CdF Omnisport

Le fil multiprise pour les disciplines orphelines...

Tricky le 04/04/2024 à 20h36

Bon clavicule et quelque côtes pour mon Danois apparemment, j'ai vraiment pensé que ça allait être pire.
suppdebastille le 05/04/2024 à 08h35

lien les freins à disque accusés ?
Hier soir Christophe Riblon avançait plusieurs raisons à ces chutes notamment l'homogénéité du peloton ( et du coup des vitesses tellement élevées) où dans chaque grande course beaucoup de coureurs ont le niveau pour gagner .
Faut il modifier les vélos pour faire baisser la vitesse ?
suppdebastille le 05/04/2024 à 08h38

Guimard met en cause les oreillettes ce que ne fait pas Riblon
lien
Gazier le 05/04/2024 à 09h04

Pour bien connaitre l'organisation et la sécurité des courses en France, ce que j'en vois à l'étranger me laisse perplexe.
Entre les aménagements urbains éparpillés, la circulation peu étanche et les revêtements dégradés, c'est tout un tas de risques qui augmentent.
Hier, à ce que j'en ai lu, Vingo se prend des rochers en bord de route. A voir sur place, mais chez nous, on aurait probablement posé des matelas.
Il y a 2 ans, le préfet n'a pas autorisé une preuve nationale à étapes car le dossier sécurité était léger, malgré les pressions.
theviking le 05/04/2024 à 09h34

J'ai lu aussi qu'il y avait un passage de l'enrobé qui était déformé à cause de racines d'arbres ..
narcoleps le 05/04/2024 à 10h01

En réponse à suppdebastille le 05/04/2024 à 08h38
(voir le message)

Le problème est mutlifactoriel et complexe, espérer le réduire à un paramètre unique me paraît passer à côté de la question.

Outre les freins à disque et les oreillettes en général, sont aussi évoqués (sans exhaustivité) :
- les directeurs sportifs qui crient à leurs coureurs qu'ils doivent se replacer à l'approche d'une difficulté, ce qui surexcite tout le monde et fait que 150 coureurs se battent pour être parmi les 10-15 premiers du groupe
- les coureurs qui ont le nez sur leurs capteurs de puissance et sont distraits ou ne voient pas ce qui se passe à côté
- les têtes brûlées qui veulent passer par tous les moyens
- entendu de plus en plus régulièrement : le manque de sportivité entre coureurs, qui signaleraient de moins en moins à leurs collègues derrière eux les dangers qui arrivent, voire s'en écarteraient au tout dernier moment en espérant (selon certains) les pousser à la faute
- la multiplication des aménagements routiers visant à ralentir la circulation automobile à moins de 50 km/h voire moins de 30 km/h alors que les coureurs arrivent à fond de balle et cherchent à aller plus vite que ça.
- la légèreté des vélos carbones qui risquent le déséquilibre au moindre défaut sur la route si le coureur n'est pas attentif.
- la qualité des mesures de sécurité et d'avertissements des dangers prises par les organisateurs de course, et la qualité des dispositifs mis en place en cas de crashs dans les zones les plus risquées.
- certaines substances (légales ou non) qui amoindrissent les réflexes des coureurs ou leur perception des dangers, ou (à nouveau) les surexcitent en vue du finale d'une course.
- le niveau moyen du peloton qui est de plus en plus élevé et qui fait que, au lieu de se retrouver à certains stades de la course avec 20-30 coureurs, tu t'en retrouves avec 80.
- etc., etc.

Et puis il y a le facteur aggravant de la vitesse. La moyenne horaire de San Remo et du Ronde ont été battus cette année (plus de 46 km/h de moyenne pour 300 bornes à San Remo !), les mecs et leur entourage (les directeurs sportifs, les organisateurs, les spectateurs, les médias) veulent tous toujours aller de plus en plus vite (wow ! regarde ce gain marginal qui me fait gagner 0,02 km/h). Et comme les lois de la physique sont sans pitié, plus tu vas vite, plus tu auras de dégâts en te crashant.

Le phénomène n'est absolument pas neuf (à un moment donné pas, si lointain que ça - 10-15 ans -, le principal intérêt de la première semaine du Tour était de deviner combien de crashs allaient avoir lieu et quels coureurs importants seraient éliminés), mais il s'aggrave, et la seule chose vraiment étonnante, ce qu'il y ait finalement eu jusqu'ici si peu de cas dramatiques à l'extrême.
serge le disait le 05/04/2024 à 10h32

Sur le même thème, la chicane d'Arenberg fait parler.
Et faut avouer que c'est incroyablement étroit avec des virages à 90° juste avant l'entrée sur un secteur pavé stratégique.
Soit le peloton impose la prudence (peu probable), soit, comme le dit Madiot, ça va taper...je vois pas bien comment ça passe à 100 coureurs qui déboulent à 50kmh sur 3m de large...
MarcoVanPasteque le 05/04/2024 à 10h42

Vu qu'on est quasi-certains qu'il y aura des chutes à cet endroit-là, je propose de mettre des matelas directement sur la route.
fabraf le 05/04/2024 à 11h04

En réponse à narcoleps le 05/04/2024 à 10h01
(voir le message)

Très intéressant post même si les causes ne sont pas de même importance. Je rajouterai en bonne place la quête des organisateurs de proposer des parcours toujours plus « spectaculaires » (aka dangereux) pour éviter que le téléspectateur s'ennuie et zappe.

Par contre, je ne vois pas que vient faire l'entourage dans ton « les mecs et leur entourage (les directeurs sportifs, les organisateurs, les spectateurs, les médias) veulent tous toujours aller de plus en plus vite. » Que San Remo soit couru à 46 ou à 44, qu'est-ce que ça change ?

Je dirais même au contraire que ça pose un problème aux chaînes que les coureurs soient dorénavant très souvent plus rapides que l'horaire le plus optimiste : grille des programmes chamboulés, mécontentement des téléspectateurs qui prévoyaient de voir la dernière demi-heure, etc.

Dans tous les sports de vitesse (ski, auto, cyclisme, etc), si les coureurs vont TOUS 5/10 km/h plus lentement, absolument personne ne verra la différence.
Balthazar le 05/04/2024 à 11h06

En réponse à fabraf le 05/04/2024 à 11h04
(voir le message)

(Pardon pour le hors-sujet, mais je t'ai envoyé un message sur Lichess il y a quelques jours, je ne sais pas si tu l'as vu.)