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Les enfants de la bulle

Tout le 9ème art, de Winsor Mc Kay à l'OuBaPo, des écoles franco-belges à l'émancipation de la BD des années 70, des comics et strips US aux mangas du soleil levant...

  • Tonton Danijel le 03/01/2024 à 15h34
    C'est pour moi tout l'intérêt de Lucky Luke période Goscinny (et après): partir d'un genre cinématographique adulte comme le western (où la plupart des films sont trop violents pour un jeune public - surtout quand des enfants sont exécutés comme dans "Il était une fois dans l'Ouest" ou "Et pour quelques dollars de plus") pour en construire des histoires davantage grand public (les western spaghettis ont d'ailleurs pris le même tournant avec les histoires comiques du duo Terrence Hill-Bud Spencer). Tout comme les Astérix ont permis de populariser l'antiquité auprès d'un jeune public.

    Après, les nouvelles aventures ne m'intéressent plus, par contre, c'est plaisant de redécouvrir mes anciens albums avec un regard plus adulte permettant de mieux saisir les différents clins d'œil.

    (Et merci Chr$ et Jah pour les précisions)

    @syle: d'autres personnages ont fait objet de légendes sur lesquelles Goscinny a ironisé. Il se moque par exemple de la légende "Robin des bois" de Jesse James qui travaillait surtout pour lui, sur Black Bart que l'on voit dans la diligence, il mélange la légende (son métier d'instituteur, son goût de la poésie) et la réalité (le fait que l'individu ait été trahi par une manque de blanchisserie). C'était intéressant de voir l'album complété par des précisions sur la réalité historique - et la légende - de certains personnages.

  • maDoudou Makhosa-Cisse le 03/01/2024 à 15h42
    C'est ma petite marotte ou mon doudou dessiné, aussi ne suis je peut-être pas pleinement objectif hein.
    Je trouve que Blueberry échappe aux travers que tu soulignes :
    On a bien une première phase de tâtonnements sur les 5-6 premiers tomes (période tuniques bleues en gros) où le style de Giraud se cherche un peu et où Charlier est assez conventionnel.
    Puis vient cette deuxième phase d'expérimentation/affirmation avec les doubles albums (Tête jaune, Cheval de Fer) qui aboutit avec le chef oeuvre de la Mine de l'Allemand perdu.
    Et là commence la troisième phase, celle de la maturité avec les cycles longs du trésor confédéré, du complot contre Grant et de la longue marche indienne, que je ne trouve ni caricaturaux ni parodiques ni essoufflés. Tous les personnages sont désormais bien établis, évoluent, se croisent, se perdent, se recroisent, les actions s'entremêlent et s'enchaînent, le style graphique est affirmé, ça va bien.
    Après une pause, Charlier revient pour entamer un dernier cycle (sans Giraud par la force des choses) sur un rythme assez différent et un héros qui désormais assume pleinement son anti-héroisme et n'agit plus qu'à la marge pour enclencher la bascule décisive à l'histoire sans y paraître vraiment. Cycle entamé par un Arizona love qui me plaît davantage à chaque lecture, qui permet à la fois de solder les cycles précédents et d'aller vers ce Mister Blueberry ni héros ni simple spectateur des évènements.
    Bon voilà je suis fan, et ça fait 28 ou 29 (?) tomes que ça dure.

  • Özil paradisiaque le 03/01/2024 à 16h06
    Merci beaucoup pour toutes ces précisions.

    Je me renseignerais pour voir sous quel format je peux trouver ça.

  • José-Mickaël le 03/01/2024 à 16h31
    On pourrait y mettre Buck Danny, qui selon moi était au sommet pour les tomes 38-40 (je crois, les derniers de Hubinon) et 41-43 (les premiers de Bergèse). C'est bien plus que les 20 dont parlait Label Deschamps, avec qui je suis par ailleurs entièrement d'accord (*)). Le talent de Charlier (quelle imagination !) est probablement l'une des explications de cette exception.

    --------
    (*) Concernant les reprises, je trouve aussi qu'il vaut mieux ne pas s'éloigner de l'original. Sinon, autant créer sa propre série.

  • Label Deschamps le 03/01/2024 à 16h35
    C'est un bon exemple de série qui tient la route dans la durée, ce qui est difficile mais pas totalement impossible quand même. Les auteurs ont pris le temps, le matériau de départ est vaste.
    Ma connaissance de Blueberry est nettement moins fine que la tienne, j'ai dû en lire une grosse quinzaine , quatre ou cinq fois pour les plus connus, une seule fois pour d'autres donc le ressenti que j'expose est basé sur des souvenirs parfois flous et parfois anciens.

    Le fait qu'il s'agisse de la paire Charlier-Giraud garantit une certaine cohérence à la série principale; le tournant stylistique me parait plus dû à une circonstance extérieure (le personnage de Blueberry devient plus tourmenté et les histoires plus âpres quand la contrainte sur les publications pour la jeunesse s'assouplit à la fin des années 60 il me semble) qu'à un parti pris éditorial, à la limite le Blueberry des années 70 est le plus authentique par rapport à l'ambition d'origine.

    En tout cas même si je suis moins emballé par les deux séries parallèles je ne mettais pas Blueberry dans les BD qui ont franchement dérivé vers du n'importe quoi ou du purement commercial, assurément. J'ai à peu près oublié les derniers Asterix le lendemain de leur lecture, un collègue m'a passé le dernier avant Noël et il ne m'en reste rien alors que je peux réciter des pages d'Asterix en Corse , ce n'est pas un souci de mémoire. Ce n'est pas tragique, parfois même pas déplaisant, juste sans intérêt, sans âme.

  • maDoudou Makhosa-Cisse le 03/01/2024 à 16h58
    Oui je crois que tu as raison sur la temporalité du virage plus "adulte" autour de 1970.
    Pour les séries parallèles (Marshall et la Jeunesse), je dois dire que je n'en ai lu aucune des deux, seulement quelques tomes épars.
    Celle du Marshall m'a donné l'impression d'avoir une trame assez généreuse, mais avec le dessin de Vance, on a l'impression d'avoir les personnages de XIII, ça ne m'a pas emballé.
    Et la Jeunesse, c'est surtout Corteggiani/Wilson je crois. Ça a sans doute des qualités, mais je ne connais guère. Et surtout en se plaçant avant Blueberry, on perd toute l'évolution du personnage à travers la vie et l'âge, et c'est dommage de mon point de vue.

  • Julow le 15/01/2024 à 21h04
    Je suis en train de lire, avec mon fils de 10 ans, Les enfants de la mer, de Daisuke Igarashi. Je trouve ça absolument sublime (j'en suis aux deux tiers du tome 1). Trouvez un enfant, et lisez-le.

  • Jah fête et aime dorer Anne le 15/01/2024 à 21h17
    L'adaptation en film d'animation par Ayumu Watanabe est peut être le meilleur film de 2019.

  • Eric Sikh Aura le 16/01/2024 à 03h21
    Sinon, trouvez un tome et lisez-le, ça coûte moins cher...

  • Jah fête et aime dorer Anne le 16/01/2024 à 13h58
    Et puis, lire un enfant, c'est à usage unique : après une bonne divination, on ne peut pas remettre les entrailles en place.