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Taquetique du tic au tac

Imaginez, tentez, élaborez, surprenez... Décortiquez les schémas d'aujourd'hui et anticipez les plans de jeu de l'avenir!

  • hnrh2 le 21/05/2010 à 16h40
    Ceci etant, ma question principale etait le pourquoi de cette evolution?
    En gros quels en sont les avantages par rapport a un systeme a deux attaquants et les avantages de ce dernier.




  • charbo le 21/05/2010 à 18h27
    A mon avis, tu enlève un (pur) attaquant pour densifier le milieu de terrain. Ca donne une pointe qui fixe (grand costaud si possible, un culbuto quoi) et des milieux-attaquants qui plongent autour. Par ce que pour moi, le 4-3-3 d'aujourd'hui, y a pas 3 milieux et 3 avants mais Un avant et 5 milieux.

    Parce que le foot n'est plus une poésie. Et à part le Barça, en gros, beaucoup d'équipes jouent avec l'esprit du catenaccio : j'attend la perte de ballon de l'adversaire puis je trasmets rapidement vers l'avant.

    Par contre, presque tout le monde dit qu'ils jouent offensifs.

    Quant au n°10, les dernières vrais datent peut-être de Diego et Platoche. Zidane étant par exemple excentré sur un côté et les mecs comme Gourcuff ou Lucho jouant en retrait pour avoir le jeu devant soi.


  • arnaldo01 le 21/05/2010 à 18h41
    Pour ma part, je dirais qu'il y a eu une pénurie de 10 (à part Zizou) dans les années 90 et que ca a obligé les équipes à évoluer avec deux attaquants.
    Puis il y a eu l'apparition des milieux relayeurs, les 8, qui permettent de rejouer à 3 au milieu. Ca concerne tous les Xavi, Iniesta, Lucho, Scholes, Cheyrou, Gourcuff, etc...

  • le 21/05/2010 à 19h12
    Pour répondre sur le pourquoi de la bascule du 4-4-2 bordelais au 4-3-3 actuel, je pense pour ma part qu'il s'agissait de étirer la défense. Depuis un certain temps, les tacticiens cherchent a étirer les défenses car l'axe central devient de plus en plus dur a franchir depuis les 90's et le football plus physique qu'auparavant, les centraux plus durs sur l'homme (paires de stoppeurs et disparition des liberos). Or le 4-3-3 de vrais ailier s'était raréfié car les ailiers étaient auparavant de vrais "bouffeurs de craie" et plus rarement des attaquants complet (comme Cruyff, exemplaire quasi unique en son temps...).

    Or aujourd'hui, le débat sur la "qualité des centres" aux relents de "c'était mieux avant montre selon moi qu'on a moins a faire aujourd'hui à ces machines à centre / passer en retrait qu'a des attaquants ou des milieux complets (Ben Arfa, Benayoun, Niang, Jussié, Lisandro en début de saison, Kalou ou Cole, Henry au Barça, Robben, Ribery, CR79..Etc) qui ont presque tous pour point commun de rêver de jouer dans l'axe et de "percuter".

    Donc comme dit avant, cette philosophie nouvelle correspond certainement au poid croissant de "la base défensive" au détriment du "collectif" en entier, et de la volonté de se projeter rapidement vers l'avant pour ne pas se découvrir.

    Mais je dois partir. Je développerai mon inintéressant point de vue plus tard.

  • Hurst Blind & Fae le 21/05/2010 à 19h30
    Tout ça est très bien expliqué sur zonalmarking.net, cherchez les articles "How the 2000's changed tactics".

  • Troglodyt le 21/05/2010 à 19h48
    Il y a aussi une évolution de la formation et des profils de joueurs recherchés, et détectés.
    On détecte sur des terrains à 7 donc difficile de parier sur la vision de jeu et l'aptitude à venir au jeu long. Le jeu court, la conservation du ballon et la technique se détectent plus facilement, mais le résultat quant à la qualité du joueur à venir est très aléatoire.
    Donc le recrutement se fait sur d'autres critères, et on envoie du lourd devant parce que oui, en face comme chez nous, on a posé du lourd derrière.
    Au milieu survivent les profils atypiques, mais ils sont de plus en plus formatés par les relégués de l'attaque et de derrière. Les années 1990 on tué le 10. Les années 2000 on tué le 6.
    Les 433 à la OM cette année n'utilisent même plus de 8 traditionnel, de nouveaux postes (ré)apparaissent, comme ces ailiers qui sont en fait des milieux (le positionnement tactique s'apprécie en phase de construction, pas en phase d'explosion) et qui compensent tactiquement leur laxisme défensif par des possibilités de permutation autour du seul vrai attaquant subsistant (si bien que le poste de "9" va être en net recul: on n'attend plus forcément de l'attaquant tactique qu'il marque, mais plus qu'il permette la bascule) ("ré"apparaissent car ces postes existaient peut-être dans les années 50-60 quand des équipes proposaient des formations à "3 meneurs"). Ce laxisme défensif doit forcément être compensé, ce que font ces nouveaux "8", ni 6 ni 10, un peu des deux. Ce qui permet à un Lucho de persister au très très haut niveau à ce poste, c'est autant son génie technique que sa possibilité à courir plus que tous ses coéquipiers ; signe que l'équilibre tactique de ces formations est basé dans l'admission d'un vide, un grand vide au milieu duquel on admet qu'il n'est véritablement le champ d'aucun poste tactique, et dont le jeu tend d'ailleurs à exclure le ballon (il faut constater que la zone du terrain dans laquelle passent le plus de joueurs durant un match, à savoir entre 25 et 35m de chaque but, dans le tiers central de la largeur ; est également la zone, hors zones extrêmes, ou passe le moins le ballon aujourd'hui en phase de construction). D'une possibilité de variation tactique, le "passage sur les côtés" est devenu la base de la construction, au profit des positionnements tactiques qui l'amorcent et le concrétisent, et au détriment de ceux qui, jadis, constituaient la zone de décision de la construction. Au revoir le 10, au revoir le 6.

    Un Zidane (et encore moins un Lucho) n'est déjà plus un "10" au sens où je l'entends. Seulement, par son (leur) jeu sans ballon, il permettait encore d'arriver à des situations tactiques semblables à celles présentées par l'existence d'un 10.
    (je me risquerais presque à une conclusion en "le jour où Lucho court 2km de moins par match, c'est un Chantôme. Un joli Chantôme, mais un Chantôme.")

  • Marius T le 21/05/2010 à 19h58
    Et si Chantome court 2 km de plus, il ne sera jamais Lucho.
    A mon avis, l'évolution tactique la plus visible, c'est l'apport offensif des latéraux dans la construction du jeu et des nouveaux schémas.

  • Troglodyt le 21/05/2010 à 20h03
    Certes, mais à nouveau (et toujours selon mon simple avis), cette évolution de l'apport des latéraux est moins la poursuite d'une volonté tactique, que la conséquence directe de l'évolution des profils détectés et formés (en général) qui offrent au football des perspectives différentes liées aux caractéristiques de ces joueurs.

  • Marius T le 21/05/2010 à 20h34
    tu as totalement raison, nous formons des "Golgoths coureurs à pied".

  • Gillou le 21/05/2010 à 22h00
    A la base quand même, 4-4-2, 4-5-1, 4-3-3 ou 4-2-3-1, c'est un peu du pareil au même.
    En effet, en fonction de la configuration du match ou du profil des joueurs alignés, je trouve que ces tactiques se ressemblent.
    Pour moi, la chose la plus importante c'est le nombre de défenseurs, et on joue partout à 4, quasiment.
    Le 4-3-3 à la lyonnaise, pour simplifier, est un 4-1-4-1 à la sauce Puel à l'extérieur, avec une sentinelle devant la défense, mais si un milieu axial et les ailiers remontent un peu, on a un 4-3-3 présentable, voire même un 4-2-3-1.
    Et si l'axial a un profil d'attaquant, on fonce vers le 4-4-2.

    J'ai été formé au 4-3-3, comme beaucoup d'entre nous, et j'ai ensuite joué en seniors en 4-4-2 ou 4-2-3-1, et ça ne m'a jamais posé de problèmes, même si je n'ai jamais joué à haut niveau.
    Par contre, un entraineur a essayé de nous faire passer en 3-4-3, je vous dit pas le choc.
    Et le pire, c'est que j'étais tactiquement "capable" d'occuper tous les postes défensifs, en district bien sûr.

    Bon, ma carrière ne vous intéresse pas, ce que je veux dire, c'est que la tactique, c'est bien, mais l'animation et le talent, c'est mieux (cliché!)

    Aujourd'hui l'avant centre est seul la plupart du temps, mais il a besoin d'espace s'il est rapide, et le fait de perdre un milieu peut amener facilement à jouer plus direct dans un 4-4-2.

    Ce que je veux dire, c'est qu'on peut aligner la même équipe à un joueur près et jouer différemment au milieu. Le 4-2-3-1 de Domenech n'est pas le même avec Bozieux en 10 qu'avec Anelka pour prendre un exemple.