En vous connectant, vous certifiez n'avoir jamais trompé votre club favori. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Manger (autre chose que) la feuille

L'ultime fil culturel : celui de la gastromonie. Parce que si la France n'est pas un pays de football, c'est au moins celui de l'art culinaire.

Le doc est ici

  • Manx Martin le 15/05/2009 à 13h49
    Ah oui, les boulets de Liège. I remember. Avec le fromage puant, je comptais bien faire l'expérience aussi (une recommandation particulière?).

    Tiens, j'ai mangé du "stoemp", c'est bon ça.

  • Diablesse Rouge le 15/05/2009 à 14h16
    Ici, ça accompagne principalement le fromage de Herve qui est une infection olfactive (mais un régal gustatif). Comme je suppose que tu n'as pas ça chez toi... un p'tit Munster peut-être?

  • Manx Martin le 15/05/2009 à 14h22
    Hervé, une infection olfactive ? Je sais pas qui c'est, mais je ne tiens pas à faire sa connaissance, du coup.
    Sinon, du munster qui pue, j'ai, oui. Un fromager pas loin de chez moi vend du munster "affiné comme jamais munster n'a été affiné" (sic), et c'est vrai qu'il doit un peu ressembler à Hervé.

  • Diablesse Rouge le 16/05/2009 à 12h29
    Envie de poisson, de légumes, que ça soit joli et que ça goûte bon?

    Pour 4 personnes ou pour 4 fois rien que pour vous si vous avez très faim:

    - 1 courgette
    - 1 poivron rouge
    - 1 fenouil
    - 1 poireau
    - 3 càs d'huile d'olive
    - 1 capsule de safran
    - 8 feuilles de brick
    - 50 g de beurre
    - 600 à 800 g de filet de poisson (sébaste par exemple)
    - roquette roll pour la déco
    - poivre & sel

    En protecteur invétéré de la nature, vous avertissez la courgette, le poivron et le fenouil que ça va faire mal. Mais comme vous avez faim, vous faites fi de leur peur et de leurs larmes et les coupez en gros dés. Pour le poireau, ce sera plutôt des rondelles fines.

    Vous jetez tout ce petit monde dans une poêle dans laquelle vous aurez fait chauffer de l'huile d'olive. Pour leur donner du baume au coeur, vous y ajouter le safran, du sel et du poivre. Pendant 10 minutes, on fait cuire ça à feu moyen, en remuant régulièrement avec votre cuillère en bois fétiche.

    Vous faites fondre le beurre et sortez les feuilles de brick. Vous en superposer 2 et puis vous vous prenez pour un Pïcasso de la cuisine: un plongeon du pinceau dans le beurre et on réalise une oeuvre d'art sur le dessus de la feuille de brick qui est elle même au dessus de la feuille de brick (ça va vous suivez?) Tout ça pour chaque duo de feuilles.

    Vous allumez le four pour préchauffer à 180°C.

    Quand votre opération de peinture à l'huile est réussie, vous répartissez 1 cuillère à soupe de légumes au centre de chaque duo de feuilles, et puis vous posez par dessus un morceau de poisson.

    Vous remontez vos feuilles de brick pour former une sorte de baluchon que vous fermerez avec du fil de cuisine en faisant un joli noeud charmant. Vous les posez dans un plat qui va au four et puis 10 à 15 minutes au four à 180°C.

    Vous redonnez un p'tit coup de chaud au reste des légumes. Quand votre four fait dring, biiiip ou tout autre bruit signifiant "hey c'est prêt!", vous sortez les baluchons, les disposez sur une assiette, avec la roquette et le reste de légumes.

  • Yoop2804 le 03/06/2009 à 01h33
    Allez, une paire de remerciements :

    Je sais plus qui avait posté une recette de tarte aubergines-chèvre, mais qu'il (ou elle) sache que je le remercie hardiment. C'était fort bon et j'en referai. Surtout que j'en ai profité pour faire mon baptême de la pâte à tarte maison (du coup c'était pâte brisée au lieu de la pâte feuilletée recommandée par la recette, et en plus j'ai triché en ajoutant un jaune d'oeuf pour qu'elle tienne mieux).

    Pareillement, merci à l'auteur (lemon ?) de la recette de magrets à la crème de cassis qui égaya mon weekend.

  • nard le 03/06/2009 à 12h05
    Tarte Banane au pignons
    --------------------------------

    On aura pris soin d'acheter un rouleau de pâte sablée si on ne veut pas s'escaguasser à agglomérer la farine et le beurre. 
    Commençons pas procéder au découpage en rondelles de huit belles bananes pas trop mûres. Celles-ci ayant une fâcheuse tendance à s'oxyder, on leur aura confectionné dans un grand bol un lit de jus de citron, avec un peu de rhum et quelques raisins secs blonds. Laissons quelques instants le bol de coté pour nous attarder sur l'appareil, des plus simples il est vrai: 3 oeufs battus auquel on incorpore un peu de poudre d'amande, du sucre (mettons, au jugé, 100 grs). l'ensemble doit être bien mousseux. 
    On dispose alors élégamment sur le fond de pâte déroulé les tranches de bananes égouttées, en cercles concentriques de l'extérieur vers l'intérieur. On devrait pouvoir en mettre deux couches, plus quelques rondelles verticales sur les bords de la pâte. C'est pas que c'est meilleur, hein, mais c'est plus joli. Mais ainsi va le mystère du cerveau, souvent, quand c'est plus joli, ben, c'est meilleur. On verse la marinade dans l'appareil (si c'est trop liquide, faut rajouter un oeuf et un peu de poudre d'amande), et on déverse l'appareil harmonieusement sur les bananes ainsi offertes au regard du gourmand. Il est temps de parsemer quelques pignons (les français de France mettront des amandes effilées, mais je recommande chaudement le pignon) avant d'enfourner à 150° pour 25 minutes. 
    Alors que la maisonnée s'emplit d'une délicate odeur, et qu'une petite croûte blonde se forme autour des pignons, je recommande le deuxième mouvement de la 7ème symphonie de Beethoven pour aspirer les quelques minutes qui nous séparent de la fin de la cuisson. 

  • matthias le 24/06/2009 à 17h13
    Tiens, ça faisait longtemps.

    Au menu ce soir, l'objectif est un repas équilibré mariant classicisme et originalité. J'ai donc choisi :

    - Demi-melon et sa tranche de jambon de pays
    - Joue de porc mariée à son médaillons de pomme de terre et fagotins de haricots verts
    - Chamois d'Or

    Le vin étant banni du domicile conjugal pour une période de 9 mois environ, ce sera probablement Oasis Pêche-Abricot pour accompagner.

    Je vous passe l'entrée, il n'y a rien à faire c'est le boucher qu'a coupé les tranches de jambon. Je vous passe aussi le médaillon de pommes de terre, c'est acheté chez Picard y'a qu'à mettre au four.


    J'aimerais m'attarder sur la joue de porc.

    Comme le disait le philosophe : "dans le cochon, tout est bon". Rocco Siffredi ajoutait "et c'est valable aussi pour la cochonne", mais je ne voudrais pas faire baisser le niveau assez élevé de ce fil, donc on ne s'attardera pas là-dessus.

    Dans le cochon tout est bon, donc, mais malgré cela la joue de porc reste une partie assez méconnue de cet animal, au grand dam des gastronomes que nous sommes (et là je viens de remarquer que lorsqu'on tapait "joue de porc" dans wikipedia, le premier lien qui sortait était "Passe-Partout", une émission TV pour enfants québecoise... si quelqu'un voit le rapport ça m'intéresse, parce que là comme ça je saisis pas trop).
    Car bon, il ne faut pas se voiler la face, la joue de porc souffre énormément de la concurrence avec sa soeur ennemie : la côte de porc. Non pas que je dénigre la côte de porc -qui a ses qualités-, mais à l'instar du rugby à XV qui a profité du régime de Vichy pour scandaleusement supplanter le rugby à XIII*, il est clair pour toute personne un temps soit peu objective que le régne de la côte de porc n'est due qu'à une campagne marketing éhontée, mêlant délation et flagornerie, entre autres bassesses.

    Pourquoi me direz-vous ? Et bien par cupidité et appât du gain, tout simplement, mais oui ma bonne dame.

    En effet, vous n'êtes pas sans savoir qu'un porc dispose de 15 paires de côtes, tandis qu'il n'a qu'une seule paire de joues. Il était donc plus rentable pour des industriels véreux et mal-intentionnés de nous vanter les mérites de la côte de porc, et de jeter aux orties les joues, en les présentant commes parties non-nobles et rebutantes. Ce qui est totalement faux, car concrétement quelle différence il y a ? Aucune. Ce que nous mangeons à l'arrivée est un mucle, composé notamment d'actine et de myosine, blabla tout ça.

    Enfin si, pour être précis, il y a une différence. La joue de porc est plus dure quand elles est crue, mais au bout d'une longue cuisson devient infiniment plus tendre que la côte de porc. Je serai bien en galère d'expliquer pourquoi, mais c'est ainsi, et promis c'est pas du mitho.

    Donc, pour une bonne joue (faites-en 2 si vous voulez pas trop avoir la dalle derrière), 2 choses :

    - une cocotte
    - 1h15 de patience

    Vous faites fondre un peu de beurre dans une cocotte, une goutte d'huile, faites "revenir" deux minutes de chaque côté la joue, ajouter un peu d'eau (marche très bien aussi avec du vin blanc, mais bon c'est banni pour l'instant), et laissez mijoter 1h15 avec tous les assaisonnements qui vont bien, en touillant et retournant de temps en temps.

    Que celui qui goûte et prétend préférer la côte me jette le premier lardon.




    * : pour plus d'info à ce sujet voir la trés intéressante page lien

  • matthias le 24/06/2009 à 17h31
    (plein de "s" se sont égarés ça et là dans ce post, veuillez les en excuser)

  • doumdoum le 30/06/2009 à 16h10
    Cédéfistes, cédéfistes,

    Je vous ai déjà parlé de ma passion pour la plancha. J'ai lu tous vos courriers, je sais que chacun est désomrais équipé et a rejoint le monde envié de ceux qui peuvent prendre l'apéro avec leurs amis plutôt qu'avec un sac de charbon et le lourdingue de service qui vous raconte ses dernières vacances à la Grande Motte avec sa mère.

    Mais j'ai un problème : le week-end prochain, c'est barbecue. Je n'ai pas eu le choix, ce n'est pas chez moi.

    Alors attention toutefois, je nous vous parle pas de la pauvre grille posée en biais sur deux pierres difformes. J'ai pris mes renseignements (une habitude qui m'a culinairement parlant plusieurs fois sauvé la vie), il s'agit d'un barbecue de compétition. Feu de bois. Jantes alu. Ronce de noyer. Peinture métallisée. Garantie 5 ans pièces et main d'oeuvre.

    Cependant, j'ai quelques angoisses à l'idée d'affronter de nouveau cet objet du diable. Je précise qu'une quarantaine de personnes sont annoncées dont un militaire et un animateur paroissial (note plus tard : éviter de lui demander de chanter "Jésus revient" - de la vie est un long fleuve tranquille - dès le deuxième apéro):

    Premier point : L'allumage. Comment contrer l'argument des casse-noix en cas d'utilisation de produits type allume-fue (il y en a des bios...voyez où nous en sommes renuds) parce que bon, on va pas y passer le réveillon non plus. Avec cette chaleur, un apéro devient tiède à une vitesse folle.

    Deuxième point: Le charbon. Comment contrer l'argument des casse-noix en cas d'apparition (peu probable mais sait-on jamais) d'une douce couleur virant au noir sur les grillades ? La consommation de cette substance cancérigène provoque-t-elle une mort atroce dans les 24 heures qui suivent la dégustation d'une côtelette trop cuite comme j'ai pu l'entendre ? J'en appelle à la communauté scientifique de ce forum.

    Troisième point ; que faire s'il n'y a pas de patates dans l'aluminium. Cela ne parait guère concevable mais sait-on jamais. J'envisage de faire précuire mes propres pommes de terre pour parer à toute éventualité. Est-ce que je m'angoisse pour rien ? On m'a raconté des histoire terrifiante de haricots vapeur ou de salades de riz servis avec des grillades.

    Quatrième point : que faire de l'individu qui inévitablement déchirera en guise d'allume-feu les pages transferts de l'Equipe (dont le double-article collector, signature d'Edouard Cissé à Marseille/Lucho Gonzales vers l'Inter) ?

    Cinquième point : Il y a-t-il une limite de consommation pendant la surveillance du barbecue comme pour les voitures ?

    Sixième point : Quelle torture envisager pour ceux ou celles qui vont amener du rosé parce "ça le fait trop bien avec les grillades" ?

    Dernier point : Des idées de grillades originales ? (Oui, tout ça pour ça)

  • doumdoum le 30/06/2009 à 16h12
    (Des grosses coquillettes dans un post sur le barbecue, c'est tout de même bien triste)