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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • Delamontagne est Belle le 25/03/2023 à 01h12
    Tu avais bien vu le coup de la 49 ème minute...

  • Red Tsar le 25/03/2023 à 07h41
    Sur la question des retraites, nous avons une chance assez rare : le COR met à disposition des documents qui font relativement consensus quant à l'existant et aux perspectives. Cela permet d'éviter les querelles de chiffres et de passer de suite aux propositions.
    Les syndicats n'ont jamais nié le déficit. Ce qu'ils nient, c'est que le déficit soit si important qu'il soit nécessaire de réformer dans l'urgence et de manière aussi brutale. Par ailleurs, ils ont fait des propositions pour combler ce déficit. On peut les trouver mauvaises, mais on ne peut pas nier qu'elles aient été formulées ou dire que les centrales n'avaient pas de contre-propositions.
    Face à l'argumentation syndicale, le gouvernement a adopté trois stratégies :
    - répéter les éléments de langage initiaux, sans réellement répondre aux arguments syndicaux (chiffrages…). Le principe d'un débat, c'est de répondre aux arguments du partenaire, pas de soliloquer ;
    - s'enferrer dans des détournements confus, voire mensongers (affaire des « 1200€ ») ;
    - admettre à un moment que le déficit n'était pas l'enjeu, et qu'il s'agissait en fait de réaliser des économies pour investir ailleurs ou pour rassurer les marchés.
    Au-delà des grandes figures (Martinez, Berger...), sur le terrain aussi il y a eu une incroyable émulation sur ce sujet : partage d'articles, recherches d'informations, calculs savants... On peut trouver tout ce travail dérisoire et pas à la hauteur intellectuellement, mais de mon côté j'y vois surtout une magnifique séquence d'(auto)éducation populaire. Le « peuple » n'a pas combattu dans une sorte de déni de réalité sur la question des déficits. Il s'est vraiment emparé du sujet.

    Si aujourd'hui, Macron veut reparler du strict sujet des déficits, il peut aller sur Internet et consulter les productions syndicales idoines. Certaines confédérations (CGT et CFDT, au moins) possèdent même des instituts de recherche de très grande qualité, animés, notamment, par des universitaires et auditionnant régulièrement des experts extérieurs.
    Mais à présent que le pays a été chauffé à blanc, comment Macron pourrait venir dire « allez, on arrête tout et on reprend au début » (#paniquebourgeoise) ? Ce serait un peu comme si Louis XVI, en 1792, avait tenté un : « bon, j'ai déconné, j'admets, on efface tout et on se remet autour de la table pour discuter juste du déficit des finances royales ». Wesh, trop tard, gros Louis. [Il va de soi que les situations réelles sont incomparables, ce n'était qu'une image].

    Maintenant, il me semble que la sagesse serait de reculer : suspendre l'application de la loi, appeler les copains du Conseil constitutionnel pour invalider tel ou tel article, organiser un référendum que sais-je ; dissoudre le gouvernement, faire partir les figures les plus répulsives, nommer des personnalités plus consensuelles ; organiser une grande table ronde avec les syndicats sur un sujet pour lequel il serait possible de sortir quelque chose et que Macron précise qu'il ne s'en mêlera pas ; que les députés les plus déglingos soient poliment, mais fermement, invités à la fermer et à se contenter de faire des inaugurations de salles des fêtes (sans discours) dans leurs circonscriptions. Et si Macron veut vraiment apaiser : arrêt de toutes les procédures judiciaires pour fait d'action sociale, dissolution de la BRAV-M, paiement de tout ou partie des jours de grève…

    L'état du pays est inquiétant sur le plan politique, du rapport de la société aux institutions, de la confiance en la sincérité de la parole publique et peut-être que le courage serait d'agir lentement. De prendre le temps. De faire peu, mais bien et vrai. Et si aucun parti n'est en mesure d'avoir une légitimité politique claire, comme c'est le cas aujourd'hui, il faut en tirer les conséquences : aucun ne devrait tenter de passer en force.
    Sans compter, bien sûr, qu'il y a d'autres enjeux importants à traiter : les défis du Capitalocène* (oui, le vent souffle dans le bon sens en ce moment, donc j'en profite), les défis sociaux…


    * Au passage, un article du Monde intégralement accessible en ligne : « L'échec du bilan carbone '' obligatoire'', symbole du mépris des enjeux climatiques. La loi demande depuis dix ans aux grandes entreprises de chiffrer leurs émissions de gaz à effet de serre, mais la majorité des acteurs concernés ne la respectent pas. » : lien

  • Six Bières skient le 25/03/2023 à 08h06
    Pour y avoir été
    - à la 49eme minute, le mec équipé d'un micro et qui chante tout le match a sorti un truc du style « peuple de France, cette 49eme minute est pour toi »
    - de là où j'étais, le résultat a été quasi imperceptible.

    Ça ne veut pas dire que Macron est le président le plus populaire de l'Univers, et peut être que dans d'autres endroits du stade, l'impact a été plus spectaculaire, mais bon : il n'y avait pas 80000 personnes les yeux rivés sur leur montre prêts à hurler leur détestation.

  • Arthur33 le 25/03/2023 à 11h30
    "Les syndicats n'ont jamais nié le déficit. Ce qu'ils nient, c'est que le déficit soit si important qu'il soit nécessaire de réformer dans l'urgence et de manière aussi brutale. Par ailleurs, ils ont fait des propositions pour combler ce déficit. On peut les trouver mauvaises, mais on ne peut pas nier qu'elles aient été formulées ou dire que les centrales n'avaient pas de contre-propositions."

    Lesquelles ? Tu as des liens vers ces propositions ?

    Personnellement j'étais plutôt favorable à la baisse des pensions des retraités les plus aisés mais je ne sais pas si c'est réaliste et suffisant pour résorber ce déficit. A défaut, la situation sera pour moi (avec le texte original du gouvernement ou celui finalement adopté avec les modifications d'ailleurs) plus saine qu'avant.

  • Easy Sider le 25/03/2023 à 11h39
    Il me semble que Michael Zemmour avait fait un calcul des augmentations de cotisations patronales nécessaires pour combler le déficit, autour d'une dizaine d'euros par mois par emploi. Mais on mettrait la France à genoux en faisant ça d'après Bruno Le Maire.

  • Arthur33 le 25/03/2023 à 11h45
    En cette période d'inflation, alors que le pouvoir d'achat est la préoccupation majeure des Français, considérer cette option paraît hors sol et totalement aveugle politiquement. Ca amplifierait d'ailleurs le déséquilibre actifs/retraités au profit des derniers.

  • Easy Sider le 25/03/2023 à 11h51
    Évidemment. Sachant que seraient en majorité impactées les grosses entreprises qui sont déjà les plus assistées de France (population comprise hors 1% les plus riches).

    Ça toucherait absolument rien de la santé des artisans-commercants et des petites entreprises. Pour avoir fait pas mal d'aides aux entreprises, c'est absolument pas sur les cotisations que ça se joue pour les petites, par contre c'est un levier de chantage très fort pour les grandes qui font en sorte qu'on pense que c'est pareil pour tout le monde.

    Qu'une boîte aujourd'hui vienne se plaindre de ça, ce serait le foutage de gueule ultime. Maintenant, que les gens les croient, c'est pas très étonnant, on nous le serine à longueur de temps depuis 40 ans maintenant.

  • Arthur33 le 25/03/2023 à 11h57
    Tu parles d'entreprises assistées, ça signifie donc qu'elles reçoivent plus d'argent de l'État qu'elles n'en redonnent à l'Etat ?

  • L'amour Durix le 25/03/2023 à 11h59
    Non. Je dirais que ça signifie qu'elles recoivent de l'argent de l'État .

  • Easy Sider le 25/03/2023 à 12h04
    Oui voilà, merci.

    Parce que les assistés pointés d'habitude par les macronistes et la droite reversent aussi des sous à l'État hein, ou participent à la vie économique également. Pourquoi on pourrait pas dire pareil des entreprises?

    Mais revenons sur le fond du débat. Si aujourd'hui une boîte cotée se plaint d'une augmentation extrêmement légère de cotisation (c'est d'une augmentation de 10 euros sur un brut de 1800 euros), je n'aurai aucune objection à ce qu'on la nationalisé et qu'on demande au dirigeant de rembourser les aides perçues de sa poche. Parce qu'ils en vivent grassement, de ces aides, tout de même.