Libertadores / foot sud-américain
De l'exotisme, du soleil, des tacles rageurs, des techniciens surdoués, des supporters fous: tout le foot sud-américain!
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Roy compte tout et Alain paie rien le 04/11/2023 à 23h24Protocole commotion pour le capitaine de Flu ? Visiblement il est durement touché sur cette quasi air-baffe.
Cela dit Boca Junior c'est assez indigent niveau football.
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Gazier le 04/11/2023 à 23h24C'est un sketch ce match. Vas éduquer les gamins après ça.
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cachaco le 04/11/2023 à 23h28Et encore, t'as pas vu l'arbitre Roldan à 100% de son potentiel. Il a pas frappé de joueur encore!
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Mevatlav Ekraspeck le 04/11/2023 à 23h35Et bim le potal.
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Charterhouse11 le 04/11/2023 à 23h52Je viens de voir l'action en question. Alors je vais sans doute passer pour un pisse froid mais le mec va carrément DANS la tribune et galère à en ressortir. Il reste peu de temps, la célébration dure des plombes. Je vois pas bien quel scandale il y a à mettre un jaune là dessus. Ça me semble au contraire tout à fait logique.
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cachaco le 05/11/2023 à 00h31Content pour Fluminense, une belle équipe ambitieuse sous Diniz. Une saison excellemment commencée avec un titre totalement mérité face à Flamengo dans le championnat carioca, et qui se termine merveilleusement par un premier titre en Libertadores, au Maracanã et face à Boca qui plus est. Les supporters se souviendront longtemps de cette saison (avant de certainement se faire sortir par un club égyptien ou saoudien au mondial des clubs).
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cachaco le 17/11/2023 à 13h08Le doublé en trois minutes de Lucho Diaz pour vaincre le Brésil à domicile, c'est son père récemment libéré qui en parle le mieux:
lien
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Edji le 23/11/2023 à 07h44cachaco, tu nous en dis plus sur ce qui s'est passé au Maracanã mardi soir ? Il semble que l'on soit passé bien près d'un terrible drame...
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theviking le 23/11/2023 à 09h22Et malgré la victoire (1er défaite du Brésil à domicile en qualification de son histoire), Scaloni menace de démissionner.
Mais oui, gros incidents, les argentins ont quitté le terrain au vu des incidents et sont revenus plus tard.
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cachaco le 25/11/2023 à 16h48Oui, le résultat est même miraculeux. On était sur de la Darmanin's School of Sécurité Publique.
Le contexte était déjà très tendu, les relations brésilo-argentines étant loin d'être au beau fixe. Toutes les rencontres de clubs sur le continent se retrouvent entâchées de provocations voire de violence de part et d'autre, notamment d'injures et d'actes racistes devenus malheureusement habituels côté argentin. Auxquels les Brésiliens répondent en les traitant de miséreux et en brûlant des pesos. Bref, une super relation de voisinage avec une normalisation des comportements agressifs.
On avait déjà été échaudé peu de temps avant par les violences et les grosses tensions entre Brésiliens et Argentins, au même endroit, lors de la finale de Libertadores entre Boca et Fluminense. Il faut rajouter aux motifs de tension une seleção particulièrement faible et qui reste sur une série historique de mauvais résultats, face à une Argentine championne du monde et caracolant en tête des éliminatoires. Grosse peur donc de se prendre une volée humiliante à la maison. On aurait pu penser que les autorités en tiendraient compte et anticiperaient les problèmes qui pouvaient de nouveau surgir dans un climat de "revanche" après la Libertadores.
Mais non, on est parti du principe que c'était un match de sélection aux tarifs inabordables, donc un stade traditionnellement plus familial et élitiste, expurgé des groupes d'ultras. La CBF n'a pas jugé pertinent d'organiser des secteurs physiquement séparés entre supporters de l'une et l'autre équipe, et on s'est retrouvé avec des tribunes mélangées. Contrairement à celle de l'Etat de São Paulo par exemple, la législation de l'Etat de Rio n'exige en effet pas de séparation automatique des supporters dans un stade de football, quelle que soit la compétition. C'est laissé au jugement de l'organisateur. La fédé s'est ensuite défaussée en indiquant qu'elle avait préalablement demandé l'avis des autorités.
Visiblement, les incidents ont commencé avec des Brésiliens sifflant l'hymne argentin et arrachant des banderoles adverses, ce qui a provoqué des réactions agressives dans un secteur du stade où les supporters étaient mélangés.
La Police Militaire a été envoyée pour rétablir l'ordre et s'en est donnée à coeur joie, tels des CRS lâchés sur un sit-in écolo. Un usage disproportionné de la force avec un matraquage en règle exclusivement tourné vers des Argentins heureusement particulièrement non réactifs (face à des supporters plus agressifs, ça se serait terminé en bataille rangée). Cela a provoqué des mouvements de foule paniquée au milieu d'une tribune familiale avec enfants, qui auraient pu avoir des conséquences dramatiques si ce n'était la configuration moderne du Maracanã (sans barrières) qui a permis de descendre sur le terrain et de ne pas se retrouver écrasé. Malgré tout, des dizaines d'hospitalisations, des crânes en sang, des gamins traumatisés et quelques interpellations pour pouvoir justifier un minimum la violence excessive employée.
Manque d'anticipation de la part de l'organisateur et des autorités en charge de la sécurité publique, aucune prévention des problèmes qui pouvaient logiquement apparaitre du fait du contexte tendu de la rencontre, et usage disproportionné de la force contre un public familial de la part d'unités de police "spécialisées" dans la répression des ultras de club (ce qui se résume à être plus violent que les éléments violents d'en face), et uniquement orienté vers les supporters adverses. Les conséquences auraient en effet pu être particulièrement dramatiques.