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Jeux d'Olympe

Le fil préféré d'Anne Hidalgo.

  • Gouffran direct le 10/08/2021 à 05h26
    Mevat il parle bien du volley.

    Bon je rajouterais qu'avoir des joueurs étrangers qui viennent jouer en France ça peut aussi avoir du bon, car des fois ils ont des marmots chez nous.
    Ils restent et les petits grandissent dans une famille de sportifs et peuvent même aller très loin et représenter la France:
    Jenia Grebennikov, Nikola et Luka Karabatic.

    On a là 3 exemples de joueurs de très grande classe (Jenia est tout simplement le meilleur libero du monde et que dire des frangins Karabatic qui n'a pas déjà été dit?)

    Je veux croire qu'en plus des progrès montrés par l'équipe de France féminine récemment, l'engouement suite à la médaille d'or des JO, on verra des gamines de ces joueurs étrangers intégrer les équipes jeunes d'ici quelques années.
    Faut que le championnat français féminin redevienne une place forte et pas à une seule tête, avec 2, 3 équipes qui iraient chatouiller les Turques et les Italiennes en coupe d'Europe.

    Et sans passer par la naturalisation parfois discutable comme celles à coups de millions à la fédé cubaine (Leal, Leon).
    Certains de ces naturalisés habitent toutefois depuis plusieurs années au pays, parlent la langue et sont bien intégrés au groupe, au championnat, mais ya des gros sous derrière et c'est pas beau.

    Pour l'excellente Victoria Ravva, elle a très peu joué avec l'Azerbaïdjan (même si elle est Géorgienne au départ) et a obtenu la nationalité française après 7 ans passés en France à faire les beaux jours du RC Cannes de la formidable présidente Anny Courtade.

    Parce que ça en prend des dirigeantes et dirigeants motivés pour faire tourner un club de volley.
    Et puis on est souvent pas payés ou très peu et rarement.
    Je confirme les nombreuses casquettes. joueur=entraîneur c'est normal, joueur-entraîneur et entraîneur et représentant aux réunions de la ligue (le jeudi soir, bien tard en plus) ça en rajoute une couche.
    Un club en R1 ça voulait dire à l'époque (ça a peut-être changé) que tu devais avoir au moins arbitre de niveau R1 sinon 2, un marqueur officiel (pour tenir le score et la feuille de match) avec licence de la ligue régionale et aussi une équipe junior, une cadette et t'avais droit à 2 forfaits pour tout le club dans une saison.

    Et souvent, c'était les mêmes personnes qui faisait tout, y compris entraîner la junior 2, la senior 2, le loisir: la salle s'ouvre pas toute seule, il faut des ballons, ya pas d'eau chaude dans les douches, qui ferme la salle? Vous avez lavé les maillots? On joue dimanche contre ASPTT (ils s'appellent ASPOM maintenant. T'es sûr?) Il est où leur gymnase déjà?
    Les parents qui déposent les gamins comme à la garderie et on doit amener une équipe de 9 dans 2 voitures...
    T'as pris les licences? Ouais! Même celles des 2 surclassés des cadets? Merde.

    Ça va prendre des champions qui inspirent les gamins, et gamines, des parents motivés, des dirigeants soutenus, des licences pas trop chères (oh bon sang ce que c'était cher), des partenaires locaux prêts à mettre un peu de sous, pas de confinement pour pouvoir organiser des tournois et des lotos qi renflouent les caisses des petits clubs, des sous pour la détection des pôles espoirs régionaux (et pas que des grandes gigasses par pitié).

    Mais tout ça pour dire que je suis confiant, les filles reviendront au 1er plan, il faudra être patients comme on l'a été pour les gars.
    Les résultats encourageants de la Golden League me donnent confiance en ce groupe encore jeune.

    Intégrer la Ligue des Nations féminine d'ici 3 ou 4 ans sera bénéfique comme cela l'a été pour les gars.

  • John Six-Voeux-Berk le 10/08/2021 à 06h40
    Sport et école…
    Mes deux expériences d'échange scolaire au niveau collège et lycée m'avaient beaucoup surpris : mes correspondants faisaient beaucoup plus de sport que moi ou mes camarades, tout simplement parce que leurs cours se terminaient entre 14h et 15h, et qu'ils filaient ensuite à leur club. Avec nos emplois du temps blindés jusqu'à 17, voire 18h, pratiquer assidûment un sport, hors sport-études, aurait relevé du suicide scolaire ou du stakhanovisme.

  • O Gordinho le 10/08/2021 à 07h28
    C'est le cas dans les pays Anglo saxons, ainsi qu'en Espagne, et en Amérique latine (et probablement ailleurs) ou les cours cessent en général en début d'après-midi. Mais cette libéralité horaire laissée aux familles est aussi un formidable vecteur d'inégalité d'accès à ces activités (musique, théâtre, sport). Les pauvres qui vivent loin n'y ont pas accès, sauf politique publique volontariste.

    La France est par ailleurs le seul pays qui banalise une journée de la semaine (le mercredi) pour ces activités.

    Quant au sport scolaire, dans sa forme obligatoire, il n'a pas comme but la compétition, qui est laissée aux clubs. Il reste possible de pratiquer assidûment un sport à côté de l'école, jusqu'à un haut niveau de compétition sans trop de sacrifices.
    Je pense que l'équilibre entre les différentes dimensions de la pratique sportive (santé, coordination, découverte, compétition, sociabilité) est difficile à trouver mais en France il fonctionne plutôt mieux qu'ailleurs.

  • Sens de la dérision le 10/08/2021 à 08h17
    O Gordinho
    aujourd'hui à 07h28
    ---
    Merci pour le message sur la compétition. J'allais répondre à Mevatlav sur son "les moyens matériels et humains restent dérisoires au regard des enjeux de santé publique, avant même d'évoquer la notion de performance." La performance sportive n'a rien à faire, je pense, en milieu scolaire.

    Voilà ce qui est inscrit sur le site du gouvernement :
    "L'EPS aide filles et garçons à acquérir de nouveaux repères sur eux et sur les autres, de nouveaux pouvoirs moteurs et gagner en efficacité. Les adolescents apprennent à :

    - respecter la règle
    - s'engager dans une démarche de projet
    - prendre des responsabilités
    - se connaître et se préserver"

    (j'avoue que le point 2 me fait marrer)

    En ce qui concerne les sports vus à l'école, j'ai l'impression que ça dépend beaucoup du prof. Quand j'étais collégien (je vous parle d'un temps...), le prof était à fond handball. J'en faisais TOUS les ans, je n'ai jamais fait de football, de basketball, de volley (sauf dans la cour du collège qui était en gros un terrain de volley) ou tout autre sport co. D'ailleurs l'AS était aussi centrée sur le hand.
    Idem dans le collège de mon fils : le prof est fan de course d'orientation. Il en a fait l'année passée, il en a fait cette année, les 3/4 de l'AS sont de la course d'orientation (et si t'en fais pas, t'as pas l'impression d'être dans le bon groupe).

  • Dom le 10/08/2021 à 09h42
    J'ai pour ma part de très bons souvenirs de mes cours d'eps au collège et au lycée (années 90), avec la sensation de progresser et de m'amuser.
    Mais comme trop souvent à l'école, l'intérêt de la matière va beaucoup dépendre du prof...

  • JeanLoupGarou le 10/08/2021 à 09h44
    Pour ma part j'ai eu de la chance d'être dans un collège (pourtant pas favorisé) avec de bons profs de sport (qui n'en avaient pas rien à foutre quoi).

    L'un était fan de hand et de fond, une autre de volley (elle jouait avec nous), etc.

    J'ai fait plein de sports différents pour le coup, foot, hand, volley, basket, sprint, demi-fond, saut en hauteur, triple saut, le truc de pseudo javelot avec le machin en mousse là, natation, 'lutte', acrosport, quelques initiations à certains agrès de gym (poutre, barres asymétriques et sol, de mémoire), et mon collège avait fait un évènement spécial avec des collèges privés pétés de thune de la ville qui avaient monté une compet de rameur, donc on avait eu le droit à une semaine avec des rameurs à dispo dans le gymnase le midi.

    Par contre, autant on a eu la chance de faire plein de trucs différents, autant on n'a jamais appris plus que la base et les règles de chacun. L'idée était plutôt de jeter plein de trucs contre un mur et voir ce qui colle, et diriger les gamins vers les clubs en question.

    Bref, c'était bien.


    Par contre sur ça :
    - respecter la règle
    - s'engager dans une démarche de projet
    - prendre des responsabilités
    - se connaître et se préserver

    A part respecter la règle, je dénonce tout de suite le bullshit.

  • theviking le 10/08/2021 à 09h47
    Oui, ça dépend pas mal des profs (un prof nous faisait faire du rugby : classe A contre classe B, ça soude bien) et des installations disponibles (piscine municipale à proximité par exemple). J'avais un prof assez feignant (pourtant pas mal en gymnastique, ses filles avaient été au championnat d'Europe de trampoline) qui tout le dernier trimestre en 5° (quand on avait 4h dans la semaine) disait : bon les gars vous faites un foot, les filles une tèque et il surveillait ça de loin, pépouze.

  • Utaka Souley le 10/08/2021 à 09h48
    Sens de la dérision
    aujourd'hui à 08h17

    Quand j'étais au Lycée, en seconde et première un prof assez extra (un gymnaste) nous a fait découvrir plein de choses différentes (sports co, natation, athlétisme, gymnastique). J'avais adoré.

    En terminale, mon prof d'EPS s'appelait Raoul Barrière (paix à son âme) et il nous faisait courir une heure le lundi matin de 8 à 9 en discutant avec le jardinier du match de rugby de la veille.

    Donc, oui, la pratique de l'EPS en milieu scolaire dépendait *vraiment* de l'enseignant. Il parait que ça a changé, en bien.

  • Sens de la dérision le 10/08/2021 à 09h59
    J'ai quelques mauvais souvenirs du sport au collège/lycée et peu de bons souvenirs (et à chaque fois, ce n'était pas grâce au prof). Il paraît que ça a évolué mais, de ce que j'ai pu lire ici et là, il reste des scories de "l'ancien enseignement".

  • Label Deschamps le 10/08/2021 à 10h12
    Le hand est historiquement le sport co dominant en milieu scolaire, sans doute pour des raisons de facilité de pratique, c'est le sport en salle qui implique le plus de monde et le plus accessible. Je me souviens d'interclasses à chaque niveau d'âge dans mon collège en fin d'année scolaire, un des deux événements communs avec le cross du collège qui clôturait l'année civile.

    Très peu de basket bien que mon collège ait hébergé un sport-étude, quasiment pas de foot alors qu'il y avait des matchs acharnés tous les midis dans la cour de récréation (en utilisant les armatures des paniers de basket comme buts !), un peu de rugby, un peu de volley, un peu de hockey en salle. Plutôt des initiations, le rugby et le volley sont suffisamment compliqués à maîtriser pour ne faire qu'effleurer la surface mais au moins ça donnait une idée.

    Pour les sports individuels de la gym tout le long (je haïssais ça, chaque agrès est un instrument de torture), pas mal d'athlétisme (heureusement j'aimais déjà courir alors que ça faisait râler pas mal de mes condisciples), un peu de piscine (je ne me souviens plus si ceux qui n'auraient pas su pouvaient apprendre à nager, c'était peut-être trop court). Quelques découvertes plus rares, un bref aperçu des arts martiaux au collège (il y avait un petit dojo à côté du gymnase) ou du golf (!) au lycée, la femme d'un des profs de sport tenant un magasin d'articles et lui procurant des clubs usagés à vil prix. J'ai donc quelques souvenirs de putts à la nuit tombante au mois de janvier entre les flaques gelées et de mains tellement engourdies que je n'avais pu me rhabiller et étais rentré chez moi en bas de survêt.