Feuilles de match et feuilles de maîtres
Qui a dit que football et littérature étaient incompatibles ? Voici le forum où vous pourrez parler de vos lectures récentes et anciennes, liées ou non avec le ballon rond.
Un conseil de lecture ? Une bonne librairie ? =>> "You'll never read alone", le Gogol Doc: http://bit.ly/11R7xEJ.
Un conseil de lecture ? Une bonne librairie ? =>> "You'll never read alone", le Gogol Doc: http://bit.ly/11R7xEJ.
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Julow le 09/04/2024 à 21h13Balthazar a encore couché pour gagner. Et l'invention d'un XXXXX, juste pour me rétrograder d'une place de plus, c'est petit. Tout petit.
Alors que franchement, Fiondor Kiramassouf, ça vaut un Oscar, au moins.
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Balthazar le 09/04/2024 à 21h44Essaie un peu de nous faire croire que tu n'as pas couché, toi. Red m'a tout dit, à un moment où il était tout (son prénom). Et ton Oscar, tu veux que je te dise ce que tu peux en faire ?
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Julow le 10/04/2024 à 08h33Tu es vulgaire. Finalement tu l'as bien gagné ce concours dégoûtant.
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Pascal Amateur le 11/04/2024 à 12h54Je le dis quand même, on sait jamais : vous me croiserez demain vendredi au Salon du livre de Paris, de 14 à 16 heures, sur le stand Fleurus. See ya.
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Jeremie Janette le 12/04/2024 à 18h10Trop loin pour pouvoir passer, mais j'espère que c'était sympa !
En parlant du loup (Pascal) !
Chers cofilaires, critiques acerbes ou lectrices et lecteurs bienveillant(e)s, anonymes ou membres actifs de ce forum,
Vous souvenez-vous de cette conversation du 22/01/24 ?
Red Tsar : Tiens, d'ailleurs, Pascal ne serait-il pas parti jouer en Arabie Saoudite ? Plus de nouvelles depuis un bail...
lalizou : C'est vrai ça. Après rapide enquête, Pascal a posté sa dernière brève le 30 décembre. Est-il bloqué en 2023 ? J'espère qu'il va bien.
Red Tsar : J'ai du mal croire que Pascal soit resté volontairement en 2023. T'as vu la gueule de l'année en question ? S'il y est retenu c'est contre son gré.
Je rapporte ça à Pascal,
Il me répond : "tant d'amour, c'est trop d'la balle."
Je lui dis : "mine de rien, ça ferait un bon pitch,"
Il me répond : "chiche."
Etant, même si cela pourrait vous surprendre à la lecture de ces dernières lignes, beaucoup à l'aise avec la prose qu'avec la poésie, j'ai relevé le défi en écrivant un roman court, intitulé 2023.
Red Tsar et Pascal m'ont fait des commentaires, et j'ai essayé de suivre les conseils avisés que Pascal m'a donnés, malgré ce que je lui ai fait dans 2023 (comme quoi il n'est pas rancunier). S'il y en a parmi vous qui sont intéressés par savoir ce qui a pu lui arriver, envoyez-moi un mail à narmada 1975 chez gmail point com (tout attaché avant le chez). Il y a juste une contrepartie : je suis preneuse de vos commentaires ensuite.
Ca fait environ 35000 mots (200000 signes espaces comprises), mais ça se lit vite et facilement, et pour cause : il n'y a pas de mots compliqués (garanti par M. Tsar), ceux de plus de trois syllabes doivent se compter sur les doigts d'une main d'Homer Simpson (j'exagère peut-être un tout petit peu), et il n'y a pas de mots bretons (mais maintenant que j'y pense, je peux toujours me rajouter le challenge d'essayer d'en caser un ou deux, si kireg en a à me proposer).
Voilà. A vot'bon coeur!
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Kireg le 12/04/2024 à 18h29Plijout a rafe din lenn da destenn. Meur a c'her e brezhoneg a c'hellfen reiñ dit, evel just.
Ça me plairait de lire ton texte. Et j'ai plein de mots bretons à te proposer.
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Jeremie Janette le 12/04/2024 à 21h35Super ! Vas-y, envoie-moi un mail (dis-moi dans le mail si tu préfères un docx ou un pdf ou autre format) et quelques mots bretons (avec la traduction) pour que je commence à réfléchir.
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Balthazar le 17/04/2024 à 10h03Comme on ne peut pas étaler sa satisfaction sur le fil échecs sans se faire reprendre par les deux grincheux du Muppet show, j'ai décidé de venir le faire ici.
Je vais vous dire un mot de « Nabil », le livre que j'ai co-écrit avec Julow et que nous avons fait paraître sous le nom d'Ilf-Eddine. J'ai en effet relu notre œuvre commune il y a quelques jours, et franchement (sans vouloir me vanter, vous me connaissez), eh bien c'est pas mal du tout. Oh ! je ne dirai pas que c'est celui de mes livres que je préfère, faut pas déconner non plus, et puis Julow a introduit quelques scories dans ma prose de diamant, mais enfin je le classerai sans problème dans mon top 5.
« Nabil » occupe une place singulière dans ma production. Mes lecteurs les plus fidèles l'ont remarqué : « Tiens, m'ont-ils dit, tu sais raconter une histoire, maintenant, toi ? Camper des personnages ? Faire monter la tension petit à petit ? C'est nouveau, ça, bravo ! Et en plus tu fais passer des idées subtiles de manière subtile… Oui, parce que c'était pas précisément ta marque de fabrique, jusqu'ici. » (Cette capacité qu'ont les gens à être désagréables même quand ils pensent vous faire des compliments, c'est quelque chose.)
Je résume rapidement le début : le personnage principal, qui est aussi le narrateur (Nabil, donc) traduit et commente le traité d'un théologien musulman du IXe siècle. Cela lui vaut de participer à un colloque au cours duquel il est pris à partie par un intégriste qui l'accuse d'être un apostat. Il doit se défendre à coups de poings ; la scène est filmée ; et l'affaire s'emballe sous l'effet naissant des réseaux sociaux, tout le monde ayant quelque chose à dire sur le sujet.
La façon dont Nabil va se trouver pris en étau entre deux haines antagonistes est à la fois oppressante et instructive. Et recoupe pas mal de débats qu'on a pu avoir sur le fil politique, au sujet du voile et des caricatures, notamment. C'est une des raisons pour lesquelles je trouverais dommage qu'on ne parle pas plus de mon livre ici qu'on ne l'a fait jusqu'à présent. Il est vrai que nous étions occupés à donner aux classiques de la littérature mondiale des titres porno, et qu'on ne peut pas tout faire.
En guise de conclusion, je remets cet avis d'un lecteur impartial à propos de « Nabil » :
« Il serait parfaitement légitime que l'armée de profs qui hante ce forum le fasse commander par leur CDI, pour ses qualités littéraires (j'ai 'presque' réussi à faire de l'or avec du plomb), mais aussi pour son intérêt politique et 'sociologique' : le personnage principal est un véritable champ de tensions sociales et politiques contemporaines, en particulier celles qui concernent (et déchirent ?) de nombreux Français arabes, donc, puisqu'ils sont devenus bien malgré eux un grand sujet politique, qui concernent tout le monde. Et comme c'est de la littérature, le personnage est un vrai personnage, pas un porte-drapeau, on est très proche de lui, et on a au moins l'impression de "comprendre" beaucoup mieux quelque chose de collectif, sans pédagogie (mon topo pourrait fait croire que c'est une fable, un apologue, avec des personnages qui sont là pour symboliser une réalité plus large : ça n'est pas le cas ! Pour autant ça dit quelque chose, je crois, d'un destin collectif - je laisse Raspou me corriger, pour une fois, ça nous changera) »
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Milan de solitude le 17/04/2024 à 17h35Les grands esprit se rencontrent, mon cher Balthazar : j'ai commandé aujourd'hui même ce roman chez un libraire. J'ai le temps de fourbir mes méninges en préparation de sa lecture : il devrait mettre un mois à me parvenir...
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Raspou le 17/04/2024 à 17h58Bof, ça a l'air assez nul. Moi je préfère les livres de Balthazar où il t'explique pendant 400 pages comment Zazar bécote Zézette.