (la publicité joue sur les émotions, donc sur l'inconscient, comme les images subliminales). En plus, on ne peut pas zapper.

    C'est au-delà de ce qui se faisait avant : avant, on voyait Chirac ou Mitterrand se faire présenter les équipes, ou applaudir dans les tribunes à la fin du match, ou remettre la coupe. Là, Sarkozy est associé au match de rugby, il en devient un des acteurs. Et son image est rangée dans notre inconscient au rayon des bons souvenirs, qu'on le veuille ou non (nous n'avons pas de prise sur notre inconscient). Tu crois que j'exagère ? Vérifie quand même...

    > Et pour çà méritent un soutien ou une indifférence mais sûrement pas le mépris.
    Quel mépris ? S'apercevoir avec consternation qu'on n'arrive plus à supporter les Bleus et que, pire, on en arrive même à souhaiter - pour la première fois de notre vie - la victoire des All Blacks, c'est du mépris ? Le vrai mépris n'est-il pas plutôt de se servir de l'équipe de France pour se l'approprier politiquement ?

La revue des Cahiers du football