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Le foot expliqué par Franck Leboeuf

Véritable révélation de ce début de Coupe du monde, le nouveau consultant de M6, qui forme avec Thierry Roland une paire redoutable, a accepté – pour les Cahiers du football – de vulgariser la science footballistique.
Auteur : Sylvain Zorzin le 15 Juin 2006

 

Les Cahiers du football s’enorgueillissent de posséder une rubrique intitulée « Les mots du foot », destinée à décrypter le jargon de notre sport préféré. Nous avons trouvé un allié inattendu, pour mener ce projet pédagogique, en la personne de Franck Lebœuf, véritable dictionnaire vivant. En un seul match (Pologne-Equateur), il a en effet passé en revue un nombre impressionnant de termes usuels et autres expressions incontournables.

leboeuf_m6.jpg

6e minute : « Un coup ça fait mal », suivi de « Ce n’est pas très agréable ».
>> Franck Lebœuf rappelle ici une loi très générale. Il ne faut toutefois pas oublier que certains découvrent le football grâce à une compétition aussi médiatique qu’est la Coupe du monde, et que d’autres auraient volontiers donné un carton jaune à Djibril Cissé pour simulation.


7e minute : « Tout le monde se jette dans la bataille ».
>> Premier échantillon de jargon, cette métaphore guerrière se retrouve dans d’autres sports, parfois même entre gens équipés de machettes ou de fusils à baïonnette. Dans ce dernier cas, il faut savoir profiter des trous dans la défense.


7e minute (bis) : « Les espaces se créent avec la fatigue ».
>> On peut ici regretter le caractère précoce de cette remarque, au demeurant très juste. Il aurait été plus logique de la formuler vers la 70e minute – c'est-à-dire lorsque, la fatigue venant, se créent les espaces.


12e minute : « Il est le métronome de l’équipe ».
>> Métaphore musicale cette fois. Sachant que le métronome est un petit instrument à pendule, de forme pyramidale, servant à marquer la mesure pour l'exécution d'un morceau de musique, on peut craindre que certains téléspectateurs ne saisissent pas la référence. « Maître à jouer » aurait sans doute été plus adéquat. Mais je sais par un ami que Franck Lebœuf aime bien les Tic-Tac, d’où, peut-être, cette réflexion élitaire.


17e minute : « C’est une faute vraiment bête ».
>> Expression employée lorsqu’on estime que le joueur aurait pu s’abstenir de commettre cette infraction. C’est une expression plus complexe qu’il n’y paraît, car certains affirment qu’il existe des fautes intelligentes même si, rappellent-ils aussitôt, toute faute est bête. Personnellement, je trouve pas ça top clair.


24e minute : « A ce niveau de la compétition, il n’y a pas de petites équipes ».
>> Ici, Franck Lebœuf ne veut pas dire que Trinidad et Tobago ou que le Togo possèdent le même niveau de jeu que le Brésil ou l’Argentine. Ou alors si, parce qu’il a pas l’air de tout comprendre. Quoi qu’il en soit, il prend le risque d’employer un « mot du foot » au mépris de toute logique. Rien que pour cela, il mérite notre respect.


30e minute : « Ils jouent au milieu de terrain et c’est là que se fait la différence en football ».
>> En effet, à la différence du golf ou du handball, le centre du terrain est assez important. D’ailleurs, on a donné à certains joueurs le nom de « milieu » – offensif ou défensif – alors que jamais personne ne s’est appelé bunker, même en Allemagne. Il y a eu un « Green » une fois, mais c’était dans la série Urgences.


36e minute : « Il est toujours difficile de faire la différence entre engagement et agressivité ».
>> En général, ceux qui croient que c’est la même chose, confondent aussi vitesse et précipitation. N’empêche, c’est vraiment pas facile de faire la différence entre engagement et précipitation. Malheureusement, Franck Lebœuf n’explique pas ladite différence. A mon avis, il ne sait pas non plus.


44e minute : « Ils jouent comme des morts de faim ».
>> Ce « mot du foot » a déjà été expliqué dans les Cahiers n°23. On écrivait même qu’on « imagine mal des mourants aux intestins gonflés par la dysenterie courir comme des dératés derrière un ballon pour échapper au ventre mou du championnat, et autres métaphores ». Une expression à prendre avec des pincettes, donc (pas à sucre, ce serait illogique).


49e minute : « Le premier match est crucial, surtout si vous le perdez ».
>> Certaines mauvaises langues affirment que cette phrase pourrait être en bonne place pour la compétition du Micro de plomb. Employer un mot aussi complexe que « crucial » devrait néanmoins être source d’indulgence.


49e minute (bis) : « On a la tête dans le sac. Entre autres ».
>> Remarque quelque peu mystérieuse, qui devrait entretenir la légende autour de l’ancien joueur de l’OM et d’Al-Saad. Car a-t-il voulu signaler que l’on avait autre chose dans le sac (et quel sac ?), ou bien la tête dans d’autres choses ? Doit-on y lire une allusion triviale ?


52e minute : « Y’a même pas hors-jeu, à deux mètres. A ce niveau de la compétition, c’est tellement important ».
>> Franck Lebœuf rejoint ici les polémiques récentes sur l’arbitrage, mais souligne surtout qu’un bon arbitrage, c’est important. A noter qu’il a déjà fait référence au niveau de la compétition (« il n’y a pas de petites équipes », voir plus haut). Il aurait donc été judicieux de condenser ces deux phrases. « A ce niveau de la compétition, il n’y a pas de petites équipes mais des fautes d’arbitrage » aurait été un raccourci séduisant. Il aurait cependant fallu maîtriser la figure de rhétorique nommée zeugma, voire le double zeugma que Pierre Desproges illustrait avec cet exemple: « Après avoir sauté sa belle sœur et le repas du midi, le Petit Prince reprit enfin ses esprits et une banane ». C’est tout pour aujourd'hui.



Bonus
La profession du commentaire sportif s'est également enrichie d'un spécimen qui pousse la critique arbitrale à un degré d'obsession rarement atteint. Franck est resté joueur…

Pays-Bas-Serbie-Montenegro, 71e minute. Van Persie déborde sur l'aile droite et parvient à éviter le tacle (manqué mais assassin) d'un défenseur serbe avant de s'écrouler, ce dernier écopant d'un carton jaune.

Franck Lebœuf : Y a carton, par contre je ne suis pas sûr qu'il l'ait touché. On va voir ça... [ralenti] Il ne le touche pas! C'est bien ce que je pensais! Donc Van Persie cherchait le carton. Alors moi, je veux bien, je veux bien qu'on donne des cartons, tout ça... mais je me demande quand est-ce qu'on va enlever le carton d'un joueur qui n'a rien fait!
Thierry Roland : Ah ben ça se voit maintenant!
Franck Lebœuf : Ouais mais après le match! Mais on peut pas utiliser la vidéo parce que de grandes personnalités comme Michel Platini sont contre la vidéo. Alors moi je veux bien, mais quand même, là c'est quand même une sanction qui n'est pas méritée, un joueur qui joue le ballon, il ne l'a pas mais il n'a fait aucune faute, et un joueur qui triche, je me demande quand on lui mettra un carton post-match. On parle de fair-play, faut qu'on parle aussi d'être équitable!
Les Pays-Bas tirent le coup franc à côté.
Franck Lebœuf : Ils ne méritaient pas de marquer.
Thierry Roland, dubitatif : Euh... Vous n'êtes pas commode. Vos enfants ils ont dû souffrir quand ils étaient jeunes.
Franck Lebœuf : Pas que mes enfants, ha, ha, ha !

Réactions

  • Jeune Mavuba Vaincu le 15/06/2006 à 09h07
    Personnellement, j'ai trouvé cet article très drôle et je ne l'ai pas ressenti comme une critique en règle de Franck Leboeuf mais de tous les tics de langage des commentateurs. Et on ne peut pas nier que Franck Leboeuf en fait régulièrement de belle avec ses fameux "je peux vous dire que l'arbitre a rien vu du tout".

  • barbaque le 15/06/2006 à 09h21
    Par rapport aux première réactions : où est-il écrit que Leboeuf est un âne? J'ai plutôt l'impression que c'est vous qui avez postulé que puisqu'il s'agissait de Leboeuf, l'article allait forcément se foutre de sa gueule grossièrement, sur la lancée de sa carrière de joueur (?!).

    Moi j'y ai vu un commentaire composé. Après, Leboeuf fait clairement dans le folklore et on aime ou on n'aime pas, mais ce n'est pas la peine de projeter sur les autres ses propres préjugés ;-)

  • delfarilie le 15/06/2006 à 09h37
    Leboeuf passe ses matches à critiquer les arbitres, ce qui est, en plus des formulations employées, très très énervant.
    Hier, en fin de première mi-temps d'Espagne-Ukraine, il en a eu marre. Non content de s'en prendre à l'arbitre du match (ou plutôt son assistant, coupable de signaler Chevchenko systématiquement hors jeu), il s'est lancé dans une diatribe de 5' pour condenser toutes les erreurs d'arbitrage depuis le début de la compétition (avec l'inévitable "main sur le tir de Henry", pour qu'on compatisse).
    C'était plus "aux chiottes l'arbitre", mais "pendez tous les arbitres avec les tripes de leurs assistants".
    J'ai coupé le son…

  • guy le 15/06/2006 à 10h08
    Quelques remarques en vrac :

    - ça se voit que Francky a été en défense « Il est toujours difficile de faire la différence entre engagement et agressivité », c'est fait pour lui ( et la situation de Van Persie, un attaquant n'aurait pas dit ça )

    - l'article, je ne l'ai pas pris comme une descente en flèche de Leboeuf, simplement de l'humour sur son dos et en tant que tel, je l'ai trouvé très drôle

    - n'oublions pas que c'est mon premier Mondial en tant que consultant, il faut être patient avec lui

    - un gars qui a été international à Strasbourg ne peut être entièrement mauvais

  • Zubizarrêtepas le 15/06/2006 à 10h19
    Leboeuf sélectionné tête de Turc made ind CDF.
    OK, pourquoi pas ? C'est vrai que les commentaires ne sont pas à forte valeur ajoutée. Néanmoins, quand on écoute Pipo & Chico sur TF1 avec leur compère Arsène... on s'en prend à "apprécier" T.R. et son camarade. Même si T.R. confond Ronaldo et Ronaldinho...

  • dany-go! le 15/06/2006 à 10h25
    Leboeuf entre officiellement en lice pour le micro de plomb CM2006... et marque d'entrée.

    Mais malgré ses tics de langage, ses phrases un peu à l'emporte-pièce, je vous avoue que je trouve très rafraîchissants ses commentaires "hors-norme".

    Note à l'attention des CDF: ne cherchez pas votre micro de plomb ailleurs qu'en la personne du JPP du 13h de TF1: enter mauvaise foi, démagogie et mechanceté gratuite, il en serait presque presque hors-concours.

  • MHSCForEver le 15/06/2006 à 10h34
    Je pense - mais peut-être y aura-t-il une suite à cet article - que Franck Leboeuf a montré d'autres tics verbaux que vous n'aurez pas manqué de noter.

    A l'instar de Christophe Dugarry, Leboeuf a une fâcheuse tendance à annoncer de multiples buts (au moins 6-7 par match) qui n'arrivent forcément jamais. Mais là où l'ancien Strasbourgeois va plus loin, c'est qu'il conclue pratiquement toutes les actions par un "WhhhoOOoooOOuuuuu !!!!!" particulièrement aigu qui nous réveille en sursaut quand on a eu la mauvaise idée de compter les passes latérales des Polonais.

    Maintenant il faut pas être trop sévère avec Leboeuf et se dire que débuter une carrière aux côtés de Thierry Roland, c'est comme si on remplaçait le service militaire par un engagement en Corée du Nord. Les deux ensemble forment un couple beauf, y a pas de doute, on est bien sur M6...

    Concernant Christophe Dugarry je le trouve particulièrement moqueur. Au final il a vite fait de marcher sur les plates-bandes de Larqué, en aiguillant oralement le jeu et en insistant lourdement sur les quelques mauvais choix de joueurs.

  • ravio le 15/06/2006 à 11h05
    Personnellement, je trouve pas que cette compil de citation du Francky dans le texte commentées par vos soins fasse véritablement avancer le schmilblick.
    Y'a finalement assez peu de perles dont l'originalité, la naïveté ou le caractère scandaleux méritait d'être relevées dans les interventions du consultant junior et vous vous bornez à mettre le doigt sur des lieux communs qui ont été maintes fois utilisés par ses pairs. En outre, j'ai trouvé que le niveau de vos commentaires se rapprochait parfois dangereusement de celui de Lebeuf, ce qui est un comble dans cet exercice (mais ce n’est que mon avis, remarquez, qui ne vaut donc pas grand-chose).
    Vous auriez voulu vous payer la vieille gloire à un prix modique que vous ne vous en seriez pas pris autrement. Sachant qu’il débute dans cette activité, ce n’est pas très sport de votre part.
    Un truc très drôle tout de même, dans ce florilège de commentaires : « Après avoir sauté sa belle sœur et le repas du midi, le Petit Prince reprit enfin ses esprits et une banane. » Poilant. Ok, c’est pas de vous, mais je vous sais gré de nous remettre les citations du Maître en tête et moi au travail.

  • José-Mickaël le 15/06/2006 à 12h37
    Certaines réactions ici sont bizarres ! L'article n'est pas méchant avec Leboeuf (il compile juste ses tics de langage) alors qu'il aurait pu l'être. A se demander si certains ont écouté les commentaires de Leboeuf !

    Leboeuf passe son temps à critiquer les arbitres, et ce avec mauvaise foi et avec véhémence. Le tacle assassin du Serbe en est un exemple (sans doute par solidarité avec un collègue défenseur...), ainsi que toutes les fois où il critique le sifflement d'un hors-jeu. Si l'arbitre siffle hors-jeu, il n'est pas d'accord (et estime qu'il a sifflé sans savoir !). Si l'arbitre ne siffle pas, il soupçonne un hors-jeu.

    En début de 2è mi-temps du match Serbie-Pays-Bas, à un moment donné l'arbitre siffle hors-jeu. Personnellement, je n'ai pas compris pourquoi. Normal : le joueur hors-jeu était hors-champ, comme l'a montré ensuite le ralenti sous un autre angle. Mais Leboeuf, au lieu de se demander "pourquoi il siffle hors-jeu ?" a contesté la décision de façon véhémente, puis, quand il a vu le ralenti, a bredouillé quelque chose comme "ah oui, mais il est en dehors du terrain..." (le joueur hors-jeu était dans un premier temps hors du terrain, puis est rentré sur le terrain en se mettant largement devant les défenseurs adverses, ce qui n'était pas malin d'ailleurs.)

    Lors du match Espagne-Ukraine, c'était un festival. Pour moi, le plus grand scandale, c'est que l'arbitre n'ait pas expulsé Leboeuf ! A en croire Leboeuf, l'Ukraine a été volée par l'arbitre. Et ce n'était pas des petites critiques, c'était des jugements définitifs.

    A la fin du match, T. Roland et lui parlaient du titre de Ballon d'or presque jamais attribué à des défenseurs, et Leboeuf a sorti cette banalité consternante qu'on entend parfois de la part de personnes qui n'y connaisent rien : "une récompense individuelle pour un sport collectif, c'est complètement idiot". Eh ben...

    Hier soir, j'ai écouté les commentaires d'Arribart et (je ne sais plus le nom de son collègue). La différence entre eux et tous les autres, c'est qu'Arribart et son collègues sont positifs. Ils notent les prises de risque même si l'action échoue, ils signalent quand l'arbitre a pris une bonne décision pourtant pas évidente, etc. Ils donnent l'impression d'aimer le foot. Les autres critiquent trop souvent, font trop souvent des commentaires négatifs : Wenger, Larqué bien sûr, même Dugarry (mais moins souvent). Notamment vis à vis de l'arbitre. Pourtant ils aiment le foot, non ? J'ai l'impression (juste une impression) qu'ils se sentent supérieurs aux joueurs et aux arbitres, qu'ils se donnent le droit de juger, de condamner... un peu comme certains journalistes de sport (qui croient s'y connaître mieux que Domenech, etc.) Pas Arribart et son confrère.

    Et dans tout ça, "je peux vous dire" que Leboeuf est le plus insupportable. "Wouuuhouuuu" !


  • Eviv Bulgroz le 15/06/2006 à 13h05
    Moi je reste content que l'article rappelle la déclaration du match des Pays Bas. Parce que sa déclaration finale sur le fait qu'en famille, il n'y avait pas que ses enfants qui ont souffert de son autorité, elle puait vraiment.

    Et moi, ça commence à me gaver que les commentateurs se croient tout permis. Racisme, sexisme, beauferie, néant culturel, ethnocentrisme... Rolland peut sortir allegrement que Costa Rica-Equateur sera un Derby, Leboeuf peut faire étalage de sa beauferie en prenant la femme de l'héritier du trône d'Espagne pour une supportrice à gros seins "mignonnes les espagnoles" ou monteer que chez lui, c'est lui qui porte la culotte sans que personne ne moufte.

    Le CSA est trop occupé à savoir s'il doit compter Bayrou comme membre de l'opposition ou de la majorité pour rappeler aux commentateurs qu'ils ne sont pas au Café des Sports, mais à la télévision.

    Bref, je m'insurge et remercie les CdF d'être un des rares médias à oser critiquer intelligemment ce que nous aimons tous, le foot et sa représentation télévisuelle.

La revue des Cahiers du football