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Utopie et football

L'organisation du football mondial telle qu'elle devrait être selon vous.

  • gurney le 20/12/2022 à 11h58
    Non mais ça en public on est tout à fait d'accord. La Fifa aurait eu cette réaction.
    Mais en coulisse personne n'aurait été dupe. Et TF1 aurait sans doute fait comprendre que la Fifa était responsable par son choix d'attribution de CDM de merde.
    parce que là c'est pas le streaming versus le payant.
    C'est le streaming versus le gratuit.
    Et forcément personne n'est dupe sur les raisons qui auraient poussé le public à passer sur le streaming qui est bcp plus pénible à utiliser qu'une chaine gratuite.
    Surtout que y a plus Christian Jean Pierre au commentaire pour brouiller les cartes !
    Y aurait eu qu'une raison possible à ce dysfonctionnement : le choix du qatar.
    D'ailleurs en y réfléchissant, c'est ça que Vincent Lindon et Cantona aurait dû pousser : un appel à regarder sur les chaines de streaming.
    En plus imaginez l'émotion en finale : les décalages de 2min, les freezes au moment de la derniere action de kolo mulani machin.
    Ca aurait été encore plus épique !

  • José-Mickaël le 20/12/2022 à 12h43
    Edji aujourd'hui à 10h54
    > Bah allume juste TF1, dans ce cas…pas la peine d'en rajouter pour se targuer d'un énième geste politique complètement bidon en l'occurrence.

    Charlie Brown n'a jamais dit que c'était un geste politique, juste qu'il ne voulait pas s'ajouter aux audiences de TF1. (Du coup il s'est ajouté aux audiences d'une autre chaîne, je ne sais pas laquelle, et en effet ça ne fait pas de différence, à moins d'avoir une dent contre TF1.)

  • Jah fête et aime dorer Anne le 20/12/2022 à 12h50
    "(Du coup il s'est ajouté aux audiences d'une autre chaîne, je ne sais pas laquelle, et en effet ça ne fait pas de différence, à moins d'avoir une dent contre TF1.)"
    -------------------------------

    J'ai peut-être mal compris ton message (ou celui de Charlie, ou ton interprétation de celui de Charlie) mais ce n'est pas comme cela que marchent les sites de streaming. Là, c'est comme si tu disais qu'un type qui regarde Avatar 2 téléchargé sur son ordinateur compte pour une entrée au cinéma.
    Un flux diffusé sur un site de streaming illégal ne rapporte comme audience à la chaîne de départ que la personne qui fournit le flux. Même si 1000 personnes regarde le flux, la chaîne n'en comptera qu'un (sauf si la personne a regardé sur le stream officiel de la chaîne et pas sur un streaming illégal).

    Bon, après, y'a aussi la question de savoir mesurer l'audience. Y'a le process médiamétrie dans lequel un geste individuel d'un spectateur lambda n'aura aucune influence, mais y'a aussi les données par box internet qui peuvent être utilisés (pas forcément en France) et là la décision individuelle aura une influence, et la chaîne peut aussi mesurer la demande sur ses serveurs (demande souvent sous-estimée par un Canal+ radin qui fait que leurs transmissions sur le net plantent pour les matchs importants) et là la décision individuelle aura son importance.

  • José-Mickaël le 20/12/2022 à 13h06
    Si c'est un streaming à partir d'une chaîne étrangère gratuite (mais néanmoins inaccessible en France), et si 1000 personnes regardent le match en streaming, y compris la publicité à la mi-temps, ces 1000 personnes vont être manipulées par la publicité de cette chaîne, peu importe que ce soit un streaming ou pas. Le but de cette chaîne sera donc atteint sur ces 1000 personnes.

    Si les audiences sont mesurées par des sondages, ces 1000 personnes (ou plutôt celles qui seront sondées parmi ces 1000) compteront.

  • Red Tsar le 20/12/2022 à 13h48
    Un dernier billet pour ma part, mais j'attends avec impatience le compte-rendu de la « petite finale » !



    BILAN DE LA COUPE DU MONDE [12/12]


    Pour beaucoup, la Coupe du Monde 1970 représente une charnière dans l'histoire du foot. Mais est-ce la fin du début ou le début de la fin ?


    * Pour la presse, la Coupe du Monde 1970 incarne le triomphe du football d'attaque ou, du moins, d'équilibre, avec joueurs capables de participer aux tâches offensives comme défensives. Tuttosport écrit : « cette Coupe Rimet a tué le football athlétique et relancé le football de classe et de talent. » Pour Kopa, « c'est la victoire du football d'attaque et la défaite du béton. » L'Équipe se félicite également de voir le beau jeu finir par l'emporter.

    * Les impératifs médiatiques ont lourdement pesé, jusque sur l'organisation du tirage au sort et les horaires des rencontres, et la couleur débarque sur les écrans. Mais les matchs se jouent encore souvent à la même heure. Tous les quarts et toutes les demi-finales sont en simultané. La bataille des équipementiers fait rage durant la compétition. Pelé y joue un rôle non négligeable : lien

    * En comparant avec le foot actuel, certains détails frappent, sans qu'il s'agisse de dire, évidemment, que c'était mieux avant :
    - La possibilité pour le gardien de prendre la balle à la main sur une passe en retrait : à noter que les portiers n'en abusent pas : ils relancent vite, même sous pression, même si leur équipe mène,
    - Les hors-jeu à l'ancienne,
    - Les tacles !!!,
    - L'absence de temps morts pendant les matchs,
    - Les publicités pour des marques d'alcool qui dominent autour du terrain,
    - La présence d'annonces de marques assez mineures,
    - Les tenues noires des arbitres,
    - Le droit à deux changements seulement,
    - Les maillots très simples dans leur design,
    - Les joueurs qui, pour certains, ont une morphologie de footballeur du dimanche,
    - Les plans moyens de la réalisation pour la télévision : ni gros plans ni plans larges,
    - Le style des photographes du bord de terrain : souvenir ému d'un costard rouge surmonté d'un panama blanc lors d'un match du Brésil...

    * Avec sa victoire, le Brésil conquiert définitivement la coupe Jules Rimet (le nom n'est attribué qu'en 1946). Un nouveau trophée va être créé pour les futurs vainqueurs. Quelques anecdotes :
    1. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le trophée est gardé par l'Italie, championne du monde en 1938. Ottorino Barassi, le vice-président italien de la FIFA et président de la Fédération italienne de football, retire secrètement le trophée d'une banque de Rome et le cache dans une boîte à chaussure sous son lit pour éviter que les nazis l'emportent ;
    2. Le 20 mars 1966, quatre mois avant la Coupe du monde 1966 en Angleterre, le trophée est volé pendant une exposition publique au Westminster Central Hall. Le trophée est retrouvé par un chien sept jours plus tard enveloppé dans du papier journal dans un buisson d'un jardin du sud de Londres. Le chien reçoit 5 000 livres de récompense, obtient le droit d'assister à la réception officielle des joueurs, sans son maître, et décrochera un rôle dans une comédie d'espionnage. Pour des raisons de sécurité, la Fédération anglaise de football crée secrètement une réplique du trophée qui est utilisée lors de diverses célébrations jusqu'en 1970. La réplique est vendue aux enchères pour 254 500 livres sterling à la FIFA. La somme déboursée, qui atteint plus de douze fois le prix de départ de 20 000 livres, alimente la rumeur sur le fait que le trophée n'est pas une réplique, mais l'original ;
    3. La coupe est à nouveau dérobée le 19 décembre 1983, lors d'une exposition au siège de la Confédération brésilienne de football à Rio de Janeiro. Le trophée était gardé dans une armoire avec une façade de verre pare-balles, mais l'arrière en bois a été forcé avec un pied-de-biche. La coupe n'a jamais été retrouvée. Une croyance populaire veut qu'elle ait été fondue, bien que ce soit impossible, le trophée étant fait d'or et d'argent mêlés. La presse anglaise rappelle alors que le président de la fédération brésilienne avait déclaré en 1966, après le vol du trophée en Angleterre : « Un tel vol ne serait jamais arrivé au Brésil. Même les voleurs brésiliens aiment le foot et ne commettraient jamais un tel sacrilège ». Quatre hommes sont finalement jugés et condamnés par contumace pour cet acte. La Fédération brésilienne commande une réplique, créée par Eastman Kodak, contenant 1,8 kg d'or ;
    4. En 1997, la FIFA et la fédération brésilienne cherchent toutes deux à acquérir le trophée remis par la fédération anglaise en 1970, convaincues qu'il s'agissait de la réplique : vendu par la salle de vente londonienne Sotheby's, le trophée est acquis par la FIFA pour un montant de 254 000 livres alors qu'il était estimé à 20 000. Une expertise menée par la FIFA atteste que l'objet était bien la réplique.


    * La liste des grands joueurs ayant participé à cette Coupe du Monde donne le tournis. Le Brésil alignait Pelé, Jairzinho, Tostão et Rivelino. L'Italie ont dégainé, devant, Riva, Boninsegna et Domenghini, avec derrière eux des milieux techniques très portés vers l'attaque comme Mazzola et Rivera et se paie le luxe de laisser Zoff sur le banc ! La RFA joue carrément avec deux numéros 9, Müller et Seeler, encadrés par des ailiers très portés vers l'avant, Libuda, Grabowski et Lohr. Sans compter le milieu offensif Overath, et les montées de Beckenbauer ou les taquets de Vogts ! L'Angleterre d'Alf Ramsay déclinait une sorte de 4-4-2, mais avec quatre vrais offensifs (Hurst, Lee, Peters et Charlton) et Bobby Moore et Gordon Banks. Le Pérou a enchanté avec Cubillas, Chumpitaz et Sotil, lequel fait ses premiers pas avec la sélection. La Belgique compte sur Van Himst et Van Moer. Côté soviétique, la star, Yashin, est sur le banc. Mais Byshovets, Mutyan et Yevryuzhikhin sont de sacrés joueurs.
    En 2020, France Football publie son équipe type de la compétition :
    « - Gardien : Ladislao Mazurkiewicz (Uruguay). Ce n'est qu'en demi-finales qu'il n'a rien pu faire face au Brésil de Jairzinho. Au final, trois buts encaissés (1-3). Contre un durant les quatre premières rencontres. Au classement des Étoiles FF de cette Coupe du monde, il devançait Enrico Albertosi, le dernier rempart italien.
    - Défenseurs : Championne du monde, la Seleçao brésilienne est évidemment majoritaire dans cette équipe type finale. En défense, on retrouve deux latéraux avec Carlos Alberto et Everaldo. Tandis que la charnière centrale est italo-uruguayenne avec Roberto Matosas (Uruguay) et Pierluigi Cera (Italie).
    - Milieux : il est le milieu de terrain le plus performant de ce Mondial mexicain quand on regarde le classement des Étoiles France Football par poste : lui, c'est Clodoaldo, le milieu défensif du Brésil. À ses côtés est titularisé Wolfgang Overath, milieu allemand davantage offensif que Clodoaldo.
    - Attaquants : Dans cette équipe type, il est vrai, assez portée vers l'attaque, nous retrouvons deux joueurs brésiliens sur les ailes. Et quels joueurs ! Jairzinho, deuxième meilleur buteur de la compétition avec sept réalisations et meilleur joueur au classement général des Étoiles FF avec 29 unités, et Tostao, deuxième aux Étoiles et élément incontournable de ce Brésil flamboyant. Devant eux, deux légendes : le Roi Pelé et ses 28 étoiles récoltées (autant que Tostao et Clodoaldo) et la machine à marquer Gerd Müller, meilleur réalisateur de cette Coupe du monde avec 10 buts, dont un doublé lors du match du siècle entre la RFA et l'Italie en demi-finales. »

    Un mot plus particulier sur deux joueurs. Le traitement médiatique de Pelé montre à quel point la starification était déjà en marche. Le 19 novembre 1969, la poste brésilienne émet un timbre à son effigie et les écoles ferment pour la journée. Pelé venait de marquer son millième but. Il signe des contrats pour les plaques de chocolat à son effigie. Il défilé sur les Champs-Élysées, est reçu par Jimmy Carter... Au Mondial, cinq images entrent dans la culture populaire : son lob raté face à Ivo Viktor, son but arrêté face à Banks, son grand pont qui finit en raté sur Mazurkiewicz (et oui, même les ratés de Pelé sont réussis), son accolade à Jairzinho et son tour de terrain torse nu après la victoire finale. Au passage : So Foot, « Top 8 : Les buts ratés par Pelé » : lien
    L'autre grande figure du Mondial est Müller, qui marque dix buts en six matchs. Personne n'a fait mieux depuis (Kyky, si tu nous lis...). Jeune, un entraîneur le surnomma « le petit gros ». Schön, le sélectionneur allemand en 1970, l'appelait « l'homme des petits buts ». En 1974, il marque le but qui consacre l'Allemagne championne du monde. Son épouse n'ayant pas été invitée au banquet de clôture, Müller, vexé, décide qu'il ne portera plus jamais le maillot de la Mannschaft. Il a tenu parole. Deux articles de So Foot sur Müller :
    - « 1970, l'envol du bombardier » : lien
    - « Gerd Müller, bombardier canonisé » : lien

    * Quelques mots, enfin, concernant les équipes :
    - le Brésil signe une de ses plus belles compétitions et son équipe impressionne : inutile de revenir là-dessus ;
    - si l'Italie, qui faisait partie des belles écuries du Mondial, les dirigeants transalpins n'y ont pas toujours cru. Ces derniers avaient réservé des billets d'avion anticipant une élimination au premier tour. Mazzola raconte : «On a décidé de faire semblant de ne rien savoir, mais, après le nul contre Israël, synonyme de qualification pour les quarts, on les a attendus [les dirigeants] dans le vestiaire et on les a insultés [rires]. Cela a soudé le groupe » ;
    - l'Allemagne échoue en demi-finale. Mais elle remporte l'Euro 1972, puis le Mondial 1974 et sera un adversaire redouté dans les années 1980 ;
    - belle période pour le Mexique, après des années noires. Après le quart de finale du Mondial 1970, le pays remporte la CONCACAF en 1971 ;
    - l'Uruguay a continué à écrire sa légende avec sa demi-finale et de forger son identité de chiens de la casse ;
    - le Pérou est la coqueluche du public en raison de sa fraîcheur et de son jeu enchanteur. Cubillas en témoigne : lien. Une superbe génération qui terminera son aventure en eau de boudin au Mondial 78, même s'il y a encore une victoire au Parc des Princes en 82, contre la France. Cubillas reprendra du service à 38 ans, après le drame du crash du Fokker F27 en 1987 : lien

  • Tonton Danijel le 20/12/2022 à 14h27
    Si j'étais taquin, je dirais qu'il peut aussi y avoir un Allemand qui souhaitant boycotter la diffusion "officielle" de ses chaînes streame en loucedé sur TF1...

  • José-Mickaël le 20/12/2022 à 14h53
    Aaaah, c'est ça ! Des millions d'Allemands ont boycotté la coupe du Monde, mais pour nombre d'entre eux c'était trop difficile. Alors, pour quand même contribuer à la baisse des audiences d'ARD, ZDF et compagnie, ils ont regardé en streaming sur TF1, ce qui explique les bonnes audiences de TF1. CQFD !

  • Charlie Brown le 20/12/2022 à 23h11
    C'est confort d'avoir un gurney sur la même longueur d'onde que vous, en 24h il vous fait 4 pages pour étayer votre propos quand vous même n'avez pas eu 5 minutes de la journée pour réagir ! (Il faut bien rattraper tout ce qui n'a pas pu être fait pendant mon confinement) Merci aussi à José-Mickaël d'avoir réexpliqué de manière plus concise pourquoi j'avais streamé (ça me paraissait assez simple à comprendre pourtant).

    Quant aux pubs sur ces chaînes (FOX 2 et ITV donc gratuites je crois ? Enfin pas sûr pour FOX2) , sur l'une des deux le signal était coupé par le streamer à la mi-temps pour laisser place à un panneau avec ses pubs à lui (mais j'ai pas regardé de quoi il était question), et sur l'autre j'ai aperçu quelques spots mais pour des produits qui n'étaient même pas vendus en France ( je me rappelle d'une sorte de gâteau à la crème franchement pas appétissant mais vous connaissez les anglais on n'est pas vraiment surpris ). Ca m'étonnerait beaucoup que l'annonceur soit ravi si on lui dit que les spectateurs locaux "manquants" de sa chaîne ont été avantageusement remplacé par des utilisateurs de streaming à l'autre bout de l'Europe. C'est ciblé comme le 2e pénalty de Kane, comme pubs...

    Enfin tout ça c'est pour l'anecdote, le but c'était de ne pas être compté dans les audiences, mission accomplie.

  • Aulas tique le 21/12/2022 à 12h56
    C'est marrant, je viens de tomber sur Fary qui met une couche au boycoytt. Il y a même un coup sur le streaming. A croire qu'il vous lit pour écrire.
    lien

  • Delio Onnisoitquimalypense le 23/12/2022 à 20h21
    RFA - Uruguay
    Match pour la troisième place
    Estadio Azteca, Mexico, 20 juin 1970

    El Ultimo Duelo Musical :
    Gunter Hampel & Boulou Ferré - Egyptian's Sundance ; jazz prog planant par un vibraphoniste allemand et un guitariste français (dernier cocorico/cheveu sur la soupe)
    lien

    El Dino - Candombe 4 : un candombe (mais blues rock) pour rattraper l'absence de ce genre dans mes choix brésiliens.

    Le match sur footballia : lien

    Dur de se motiver pour regarder une petite finale, peu importe l'époque. La perspective de revoir cette RFA qui m'a séduit au fil des matches face à cette Celeste que j'ai aimé détester* (pas de belle histoire sans un bon méchant) l'emporte.
    Apparemment, les Allemands ne semblent pas tr-s motivés non plus, Beckenbauer et Maier pas titulaires, et surtout une entame de match pépère, qui laisse aux Uruguayens la maîtrise et les premières occasions ; mais ça se rééquilibre au premier quart d'heure, et Wolfgang Overath ouvre le score d'un tir superbe. Grand plaisir de voir ce joueur récompensé dans ce Mondial (sa place dans le onze type est incontestable).
    Le reste du match voit les Uruguayens tenter beaucoup, avec talent souvent, sans détruire le jeu ni même les joueurs adverses (un seul gros taquet relevé), et laissant la place aux contres. Uwe Seeler a tenté une tête lobée comme celle incroyable réussie contre l'Italie, Overath un tir décroisé paré avec classe par Mazurkiewicz. Mais le geste du match, c'est une tête plongeante sur le poteau de la star Cubilla, suivie d'une tentative de reprise en coup du scorpion ! Un raté magnifique qui pourrait s'ajouter à ceux de Pelé.
    Le score n'évolue pas, et la RFA remporte une médaille de bronze, tandis que l'Uruguay remporte ma récompense imaginaire de "l'équipe de destructeurs avec des artistes qui attire la sympathie sur son dernier match".
    Compte rendu lapidaire, mon visonnage n'ayant pas été très attentif. Et puis, deux jours après avoir vu ce match, les souvenirs s'effacent déjà, éclipsés par ceux des demies et de la finale de ce Mondial.

    A lundi pour un retour sur le message/bilan de Red Tsar, histoire de faire durer encore un peu le plaisir de ce délicieux Mondial.

    *aurais-je été influencé par la lecture des Grandes Equipes du Football de Le Goulven et Ichah? Très probablement: "Que réserve l'Uruguay à ses rivaux? Rien qui puisse surprendre ces derniers : convertis depuis des années aux délices du super-béton, les Uruguayens pratiquent un football négatif qui, à défaut d'être très productif, pose régulièrement de redoutables problèmes à l'adversaire en raison de l'habileté technique remarquable dont chacun de leurs représentants témoigne."