Le Classement en relief

Le Classement en relief ne prend pas de relief, son leader et sa lanterne rouge n'ayant pas pris de points. Du coup, il ne reste qu'une seule ligne de libre. Et comme les choses sont bien organisées, en dessous figurent toutes les équipes affichant une différence de buts négative, au-dessus toutes les équipes dont ce solde est nul ou positif...
Chacun choisira son événement de la journée: le retour de Lyon sur le podium, la première victoire de Lens ou la première défaite de Nancy.




Les résultats de la journée
Saint-Étienne-Caen : 3-0
Auxerre-Nice : 2-0
Le Mans-Valenciennes : 2-0
Sochaux-Strasbourg : 0-0
Lille-Bordeaux : 1-1
Lens-Nancy : 1-0
Metz-Lyon : 1-5
Marseille-Toulouse : 1-2
Monaco-Paris SG : 1-2
Lorient-Rennes : 0-1



Les gestes de la journée

> La diagonale de Lejeune qui répond à l’appel de Maoulida cinquante mètres plus loin, lequel préfère malheureusement tenter une volée plutôt que de contrôler pour tirer profit de son face à face avec Letizi.
> Le grand pont ribérien de Deroin qui met son vis-à-vis sur les fesses en l’exécutant derrière sa jambe d’appui avant de déposer une offrande dont Compan se chargera personnellement (voir : les antigestes de la journée).
> La claquette de Ramé qui remet Duran Duran au goût du jour sur une volée ras du sol de Cabaye, déviée sous sa barre par Diawara.
> La sortie kamikaze mais efficace de Janot devant Gouffran qui se demande encore ce qui lui est arrivé.
> Les dépôts de bilan adverses déposés par Rothen sur les têtes de ses coéquipiers.


Les antigestes de la journée

> L'esquive d'Armand sur le coup franc de Ménez qu'il aurait pourtant pu facilement repousser.
> L'atroce lenteur de Nasri avant de se laisser piquer le ballon par Elmander, et l'incroyable léthargie des autres défenseurs quand celui-ci s'avance dans la surface.
> La gentille protection de balle de Sommeil qui laisse De Melo lui reprendre le ballon pour centrer en retrait vers Sessegnon.
> L'anticipation à la Runje de Penneteau qui permet à De Melo de trouver l'ouverture eu premier poteau.
> La Bakayoko de Compan à trois mètres du but de Janot, préférant envoyer le ballon vers les supporters de son ancien club en prévision des acclamations qui salueront sa sortie.
> Le relevage de Dieuze réalisé par Benoît Cheyrou avec la fraîcheur d’un junior, pendant que le coup franc fatal était rapidement exécuté à trente centimètres de lui.



Le révélateur individuel de Selim Arrache indique très clairement que Djibril Cissé était déjà hors-jeu au moment de signer à l'OM cet été.


La bannette

L’équipe à diluer dans cinq volumes d’eau
Djibril Cissé (L’Equipe) : "Les joueurs étaient bien concentrés".

Le joueur qui n’a jamais réussi une mayonnaise
Sammy Traoré (C+) : "Ce que je sais faire de mieux, c’est défendre".

L’équipe qui serre les fesses
Frédéric Hantz (L’Equipe) : "On s’est crispé derrière".

La légende urbaine
Mamadou Niang (om.net) : "Il n’y a pas de peur du Vélodrome. C’est une histoire inventée".

L'infime différence
Francis de Taddeo (L’Equipe) : "On n’a pas eu autant de réussite que Lyon".

Le compte qui n’est pas bon
Alexandre Ruiz (C+) : "Benzema, ça fait huit buts en huit journées, ce n’était plus arrivé depuis un certain David Trezeguet sous les couleurs de l’AS Monaco: il avait alors marqué neuf buts en huit journées en 1999".

L’homme pressé
Frédéric Hantz (rcstrasbourg.fr) : "La pression se fait plus pressante".

Le président qui pense en se rasant
Jean-Michel Aulas (L’Equipe) : "C’est dur de se réveiller tous les matins et d’entendre toujours la même rengaine".

Le procédé déloyal
Christophe Galtier (olweb.fr) : "Alain (Perrin) avait décidé, après avoir analysé le jeu messin, de repasser dans une animation offensive dans laquelle on rajoutait un attaquant".

L’entraîneur qui sort du trou
Francis de Taddeo (L’Equipe) : "On s’est fait prendre comme des enfants".

Le personnage de fiction
Jean-Pierre Papin (L’Equipe) : "Avant le match, en cas de penalty, j’avais désigné Monterrubio avec un point d’interrogation". Parce que tu n’étais pas sûr qu’il existe vraiment?

Le club ès poires
"Le nouvel espoir sochalien s'appelle Fabrice Pancrate" (France 2 Foot).

Le vainqueur à chat perché
Marc Planus (losc.fr) : "Le poteau nous sauve et nous avons tenu bon".

Le championnat joué d'avance
Karim Benzema (olweb.fr) : "Maintenant, on va répéter les matches tous les trois jours".


Le Top des matches d'hommes
1. Hatem Ben Arfa (L’Equipe) : "J’ai senti Karim oui, je l’ai vu et puis il sait très bien… Enfin on se connaît, ça s’est fait naturellement".
2. Hatem Ben Arfa (olweb.fr) : "Le coach peut me mettre où il veut".
3. Ronald Zubar (om.net) : "On voulait faire du rentre-dedans".



Les observations en vrac

> Les Marseillais ont plus efficacement contourné leurs supporters à la sortie du stade que les Toulousains sur le terrain.
> L'épouse de Kluivert est sur le point d'accoucher. Lui-même semble à trois mois de grossesse environ.



La minute pathologique d’Alexandre Ruiz

"Autre image encore, envoyée par Rémi Burgalières, notre réalisateur sur place, regardez, qu’est-ce qu’on est allé chercher dans les tribunes? Tribunes Leclerc, au département Q, la place 13, 14, 15, regardez, 13 et 14: eh bien, c’est là que Guy Roux, l’ancien entraîneur d’Auxerre, l’ancien entraîneur du Racing Club de Lens, a pris son abonnement, vous le savez peut-être il a pris son abonnement à l’AJ Auxerre, il n’était pas là ce soir, il était bien loin de la pelouse du stade de l’Abbé-Deschamps".




La leçon de tactique de Fodé Mansaré

"Être bien en place ? Ben ça veut dire que déjà, faut pas prendre de but, parce que si on prend pas de but, ça veut dire qu’on est bien en place. Essayer de jouer en contre, si on peut marquer plus, eh ben on marque plus, c’est déjà ça, voilà" (Canal+).



L’équipe pauvre type



Un Messin devant, un Messin derrière, les notes ont été faciles à mettre lors de la huitième journée. Gaël "recruté sur son nom" Givet accompagne Laurent "recruté sur sa carte de visite" Bonnart sur le côté droit de la défense, et ils sont accompagnés par Sommeil et Delgado, un autre Grenat qui paie pour la Berezina made in Benzema. Pedretti, lui, fait bizarrement partie des joueurs régulièrement les plus mal notés de la L1. Quant à Perez et Pino, ils paient pour l’impuissance offensive monégasque face au PSG. À noter : Quand Keita ne joue plus avec Lyon, il n’apparaît plus dans l’équipe pauvre type.



L'envers du championnat
Le message clamé par les autoritaires leaders du championnat à l’envers est d’une grande clarté: Histoire, accroche toi, il se pourrait que tes jolies petites fesses soient bientôt marquées au fer grenat. Le coup d’éclat de Saint-Symphorien face à des Lyonnais à la dérive conforte leur différence de buts sans faire exploser le compteur points. La soirée idéale pour hausser encore le niveau de confiance d’une équipe désormais lancée à la poursuite du glorieux Le Mans 2003/04.


Planque tes gencives, Thierry Goudet : les Messins sont dans la place et ils vont tout défoncer !
Les Messins présentent une copie aussi propre que celle des hommes du joyeux Thierry Goudet à l’époque, quand il dominait le championnat de la tête et des épaules. Encore une performance de ce calibre et les Lorrains passeraient devant les historiques Manceaux à la différence de but (-11 seulement pour les Messins quand Le Mans 2003/2004 émargeait à -14, ne fautant qu’une seule fois devant le but adverse pour 15 réalisations dans leurs filets en huit journées).

Ne fanfaronnant pas pour autant car le championnat est encore très long, lancés sur une folle base de 9,5 points en fin de saison s’ils gardent le rythme actuel, les Messins se souviennent que Thierry Goudet avait perdu le leadership sur le fil au profit de Montpellier après s’être usé dans la bataille avec Toulouse et Guingamp, tout au long d’une saison au cours de laquelle le jeu de son équipe n’avait cessé de se déliter.