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Pourquoi l'OL est il (encore) un club vendeur ?

L'Olympique lyonnais est entré en compétition avec l'élite des clubs européens… sur le plan économique, en adoptant des politiques qui ont fait leurs preuves ailleurs. Pour autant, le club de Jean-Michel Aulas peut-il vraiment prétendre rejoindre cette élite? Analyse circonstanciée...
Auteur : Antoine Faye le 26 Dec 2006

 

En deux étés, l'OL a cédé deux de ses pièces maîtresses aux géants européens. Devant la pression de Chelsea, puis du Real, Jean-Michel Aulas n’a pas pu résister. Malgré un discours bien rôdé – "Pas à vendre", puis, "à vendre... mais cher", le président lyonnais a dû se résigner à laisser filer ses joueurs, devant leur envie de changer d’air et l'argent mis sur la table. Pourquoi Lyon ne peut-il retenir ses meilleurs joueurs ? Si le discours vantant le "challenge sportif" a vite été balayé par la course aux salaires, le refrain facile du "c'est la faute à la fiscalité" est un raccourci bien trop rapide à l'heure de comprendre pourquoi l'OL – le plus riche des clubs français – est un club vendeur. Depuis l’adoption de la Loi sur le Sport Professionnel du 15 décembre 2004, les clubs professionnels peuvent rémunérer leurs joueurs en droits d’image dans une limite de 30% du salaire global. Actuellement, l'OL consacre environ 65% de son budget à sa masse salariale, ce qui est supérieur à la part qu'y consacrent des clubs comme le Real, le Barça, ou Arsenal (1) où évoluent pourtant quelques uns des footballeurs les mieux payés de la planète. Cette donnée seule permet de comprendre la vraie raison du déficit de puissance lyonnais, qui réside fondamentalement dans la faiblesse de ses revenus.


Comparatif budgétaire
La puissance financière d'un club se détermine souvent par son budget annuel. Bien que l'argent ne dicte pas la hiérarchie sportive (Porto et Monaco l'ont démontré en 2004, en damant le pion des grands clubs en Ligue des Champions), son apport est tout de même important. Si nous comparons l'OL avec ses voisins européens, nous remarquons que les Lyonnais, avec 170 millions d'euros pour la saison en cours, font partie des grosses pointures, mais en dessous de clubs omnisports comme le Real (338 M€) et le Barça (221 M€), et d’autres uniquement dédiés au football, comme Manchester United (248 M€), Chelsea (216 M€), Arsenal (203 M€), Milan (235 M€) ou même le Bayern (200 M€ environ).
La différence existe surtout dans la manière de dépenser ces fonds. L'OL entame une vaste politique d'expansion pour glaner des deniers sur tous les fronts. Par conséquent, les ventes de joueurs comme Michael Essien à Chelsea (38 M€) ou de Mahamadou Diarra au Real de Madrid (29 M€) constituent une rentrée d'argent dont un club comme Lyon ne peut se passer, quel que soit le handicap sportif que leurs départs constituent.


Ressources surnaturelles
Le problème salarial – déjà atténué – et celui des indemnités de transferts ne posent donc des limites importantes que si les clubs ne trouvent pas les moyens de gonfler leurs recettes. Et dans ce domaine, l'OL, club français le plus générateur de revenus, est loin de concurrencer les rivaux qu'il tutoie sur les terrains. Comparé à Man Utd, le Real, le Barça ou Milan, l'OL est un club aux gains limités. Le Real Madrid, leader mondial de l'encaissement d'argent, avec 276 millions d'euros, a doublé ses recettes en cinq ans, notamment grâce à l'explosion de son activité de merchandising. Le rapport Deloitte, publié en 2005, montre à quel niveau financier se situe l'OL. Avec moins de 90 millions d'euros de recettes, le club lyonnais ne réalise même pas un tiers du chiffre obtenu par le Real de Madrid et se retrouve même distancé par des concurrents sportivement inférieurs, comme Tottenham ou Schalke 04. L'OL devance tout juste, des entités comme le Celtic, Manchester City, ou Everton (2).


Des produits qui dérivent
Le merchandising de l'OL, dont les produits dérivés sont les mieux vendus parmi les clubs français, n'a pas dépassé pas les 20 millions d'euros en 2005. Cette année-là, sa filiale "OL Merchandising", n'a réalisé qu'un chiffre d'affaire de 7,1 millions d'euros. La proportion des revenus du merchandising dans le budget lyonnais – un peu plus de 10% – reste en retrait par rapport aux clubs les plus en vue du continent: Le Real obtient 45% de ses revenus, en grande partie grâce au rachat des droits d'images de ses joueurs. Chelsea et Manchester United, pour leur part, tournent autour de 25%, pour des budgets supérieurs. Au regard de ces chiffres, et si l'on oublie le cas particulier du Real, la proportion des revenus tirés du merchandising joue contre les Gones. Le manque à gagner est certain, mais ne justifie pas à lui seul la faiblesse de l'OL sur le marché des transferts.

Au niveau du sponsoring, l'OL est aussi à la traîne. Récemment, les dirigeants ont renégocié leurs contrats de partenariat: Accor versera 9 millions d'euros annuels en tant que premier sponsor maillot et Umbro, l'équipementier des gônes, se contente de verser 6 millions d'euros par saison pour fournir l'OL. Chelsea perçoit 15 millions d'euros de Samsung et 27 millions d'euros d'Adidas. Le Barça récolte actuellement 30 millions d'euros annuels de Nike, suite à la récente renégociation de son contrat. Comparé aux grosses écuries européennes, l’OL solde son maillot. 50%, Messieurs, Dames.


La marque des grands
Conscient du manque de ressources du club et des limites du système de financement traditionnel des clubs (billetterie, sponsoring), Jean-Michel Aulas a entrepris une vaste diversification de la marque OL, en la lançant dans de nombreux secteurs. SMS, chats, forums, vidéos, Web TV… Grâce aux ventes de billets, au merchandising, à la publicité et aux services premiums, olweb.fr a généré 450.000 euros de revenus en 2005 grâce à ses 130.000 visiteurs uniques par mois (50% de plus que par rapport à la saison sportive 2003/2004). Pour autant, dans ce domaine également, l'OL a du mal à pallier son retard: la comparaison avec un club comme Man Utd est éloquente: son site Internet génère plus de 15 millions d'euros de bénéfices, chaque année, avec un nombre de visiteurs dix fois plus important que olweb.fr. Plus inquiétant, la propension les grands clubs européens à se tourner vers les internautes du monde entier, notamment l'Asie, dont l'intérêt pour le football européen est en forte croissance. Aucun des grands clubs européens n'oublie de traduire son site en chinois (Manchester, Real), en japonais (Barça, Milan AC, Celtic) ou en coréen. Sauf l’OL…

L'OL cible d'autres terrains, moins sportifs: OL Coiffure, OL Taxi, OL Boissons ou OL Voyage rejoignent le concept de MU Finance (carte de crédit et assurances), ou MU Travel (agence de voyage). Simplement, c'est la dimension de ces filiales qui fait la différence: la carte de crédit mancunienne est déjà disponible au Japon, pour ses fans orientaux. Au niveau de l'OL, on garantit que les filiales d’OL Groupe sont toutes rentables, mais bien sûr, les bénéfices sont encore limités. De goutte d'eau en goutte d'eau, l'OL décolle, lentement. Mais à l'aune de ces comparaisons, on saisit le chemin que les Lyonnais doivent encore parcourir pour devenir l'égal de l'élite économique: l'OL joue encore la localisation, à l'heure où les grands sont en pleine mondialisation.


Le compte à rebourse
Devant le besoin de voir son club grandir, et de le voir grandir rapidement, JMA veut lancer son club en bourse. Après un premier essai infructueux en 2003, le président lyonnais a obtenu gain de cause avec le projet de loi du 21 septembre 2006, présenté en conseil des Ministres et actuellement examiné par le Parlement. Son objectif est clair: dégager une source de revenus rapide et volumineuse (les chiffres varient entre 160 et 500 millions d’euros) pour appuyer le changement d'envergure du club.

Pourtant, il apparaît clairement aux yeux des investisseurs que les clubs de football ne réussissent en bourse que sur deux critères: un budget strictement limité (ce qui semble contradictoire avec les volontés d’expansion de l’OL), et des résultats satisfaisants. Un club ne réunissant pas ces deux vertus peut – pour son salut – chercher un sauveur au portefeuille bien garni. Les quelques clubs ayant franchi le pas n'ont pas systématiquement réussi leur pari. Là oú Manchester United a triomphé, la Juve, la Roma, la Lazio ou Leeds ont enregistré des revers plus ou moins marquants. (3)


De Gerland à OL-Land.
L'un des principaux postes budgétaires des clubs, quel que soit leur niveau, est la billetterie. Là encore, l'OL est à la traîne. La plupart de ses concurrents sportifs disposent d'antres gigantesques où décident de quitter leurs stades légendaires pour investir des enceintes plus grandes et mieux aménagées (4). Dans cette optique, Jean-Michel Aulas considère indispensable la construction d'un nouveau stade devant les difficultés d'amplifier Gerland. Pour le président lyonnais, interviewé par le quotidien les Echos, un nouveau stade, d'une capacité de 55 000 places, soit 20 000 places de plus que l'actuel Gerland, représenterait 20 millions d'euros supplémentaires en termes de revenus de billetterie. Au-delà de ce premier aspect comptable, le nouveau Gerland comprend la construction d'un véritable centre commercial autour du stade, afin de générer des revenus parallèles desquels JMA espère beaucoup.

Cette opération à vaste échelle n'est pas pionnière dans le monde du football, mais l'OL a encore du mal à faire décoller les revenus générés par ses externalisations. L'un des indices les plus inquiétants de cette lenteur est la "faible" augmentation du budget de l'OL cette saison qui correspond exactement à la différence entre les droits TV de la L1 pour cette saison: 46 millions d'euros cette saison, contre 24,6 millions l'an dernier. Un point d'interrogation: de nombreux clubs partent en tournée, ce qui occasionne des rentrées d'argent confortables. Le Barça a engrangé 4 millions d'euros cet été en Amérique, et l'Atlético Madrid, 400.000 euros et des primes de victoires pour son passage en Extrême-Orient. Ces voyages – sportivement néfastes, permettent pourtant de faire connaître le club sur des marchés potentiellement colossaux. Un tout petit bout de Chine ferait gagner beaucoup d'argent à l'OL, par des voies détournées... Manchester, à lui seul, compte 34 millions de fans recensés en Chine. Cette année, l'OL n'a pas voyagé en Asie.


Le meilleur est à venir ?
En dépit d'une large diversification de ses revenus, l'OL reste donc une puissance financière de deuxième ordre dans l'Europe du football. Fin 2005, avec un titre de champion de Ligue 1 en bonne voie et un parcours prometteur en LdC, Jean-Michel Aulas n'escomptait qu'un résultat net de 10 millions d'euros pour la saison 2005-2006... Faible, pour un club faisant parti des huit derniers qualifiés de la plus lucrative compétition européenne. À l'aune de ces quelques chiffres, on comprend les difficultés de l'OL à recruter des joueurs d'un calibre plus important et à consentir les efforts financiers indispensables à la conservation de ses meilleurs éléments. Si sur le terrain, l'OL rivalise avec les meilleurs, économiquement, il ne peut pas les suivre. Ce n'est qu'en réduisant l'écart économique sur ses rivaux que l'OL entrera définitivement dans la cour des grands (5).


(1) L'année de son succès en Ligue des Champions, Liverpool ne consacrait “que” 47,7% de son budget aux salaires de ses joueurs et de son staff.
(2) Lire cette analyse, simple, efficace, et parlante de ce rapport.
(3) Un indice, le DJ Stoxx Football, recense les cours des clubs de football en Bourse. Ils sont 37 au total. Et presque tous ont aujourd’hui un cours inférieur à celui de leur introduction.
(4) C'est notamment le cas d’Arsenal ou Chelsea bâtissant de nouveaux stades, de Manchester United qui a agrandit Old Trafford, ou du transfert du Bayern vers l’Allianz Arena.
(5) Note de la rédaction : cette "Cour des grands" se comprend sur le plan économique: selon nous, les clubs, et en particulier l'OL – qui l'a déjà démontré – ont les moyens sportifs de rivaliser avec l'élite financière européenne, à condition de s'appuyer sur leurs propres atouts. Le football, en dépit des évolutions de la Ligue des champions (voir Un squat de riches) reste une science inexacte qui n'indexe pas encore complètement les résultats au montant des budgets.

Réactions

  • suppdebastille le 28/12/2006 à 12h15
    "Principal Skinner - jeudi 28 décembre 2006 - 11h34
    Loul:
    "la répartition de plus en plus inégalitaire des sousous de la LFP"

    Je crois que le bareme des droits TV (50-30-20) est inchangé depuis depuis 5-6 ans non ? "


    Il a été ajouté une part des droits TV calculée sur le nombre de matches télévisés par Canal.
    On peut ajouter à cela cette année le ridicule trophée de l'offensive qui va ajouter 2M€ dans la cagnotte de l'OL sans parler du parcours sur mesure en coupe de la ligue.

  • Save Our Sport le 28/12/2006 à 12h27
    La coupe de la ligue était déjà triste, c'est devenu un scandale.

  • Fatboy Sim le 28/12/2006 à 13h02
    C'est surtout la combinaison répartition de plus en plus inégalitaire + explosion des droits télé + explosion de la cagnotte LdC qui a donné une avance insurmontable à Lyon.

    Il faut voir qu'on avait le championnat le plus ouvert d'Europe avant l'OL (aucun club champion plus d'une fois entre OM 93 et Lyon 2001, aucun club capable de se qualifier deux années consécutives pour la LdC à part Lyon puis Lille).

    C'était évident que le premier club capable d'être régulier sur 3 ans prendrait un avantage considérable. Si l'OL y est arrivé, c'est qu'ils ont pu jouer les places d'honneurs plusieurs saisons de suite sans avoir la moindre pression. Comme l'explique l'article, nos clubs français n'étant pas assez diversifiés, la dépendance aux revenus liés aux resultats sportifs est immense, il est donc indispensable de rester au top sportivement si on veut avancer.

    Je reviens sur cet histoire d'interêt et de niveau de la L1 :
    > sur le niveau, le seul révélateur pertinent c'est les résultats en coupe d'Europe sur plusieurs années. Avec une finale de LdC et deux finales UEFA, toutes 3 arrivées sur des petits miracles, en 7 ans, on est en 6/7° position derrière les 5 grands en concurrence avec le portugal / la hollande. On ne peut decemment pas inclure des matches de poules dont le résultat final est connu à l'avance dans une comparaison internationale.
    > sur l'intérêt, je conçois qu'il reste intact pour certains lyonnais malgré l'absence de suspense, mais il faut savoir que pour les supporters des 19 autres clubs, le fait qu'il y a 2/3 formations qui se disputent le titre, c'est capital car tu as forcément un favori parmi ces 2/3 clubs.

    Il nous faudrait des plays-offs en fin de saison ! ;-)

  • Principal Skinner le 28/12/2006 à 13h34
    Fatboy Sim - jeudi 28 décembre 2006 - 13h02

    "sur l'intérêt, je conçois qu'il reste intact pour certains lyonnais malgré l'absence de suspense, mais il faut savoir que pour les supporters des 19 autres clubs, le fait qu'il y a 2/3 formations qui se disputent le titre, c'est capital car tu as forcément un favori parmi ces 2/3 clubs".

    ---> Pas du tout d'accord. Je pense que l'interet principal des supporters est -avant tout- le classement de LEUR club a la fin de la saison. Je ne crois pas que le nom du champion leur soit d'un plus grand interet

    Quand Lyon ne visait pas encore le titre de champion, mon interet pour le championnat ne tombait pas dés la connaissance du nom du probable vainqueur. Il continuait jusqu'au bout, jusqu'a savoir a quelle place allait finir mon club.

    Le championnat n'a plus d'interet... mais qui ici n'est plus interessé par notre championnat et a decidé de ne plus en suivre les resultats ?

  • Principal Skinner le 28/12/2006 à 13h37
    Le classement ET les resultats de leur club

  • mon ami Carsten le 28/12/2006 à 14h31
    Il est évidant que la comparaison via les résultats européens est importante et là on se rend compte que les championnats qui ont des résultats sont les championnats avec, pour continuer dans la métaphore aquatique, 3/4 gros requins dont on est sûr que la plus mauvaise place sera 5ème, 1-2 barracudas qui peuvent crée la surprise sur une ou quelques saisons et un banc de sardine prête à se faire dévorer.

    Plusieurs remarque :
    - jesaispluqui disait que la force des grands championnats d’Europe c’était d’avoir 3 ou 4 gros qui joue le titre entre eux mais que n’importe quelle équipe pouvait faire un résultat contre n’importe quelle autre.
    - En Italie, Angleterre ou Espagne les gros n’hésitent pas à transférer des joueurs entre eux au risque de renforcer un adversaire car dans le fond ils savent aussi que c’est pour le bien du championnat et donc de leurs clubs au final.
    - Le problème n’est pas que Lyon fasse son marché en France, c’est même normal (quand ça n’a pas pour unique but d’affaiblir la concurrence), mais qu’il soit le seul à pouvoir le faire en est un.
    - Principal tu as une vision bizarre du football quand mon club ne se bat pas pour le titre le nom du vainqueur est quand même très important, j’ai effectivement d’autre préférence (même pour le championnat à l’envers…)

  • lyonnais le 28/12/2006 à 14h55
    Il y a quelques saisons, PSG et OM ont lourdement investi (rappelez vous Anelka, Luccin, Dalmat, etc...). Et se sont plantés. Le raté sportif les a torpillés au moment ou l'OL réussissait bien mieux malgré des investissements sans doute moins lourds. L'écart s'est fait là : avant de dominer le championnat largement depuis 2 saisons 1/2, l'OL a fait 3-3-2-1-1 là ou ses concurrents faisaient 2-15-2-15...Et là, les revenus de CL, la situation financière saine crée effectivement des écarts.
    Mais vous savez quoi ? Si les dirigeants des clubs en questions avaient été moins truffes, la concurrence serait plus importante. Monaco vend toute son équipe, Paris et Marseille recrutent des brêles à prix d'or; vous ne voulez pas qu'on en pleure ?

  • Fatboy Sim le 28/12/2006 à 14h57
    Principal Skinner - jeudi 28 décembre 2006 - 13h34

    y'a des lyonnais rigolos quand même.

    On leur dit que leur club est pas populaire, ils répondent "mais si vous nous aimez !"

    On leur dit qu'ils rendent le championnat ininteressant ils répondent "mais si le championnat vous intéresse!"

    Plus sérieusement, PS, il y a effectivement des supporters qui s'interessent quasi exclusivement à leur club, mais il y en a une très grosse partie qui s'interesse au foot de manière plus globale.

  • lyonnais le 28/12/2006 à 15h24
    Engueulez les dirigeants branquignols de Paris, Marseille et Monaco si vous voulez du suspense.

    PS : On est déja sympas, on essaye de jouer sans avant-centre, avec des gars de 18-19 ans, on se laisse mener jusqu'à la 90e pour se marrer, Carew pour rigoler ne joue que contre le Réal, vous plaignez pas !

  • Dinopatou le 28/12/2006 à 15h31
    lyonnais - jeudi 28 décembre 2006 - 15h24
    Engueulez les dirigeants branquignols de Paris, Marseille et Monaco si vous voulez du suspense.



    On peut pas, quand on le fait, vous nous dites qu'on est des passéistes, des abrutis, des ingrats, des instables, alors on ose plus, on a compris que ce privilège aussi vous était réservé

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